Reprendre des études de médecine à 30 ans ?

Reprendre des études de médecine à 30 ans ? - Etudes / Orientation - Emploi & Etudes

Marsh Posté le 13-08-2021 à 16:10:06    

Bonjour à tous,  
 
Je viens poster ici pour avoir des avis/conseils ou alors juste pour en parler simplement. Je vais rester floue sur certains détails pour des raisons d'anonymat.
 
J'ai presque la trentaine et j'ai 2 enfants en maternelle que j'élève seule. J'ai actuellement un travail très stable, très noble et je gagne très bien ma vie, j'ai beaucoup de temps libre... Je viens de faire l'acquisition d'une belle maison dans le sud. Mais je ne vais pas bien : au travail, même si les tâches sont bien vécues, je ne me sens pas bien. Je me suis mise dans une situation où j'ai ma part de responsabilité mais la cause n'est pas de ma faute. Cela fait plusieurs mois que cela dure, le dialogue est très difficile avec la direction. Et changer d'endroit ne va pas résoudre le problème puisque mon dossier me poursuivra. Sachez bien que je n'ai pas fait de faute professionnelle, ni de négligence. Au contraire, je suis réputée appliquée et efficace mais je subis beaucoup. Cela fait seulement 1 an que je suis en poste et depuis le début, il a toujours quelque chose qui cloche. Je me suis mise dans une situation immuable. Je ne peux pas dire l'origine de mon problème mais si je vous le disais, tout s'expliquerait dans votre tête.
 
Je pourrais continuer dans mon travail mais en faisant beaucoup de concessions. Mais cela, ce n'est pas moi. Je ne veux pas rester dans un milieu où on doute de moi. C'est pourquoi je pense à partir.
 
Je commence à penser à une réorientation et devenir médecin a rapidement été une piste. Quand on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais spontanément "docteur!" et on me répondait "Ah, il faut bien travailler pour cela." Et travailler, c'est ce que j'ai toujours fait : mention TB au bac S, réussite d'un concours de la fonction publique où seulement 2 % des candidats étaient pris, sortie 7ème de promo sur 50... tout cela avec deux bébés. En terminale, je pensais à aller en médecine mais mes parents me décourageaient en se moquant de moi. Ils parlaient en particulier de mon caractère, de mes soi-disant phobies...  
 
Mais médecine me fait peur.  
 
Déjà, financièrement, je vais perdre mon mode de vie très confortable alors que j'ai un crédit immobilier à rembourser. J'ai 2 enfants. Une solution serait d'économiser un maximum avant la rentrée l'année prochaine mais combien de temps mes économies vont durer? Je pourrais peut etre prendre un emploi étudiant après mais il y a la garde des enfants... L'attribution de la bourse se fait sur les revenus n-2 et ils sont très élevés... donc je n'aurai pas droit à la bourse.  
 
Le concours de la première année est difficile mais ce n'est pas le premier souci. A mon age, il faut que je projette plus loin : la spécialité, le rapport aux autres, la pression... Pour la spécialité, j'ai déjà mes petites idées : pharmacie ou psychiatrie. J'ai une préférence pour la psychiatrie mais ce n'est pas figé. J'ai aussi entendu parler de maltraitance dans le milieu hospitalier. Je ne veux pas faire médecine pour revivre ce que je vis actuellement, voire pire. Je voudrais aller dans un milieu assez raisonnable. Cela sera dur mais je voudrais que tout soit juste.  
 
Pour la PASS, il me reste un an puisqu'il est trop tard pour s'inscrire pour ce septembre. Je compte aller en amphi quelques fois sur mon temps libre, me procurer de quelques cours pour voir ce qui m'attend. Pourquoi pas travailler le concours dès maintenant car les enfants me prendront toujours du temps l'année de la PASS. Pour la mineure, je vais prendre la matière que j'ai déjà étudiée dans mes études, je connais déjà tout.  
 
Et aussi, pour les stages, je me demandais s'il n'y avait pas moyen de rester dans le département en prenant l'argument des enfants ?  
 
Merci  
 
 

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Marsh Posté le 13-08-2021 à 16:10:06   

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Marsh Posté le 13-08-2021 à 17:39:40    

hujuju a écrit :


Je pourrais continuer dans mon travail mais en faisant beaucoup de concessions. Mais cela, ce n'est pas moi. Je ne veux pas rester dans un milieu où on doute de moi. C'est pourquoi je pense à partir.


