Rangiroa, histoire d'un futur proche... - Arts & Lecture - Discussions
Marsh Posté le 03-02-2006 à 20:59:14
et il est pas fini... lol
disons ke je lai commencer en decembre... et que j'adore ecrire...
Marsh Posté le 03-02-2006 à 23:34:31
Donc, chose promise, chose due...
Alors, pour commencer je vais te dire une chose: Ca se voit!
Tu adores la science-fiction, toi.
y a plein de termes scientifiques, de la vie et une histoire qui se tient assez bien. Disons que j'arrive à comprendre une partie...
Mais, il y a toutefois quelques remarques à faire:
Tout d'abord, fais vraiment gaffe à ton orthographe! Il y a vraiment beaucoup de fautes. Et ton vocabulaire aussi, ça se remarque moins mais, il faut quand-même que je me reprenne à 2 fois pour relire certaines de tes phrases.
Bon, maintenant que c'est fait.; l'histoire.
Comme je te l'ai déjà dit, il y a beaucoup de vocabulaire spécifique à ton histoire. Ca m'a l'air de concorder et d'être assez juste, mais je ne suis pas un expert.
Je trouve toutefois que tu vas un peu trop vite... Je pense que c'est parce qu'il y a beaucoup d'idées qui passent dans ta tête et que tu te presses de les écrire au plus vite. Prends plus de temps pour expliquer les choses et l'univers.
A cause de ça, je ne m'y retrouvais pas bien au début. Mais, ça s'est amélioré à la fin.
Les photos que tu as insérées sont utiles... Bien que mon imagination soit passé à la trappe...
Bon, je crois que c'est plus ou moins tout ce que j'ai remarqué qui m'a frappé.
Comme tu dis que tu aimes bien écrire, je te conseille de continuer. Ca ne peut que t'être bénéfique!
Bien sur, ce n'est que mon avis et je sais qu'il me reste encore beaucoup à m'améliorer moi-même. Mais, j'espère t'avoir été utile.
Marsh Posté le 03-02-2006 à 23:48:34
je sais qu'il y a un paquet de fautes d'orthographe... j'ai un peu de mal a taper correctement (je fais tres peu de fautes a l'ecrit classique...)
je sais qu'il faut que j'aille un peu moins vite aussi... ce n'est qu'un premier jet, et si jamais je pensais a le publier (enfin, a le faire editer), alors je le reprendrais entierment, afin de doubler (au moins) le nombre de pages, et d'expliciter lus grandement certains pasages...
et il est vrai que les passages scientifique semblent exact... j'ai bien dit semble... il y a des erreurs, que je ne sauraient corriger sans l'aide d'un specialiste...
merci pour tes compliments, je vais bien evidemment continuer...
Marsh Posté le 04-02-2006 à 10:45:39
Citation : j'ai un peu de mal a taper correctement (je fais tres peu de fautes a l'ecrit classique...) |
apprends la dactylographie ! ca me semble vraiment indispensable si tu veux écrire des livres et ainsi tu pourras taper presque à la vitesse de tes pensées
Marsh Posté le 04-02-2006 à 11:56:07
je tape deja vite, je n'ai pas de probleme avec ça (vive msn) mais parfois je vais trop vite et ce ù%$¤$¨^!§ de windaube de $£¤*µ!§ù% de correcteur d'orthographe me corrige pas tout... et en me relisant je ne vois pas forcement mes fautes...
Marsh Posté le 04-02-2006 à 13:33:14
Citation : je tape deja vite, je n'ai pas de probleme avec ça |
oui mais tu dois faire des va et vient entre le clavier et l'écran et mine de rien c'est fatiguant et ca utilise de l'attention qui pourrait etre utilisée ailleurs. En plus, non seulement le correcteur d'orthographe ne corrige pas tout mais il indique aussi des fautes qui n'en sont pas... Mais ce n'est que mon avis
Marsh Posté le 04-02-2006 à 14:27:49
je sais bien... c'est pour ça que je m'applique le plus possivle à la premiere ecriture... je met en moyenne 1g30 deux heures pour ecrire (je me corrige en meme temps, remanie des phrases....) et ainsi la correction ne prend qu'une demi heure a peu pres...
Marsh Posté le 04-02-2006 à 14:29:44
encore un qui va pleurer parce qu'un mechant lui a plagié son texte après l'avoir mis sur un forum
Marsh Posté le 04-02-2006 à 14:46:59
meriadeck a écrit : encore un qui va pleurer parce qu'un mechant lui a plagié son texte après l'avoir mis sur un forum |
euh... nimporte quoi... qui irait plagié un texte pas fini??? ce texte a été publier sur un autre forum ya un ou deux mois, ainsi que sur mon blog... les dates sont donc des reference, et me permettrait d'attaquer tout plagieur....
a bon entendeur...
ps: tu l'as lu au moins le texte?? t'en a penser quoi?
Marsh Posté le 04-02-2006 à 14:49:50
ma n t a a écrit : euh... nimporte quoi... qui irait plagié un texte pas fini??? ce texte a été publier sur un autre forum ya un ou deux mois, ainsi que sur mon blog... les dates sont donc des reference, et me permettrait d'attaquer tout plagieur.... |
d'un point de vue jurisprudence, je crois pas que ça te serve à grand chose.
sinon le texe: soupe pseudo SF - a une époque on nous pondait deux trois nouvelles fantaizy, maintenant la mode est à la SF de carnaval.
Marsh Posté le 04-02-2006 à 14:57:19
et sinon, tu ecris des textes toi?? que je voie si tu sais faire autre chose que critiquer... on sait jamais...
et si la jurisprudence ne marche pas, j'ai envie de te dire qu'on reglera ça a la batte... euh... a l'amiable... lol
edit: d'ailleurs ça se dit pas la jurisprudence... on dit la justice... la jurisprudence c'est une sorte de loi automatique suite a un jugement rendu, et sur laquel se calque les juges pour les affaires similaires futures...
Marsh Posté le 04-02-2006 à 16:53:40
Citation : et sinon, tu ecris des textes toi?? que je voie si tu sais faire autre chose que critiquer... on sait jamais... |
tu voudrais dire qu'il n'y a que ceux qui écrivent qui peuvent juger d'autres textes ? dans ce cas, il n'y a que les musiciens qui pourraient juger une chanson et que les réalisateurs qui pourraient critiquer un film...
Marsh Posté le 04-02-2006 à 18:09:49
ce n'est pas ça... j'accepte les critiques constructives, les truc comme ça... j'aurais aimer voir ce que lui ecrivait, c'est tout...
mais j'accepte difficilement les critique genre "oh non encore de la science fiction a deux balles!!!"
Marsh Posté le 06-02-2006 à 05:00:21
Ne t'inquiète pas, Manta, c'est le style de Meriadeck ^^
Sinon oui, il écrit
http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] 6710-1.htm
Mais bon, Meriadeck, n'est pas l'archétype du critique ^^ c'est un trolleur pro
Marsh Posté le 06-02-2006 à 07:06:28
ma n t a a écrit : ce n'est pas ça... j'accepte les critiques constructives, les truc comme ça... j'aurais aimer voir ce que lui ecrivait, c'est tout... |
ben arrete d'écrire et lance toi dans la mécanique ou la boucherie charcuterie parce que ds remarques de ce genre tu en auras des brouettes.
tu veux faire un concours de celui qui a la plus grosse?
je vais te dire tout simple: ya pas de vie dans ton texte, c'est froid, sans style, sans saveur, ça aurait pu etre écrit par n'importe qui.
Marsh Posté le 06-02-2006 à 13:06:14
Manta, ne te formalise pas mais Meriadeck te dit sans mettre de gants ce que d'autres auraient pu te dire. Je suis assez d'accord avec lui en ce sens que ton texte manque effectivement de vie, il est assez plat et il n'y a pas réellement d'intrigue.
A ta décharge, il s'agit d'un galop d'essai.
Essaie de donner plus de corps à l'ensemble de ton texte en rajoutant une "problématique" et une montée de tension. Quant à la fin, elle est vraiment trop expédiée pour moi.
Marsh Posté le 06-02-2006 à 13:50:04
c'est pas la fin... y'a encore un paquet d'episode qui vont suivre... enfin, du moins j'ai un paquet de truc en tete...
