composition histoire a l aide !!!!!!!!

composition histoire a l aide !!!!!!!! - Aide aux devoirs - Emploi & Etudes

Marsh Posté le 22-05-2005 à 15:44:39    

bonjour , je suis en seconde et je dois faire une composition en histoire ; le sujet est " quel est le bilan de la révolution française ?" ( bilan politique social économique institutionnel) et je suis complètement bloqué ! donc si vous pouvez me donner des idées de plans si vous avez déjà fait ce sujet aidez moi SVP !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :cry:  
 
merci d avance ! :bounce:  :hello:  :sarcastic:

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Marsh Posté le 22-05-2005 à 15:44:39   

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Marsh Posté le 22-05-2005 à 17:26:06    

Bah voyons...


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When it comes to business/legal topics, just assume almost everyone commenting has no idea what they’re taking about and have no background in these subjects because that’s how it really is. Harkonnen 8-> Elmoricq 8====>
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Marsh Posté le 22-05-2005 à 17:46:33    

Pas d'aides aux devoirs sur HFR !!! ce serait trop facile en contrepartie de rien !  :non:  
Et 1er post en plus... tu t'es inscris exprès pour ça  :sarcastic:  
Comme sur d'autres forums probablement  :D

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Marsh Posté le 22-05-2005 à 17:48:12    

la buvette a écrit :

Pas d'aides aux devoirs sur HFR !!! ce serait trop facile en contrepartie de rien !  :non:  
Et 1er post en plus... tu t'es inscris exprès pour ça  :sarcastic:  
Comme sur d'autres forums probablement  :D


 
au moins il s'arrange pas pour donner l'impression que c'est une fille...


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Marsh Posté le 22-05-2005 à 20:18:00    

merci quand meme ! en fait sa sert a rien cet section aide aux devoirs faudrait la supprimer !

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 00:06:07    

bleesta69 a écrit :

merci quand meme ! en fait sa sert a rien cet section aide aux devoirs faudrait la supprimer !


 
quel est le coupable qui a créé cette section?  :heink:  :pt1cable:

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 09:29:50    

entre "aide" et "donnez-moi le plan de ma dissert", y'a quand meme une différence, non ?

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 11:01:24    

bleesta69 a écrit :

merci quand meme ! en fait sa sert a rien cet section aide aux devoirs faudrait la supprimer !


 
 
dans aide ya "aide", pas "delegue tes devoirs aux autres car tu es une grosse feignasse"
 
Enfin si tu veux je peux te ramener uen ou deux personnes pour la faire ta dissert, mais je pense que ton prof grillerais assez vite que c'est pas fait par un eleve de seconde...


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Marsh Posté le 23-05-2005 à 16:33:40    

d abord commence pas a dire que je suis une grosse feignasse parce que t en sais rien et moi je te dis pas que tes un pauvre mec qui cherche des amis deriere son ordi !
 je veux pas du tout que l on fasse ma disserte mais jai du mal a faire mon plan car je dois trouvé 3 grandes parties mais je ne sais si pas si je dois une partie bilan eco une politique et une social , après ce n est que ma deuxieme composition de l année et a la premiere javais eu 7 donc je voulais juste un peu d aide  pour avoir une meilleur note ! enfin bon je crois que vous etes pas decider a m aider et je vous en veux pas ! a+

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 16:35:24    

bleesta69 a écrit :

d abord commence pas a dire que je suis une grosse feignasse parce que t en sais rien et moi je te dis pas que tes un pauvre mec qui cherche des amis deriere son ordi !


 
faire faire ses devoirs c'est un signe de grosse feignasse (qui n'assume pas)


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Marsh Posté le 23-05-2005 à 16:35:24   

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 16:48:58    

j ai pas demandé de me faire mes devoirs je demandé que l on m aide pour mon plan ! c est pas comme si j avais demandé faites mon introduction mes trois parties avec des dates et des exemples et ma conclusion......... je demande juste de l aide pour mon plan pas de faire toute ma composition !

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 16:52:56    

Genre  :sarcastic:

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 16:57:10    

je comprend vraiment pas pourquoi personne veux m aider c est vrai quoi ! de l aide pour mon plan c est pas faire toute ma composition !

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 16:57:18    

bleesta69 a écrit :

j ai pas demandé de me faire mes devoirs je demandé que l on m aide pour mon plan ! c est pas comme si j avais demandé faites mon introduction mes trois parties avec des dates et des exemples et ma conclusion......... je demande juste de l aide pour mon plan pas de faire toute ma composition !