De ce que je comprends tu as le statut fonctionnaire.
Plus simplement, est-ce que demander une mutation / démissionner est envisageable ? Je comprends que tu es "enfermée" dans ton administration. Est-ce qu'exercer le même métier, mais dans un autre contexte, résoudrait ton problème ?
Est-ce que le fait de changer d'administration par exemple (sans forcément passer 8 ans à faire médecine) ne serait pas un remède plus efficace et plus direct ?  
Sans oublier que partir de ton poste ne se fera pas d'un claquement de doigts (que ce soit mise en dispo / mutation / démission ).
 

hujuju a écrit :


Déjà, financièrement, je vais perdre mon mode de vie très confortable alors que j'ai un crédit immobilier à rembourser. J'ai 2 enfants. Une solution serait d'économiser un maximum avant la rentrée l'année prochaine mais combien de temps mes économies vont durer? Je pourrais peut etre prendre un emploi étudiant après mais il y a la garde des enfants... L'attribution de la bourse se fait sur les revenus n-2 et ils sont très élevés... donc je n'aurai pas droit à la bourse.  


 
Au delà de ça, les études de médecine sont surtout longues ! Auras-tu financièrement les reins solides pour faire 8 années d'études, dont une grande partie pas payée du tout ?
Et même en imaginant que tu arrives jusqu'à l'internat : comment feras-tu avec les enfants quand tu seras de garde ?
L'emploi étudiant faut oublier par contre, ça me parait très difficilement compatible avec une vie de famille + une vie d'étudiante en médecine.
 

hujuju a écrit :


Et aussi, pour les stages, je me demandais s'il n'y avait pas moyen de rester dans le département en prenant l'argument des enfants ?


A toi de te renseigner sur ce point, mais pars du principe que non...
 
Pour moi la question à laquelle tu dois répondre, c'est de savoir à quel besoin tu veux répondre :  
- Te faire appeler "docteur", et donc avoir un doctorat ? (de médecine ou d'autre chose ?)
- Travailler à l'hôpital ? En médecine de ville ? En pharmacie de ville ?
- Plus largement exercer dans le médical ? => tu pourrais tout à fait intervenir en tant qu'infirmière, psychologue (https://www.cidj.com/metiers/psychologue ), directeur d'hopital , etc. Médecin n'est pas le seul métier où l'on "travaille bien".
- Ne pas oublier que malgré tout ça, les métiers de la santé sont des jobs difficiles, pas d'horaires de bureau, des gardes, de la pression au chiffre, beaucoup de cas sociaux, etc. Avoir des horaires de bureau et une vie pépère est peut-être ennuyeux mais c'est un confort de vie non négligeable...
 
 
P.S : un article sur les "dinos" dont tu souhaites faire partie : https://www.lequotidiendumedecin.fr [...] ouissement

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Message édité par wainwain le 13-08-2021 à 18:14:56

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La chute n’est pas un échec. L’échec c’est de rester là où on est tombé. (Socrate)
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Marsh Posté le 14-08-2021 à 10:34:54    

Tu as quel niveau d'étude ?
 
Médecine c'est pas 8 mais 9 ans minimum, tu peux vivre de ton salaire à partir de l'internat (7e année), avant ça tu as quelques centaines d'euros par mois pendant ton externat. Tu dis hésiter entre pharmacie et psychiatrie, ce n'est pas du tout le même cursus, attention (la psychiatrie étant une spécialité médicale). Pour le job pendant les études ça va être compliqué à part si tu ne vises pas un bon classement honnêtement. Après tu as des solutions type CESP: https://solidarites-sante.gouv.fr/p [...] pe-du-cesp
 
L'hôpital n'est pas toujours un endroit sympa, loin de là. C'est pas le Mordor mais les chefs ne prennent pas toujours des pincettes, tu te prends souvent des taquets pour rien en staff, pendant les visites devant les patients, les patrons ont un pouvoir quasi-féodal, tu peux te retrouver à bosser littéralement 36h de suite selon les spé etc.... Je préfère te prévenir que "tout n'est pas juste", loin de là. A coté de ça les patients sont souvent marrants et si tu es sensible à la récompense immédiate d'apporter une solution à un patient c'est assez cool et ça fait oublier le reste. Les mentalités évoluent aussi un peu, mais lentement.  
 