Marsh Posté le 06-02-2006 à 13:52:59
meriadeck a écrit : ben arrete d'écrire et lance toi dans la mécanique ou la boucherie charcuterie parce que ds remarques de ce genre tu en auras des brouettes. |
un peu comme les posts de l'ami Meriadeck qui ne jure que par Direct8
Marsh Posté le 06-02-2006 à 15:37:45
Ah si y aune suite, je suis preneur je l'attends de pied ferme !!!
Marsh Posté le 03-02-2006 à 20:55:54
[color=yellow]Aube...[/color]
L'aube se lève sur la planète Rangiroa, nommée ainsi par le Gouverneur qui y débarqua en l'an de grâce 2057, après sa fuite lors de la destruction de la Terre sa planète d'origine... Deux sinistres dictateurs avaient stupidement décidés de se faire la guerre, déclenchant un holocauste nucléaire, et détruisant ainsi la plupart des formes de vie intelligentes terrestres...
Après une longue terraformation, Rangiroa adoptait peu à peu une allure vivable, et les Rangiréens pourraient bientôt quitter leurs bulles d'acier et de verres, les protégeant jusqu'alors des rayons cosmiques mortels et des gaz toxiques de l'atmosphère. Mais depuis trois jours, les ozoneurs étaient en fonctionnement, et peu à peu une atmosphère plus clémente se formait, et les ingénieurs en combinaisons s'activaient déjà à créer une faune et une flore "terrestre".
Le nom de la planète venait en fait d'une île du Pacifique terrien, où le gouverneur avait vécu quelques temps... Il espérait de tout coeur que Rangiroa ressemblera à ce petit paradis qu'il avait connu...
[center][/center]
Il quitta le hall supérieur de sa capsule d'habitation, et monta dans une voiturette électrique, afin de se rendre à la salle du conseil. En chemin il croisa de nombreuses autres personnes, toutes juchez sur des appareils divers et étranges, tous recyclé a partir des vaisseaux de colonisations, qui une fois arrivés ne servaient plus à grand chose... d'où cette multitude d'engins diversement motorisés, et étrangement futuristes... Malgré tout, ces OMNI, comme beaucoup avaient décider de les appeler (pour Objet Motorisé Non Identifié, et car il permettaient de se rendre un peu partout, qu'ils étaient fait a partir d'un peu de tout, et que tous les utilisaient, omni voulant dire tout en grec...) étaient le meilleur moyen de locomotion dans les interminables couloirs souterrains qui reliaient les différentes parties de la "ville"...
Arrivé au bout du couloir 49b, il emprunta l'allée F5 et arriva enfin dans l'hémicycle, la plus grande coupole du complexe, avec une verrière de 40 mètres de haut dépassant du sol, afin d'apporter de la lumières aux conseillers, sénateurs et ministres. Le gouverneur présenta ses respect a tous, en entrant, puis alla s'asseoir à la place qui lui était réservée. Les conseillers se succédèrent, exposant les avancées de la terraformation dans telles ou telles parties de la planète, rapportant les différents problèmes survenus avec le matériel ou les citoyens, expliquant le procédé d'oxygénation et d'ozonation de l'atmosphère, ou encore détaillant des pans pour les futures construction hors sols... Enfin, un événements intéressants se produisit: un ingénieur entra discrètement, et demanda, à la fin du conseil, à parler de quelque chose...
Certains membres du conseil râlèrent, sans doute pressés d'aller se recoucher... Levant une main, le gouverneur réussit à rétablir le calme, et donna la parole à l'ingénieur:
"Monsieur le Gouverneur, Messieurs dames les conseillers et sénateurs, si je m'autorise à intervenir dans le Haut Conseil, c'est pour vous rapporter un fait qui me parait de la plus haute importance! Il y a deux heures de cela, alors que le soleil n'était pas encore levé, un appareil s'est écrasé non loin du chantier L542, visant à exploiter les gisements ferrugineux de l'ouest."
Manta (car c'était ainsi que se nommait le gouverneur) se leva d'un bond, et demanda:
"Comment?? Un appareil spatial? Mon dieu... cela voudrait dire que nous ne sommes pas les seuls a avoir atteint cette partie de l'univers..."
L'ingénieur se tortilla, comme s'il était gêné avant d'annoncer une mauvaise nouvelle...
"À vrai dire, je ne pense pas, monsieur... Après un minutieux examen de l'appareil en question, nous avons constaté qu'il ne ressemblait à rien de connu... Les joints semblent cartilagineux, le métal brille étrangement, et de plus était déjà froid dix minutes après son impact, ce qui est physiquement impossible, même sur une planète à l'atmosphère aussi peu dense que Rangiroa... Ce n'est pas humain, Monsieur, ça a été fabriqué par... autre chose..."
L'hémicycle frissonna, autant sous le choc de la nouvelle qu'à cause du ton dramatique employé par l'ingénieur, qui semblait terrorisé...
Le Gouverneur apaisa tout le monde, et repris la parole:
"Quel est le principe, l'utilité de cette sonde, d'après vous?"
"Je n'en ai aucune idée, Monsieur... Je me permets de supposer qu'il ne s'agit pas d'un transporteur ou d'un colonisateur, au vu de sa taille, à moins d'avoir affaire à une race de petite taille... Je ne pense pas non plus que ce soit un vaisseau d'attaque... Vu le niveau de technologie, je doute qu'il ait pu nous louper, si c'est le cas... Je pense en fait à une sonde, ou un satellite égaré, mais cette seconde hypothèse me semble peu plausible..."
Manta baissa la tête, puis la leva vers le ciel, yeux fermés... Puis il les rouvrit, soupira, et annonça:
"Mmmhh... Il me faut prendre des décisions difficiles, et je vous demande de les acceptés, exceptionnellement... Car les circonstances auxquelles nous devons faire face aujourd'hui le sont, même si cela n'est peut être rien...
Je demande à toutes les personnes concernes de garder le silence sur cette affaire! Aucune information ne doit filtrer, inutile d'affoler la population!
Je demande à toutes les personnes ayant été en contact avec l'objet de bien vouloir se rendre à l'hôpital afin de subir des examens approfondis, ainsi que toutes les personnes ayant été en contact rapproché et direct avec ces personnes!
Je demande à tout les ingénieurs, biologistes, astronomes, scientifiques, etc... disponibles de se réunir en colloque afin de définir l'origine et l'utilité de cette objet!
Enfin, je déclare cette affaire comme priorité absolue! Toutes les autres manoeuvres, hors l'atmosphérisation de la planète, sont relégués à un rang d'importance inférieure!
Je vous remercie de votre compréhension, et espère que cet état d'urgence ne durera pas..."
La séance levée, chacun rejoignit son bâtiment, soucieux de ne pouvoir parler de cette affaire a leurs épouses ou maris... soucieux aussi de ne pas être les seuls, et d'être peut être a la merci d'une civilisation plus évoluées... L'avenir le dira... Pour le moment, ces sombres pensées disparaissaient peu à peu à l'idée des repas lyophilisés qui se préparaient dans les pénates de chacun...
[color=orange][font=arial]...zénith...[/font][/color]
Les deux soleils du système où évoluait Rangiroa étaient à présent au zénith, et les climatiseurs de la station tournaient à plein régime...
Quelques centaines de kilomètres à l'ouest, un petit vaisseau s'approchait d'un chantier. C'était le chantier de fer L542, celui là même près duquel l'appareil étrange, et qui causait tant de soucis au gouvernement rangiréen, s'était écrasée. Le vaisseau amorça une rapide manuvre, et se posa sur le spatioport du chantier, habituellement réservé aux engins de transports de minerais et aux engins de maintenance. La trappe arrière s'ouvrit dans un sifflement de vapeur, s'échappant des pistons pneumatiques chargés d'abaisser la plate-forme arrière. Une équipe d'hommes en descendit, engoncés dans des combinaisons gonflables de plastique blanc, assorties de bouteilles d'air comprimé dans le dos. Tous tenaient de petites mallettes, étiquetées de sigles plus inquiétants les uns que les autres. Nul doute que cette expédition avait pour unique but d'analyser la carcasse de l'engin, gisant non loin de là.