 
Ouaih enfin le plan dans ce genre de truc -surtout en seconde- c'est 80% de la note, le reste, c'est de la copie de bouquins.
Allez, bosse un peu quoi  :pfff:  

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:00:08    

bleesta69 a écrit :

je comprend vraiment pas pourquoi personne veux m aider c est vrai quoi !


Nan bien sûr, tu ne comprends vraiment pas pourquoi  :sleep:  

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:01:54    

le plan sa vaut pas tellement de points c est le reste qui compte

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:02:53    

Bon bon OK, on va te les faire tes devoirs puisque tu insistes autant :pfff:

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:08:21    

mais ce n est pas faire mes devoirs c est juste m aider pour mon plan , je vous comprend pas tres bien m aider pour mon plan c est faire tout mon devoir ?

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:12:07    

Tu nous fait quoi en échange ? on est même pas sûr d'avoir un "merci" en plus

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:14:25    

ben je sais pas tu veux quoi en echange ?

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:15:17    

Devine [:naughty]
Et on te donne d'abord le plan, c'est ça, tu nous rendras l'échange après ? [:titouweb]
 
De toute façon tu n'auras rien, na !

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:16:13    

la révolution francaise à revolutionné bcp de chose  
 
I)le  bilan positif
II) le bilan négatif
 
ou i) les conséquences durables
ii) les conséquences à cours termes
 
ta problematique doit refleter que la revolution a permis de mettre fin un sys dépassé ( dire en quoi) et a apporté une nouvelle vision de al pensé.
Mais cette vision etait tellement en avance sur son temps ( par exemple l' election au sud) qu' elle fut inapproprié pour en fin revenir un sys qui n'etait pas si loin de louis 16  

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:18:50    

I) Le roi Louis est mort, bonjour le président Chirac
II) Feu d'artifice du 14 juillet
III) Métro Bastille
En conclusion tu peux parler des traces qu'à laissé aujourd'hui la révolution, comme par exemple la chanson "Ma révolution" de Jenifer

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:21:24    

voila de l' aide
 
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  La Révolution française en question  
 
 
 
L'histoire de la Révolution française a donné lieu à de multiples débats idéologiques entre historiens. Elle est et reste encore un champ d'étude en constant renouvellement. Cette mise au point sur les apports récents de la recherche historique a essentiellement pour objectif de cerner les nœuds autour desquels peut se construire la séquence intitulée la période révolutionnaire (1789 -1815) dans le programme d'histoire d'une classe de 4e. Les thèmes évoqués dans cet article (première partie) ont été sélectionnés en fonction de l'intérêt qu'ils peuvent présenter lors de la mise en œuvre de cette séquence pédagogique (2e partie) qui est au centre de cette réflexion.  
 
«Un seul instant a mis un siècle de distance entre l'homme du jour et du lendemain».
 
 La formule est de Condorcet. Elle signale de façon frappante la fracture historique générée par la Révolution française.
 
Le terme Révolution recouvre deux conceptions antinomiques.
 
Au sens astronomique, il désigne un mouvement qui ramène les choses à leur point de départ.
 
Au sens de crise, il implique le surgissement brusque et violent de la nouveauté.  
 
 
 
La délimitation chronologique pose problème. Si l’année 1789 marque la naissance de la Révolution française et l’effondrement de l’Ancien Régime quel est son point final ?
 
Doit-on considérer l’exécution du roi comme le terme ultime de la Révolution ?
 
 Arrêter la Révolution, comme Michelet, au coup d’Etat du 18 Brumaire ? Ou faut-il écrire comme le suggère François Furet «une version longue et étalée sur plus de 100 ans entre Turgot et Gambetta » de la Révolution qui aurait mis un siècle pour aboutir à l’instauration d’un régime républicain définitivement accepté au terme d’une évolution chaotique.
 
 
 
Le programme d’histoire de 4e propose un autre découpage chronologique pour la période révolutionnaire allant de 1789 à 1815 incluant le Consulat et l’Empire.
 
La Révolution française est un lieu privilégié de la mémoire collective fondateur des valeurs républicaines mais aussi révélateur des divisions politiques. Elle reste encore un «sujet chaud». Ainsi lors du Bicentenaire de la Révolution, c’est 1789 qui est célébré et non 1792.
 
La Révolution française a fait l’objet de nombreuses lectures et interprétations divergentes.  
 
Depuis une vingtaine d’années, on assiste à un renouvellement des perspectives dû aux recherches entreprises outre Manche et outre Atlantique dans lesquelles la Révolution française est étudiée sans préjugé national. Il s'agit ici de faire le point sur ces apports récents de la recherche.
 
