Chine, Japon et Corée travaillent sur un Linux régional

Chine, Japon et Corée travaillent sur un Linux régional - Linux et OS Alternatifs

Marsh Posté le 16-08-2004 à 22:14:01    

Desole pour le copier/coller mais l'info me parrait assez interessante pour en debatre ici
 
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Par Juliana Liu  
 
PEKIN (Reuters) - Trois gouvernements asiatiques ont formé une alliance pour le développement du système d'exploitation libre Linux en vue de réduire leur dépendance à Windows, système d'exploitation propriétaire de Microsoft, a déclaré lundi un haut responsable chinois.
 
 
Le logiciel développé conjointement par la Chine, le Japon et la Corée du Sud, à partir de Linux, donnera aux gouvernements et aux entrepreneurs le choix du système d'exploitation (OS), avec comme objectif notamment de proposer en Chine d'ici six mois les premiers produits conçus à partir de cet OS, a indiqué Lu Shouqun, président de la China Open Source Software Promotion Union.
 
 
"Les utilisateurs au sein des gouvernements ont besoin de sécurité, et les entrepreneurs ont besoin de logiciels peu chers. Linux répond à ces deux besoins", a dit à Reuters cet ancien responsable gouvernemental chinois.
 
 
Les gouvernements asiatiques ont pris du retard dans l'adoption de Linux, créé en 1991 par le Finlandais Linus Torvald alors qu'il était étudiant et considéré comme une alternative à la mainmise de Microsoft sur le secteur des OS. Le logiciel est gratuit, son code-source est public et modifiable à loisir.
 
 
Le gouvernement chinois, en particulier, voit sa dépendance à Microsoft comme une menace potentielle. Les adeptes de complot voient dans les correctifs du code du logiciel Windows une possibilité pour les autorités américaines d'accéder aux réseaux chinois et de les rendre inopérants, éventuellement dans un cas de guerre avec Taiwan.
 
 
Le gouvernement souhaite en outre mettre sur pied une industrie domestique de logiciels qui, construite autour de Linux, pourrait selon les estimations actuelles représenter deux milliards de dollars avec un taux de croissance de annuel de 20%.
 
 
Des représentants chinois, japonais et coréens se rencontreront pour la troisième fois en décembre en Corée pour juger de l'avancement de leur projet, a déclaré Lu.
 
 
Linux représentait 10% des ventes de logiciels pour serveurs en Asie, hors Japon, en 2003, contre 7% en 2001, selon les chiffres de la société d'études International Data Corp (IDC) qui prévoit une hausse de 25% d'ici 2008.
 
 
LICENCES GRATUITES
 
 
Lu, recommandé par le puissant ministère de l'Industrie de l'Information chinois pour diriger une alliance d'éditeurs informatiques du pays, a déclaré que les licences du système d'exploitation issu de l'alliance seraient gratuites pour les éditeurs chinois, japonais et coréens.
 
 
Libre ensuite aux entreprises de développer indépendamment leurs propres logiciels commerciaux, a-t-il souligné.
 
 
"Je pense qu'il faudra attendre encore six mois pour commencer à voir apparaître des produits sur le marché", a ajouté Lu.
 
 
L'alliance China Open Source Software Promotion Union n'a pas encore décidé si les entreprises étrangères développant des produits Linux, telles que Oracle ou Sun Microsystems, auraient accès gratuitement à la version du logiciel qu'elle proposera.
 
 
Oracle et Sun sont parties prenantes de l'alliance, tout comme IBM, Hewlett-Packard, Intel, SAP, BEA Systems et Novell.
 
 
Les pays d'Asie du Nord ont décidé de travailler ensemble, malgré leurs inimitiés, parce qu'ils tiennent à apporter des solutions à des problématiques délaissées par la communauté internationale Linux, à l'image de l'utilisation des polices de caractères régionales.
 
 
Mais Lu a insisté sur le fait que les gouvernements chinois, japonais et coréen n'avaient pas du tout l'intention de créer une version de Linux exclusivement asiatique.
 
 
"Nous sommes pour un modèle international pour Linux, pas pour une autre version entièrement asiatique. Ce n'est pas réalisable de toute façon."
 
 
Lu a ajouté que le projet était compliqué par Oracle, qui développe avec l'entreprise chinoise de logiciels Red Flag une version "Asianux" du système d'exploitation Linux pour l'Asie. L'alliance nationale n'a pas été impliquée dans les travaux, a-t-il expliqué.  
 