[CENTER][/CENTER]
Revenons auprès de l'ingénieur qui avait annoncé la nouvelle. Il était actuellement en observation à l'hôpital de la station, et causait beaucoup d'inquiétude au médecin qui l'auscultait... En effet, c dernier venait de découvrir une éruption de boutons jaunes et purulents au bas de la jambe droite de celui ci. Le plus étrange, trouvait il, n'était pas le fait que ces boutons soient de formes et de tailles qu'il n'avait encore jamais vu, mais surtout que son patient, lui, ne les sentaient pas, mais pires, ne les voyaient pas!! Il s'enquit tout d'abord auprès des différentes personnes présentes autour de lui, et tous, infirmières comme docteurs, virent eux aussi les cloques qui se développaient sur la jambe du malheureux. Le médecin en fut rassuré, il ne débloquait donc pas encore totalement, malgré son age...
L'examen des autres personnes impliquées dans cet incident ne révéla aucune trace de boutons, malformations ou autres problèmes physiques ou physiologiques...
L'analyse des réponses données par les patients au questionnaire qui leur avaient été donné lors de leurs admissions à l'hôpital. On découvrit alors que seul l'ingénieur s'était vraiment approché de l'engin (sans doute du fait de son rang, par rapport aux ouvriers et manutentionnaires présents sur le chantier...).
Un mémento fut donc immédiatement envoyé aux scientifiques présent sur le site, en leur recommandant la plus grand prudence vis a vis de "l'objet", comme tous se bornait à l'appeler dorénavant.
[font=courier new][size=7]tribilibilibilip [/size] [size=10]tribilibilibilip [/size] [size=16]tribilibilibilip [/size] [/font]
[size=12]Un des scientifiques, respirant avec difficulté, non seulement du fait de la chaleur et de son embonpoint, mais aussi à cause de la mauvaise adaptation des détendeurs des bouteilles d'air comprimé à une atmosphère moins dense que sur Terre (c'était en effet la première fois qu'ils sortaient les combinaisons de leurs caissons de voyage...), se retourna vers la source du bruit, et demandant élégamment à ses collègues:
"Eeeeh!! C'est quoi qui sonne??"
Thomas, un des biologiste, se retourna, et dit:
"C'est le beeper de la base... j'y vais..."
Il se dirigea maladroitement vers le sas du vaisseau, et attrapa l'objet brillant resté au sol, qui émettait toujours sa sonnerie stridente...
"C'EST LA BASE" cria-t-il a la cantonade.
Un brouhaha confus lui parvint comme réponse... Il finit par comprendre que ses compagnons de galère lui faisaient remarquer que leurs combinaisons étaient équipées d'appareil de communication entre les membres de l'équipe, et que hurler ne servait donc a rien...
Thomas bredouilla alors "Oups, désolé... je disais donc que la base nus demandait de prendre plus de précautions que nécessaire! L'ingénieur qui a découvert l'engin semble malade... mais une maladie étrange, que personne ne connait... on ignore de quoi il peut s'agir, si c'est une bactérie, un microbe, une bête... ça peut très bien être très dangereux... donc en gros faut faire gaffe..."
James, le minéralogiste à l'embonpoint marqué, se précipita alors vers le sas, une expression de terreur dans le regard!!
Thomas le retint par le bras, le regarda dans les yeux, et enfin lui demanda:
"Où va tu comme ça??"
"Vous êtes tous dingues ou bien?? Ce truc va nous tuer!! Il a attaqué l'ingénieur déjà! Barrons nous d'ici avant qu'il ne soit trop tard!!"
Une tierce personne s'approcha des deux autres... C'était Steph, une blonde pulpeuse, à la géométrie variable, chimiste de son état. Elle les héla: "Dites moi les mecs, vous pouvez me dire pourquoi faire tant de barouf pour un pti truc de rien du tout??"
"Mais c'est un truc de rien du tout EXTRATERRESTRE!! C'est peut être hostile!!" hurla alors James, sans autres effets que de créer des Larsen dans les casques de ses collègues...
"Doucement James, dit Steph. Après tout, cet ingénieur n'est pas encore mort, et puis, on ne sait même pas si c'est bien l'objet qui l'a contaminé... Si c'est le cas, c'est d'ailleurs a nous de le sauver... Retournons à nos analyses!!"
"Sur ce coup là, elle a raison..." dit Thomas en regardant pensivement les formes de la chimiste, magnifiques, même à travers huit centimètre de caoutchouc tendu à l'air comprimé...
A l'Est, dans les appartements du gouverneur, l'ambiance était morose... L'après midi était déjà bien avancé, et personne n'étaient en mesure de lui fournir des nouvelles de l'avancé des travaux des scientifiques, ni des analyses de l'équipe médicale...
Il se demandait s'il pouvait réellement exister une autre forme de vie évoluée, là, tout près, dans le même système... Pourquoi les détecteurs des vaisseaux de colonisations qui les avaient amenés ici ne l'avaient ils pas détectés? Ils pouvaient pourtant analysés les planètes à plusieurs systèmes d'écarts... Pourquoi cet objet s'était il écrasé si loin du complexe de vie principales? Il n'y a rien d'intéressants dans les chantiers de l'ouest...
Le Gouverneur se retourna vers le projecteur holographique, au dessus duquel flottait une image en 3 dimensions, de Rangiroa, cartographiée par les quelques satellites déjà mis en orbites...
Il pensa:
"Que me réserve-tu encore Rangi? Que me réserve tu..."
[color=red]...crépuscule...[/color]
Le premier soleil sétait déjà couché, et la seule lumière encore présente provenait des derniers rayons du second se réverbérant sur les quelques nuages samoncelant dans latmosphère toute neuve de Rangiroa.
" Le crépuscule rangiréen est tout de même lun des plus beaux que jai jamais vu ", pensa Thomas... Il sétait assis sur le vaisseau qui avait amené léquipe scientifique en charge de lanalyse de lobjet, après avoir refait le plein de ses bouteilles dair. Le reste de léquipe était à lintérieur, mais Thomas navait aucune envie de les rejoindre... Il commençait en effet à en avoir moyennement marre de la bouffe lyophilisée...
Une main se posa sur son épaule, et il neut pas besoin de se retourner pour deviner de qui il sagissait.
" Salut Steph, toi non plus tu naime pas la purée de poulet-ptits pois ? "
Steph rit, et malgré la médiocrité des appareils de communications équipant leurs combinaisons, Thomas eut le cur serré en entendant ce son cristallin.
" Oui, cst surtout laffreux goûts quil y a derrière... Je pense que les additifs et les colorants ont subi des transformations durant le voyage, notamment au niveau de leurs structures moléculaires. Je pense que les ions ont du être bousculé et... "
Elle sinterrompit, le regard doux de Thomas pesant sur elle...
« Euh... comment te dire, Steph... Ce nest pas que le cours de chimie est inintéressant... mais... disons que ça me rappelle mon roboprof de terminale... et ce nest pas vraiment un souvenir que jaimerais garder, si tu vois ce qu je veux dire... »
Steph sourit, puis détourna la tête, peut-être gênée par le regard de Thomas, ou bien pour regarder sallumer les premières étoiles...
Le jeune biologiste, qui était plutôt de nature timide, nosa pas reprendre la parole, et un long silence sinstalla entre eux, comme si deux combinaisons étanches ne suffisaient pas... Tout deux allongés sur la coque du vaisseau, encore chaude des rayons de soleil de la journée, ils pensaient lun à lautre, les yeux rivés vers le ciel maintenant revêtu de sa parure stellaire.
Quand soudain...
« Mon Dieu... Tu as vu ça ?? » sexclama Steph
« Non quoi ? «
« Comme... comme un trait de lumière qui fendait le ciel... »
Thomas sourit, et dit, ironiquement :
« Fais un vux... »
« Mais non tes bête... je ne te parle pas dun étoile filante !!! Cest plutôt un astéroïde ou quelque chose comme ça... Ca se dirigeait vers la planète, une peu plus loin que lhorizon ouest sans doute... par la bas, tu vois la traînée de vapeur dans le ciel ? »
Thomas se redressa sur ses coudes, pour observer la direction pointée par le doigt de la chimiste. Comme si son regard avait déclenché quelque chose, un panache de lumière séleva, au bout du doigt de Steph... Quelques secondes après, le sol trembla faiblement...