Pour les stages d'internat le choix se fait au classement dans la promo de la spécialité que tu choisis. Tu peux cliquer sur une petite case du tableau pour voir le principe de classement inter-promo : https://www.cngsante.fr/chiron/celine/limite.html
 
 
Tu feras des stages au CHU et en "périphérie". Un hôpital périphérique est un hôpital dans la subdivision du CHU que tu auras choisi et qui se situe dans la région de ton CHU principal. Par exemple les périphériques de Lyon si tu fais de la psy sont : Bourg-en-Bresse (logement internat possible), Valence (logement internat possible), Bourgoin-Jallieu. Donc si tu es première c'est possible que tu puisses faire tous tes stages pas très loin du CHU mais si tu es milieu de promo ou fin de promo tu vas voyager. Pour info la psy est parmi les spé les plus simples à avoir (pour différentes raisons). Tes enfants ne seront pas du tout un argument pour le choix des stages.
 
Pour finir j'ai dans ma promo des gens de 30 et 40 ans avec des enfants, mais qui sont aidé par leurs conjoints et conjointes par contre (financièrement et moralement !). Tu peux venir sur notre topic si tu veux : https://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] w=0&nojs=0

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Message édité par etocelo le 14-08-2021 à 13:24:38
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Marsh Posté le 14-08-2021 à 12:32:17    

J'ai repris mes études au bac à 23 ans (j'avais un BEP), et j'ai fini avec un bac+5 en droit plutôt côté.
Donc oui c'est possible.
Mais le problème numéro 1 est la finance, personnellement j'ai eu de la chance c'est ma mère qui m'a financé et j'ai vécu comme un prolo pendant 5 ans, mais j'ai survécu.  
Si tu n'as pas les moyens financiers, avec des enfants en plus, là je pense qu'on est proche de l'impossible car je ne vois pas comment tu vas travailler en plus à côté.
Donc si tu as de quoi vivre presque 10 ans, lance toi, sinon ça va être compliqué.

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Marsh Posté le 14-08-2021 à 13:33:42    

Faut pas raconter n'importe quoi non plus, faut pas avoir de quoi vivre pendant presque 10 ans mais uniquement les 6 premières années. Et des solutions existent type CESP (on peut même se débrouiller pour recevoir des aides type ARE pendant 1 ou 2 ans).


Message édité par etocelo le 14-08-2021 à 13:34:02
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Marsh Posté le 14-08-2021 à 16:26:53    

wainwain a écrit :


De ce que je comprends tu as le statut fonctionnaire.
Plus simplement, est-ce que demander une mutation / démissionner est envisageable ? Je comprends que tu es "enfermée" dans ton administration. Est-ce qu'exercer le même métier, mais dans un autre contexte, résoudrait ton problème ?
Est-ce que le fait de changer d'administration par exemple (sans forcément passer 8 ans à faire médecine) ne serait pas un remède plus efficace et plus direct ?  
Sans oublier que partir de ton poste ne se fera pas d'un claquement de doigts (que ce soit mise en dispo / mutation / démission ).
 


 
J'y ai pensé mais c'est secondaire car je pense que l'administration serait contente de se débarrasser de moi. Et puis, pour partir, il faut d'abord savoir où aller donc j'attends d'être sure et d'avoir tout préparé avant de poser ma démission. Je me donne 6 mois pour réflechir et 6 mois pour partir car oui, cela ne se fera pas rapidement.  
 

wainwain a écrit :


 
Au delà de ça, les études de médecine sont surtout longues ! Auras-tu financièrement les reins solides pour faire 8 années d'études, dont une grande partie pas payée du tout ?
Et même en imaginant que tu arrives jusqu'à l'internat : comment feras-tu avec les enfants quand tu seras de garde ?
L'emploi étudiant faut oublier par contre, ça me parait très difficilement compatible avec une vie de famille + une vie d'étudiante en médecine.
 