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A mon avis linux est en train de prendre un nouveau tournant car si il arrive a piquer les parts de marches de microsoft en asie les editeurs de logiciels vont devoir porter leurs logiciels sur linux pour ne pas perdre en clientel, en meme temps je ne sais pas si une invasion de logiciels proprietaires sur nunux serait vraiment une bonne chose :heink:


Message édité par Gunbuster le 16-08-2004 à 22:14:57
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Marsh Posté le 16-08-2004 à 22:14:01   

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Marsh Posté le 16-08-2004 à 22:19:18    

Allez hop une autre info qui vas de paire avec l'autre
 
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La Chine maintient son cap pro-Linux  
Tout en prenant ses distances avec le projet "Asianux" soutenu par Oracle, le gouvernement chinois poursuit sa collaboration avec la Corée et le Japon pour adapter le noyau Linux au marché asiatique. Premières offres commerciales dans six mois.  
 
 
Les premières offres commerciales basées sur des versions asiatiques du noyau Linux pourraient être mises sur le marché dans six mois, d'après un responsable chinois interrogé par l'agence Reuters.  
 
Lu Shouqun préside aux destinées d'un organisme public soutenu par des entreprises privées, baptisé en anglais "China Open Source Software Promotion Union" (COSSPU). Il est chargé de superviser la partie chinoise d'un projet tripartite, signé par deux autres États de poids dans la région Asie-Pacifique: la Corée du Sud et le Japon.  
 
«Vous ne voudriez sûrement jamais porter le même style de vêtements toute votre vie», a-t-il glissé à Reuters en guise de préambule. «Les utilisateurs gouvernementaux ont besoin de sécurité, les entreprises ont besoin de logiciels bon marché. Linux apporte une réponse à ces deux besoins.»  
 
Côté chinois, les officiels du Parti comme les représentants des grandes entreprises publiques ne font pas mystère que cette politique pro-Linux est un moyen de limiter leur "dépendance" technologique vis-à-vis des solutions occidentales, dont celles de Microsoft en particulier.  
 
L'idée est de développer des modules en commun qui seront ensuite soumis à une "licence gratuite" à destination d'intégrateurs locaux. Ils seront alors libres de développer et de vendre leurs propres offres commerciaux aux utilisateurs de leurs pays respectifs, résume l'officiel chinois. Ce sont ces offres qui devraient être prêtes d'ici à six mois, dit-il.
 
IBM, HP ou encore Intel, déjà partenaires du COSSPU  
 
L'alliance dirigée par Lu Shouqun n'a pas encore décidé si des compagnies de logiciels plutôt pro-Linux comme Oracle ou Sun Microsystems, fortement présentes en Chine, pourront également profiter de ces développements communs; ou si les conditions pour y accéder seront les mêmes. Le COSSPU compte déjà la fine fleur de l'industrie IT américaine parmi ses membres: IBM, HP, Intel, BEA Systems et Novell; l'allemand SAP fait aussi partie des invités.
 
Le responsable chinois a déjà pris ses distances avec le projet "Asianux", qui a germé sous la houlette, notamment, du géant des bases de données Oracle, associé pour l'occasion à Red Flag Software, une société semi-privée qui fait figure de "Red Hat à la chinoise". Pour Lu Shounqun, ce projet pourrait jeter la confusion avec ses propres efforts, car l'idée de départ n'est pas de créer «un autre standard exclusif réservé à l'Asie». «Nous soutenons Linux en tant que standard international.»
 
Si la République populaire de Chine tient à cette indépendance technologique, son adhésion récente à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) lui donne moins de latitude pour affirmer sa différence. Récemment, le gouvernement a dû renoncer à l'une de ses revendications: exiger qu'entre 50% et 70% des achats de logiciels effectués par les administrations et les entreprises à capitaux d'État, devaient être «d'origine chinoise» ou fabriquées par des entreprises locales. Un désir de "préférence nationale" qui s'est heurté à une forte pression diplomatique (règles de l'OMC obligent). Finalement Pékin a abandonné ce projet, en se contentant de rappeler que les logiciels achetés devront être légitimes (c'est-à-dire pas contrefaits), et qu'il sera "préférable" de se les procurer auprès d'entreprises locales.
 
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Un pays tout entier representant 1/3 de la population mondial qui utilise exclusivement linux :pt1cable:


Message édité par Gunbuster le 16-08-2004 à 22:20:49
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Marsh Posté le 16-08-2004 à 22:46:48    

on va se passer des news qui datent de un an  ...

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