Ils sautèrent tout deux à bas du vaisseau, et coururent en direction du sas.
Celui-ci souvrit de lui-même a leur approche, et le reste de léquipe en sortit péniblement
« Quest ce que cétait ? » demanda le major Mora, pilote du vaisseau et accessoirement seul militaire de lexpédition.
« Nous nen avons aucunes idées, nous venions justement vous demander si vous aviez ressenti la secousse, et si les appareils du Toxic avait ressenti quelque chose... » lui répondit Thomas .
« Les appareils du vaisseau dexploration nont rien détectés... Allons voir cela de plus près ! » ordonna le pilote.
Ignorant les jérémiades de James, léquipe au complet retourna dans le vaisseau, qui décolla dans les minutes qui suivi en direction de lendroit que léquipage avaient appelé Impact2.
A la base, que les habitants nommaient Avatoru, du nom dun village de la Rangiroa terrestre, le gouverneur nobservait pas les étoiles... Il était soucieux, tres soucieux même. Létat de lingénieur empirait dheure en heure, la plaque de boutons sétendait à présent a tout le bas de sa jambe... et il ne les voyait toujours pas, et ne sentais même plus les aiguilles des perfusions quon lui faisaient dans les bras... Cela était encore jamais vu, avait assuré le médecin chargé de laffaire, qui renâclait a présent à entrer dans la chambre du malade, ce qui en soit naurait pas été inquiétant sil avait été quelqu'un dautre...
Mais le pire, cétait que le résultat des premiers échantillons collectés par léquipe de scientifiques envoyés sur place étaient arrivés... et il ne faisait aucun doute que lobjet était vivant... du moins, il était animé... Le chef de laboratoire de la base lui avait expliqué quen plus des échantillons, léquipe avait placé tout un attirail de détecteurs divers et de caméras, afin de continuer a observer lobjet après leur départ vers Impact2.
Et les vidéos avaient montrées que lobjet sétait doucement déplacé, comme en rampant....
Et le fait quil puisse y avoir une espèce supérieurement évoluée envoyant des trucs bizarres sur sa planète agaçait fortement le Gouverneur...
A bord du Toxic, la tension pouvait se lire sur les visages (sauf sur celui de Thomas, qui pouvait librement observé le postérieure de son amour secret, puisque tous avaient dévêtus leur combinaisons...). Le vaisseau atterris en douceur, comme lors de la première mission...
Mais cette fois ci, la trappe arrière ne souvrit pas... En revanche, un module dexploration a lallure un peu obsolète (il était la copie conforme des sondes terriennes envoyées sur Mars, jadis...) descendit dune trappe sur le coté du vaisseau, manipulé par un bras articulé.
[center][/center]
Une fois au sol, James en pris les commandes depuis la cabine, rassuré de ne pas avoir affaire a un deuxième objet de près. Le petit robot se dirigea vers le point de chute, descendit le long du petit cratère formé au moment de limpact, et commença a analyser lenvironnement.
Lun des écrans de la cabine du vaisseau afficha alors toutes les informations :
Température extérieure : 11 ° Celsius ; Température du sol : 123 ° Celsius ; Température de lélément a analysé : 13 ° Celsius.
Composition : impossible détablir un diagnostic. Matière inconnue.
Densité : xiau o^çà(hagfnzv, PkE ?xùmlsjNelCdNelx§SL ?£Z ?µA¨380YRZH
« Que se passe-t-il, James ? » demanda le major.
« Je nen sais rien... On dirait quil débloque... Il se fait vieux vous savez... »
« Ramenez le ici, et mettez le dans un caisson de quarantaine ! »
« Bien Major. »
James effectua les manuvres habituelles, mais quelque chose ne tournait pas rond... Le module semblait vouloir désobéir, il se rebiffait a chaque commande donnée...
« Euh... major ? je crois quon a un problème... »
« Quy a-t-il James ? »
« Et bien... vous savez, cest comme quand jétais petit... lorsque quelquun dautre se branchait sur la fréquence de mon minidroïde radiocommandé, il nobéissait plus totalement a mes ordres, et devenu moins contrôlables... »
« Et que faisiez vous pour réparez cela ? »
« Ben... jallais le chercher, et je changeais sa fréquence... »
« Bien, nous allons faire pareil ! »
« Major, vous ny pensez pas ??? Dehors ? Avec cette ... chose... a coté... non non non pas question !! »
« Mais non voyons, James.... Il va juste falloir que nous coordonnions les déplacements du module avec ceux du vaisseau, et ceux du bras articulé... Cela est risqué, le vaisseau peux nous refuser le décollage si le bras articulé est dehors, mais nous devons récupérez le module !! James, essayez de contrôler votre jouet, Steph, prenez les commandes du bras articulé, Thomas, sortez moi un caisson étanche et placez le dans le sas réservé au module ! »
Chacun sexécuta, en hâte... Le vaisseau bourdonna, les réacteurs dappoint se mirent en route, les écrans dalerte clignotèrent de tous leurs voyants rouges, et le vaisseaux séleva dune trentaine de centimètres, avant de glisser doucement vers le module égaré.
Après une dizaine de tentative, et les leçons tirées des premiers faux pas, léquipe réussi a attraper le module et a lenfermer dans le caisson étanche. Ne voulant pas sattarder sur place, le major rentra la bras articulé et fila en direction de la base...
Cette nuit, les experts du centre de recherche de la base allaient avoir du boulot... Beaucoup de boulot... [/size]
[color=darkblue]... obscurité[/color]
La base dAvatoru était silencieuse, et seul le dôme de verre réservé au laboratoire du centre danalyse luisait dans lobscurité de cette nuit sans lune...
A lintérieur du laboratoire, une dizaine de chercheur saffairait autour des différents élément de lenquête sur les deux Impacts : tissus sanguins prélevés sur lingénieur, échantillon de roche ramenés des cratères dImpact 1, ceux dImpact 2 étant toujours dans le module dexploration. Ce dernier gisait dans un caisson disolement transparent, manipulé avec précaution (gants hermétique doublé de cottes de mailles obligatoires) par deux scientifiques et un ingénieur. Ces derniers recherchaient la source du dysfonctionnement qui avait entraîné la perte de contrôle de lengin. Apres avoir retiré les échantillons prélevés sur Impact 2, ainsi que la boite noire, léquipe recherchait maintenant des anomalies dans les circuits imprimés du cerveau interne. Depuis ce que lon avait appelé sur Terre la Révolte des Droïdes, en 2054, on se méfiait particulièrement de tout ce qui était doté dune IA. Armés de lampes ultraviolettes et infrarouges, ils examinaient en détails les moindres recoins. Lanalyse des circuits ne révéla aucunes anomalies, tout comme lanalyse des circuits de transmission (roues, bras articulé miniature...).
Mais alors quil sapprêtait à reposer le bout de cuirasse quil examinait, lun des scientifiques sécria :
« Eeh ! Quest ce que... »
Il retira prestement sa main, comme sil avait été piqué. Ses deux collègues déplièrent alors une loupe surpuissante attachée à la face supérieure du caisson disolement. Ils la dirigèrent vers le gant métallique, à lendroit où leur collègue disait avoir senti quelque chose...
Tout dabord il ne virent rien, et pensèrent que les carences de sommeil que tous subissaient devaient être a lorigine dun spasme musculaire. La frayeur inspirée par les Impacts et une imagination un peu trop développée auront fait le reste...
Mais en observant plus attentivement, le scientifique, sans doute plus habitué à lobservation microscopique que lingénieur, remarqua un point bleuté semblant se déplacer lentement sur le gant métallique. A laide dun pinceau, le scientifique la fit tomber dans le pot de titane placé en dessous par lingénieur (qui avait retiré sa main sitôt le pot au sol...).
Le pot fut fermé, puis placé dans un autre récipient, en aluminium celui là, puis le tout fut sorti du caisson hermétique, non sans être passer par le sas de décontamination, passage obligé pour tout objet a envoyé a lanalyse.
Le professeur Harris naimait pas être dérangé en pleine nuit, surtout quand il dormait. Il se targuait davoir la santé dun jeune de 20 ans, mais en avait en fait 80, et paraissait bien plus. La médecine avait fait des progrès, mais des heures a côtoyer les droïdes, sa passion, lavait vieilli plus vite, et certains prétendaient même quil nétait plus entièrement humain... physiquement comme mentalement... Le fait quil vivait seul dans un hangar rempli de pièce détaché pour robots IA de tout type ny était sans doute pas étranger...