 
Financièrement, je ne suis pas si inquiète car j'ai déjà vécu la précarité étudiante en ayant des enfants bébés. A ce moment là, j'étais avec mon ex qui ne gagnait rien et nous arrivions à nous débrouiller avec mon smic. Mais je sais que je n'aurai même pas le smic. Vraiment, je n'ai pas de solution. Mes parents peuvent m'aider mais pas tant que cela. Je n'ai pas de pension alimentaire de la part de mon ex non plus. Reste donc un petit job mais on verra.
Pour les gardes, j'en fait déjà une par semaine dans mon travail actuel, je paie une nounou. Mais dans 2 ou 3 ans, mes enfants seront plus grands.  
 

wainwain a écrit :


A toi de te renseigner sur ce point, mais pars du principe que non...
 
Pour moi la question à laquelle tu dois répondre, c'est de savoir à quel besoin tu veux répondre :  
- Te faire appeler "docteur", et donc avoir un doctorat ? (de médecine ou d'autre chose ?)
- Travailler à l'hôpital ? En médecine de ville ? En pharmacie de ville ?
- Plus largement exercer dans le médical ? => tu pourrais tout à fait intervenir en tant qu'infirmière, psychologue (https://www.cidj.com/metiers/psychologue ), directeur d'hopital , etc. Médecin n'est pas le seul métier où l'on "travaille bien".
- Ne pas oublier que malgré tout ça, les métiers de la santé sont des jobs difficiles, pas d'horaires de bureau, des gardes, de la pression au chiffre, beaucoup de cas sociaux, etc. Avoir des horaires de bureau et une vie pépère est peut-être ennuyeux mais c'est un confort de vie non négligeable...
 


 
"docteur", c'était le mot que j'employais quand j'avais 5 ans, un peu comme "jouer au docteur". Non, le terme est médecin.  
Je n'ai pas encore d'idée où travailler. En psychiatrie, pourquoi pas à mi-temps à l'hopital, à mi-temps en libéral et un peu en ehpad. Voire dans le milieu carcéral.
Pour les autres métiers médicaux ou paramédicaux, je ne suis pas si inspirée... Si je pars de mon travail si confortable, c'est pour faire les choses que j'ai toujours voulu faire depuis 10 ans déjà.
Vous savez, je m'ennuie beaucoup dans mon travail, je n'ai pas tant de responsabilités. J'ai tellement l'impression d'être une imposteuse. Donc je ne serais pas contre un peu de pression.  
 
 
Pour la pharmacie, je suis un peu en train d'éliminer. Je n'ai pas du tout le sens commercial.  

Reply

Marsh Posté le 14-08-2021 à 16:35:05    

etocelo a écrit :

Tu as quel niveau d'étude ?
 


 
BAC + 2 mais BAC+5 officiellement mais mon diplome est trop spécialisé pour trouver un travail dans le privé.
 

etocelo a écrit :


Médecine c'est pas 8 mais 9 ans minimum, tu peux vivre de ton salaire à partir de l'internat (7e année), avant ça tu as quelques centaines d'euros par mois pendant ton externat. Pour le job pendant les études ça va être compliqué à part si tu ne vises pas un bon classement honnêtement.  


 
A ce qu'il parait, la psychiatrie est très peu demandée. Mais je peux très bien changer d'avis. On a des stages en 2ème et 3ème année dans des milieux différents.
 

etocelo a écrit :


Après tu as des solutions type CESP.


 
Oui, j'avais vu. Pour l'instant, je ne veux pas m'engager dedans car je suis une citadine mais je peux changer d'avis...
 
 
 

etocelo a écrit :


 
L'hôpital n'est pas toujours un endroit sympa, loin de là. C'est pas le Mordor mais les chefs ne prennent pas toujours des pincettes, tu te prends souvent des taquets pour rien en staff, pendant les visites devant les patients, les patrons ont un pouvoir quasi-féodal, tu peux te retrouver à bosser littéralement 36h de suite selon les spé etc.... Je préfère te prévenir que "tout n'est pas juste", loin de là. A coté de ça les patients sont souvent marrants et si tu es sensible à la récompense immédiate d'apporter une solution à un patient c'est assez cool et ça fait oublier le reste. Les mentalités évoluent aussi un peu, mais lentement.  


 
C'est ce dont j'ai le plus peur malheureusement. Je suis dans le rejet de l'autorité et je suis une rebelle. Mais je peux m'adapter tant que cela reste raisonnable. C'est pourquoi je me laisse un an pour réflechir.  
 