 
 
 Les études récentes apportent tout d’abord un nouvel éclairage sur les origines de la Révolution française.  
 
La thèse des origines intellectuelles de la Révolution française est remise en cause.  
 
L’historien britannique Donald M.G. Sutherland, limite l’influence sociale de la pensée des Lumières à la noblesse éclairée. Des études récentes confirment le faible enracinement de ces idées, jusqu’au printemps1789, au sein d’une bourgeoisie conservatrice. De même, si les salons et académies parisiennes sont gagnés par ces idées, la culture en province reste très traditionaliste. Selon Robert Darnton, la pensée des Lumières ne peut être assimilée à une idéologie révolutionnaire celle-ci comportant un programme de réformes libérales qui préserve la hiérarchie.
 
 
 
La Révolution serait-elle alors une défaite du despotisme ?
 
Longtemps sous-estimées au profit des causes intellectuelles et sociales, les origines politiques font l’objet d’une revalorisation autour du thème de la crise subie par la monarchie.  
 
C’est l’inertie du pouvoir en place, son incapacité à se réformer, la lourdeur bureaucratique, aggravée par la crise financière, qui entraîneraient la chute de la monarchie selon William Doyle.
 
En 1951, George Lefebvre fixe la thèse de la Révolution bourgeoise.  
 
Selon lui, les années 1789-1799 sont «l’épisode ultime de la lutte soutenue de l’aristocratie contre la monarchie capétienne» et voient «l’avènement de la bourgeoisie»2.
 
Albert Soboul, disciple de Georges Lefebvre, met l’accent sur l’idée de rupture et voit dans la Révolution une lutte des classes entre la noblesse et une bourgeoisie ascendante qui constituerait une étape décisive entre féodalité et capitalisme.  
 
Qualifiée de «mythique» par Alfred Cobban en 1955, ce schéma explicatif a été remis en cause par l’école anglo-saxonne et certains historiens français pour qui la bourgeoisie dans son acceptation actuelle n’existe pas. Alfred Cobban a montré que l’essentiel de la fortune pré-révolutionnaire a des sources non capitalistes. Aristocratie terrienne et bourgeoisie foncière ne forment, selon lui, qu’un seul groupe socio-économique.
 
 
 
Depuis Ernest Labrousse, on a aussi beaucoup insisté sur les origines économiques de la Révolution. Les recherches plus récentes ont intégré cette analyse dans le long terme de l’histoire nationale. La crise de subsistance qui emporte l’Ancien Régime ne constituerait pas une rupture car les mouvements populaires comme forme de contestation sociale contre l’ordre établi ont marqué l’évolution de la France depuis le XVIe siècle. En 1789, la crise de subsistance ne fait qu’amplifier le malaise politique et catalyser le mécontentement dans les classes populaires.  
 
 
 
Jacques Godechot replace, quant à lui, la Révolution dans une perspective mondiale.  
 
Ne pouvant être «considéré comme un phénomène particulier, isolé, national » il y voit un épisode «le plus important sans doute d’une grande Révolution qui a bouleversé tout l’occident et même débordé sur le monde oriental pendant trois quart de siècle entre 1770 et 1850»3.
 
Dans le déroulement de la Révolution, c’est l’interprétation de la période entre 1791 et la
 
chute de la royauté le 10 août 1792 qui s’avère la plus délicate. La marche révolutionnaire a changé de cours : est-ce «l’effet d’un dépassement autodynamique et somme toute inévitable ou d’une convergence accidentelle de facteurs ? » 4
 
N’arrivant pas à se stabiliser Au milieu des années 1960, François Furet et Denis Richet ont avancé la thèse du dérapage sur les bases d’une monarchie constitutionnelle, la Révolution aurait dérapé à partir de 1791 et se serait radicalisée dans un contexte de guerre civile et étrangère. Selon eux, l’intervention des masses populaires urbaines et rurales dans le cours d’une Révolution libérale, effrayées par la crainte exagérée du complot aristocratique, n’était pas dans l’ordre des choses. L’attitude du roi et les menées des aristocrates dans et hors du royaume auraient facilité ce dérapage.  
 
 Cette interprétation va à l’encontre de ceux qui tiennent fermement la position, autrefois tracée par Clemenceau en janvier 1891, face à ceux qui dénonçaient les violences de la Terreur : « Messieurs, que nous le voulions ou non, la Révolution française est un bloc».
 
Depuis François Furet est revenu sur ce concept de dérapage.
 