Mais cette nuit-là, lobjet du dérangement était important... On lui demandait didentifier, le plus rapidement possible mais avec le maximum de précautions, un objet placé dans une boite daluminium scellée. Il ouvrit donc les deux récipient, après les avoir replacé dans un caisson disolement, et tapota délicatement le pot en titane, ouverture vers le bas, afin den sortir lélément a étudier. Ne voyant rien tomber, il entreprit dobserver de plus près le fond du pot, puis le fond du caisson, en céramique blanc. Lun de ses yeux remarqua alors une infime particule de poussière bleutée (les rumeurs navaient peut être pas tort, finalement...). Il la récupéra prestement, à laide dune micro pince, et le plaça sous lobjectif de son microscope. Ce quil vit le stupéfia !!
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« Bon Dieu, jura-t-il, cette nantie est la plus évoluée et la plus petite que jai jamais vu... Je nose même pas imaginer les applications possibles... cest... cest trop fort pour être vrai... »
Il regarda de nouveau au microscope, et la vit bouger, faiblement...
Il courut a son atelier, doù il ramena un spectrographe de masse, un détecteur à scintillation (pour les ondes), et un diffuseur darcs électriques. Il brancha les deux premiers non loin de la nanite, et, tout en gardant littéralement un il sur les écrans dinformations deux appareils, il créa de petits arcs électriques à coté de la nanite, pour recharger ses batteries, et pour stimuler ses fonctions principales. Le spectrographe crépita, puis ce fut le tour du détecteur donde, pendant quelques minutes, lun après lautre, alternativement.
Observant les résultats, le Professeur constata que la nanite transformait loxygène de lair en un gaz inconnu, et émettait des ondes hautes fréquences, aux propriétés a déterminé.
Il décida alors dappeler le centre danalyse de la base pour leur transmettre ces premières informations, déjà très précieuses.
En effet, dès que la nouvelle fut annoncée, les spécialistes du labo entreprirent danalyser les images prisent par la videocamera du module, juste avant que James nen perde le contrôle.
Apres un dizaine de visionnage, lun dentre eux remarqua quelque chose, et demanda a faire zoomer sur un point précis de Impact 2. Après une dizaine de réglages, les personnes présentes virent, à 1 images par seconde, le ralenti de ce qui avait tant déstabilisé le module. Un iris souvrit sur le flanc de lobjet, projetant un objet minuscule sur le robot. A partir de là plus dimages... Le module était devenu incontrôlable, tout comme les instruments.
Lun des scientifiques se précipita alors sur la radiographie de lingénieur, en regardant plus attentivement le bas de la jambe droite... Apres quelques minutes, il distingua une tache minuscule à la base de la cheville. Impossible pourtant de dire avec certitude sil sagissait dune nanite ou dun grain sur la photo. Il demanda une radio plus poussée de cette partie du corps de lingénieur...
Linfirmière de garde lui répondit que ce dernier dormait, tout comme léquipe chargée des radiographies. Dans 4 heures, le soleil se lèverait, et il pourra alors faire toutes les analyses quil désirera.
Il raccrocha, pesta contre la voix féminine anonyme, puis réfléchit et se dit quelle avait raison... Il était temps daller se coucher... Demain, au réveil, il irait lui-même à l'hopital. Demain...
[color=burlywood]éveil...[/color]
Dans sa chambre dhôpital, lingénieur se réveilla lorsque les premiers rayons de soleil caressèrent son visage :
« Où suis-je ?
Des murs blancs, une odeur déther... sans doute lhôpital de la base... Mais quest ce que je fous ici ?
Wow le mal de crâne.
...
Ça y est ça me revient... Lobjet, mon discours au gouvernement, lexamen, les questions étranges du doc...
Eeeh ! Pourquoi je sens plus ma jambe ??? Ben si elle est toujours là pourtant... Elle a un peu bleuie...Etrange... ça me parait pas trop normal ça... et cest quoi ces espèces de boutons ?? Beuark...
Où est cette satanée sonnette... cette couleur me va pas du tout... par contre jaime bien ce sentiment de bien être... Ooooh cest joli ce goutte a goutte...
Ah oui la sonnette...
Une sonnette, quelle sonnette ? Ya pas de sonnette, tes dans un lit...
Oui un lit tiens, cest vrai... cest quoi cette odeur ? Ah de léther oui cest vrai...
De léther ?? Mais putin jsui où moi ??? »
Quelques minutes plus tard, une infirmière entra, alertée depuis le poste de garde par un voyant lumineux que le patient de la chambre 067 était réveillé.
Bonjour Monsieur, comment all... Ben ça alors, il a pas bouger... Il dort toujours...
Elle sapprocha, et constata que le patient avait arrachés ses perfusions... Elle les remit en places, et alors quelle repartait, elle entendit :
« Chat... petit chat... non pas lobjet, pas toucher lobjet... oh le mignon petit gneeeeuhh objet... chat... cest toi le chat... hihihi... objet perché gnééé... »
Elle se rendit compte que le patient ne dormait pas : ses yeux révulsés fixaient le plafond nu. Elle se précipita, ferma le goulot de la poche a morphine, et appuya sur la sonnette pour demander de laide. Quelques instants plus tard, deux infirmiers entrèrent dans la chambre et laidèrent à maîtriser lingénieur.
Une fois ce dernier fermement sanglé a son lit, ils apellèrent le docteur, qui, apprenant que le patient semblait allé mieux, daigna rentré dans la chambre sans masque ni gants. Il ausculta lingénieur, et saperçut que léruption de bouton tendait à disparaître, mais quen revanche la jambe toute entière avait bleuie. A ce moment, un scientifique, la mine défaite, des cernes immenses sous les yeux et la blouse complètement froissée (les plis se retrouvaient même sur sa joue gauche). Essoufflé, il sarrêta un instant sur le pas de la porte, et expliqua en haletant quil détenait une information de la plus haute importance. Tout en lempressant de dévoiler ce quil savait, les quatre membres du corps médical sortirent de la chambre, poussant légèrement le scientifique hors de celle-ci.
Il leur explique quil pensait le malade avait un nanite dans la jambe.
« Une nanite ?? Balivernes, nous laurions vu à la radio ! » Sexclama le docteur.
Le scientifique les supplia alors den refaire une plus poussée en se concentrant sur la cheville droite. Il proposa aussi de faire un IRM, afin de compléter la radio.
Les deux examens révélèrent la présence dun minuscule objet entre le tendon dAchille et le bas du tibia. Le scientifique appela sur le champ le professeur Harris, qui arriva une vingtaine de minutes plus tard, comme contrarié davoir été forcé de quitter son refuge.
Le professeur demanda a ce quon lui amène du matériel de pointe (spectrographe, détecteur a scintillations...), et attendit patiemment que le docteur opère lingénieur, afin de retirer la nanite. Le professeur et le scientifique pouvaient suivre lopération depuis une salle équipée décrans retransmettant lextraction sous différents angles. Tout deux se livraient à quelques commentaires, quant aux causes de la coloration de la jambe, ou quant a la réduction de la plaque de boutons. Ils pensaient que ces deux réactions étaient étroitement liées.
Lorsque le docteur réussit à manuvrer le micro bras articulé pour extraire la nanite, il la posa rapidement dans un caisson disolement. A ce moment, le professeur Harris sactiva sur ses appareils, reliés au caisson. Il saperçut tout dabord, grâce à la camera au zoom surpuissant placé sur le haut du caisson, que la nanite bougeait faiblement, contrairement a celle quil avait déjà observée, qui elle ne bougeait plus du tout a son arrivée au hangar. Il remarqua ensuite que la nanite diffusait le même gaz inconnu, mais en quantité très faible, et seulement après quelques minutes dans le caisson. Les ondes, en revanche, avaient a peu de chose près la même puissance que la première nanite.