 

etocelo a écrit :


 
Tu feras des stages au CHU et en "périphérie". Un hôpital périphérique est un hôpital dans la subdivision du CHU que tu auras choisi et qui se situe dans la région de ton CHU principal. Par exemple les périphériques de Lyon si tu fais de la psy sont : Bourg-en-Bresse (logement internat possible), Valence (logement internat possible), Bourgoin-Jallieu. Donc si tu es première c'est possible que tu puisses faire tous tes stages pas très loin du CHU mais si tu es milieu de promo ou fin de promo tu vas voyager. Pour info la psy est parmi les spé les plus simples à avoir (pour différentes raisons). Tes enfants ne seront pas du tout un argument pour le choix des stages.


 
Je comprends bien. J'ai déjà un peu vécu dans ce genre de mentalité pendant ma formation. Les stages étaient en fonction du classement dans la promo. Heureusement, j'étais bien classée mais mon statut de parent a compté aussi.
 
 

etocelo a écrit :


Pour finir j'ai dans ma promo des gens de 30 et 40 ans avec des enfants, mais qui sont aidé par leurs conjoints et conjointes par contre (financièrement et moralement !).


 
Eh ben malheureusement, je suis seule. Je viens de rencontrer quelqu'un mais ce n'est pas assez sérieux. Si je n'avais pas d'enfants, il y a longtemps que la décision aurait été prise.

Reply

Marsh Posté le 14-08-2021 à 17:11:24    

hujuju a écrit :


Je suis dans le rejet de l'autorité et je suis une rebelle. Mais je peux m'adapter tant que cela reste raisonnable. C'est pourquoi je me laisse un an pour réflechir.  


 
Ha oui là ça va être compliqué par contre, surtout que tu auras des chefs plus jeunes que toi.

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Marsh Posté le 16-08-2021 à 14:58:22    

J'ai une copine qui a commencé médecine à 32 ans. Elle avait un bac+5 mais un job technique qui ne lui plaisait pas plus que ça.

 

Elle a financé ses études en réduisant son mode de vie (appartement plus petit), et en faisant des missions relatives à son ancien job technique pour avoir le statut d'intermittente du spectacle.

 

Elle entre en 3ème année et est enceinte. C'est un peu la galère au quotidien, entre les missions d'intermittence, les cours et la grossesse, mais franchement elle s'en sort bien, elle est motivée et a toujours rêvé de faire ça (père médecin je crois).

 

Si je la prends pour exemple, à mon sens elle a fait plusieurs sacrifices :
- arrêter un job stable
- reprendre en 1ère année sans être sûre qu'elle aurait le concours (elle l'a eu haut la main)
- réduire son mode de vie en dépensant moins

 

C'est peut être un cas très à part, mais ça se fait. Faut avoir la motivation et connaître les réalités du métier à mon sens.


Message édité par Cavatines le 16-08-2021 à 14:59:14
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Marsh Posté le 16-08-2021 à 15:19:00    

C'est un projet ambitieux
L'important sera la détermination
C'est + facile à dire qu'à faire, mais pour ta sérénité ne te lance pas dans le projet sans avoir une bon pécule d'argent d'avance.


---------------
“Everyone has a plan: until they get punched in the face.” – Mike Tyson
Reply

Marsh Posté le 16-08-2021 à 15:19:00   

Reply

Marsh Posté le 16-08-2021 à 18:59:19    

Enfin là...avec deux jeunes enfants, sans support logistique pour que tu puisses bosser tranquillement ton concours, je ne vois pas comment c'est réalisable.
Il faut que tu arrives à dégager à minima 9h par jour, 7/7 pour bosser tes cours, faire des exercices et bouffer des annales pendant 2 semestres d'une quinzaine de semaines chacun.


Message édité par Pistache52 le 16-08-2021 à 19:03:38
Reply

Marsh Posté le 17-08-2021 à 21:03:29    

Bonjour,  
 
Je vous remercie pour vos réponses. @Cavatines , merci pour l'exemple de ta copine, ca me donne espoir.
 
De toutes manières, je suis obligée d'attendre un an avant de pouvoir m'y lancer donc je vais men servir pour  
- me faire un pécule d'avance
- bosser les cours  
 
Au travail, cela se dégrade de plus en plus ...

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