De son côté, Donald M.G.Sutherland défend des positions contradictoires : selon lui le climat crée par les évènements de 1789 était porteur d’une dynamique révolutionnaire.  
 
La Contre-Révolution d’une part, la progression des partisans de la démocratisation de la nation de l’autre ne peuvent que rendre inévitable une guerre civile.
 
Pourtant, l’historien minimise l’importance des oppositions aux solutions adoptées par la Constituante. Ce n’est que la fuite du roi qui brise, selon lui, l’unité de l’élite dans sa conception de la Révolution.
 
 
 
Michel Vovelle souligne, quant à lui, l’importance de la Contre-Révolution trop souvent minorée dans certaines interprétations. Etudiée par Jacques Godechot au début des années1960, la Contre-Révolution garde encore des contours flous. La Contre-Révolution n’est pas née de la Révolution. Elle n’est ni une riposte, ni une réplique ponctuelle selon Guy Chaussinand-Nogaret. C’est une conception du monde qui chemine entre 1789 et 1799 mais qui a ses racines intellectuelles loin dans l’Ancien Régime et qui survivra longtemps une fois la Révolution terminée. Idéologie, la Contre-Révolution prend aussi la forme d’une résistance active multiforme : activités conspiratrices, tentatives de coup d’action militaire dans les armées des princes recrutés parmi les émigrés, soulèvements à base populaire. A l’approche du Bicentenaire, les historiens ont été amenés à porter un regard neuf sur le concept de Contre -Révolution. Roger Dupuy a proposé de le remplacer par celui plus objectif de «résistances à la Révolution ». Le terme «d’antirévolution » a été aussi avancé pour désigner l’ensemble des attitudes réfractaires qui caractérisent les mouvements populaires mais sans déboucher sur une révolte ouverte.
 
La révolte paysanne de l’Ouest qui éclate à partir de 1791-1792 et la guerre de Vendée à partir de 1793 ont suscité de multiples interrogations. Perçues comme un soulèvement en faveur du roi et de la religion par les auteurs légitimistes ou conservateurs du siècle dernier, il n’était pour les républicains que le produit de l’ignorance des populations fanatisées. Déjà les conditions interpellaient l’attention : hostilité de tout temps de la population à la levée des hommes, bocage propice à la guérilla. Dans sa thèse, Paul Bois à partir de l’exemple de la Sarthe, a mis en avant le caractère social du mouvement insistant sur la déception de la paysannerie devant l’accaparement des terres par la bourgeoisie lors de la vente des biens nationaux. Le mouvement serait donc tourné à la fois contre la bourgeoisie et contre l’Etat révolutionnaire. Plus récemment, ce schéma explicatif jugé trop simpliste a été remis en cause par certains auteurs qui privilégient le facteur religieux insistant sur la vivacité de la pratique religieuse et sur le rôle des prêtres dans la vie collective.  
 
 
 
La Terreur reste l’épisode le plus controversé.  
 
Le chiffre approximatif de 200 000 victimes incluant les victimes vendéennes de la guerre civile et celles de la Terreur est avancé.
 
Si pour les libéraux, la Terreur est la période la plus tragique de la Révolution, précurseur du despotisme moderne, l’historiographie robespierriste voit dans cette période, et ce malgré la Terreur, un progrès vers la Démocratie. Selon les tenants de ce courant, elle scelle l’union entre le mouvement populaire et la fraction la plus radicale de la bourgeoisie et crée les premiers éléments d’une démocratie sociale grâce au maximum et à la mise en place de l’économie dirigée.
 
Différentes interprétations ont été avancées pour expliquer la mise en place de la Terreur.
 
 Pour Pierre Gaxote, la Terreur et ses excès sont consubstantiels à la Révolution : elle serait une conséquence logique des principes et du déroulement de la Révolution.
 
 
 
 Une autre interprétation présente la Terreur comme un effet des circonstances.
 
 Elle se serait développée dans un contexte de menace intérieure et extérieure et aurait été l’instrument indispensable au salut de la patrie. Cette thèse présente un avantage pour la tradition républicaine puisqu’elle disculpe la Révolution de l’épisode terroriste en reportant toute la responsabilité sur ses adversaires.
 
Elle est souvent associée à l’idée selon laquelle la Terreur est marquée par l’arrivée au pouvoir du petit peuple urbain des métiers dans lequel se recrutent les sans-culottes et donne lieu  à une seconde Révolution qui n'aurait "pas la dignité historique de la première car elle n’est ni bourgeoise, ni libérale»5
 
Selon François Furet les circonstances et la mentalité du petit peuple ne rendent compte que partiellement du phénomène. L’historien montre comment la terreur s’intensifie à partir d’octobre 1793 au moment même où le redressement s’amorce et les victoires se multiplient.  
 