Pendant ce temps, le médecin expliquait au scientifique que la jambe était devenue bleue a cause dune très mauvaise oxygénation, et non a cause dune thrombose veineuse comme il lavait pensé au premier abord. Il ne comprenait toutefois pas comment cela était possible. Cétait comme si le corps lui-même avait décidé de ne plus alimenter la jambe droite en oxygène. Le scientifique réfléchit un instant, puis se précipita vers la salle dans laquelle le professeur Harris se livrait à ses examens sur la nanite.
« Professeur ! Je crois que jai une idée ! »
Le professeur bougonna un peu, mécontent dêtre dérangé dans une tache passionnante.
« Quoi ? Quelle idée ? »
« Pensez vous que cette nanite aurait pu se recharger, en quelque sorte, grâce a lélectricité produite naturellement par le corps humain ? »
« Oui, cela se pourrait... Cela serait faible, comme dose, mais cest plausible... Où voulez vous en venir ? »
« Et bien, je me suis dit que si la nanite était toujours active après être restée tant de temps dans cette jambe, cétait car elle se nourrissait de lélectricité produite par le corps humain. De plus, vous mavez bien assurez que ce truc transformait loxygène en un gaz inconnu ? »
« Cette nanite, pas ce truc... Et oui, cest effectivement ce que jai constaté. Pourquoi ? »
« La jambe devient bleue, la plaque de boutons diminue, et la nanite német plus de gaz en sortant de la jambe... je pense que le corps de lingénieur a décidé de ne plus alimenté la nanite en oxygène.... cela parait dingue, mais je pense que cest ce qui sest passé ! »
« Et pourquoi cette nanite ne sest elle pas déplacée alors ? Elle dispose de tentacules articulés lui permettant de se mouvoir dans un environnement comme le corps humain sans problème... »
Le docteur intervint alors :
« Je pense que jai la réponse à votre question. La privation doxygène du membre inférieur droit semble sêtre fait très rapidement, et a provoquer un gonflement des tissus musculaires. Jai eu beaucoup de mal à extraire lobjet en question a cause de cela. »
Ils avaient donc les réponses à leurs questions... Mais il leur fallait toutefois encore découvrir quelles étaient les raisons dexistence de ces nanties, la nature exacte du gaz, les conséquences de ce gaz et de ces ondes sur le corps humain et sur les IA.
Lénigme était loin dêtre résolue...
[color=violet]...conscience...[/color]
Alors que lingénieur reprenait doucement conscience dans sa chambre dhôpital, à 110 kilomètres au dessus de sa tête se dressait doucement un télescope spatial géant, mission entamée avant les Impacts, et qui avait continuée, avec le but secret de découvrir de quel planète voisine pouvaient venir les Objets.
Alexandreï, scientifique et astronome de ce quon avait appelé sur Terre la Nouvelle URSS, était aux commandes de lappareil, et terminait les dernières vérifications nécessaires au bon fonctionnement du télescope. Celui-ci avait été baptisé Hubble V, car il était le cinquième de la lignée des célèbres télescopes spatiaux terriens. Il colla ensuite virtuellement son il à lobjectif, et, assisté de son ordinateur, il entreprit de répertorier et cartographier les différentes planètes quil pouvait observer. Il alla de surprise en surprise, devant les paysages, les formes, les tailles, les couleurs et les motifs qui soffraient à son regard. Une planète jaune et gazeuse proche de lun des soleil, sans doute composée de soufre ; une autre très éloignée avec une teinte bleutée et des vallées profondes et encaissées, peut être composée de glace deau, ou dazote ; une autre, toute proche de Rangiroa, brillait dun orange vif, parsemé de nuages blanchâtres ; une troisième, à quelques distances, à mi chemin entre les deux soleils, était la plus intrigante. Par sa taille, ses couleurs, sa position, elle rappelait étrangement la Terre au vieil astronome.
En zoomant un peu, il croyait presque apercevoir des mers, des continents, des villes mêmes... Pures illusions de son esprit travaillé par la solitude loin des siens et de sa patrie. La seule différence notable avec la Terre était que cette planète bleutée était entouré de trois cercles concentriques, un peu comme Saturne dans lancien système solaire, et quelle ne disposait pas de lune. Il décida de lappeler Yllobahne, qui était la transposée en alphabet latin, seul utilisé sur Rangi, dun mot voulant dire espoir en russe ancien. Il ne nomma quelle, car au fond de lui, seul cette planète semblait importante. Même Rangi, à laquelle tout les colons sétaient profondément attachés en quelques jours, apparaissait subitement moins paradisiaque. Elle ne lui avait dailleurs jamais paru comme telle, cétait juste la première planète potentiellement habitable quils avaient trouvée après leur sortie de lhyperespace. Il observa, songeur, les images dHubble V qui défilaient, et sombra dans une douce somnolence, parsemée de rêves et de souvenirs terrestre...
Pendant ce temps, léquipe dexploration se retrouvait dans une petite salle de réunion au troisième sous sol. Ils avaient analysé chacun de leurs cotés les différentes données dont ils disposaient, et en recoupant leurs données, ils étaient arrivé aux conclusions suivantes :
1/ Les deux Objets sont de mêmes compositions,
2/ Ils ont, selon toutes vraisemblances, été créer par une espèces supérieurement évoluée, comparable a ce que pourrait être lespèce humaine dans un siècle, voire plus.
3/ Les deux Objets ont des qualités stupéfiantes : dotés dune IA dépassant tout ce que lon peut imaginé (détection de lenvironnement, mais aussi déplacement vers un objectif donné), propulsion de projectiles à des vitesses et distances différentes selon les cibles (hypothèse faite a partir de la vidéo du robot et de lexamen de la cheville de lingénieur), capacité a créer des iris rétractables en nimporte quel endroit de sa surface, propriétés thermiques (absorbe sans dommage de très grosse quantités de chaleur, puis la rediffuse à larrêt)...
Le fait quils se déplacent avait été prouvé par les capteurs placés à proximité dImpact 2 : lObjet sétait en effet déplacé dune centaine de mètre en direction de la base, pourtant cachée derrière la courbe dhorizon à cette endroit (ce qui implique soit un guidage radar, donc une présence proche, en orbite par exemple, soit un ciblage radio, a laide dune onde radio ou dun pointage laser). Etant donné que personne nétait capable de dire si ces Objets était amis ou ennemis, ni même de dire sils étaient inoffensifs, le gouverneur avait décidé de ne pas prendre de risque, et avait ordonné de pointer toutes les artilleries lasers dont ils disposaient en direction de louest (ce qui correspondait en tout et pour tout aux cinq canons laser du vaisseau de colonisation, démantelés puis montés sur des OMNI).
Une fois la réunion terminée (ainsi que le petit débat opposant James, partisan de la destruction immédiate des « trucs, comme il les appelaient, et Steph, qui était plus pour une étude approfondie), les membres de la mission retournèrent vaquer a leurs occupation, sauf Thomas, qui suivit Steph pour lui avouer sa flamme...
De son coté, le professeur Harris avait enfin compris les fonctions du gaz et des ondes : ils avaient en fait tout deux la même utilité, mais agissaient sur différentes entités. Le gaz se diluait dans le sang, lui faisait peu à peu perdre ses moyens et semblait faire ignorer toutes blessures à lindividu infecté. En revanche, le professeur avait observé chez tous les animaux de laboratoire des éruptions de boutons dès les premières heures deffets. Les ondes, quant à elles, avaient presque toutes le mêmes effets mais sur les IA, robots et autres droïdes. Ils semblait que ces ondes hautes fréquences étaient combinées a la perfection pour contrôler tout les types dintelligence sapprochant, hors animaux et humains (le gaz pouvait avoir été créer pour les mêmes usages, mais ne marchait peut être pas aussi bien quescompté...). Ce qui intriguait le professeur était une nouvelle onde, basse fréquence cette fois ci, qui semblait navoir aucune utilité, seule comme accompagnée par dautres... Il lavait repéré par hasard, en tentant de réparer un ampli de guitare électrique (sa deuxième passion après les droïdes...). Celui-ci sétait alors mis a grésillé, puis, après quelques bidouillages, il avait émis un son extrêmement grave, quasiment inaudible à loreille. Une sorte doscillation, sur deux notes, itérative et continue. Le professeur ne comprenait pas pourquoi celui qui avait fabriqué ces nano merveilles avait ajoutés cette onde inutile (si elle létait...)
Loin, très loin, dans un endroit dont Harris ne soupçonnait même pas lexistence, un scientifique demandait à un autre :
« tu que penser des Eux ? »
[color=sienna]...message...[/color]
[font=tahoma]MiiIIIIiiip !!! MiiiIIIIIIIiiiip !!
Vous avez un nouveau message ! Ce message est un : Message Vocal enregistré par : Steph[/font]
Thomas bondit du lit, se pris les pieds dans sa couette, puis le tapis, et enfin les câbles de son ordinateur et de sa lampe. Apres avoir longuement massé son coude douloureux, et posé un pansement sur sa plaie au genou, il se remémora la scène, afin de savoir pourquoi il avait agi comme cela... Lorsque la mémoire revint, il bondit de nouveau, esquiva lordinateur portable posé par terre, dérapa sur la lampe (qui aurait pourtant du se trouver sur la table de nuit), se jeta sur son lit et appuya sur le bouton « Listen » de son répondeur.
« Thomas dès que tu écoute ceci tu prends tes jambes par la main, tu te lève et tu me rejoins au hangar 16... Merci ! Biz... »
Ce dernier mot poussa le jeune homme dans un songe doré, où il pouvait.... bref... seule linsistance de la voix métallique et enregistrée du répondeur, voulant savoir sil désirait conservé le message (bien sur quil le gardait quelle question !!!) le tira de sa torpeur.
Il enfila rapidement un jeans et un Tshirt de sport, et sorti dans la chaleur de Rangiroa. Lair était désormais parfaitement respirable, mais latmosphère était lourde et chargée de poussière. Aussi, après avoir fait quelques pas en direction de son OMNI personnel, une sorte de banquette montée sur des pattes de droïdes, il transpirait déjà abondamment.
Il fut heureux de voir que Steph était dans le même état que lui... belle malgré tout...
« Que se passe-t-il ? Tu avais lair affolée ! »
« Eh bien, tu a fais vite ! Plus vite que lorsque James te demande me semble-t-il » le taquina-t-elle...
« Jétais déjà réveillé... » répondit-il en rougissant...
Steph sourit, puis tourna les talon et lentraîna a sa suite au fond du hangar, où se trouvait un mur décrans montrant habituellement tout ce que les capteurs ou satellites surveillant les Objets voyaient ou détectaient. Mais aujourdhui, tous montraient une grande image, fractionnée, dun Objet vu den haut. Contrairement à laccoutumée, celui-ci nétait plus lisse et régulier, mais avait sur le dessus une ouverture du semblait surgir un écran horizontal... Celui-ci sallumait par intermittence, comme si la source était trop éloignée pour pouvoir capter un signal clair... Et il se déplaçait toujours, en direction de la base... Un troisième Impact avait été découvert plus près de la base, à une cinquantaine de kilomètres au nord... Mais celui-ci ne se déplaçait pas, et après les événements qui sétaient produits lors des deux premières découvertes, les colons se gardaient bien daller y jeter un coup dil.
Le technicien assis devant le mur décrans manoeuvra quelques commandes, et les deux autres Impacts saffichèrent successivement. Le premier, celui qui avait déjà subi des tests, avait lui aussi sorti un écran de ses entrailles. Lautre, quand a lui, avait toujours le même aspect que les deux autres au moment de leurs découvertes...
Sur un bureau attenant, un géographe, équipé de cartes, dinstruments de mesures ainsi que dune quantité fort impressionnante de feuilles couvertes dune écriture fine et penchée, tentait depuis quelques jours déjà de définir le trajet et la destination exacte des Impacts. La vitesse (si lon peut employer ce mot...) de déplacement des Objets compliquait grandement sa tache, car les changements de direction étaient infimes, pour ne pas dire invisibles.
Toutefois, il déclarât soudain quil avait enfin trouvé les lieux où se dirigeaient les Objets, sans doute à quelques mètres près.
« La première semble se diriger vers le complexe hospitalier de la base, et lautre vers un groupe de hangars, où sont stockés des pièces détachées je crois... » expliqua-t-il au reste de léquipe présente dans le hangar.
Le major ordonna que lon recense au plus vite tout les points communs existant entre les hangars et lhôpital, ainsi que tout ce qui pouvait avoir un lien proche ou lointain avec laffaire qui les préoccupaient. Des hommes furent envoyés questionner les habitants, rechercher des objets incongrus dans un lieu ou lautre, effectuer des mesures de radioactivité, etc...
Une heure plus tard environ, un jeune homme couvert de transpiration et de poussière seffondra à leurs pieds, se releva, et, tel le coureur de Marathon, délivra son message avant de sombrer dans un profond sommeil :
« Nous avons... trouver.... le point commun........ pffiouuu..... cest les..... nanites !..... » Il se coucha par terre, pour récupérer de sa course effrénée en plein soleil, et sendormit.
Léquipe décida alors dappeler Harris, personne la plus qualifiée dans les nanites, afin dobtenir plus de précisions quant au rôle de celles-ci dans le déplacement des Objets...
Le professeur Harris, comme a son habitude, maugréa quelques remontrances en décrochant... Steph nen tint pas compte, et lui demanda sil était possible que les nanites guident les Objets vers lendroit où elles se trouvent...
Il lui répondit que oui mais quil ne voyait pas comment, puis il raccrocha sèchement...
A peine avait elle posé le téléphone que la sonnerie retentit, et un professeur Harris surexcité lui hurla :
« NOM DE NOM! PAR LA BARBE DE LINCOLN§§ JE CROIS QUE JE SAIS COMMENT !! »
« Alors expliquez nous, mais doucement, monsieur Harris... » lui demanda Steph...
« Bien.. Alors voila, javais isoler des ondes, et découverts quelles avait toutes une utilité particulière, pour contrôler tel ou tel autre IA... et je vous avait aussi dit quil y avait une onde dont je narrivais pas a définir lutilité... une inde totalement différente des autres !! »
« Oui, cest exact... vous pensez que... »
« Exactement !! Cette onde basse fréquence porte plus loin que les autres, et peut sans problèmes servir de phare a un détecteur, sil est correctement configurer... Vos deux trucs sont guidés par les nanites !! Si vous voulez nous pouvons vérifier cette hypothèse, par une expérience très simple... »
« Et... quelle est-elle, cette expérience, professeur ? » simpatienta Steph...
« Et bien, lorsque lon ma amené cette nanite, elle était dans une boite de titane, enveloppée dune feuille daluminium. Je vais y ajouter une feuille dor et une feuille de palladium. Je remplirai de plus la boite dargon, un gaz neutre... Tous mes appareils sont branchés et prêts à fonctionner, même loscilloscope que jai finalement réussi a remonté... Le principe est de couper les ondes sans pour autant nuire a la nanite (on sait jamais...). Êtes vous prêts a regarder su vos écrans si Impact2 change de comportement ? »
« Très bien, professeur, bonne idée ! Dici 53 secondes, nous aurons un satellite en orbite géostationnaire au dessus dImpact2. Préparez vous... » répondit le Major.
« Jai déjà placer la nanite dans la boite, je la remplie à présent dargon... Pas de réactions ? »
« Non, il avance toujours aussi lentement, mais il avance ! »
« Jenroule la feuille de palladium.... Voilààà... maintenant la feuille dor... Mes appareils ne captent désormais plus de signal ! »
« Impact2 semble avancer plus vite !! »
« Quoi ?? Cest impossible... Mon Dieu... cela... cela voudrait dire que nous avons sous estimez lIA de cet engin... Il a retenu la dernière position donnée par la nanite et fonce pour arriver sur une piste encore fraîche... je déballe la nanite, cela nous donnera un répit !! »
« Oui... je crois que cest la seule chose à faire » soupira le Major, désabusé...
Une fois lObjet calmé, et lécran ressorti (il semblait sêtre rétracter lors de laccélération), léquipe décida de convoquer une réunion extraordinaire, dans le bureau du gouverneur, afin de déterminer la conduite a adopter. Le premier Impact arriverait aux portes de la base dans 3 heures, daprès les calculs du géographe.
Le gouverneur Manta accepta bien évidemment de les recevoir, et écouta les rapports de chacun. Malgré la grandeur du cabinet du gouverneur, ils se sentaient un peu serrés, à 10 dans la même pièce. Du gouverneur émanait un stress contrastant fortement avec son apparente décontraction. En fait, cette affaire le préoccupait de plus en plus, à mesure que les experts expliquaient ce quils avaient découvert...
Au bout de quelques temps, après de longues discussions, de longs débats pour savoir quelles réactions seraient les meilleurs, ou du moins les moins pires, on frappa à la porte...
« Monsieur le Gouverneur, un soldat du poste de garde de la porte ouest demande à vous voir... Dois-je lintroduire ? »
Thomas retint un rire, et pensa « cest dégueulasse... »
Steph, connaissant lhumour moyen et le manque de concentration de son compagnon de galère, lui mit un coup de coude dans les cotes... Thomas se reprit au moment où le soldat entrait. Il claqua des talons, salua, et déclina son identité dans le plus pur style militaire.
« Caporal Nicolas, 1ere section du 1er bataillon dinfanterie, au rapport, Gouverneur ! »
Il convient de sarrêter un instant, pour expliquer le sourire narquois qui sétait peint sur toutes les lèvres à lécoute de cette déclaration, et aussi pour le suspense (ça vous fait chier hein ??).
En effet, après seulement quelques semaines de colonisation, la garnison était composée en tout et pour tout de 12 hommes a pieds, composant la 1ère (et seule) section du 1er (et seul) bataillon dinfanterie. Seul le Major savait piloter des vaisseaux de combat, et composait donc a lui seul la 1ère section de la 1ère division aérospatiale de larmée rangiréenne.
Ainsi, le Caporal Nicolas avait un message à délivrer :
« Gouverneur, je vous informe que lobjet dénommé Impact2 est en approche de la porte ouest. Les 4 canons lasers sont pointés sur lui, nous attendons votre ordre pour faire feu. »
« 4 ?? On nen avait pas 5 hier ? »
« Et bien... a vrai dire... euh... nous avons voulu faire des essais de tirs hier soir... et... euh... ben yen a un qui est en panne... »
« En gros on a plus quà espérer quils ne soient pas hostiles...., soupira le gouverneur, réaliste... Allons voir cet Objet depuis le poste de garde... »
Toute léquipe le suivit jusquau mirador, et là une bonne partie resta dehors, les visages crispés, battus par le vent chaud venant du désert de louest, maudissant les architectes construisaient des miradors de 4 m²...
Entre-temps, Impact2 avait continuer a avancer, et à présent se tenait a quelques mètres du poste de garde. Tout le monde avait pris Des distances, et se préparait a présent au pire... Arrivé dans lenceinte de la ville, Impact 2 se dirigea vers le professeur Harris, et sarrêta.
Lécran horizontal sur le dessus de lengin salluma, et une forme holographique apparut, semblable à une tête de droïdes.
Deux hauts parleurs sortirent de nulle part et se placèrent face au professeur, encadrant la forme blanchâtre flottant au dessus de lécran.
« Salutavous ! Pourra vous conduire je ton commandeur ?
Hello by you ! Please you end me to you boss?
Guten hallo! Kann sie cih zu dir furher brauchen?
Ciaogiorno... »
« Euh... faut que jlui dise quoi vous croyez ? » demanda-t-il au reste de léquipe pendant que Impact débitait son charabia en arabe, russe, polonais, chinois, japonais, espagnol.....
Devant leur regard interloqué, il sortit une petite boite de sa poche, et leur explique quil voulait voir si la nanite était bien le guide de Impact2... Maintenant il avait sa réponse...
LObjet en question débitait maintenant des phrases en morse, binaire...
Harris se pencha vers lui et cria :
« STOP !! Choix langue : français !! »
« Choix Langue OK : Français
Vous parlez français ancien. Je parle aussi, mais moins bon. Désolé des erreurs que je risque deffectuer.
Conduisez moi a votre chef ! »
« Je suis le gouverneur de cette petite planète » dit Manta.
« Je viens prévenir vous de visite Chefs planète B65T453Y. Dans 3 révolution.
Fin transmission ! »« Mon dieu... Yllohbane... » dit Alexendreï, abasourdi...
[color=seagreen]...rencontre...[/color]
Le grand jour était enfin arrivé... celui que tous les rangiréens appelaient le Jour J, le Jour de la Rencontre...
Sur le spatioport, un vaisseau miroitait dans les rayons de laube du premier soleil qui se levait... des techniciens saffairaient encore autour des différentes parties du vaisseau, effectuant les dernières vérifications nécessaires avant le décollage, remplissant les réservoirs de deutérium... Tout devait être parfait, cest pourquoi on avait choisi le vaisseau le plus neuf en apparence, tout en se disant bien quil ne ferait pas le poids face aux technologies dont semblaient disposer les habitant de Yllobahne, comme tout le monde sur Rangiroa lappelait désormais, sans doute charmés par les sonorités de ce nom venu dailleurs...
Pendant ce temps, dans un bâtiments du spatioport de la base, une délégations composées des plus illustre membres de Rangiroa, et de deux citoyens tirés au hasard parmi la population pour être les ambassadeurs des rangiréens auprès des habitants de B65T453Y. Tout deux étaient dailleurs très anxieux. Ils avaient appris la veille quils allaient participer à la première rencontre entre des humains et des entités extraterrestre. Et bien sur, cette grande première de lhistoire de lhumanité ne manquait pas de les stresser u plus haut point. Le premier élu, un homme dune trentaine dannée aux tempes déjà grisonnantes, contrastant avec sa stature athlétique et ses muscles proéminents, se prénommait Téo. Il serait dailleurs plus juste de dire quil se faisait appeler Téo, son vrai prénom étant Théophile, un prénom quil trouvait particulièrement laid... Lautre élue, Laura, était une jeune adulte, qui venait tout juste dêtre majeure, un jour avant le tirage au sort. Elle était brune aux yeux bleus, avec un teint pâle que lui enviaient la plupart des habitant de Rangiroa, tous bronzés à cause des rayons que dardaient vers eux les deux soleils. Et elle se disait quelle avait la chance immense de pouvoir rencontrer des êtres peut être totalement différent, physiquement et mentalement, a tous ce quelle avait eu loccasion de voir jusqu'à présent... elle se demanda même sils pourraient être sensible a son charme... Elle sourit distraitement à cette pensée, regardant distraitement dans le vague, puis secoua la tête et suivit Téo, qui sortait du bâtiment en compagnie des autres membres de la délégation. Le petit groupe se dirigea vers le vaisseau, dans la chaleur de laprès midi et sous es acclamations de la foule, massée sur les pistes voisines, les bâtiments environnants, et derrières les grillages qui clôturaient le spatioport... certains membres du petit groupe saluèrent de la main, détendu, quand dautres sépongeaient le front de leur mouchoir, plus par anxiété quà cause de la chaleur étouffante...
Ils montèrent dans lappareil les uns à la suite des autres, et sinstallèrent dans leurs sièges couchettes... Le major entra en dernier, fit une blague a propos des sorties de secours, dans le plus pur style des hôtesses terriennes, puis, déçu de lénorme blanc quil venait de créer, il fit volte face et alla sinstalla aux commandes. Trois quarts dheure plus tard, tous les passagers sétaient endormis, désireux de se reposer avant de se présenter aux habitants dYllobahne, 18 heures plus tard.
Tous eurent une nuit agitée, peut être a cause du stress, ou bien a cause de lair enrichi en oxygène... Toujours est il que la plupart dentre eux firent des rêves, et que certains cauchemardèrent...
Thomas rêva de Stéphanie, et Stéphanie de Thomas... Ils ne sortaient ensemble que depuis deux jours, et semblaient nager dans le bonheur. Alexendreï, dans son rêve, se mettait une cuite a la vodka avec un petit bonhomme vert, Téo se vit esclave dans une mine, fouetté par des robots, Laura était élue Miss Rangiroa, James se noyait dans une montagne de choucroute a la mode Yllobahnienne, le professeur Harris mettait ses compétences inestimables au service dêtres translucides, qui le considéraient comme un dieu... Quant au gouverneur, il espérait juste que la rencontre se déroule bien...
Le major les réveilla deux heures avant latterrissage (ou peut être devrait-je dire lyllobahnissage...) afin que tous puissent voir ce quAlexendreï navait pu croire... Sous leurs yeux ébahis, des villes immenses se dressaient, telles des dizaines de flaq