Quant aux mentalités populaires, elles ne rendent compte que d’une partie des faits. S’il est vrai que le régime terroriste est mis en place sous la pression des activistes sans-culottes, la coupure entre «peuple»et «élite politique », «culture populaire » et «culture d’élite » est difficile à établir. En fait, selon François Furet «le discours de la terreur est dans presque toutes les bouches des leaders de la Révolution y compris ceux qui n’ont aucun rapport avec l’activisme sans culotte, les légistes, les bourgeois des comités et de la Convention »4.  
 
Certes, les circonstances ont pu servir de milieu de développement à cette idéologie et à la mise en place des institutions de la terreur. Mais cette idéologie est présente dès 1789 et tient à la nature de la culture de la Révolution française qui serait articulée, selon François Furet, autour de trois thèmes :  
 
l’idée de régénération de l’Homme et d'un pacte social fondé sur la libre volonté de l’homme
 
une compétence illimitée attribuée à l’action politique qui laisse la porte ouverte à la souveraineté du peuple.- une nouvelle souveraineté reposant sur l’unité du peuple. Cette unité n’existant pas, la Terreur a pour fonction de la rétablir constamment.
 
Pour Jacques Solé, s’il n’est guère acceptable d’invoquer les «circonstances», il est encore plus inacceptable d’assimiler Terreur et Révolution en traitant celle-ci comme un bloc et en voyant dans la Terreur une conséquence inéluctable de la Révolution voire le prototype des totalitarismes du XXe  siècle. Il convient selon lui «de comprendre par quelle logique un petit nombre d’hommes, hantés par le phantasme du complot et déchirés en factions rivales, ont pu traduire en actes durant quelques mois, un discours dramatique et manichéen5».  
 
La sans-culotterie est au cœur du dynamisme révolutionnaire de fin 1793 au printemps 1794.  
 
Dés le début des années 1960, elle est étudiée par Albert Soboul qui souligne l’hétérogénéité du mouvement.
 
Plus récemment, Richard Cobb et ses élèves ont apporté quelques correctifs.
 
 Ils ont insisté tout d’abord sur le caractère minoritaire de ce mouvement.
 
 Contrairement aux idées Albert Soboul et George Rudé, Richard Cobb avance également que la prise de conscience idéologique a joué un rôle négligeable dans l’essor du mouvement.  
 
Il brosse un portrait peu flatteur du sans-culotte dont la mentalité du sans-culotte serait caractérisée, selon lui, par «une immense crédulité politique».  
 
«Faisant de la dénonciation la première des vertus civiques» les sans-culottes «ont divinisé la répression par souci de régénération nationale6» ajoute l’historien anglo-saxon.  
 
L’effondrement de la sans-culotterie donne lieu, là encore, à des interprétations divergentes. Selon Albert Soboul et le courant marxiste, c’est  l’hétérogénéité du mouvement qui serait à l’origine de sa disparition, «le mouvement ne reposant pas sur des assises sociales uniformes». Cette interprétation est critiquée par Richard Andrew et Richard Cobb pour qui  ce mouvement, né dans une atmosphère de crise et de tension ne résiste pas à un facteur d’usure.  
 
De nombreux historiens ont arrêté la Révolution à la chute de Robespierre.
 
Les historiens Albert Mathiez et Lucien Lefebvre ont vu dans l’époque thermidorienne une réaction bourgeoise qui débouche sur l’aventure de Bonaparte.  
 
Donald Sutherland nuance cette interprétation en avançant que cette période est surtout marquée par la menace contre-révolutionnaire qui empêche la Révolution de se terminer vraiment.
 
Quant au Directoire (avril  1795 - octobre 1799), il a laissé dans l’histoire une image médiocre en raison de sa faillite, image entretenue par Bonaparte comme repoussoir.
 
Des historiens anglo-saxons comme Lynn Hunt insistent sur le refus de ce système représentatif, associé à des élections fréquentes, d’admettre l’existence de partis organisés base indispensable à sa survie. Jean Jacques Suratteau, suivi par Donald M.G.Sutherland, attribue quant eux l’échec du Directoire à l’attachement de la majorité des français à la monarchie pour des raisons religieuses. Des études récentes ont également réévalué l’œuvre du Directoire en soulignant notamment l’importance des réformes de structure qui ont servi de base au Consulat (grandes écoles).
 
Le bilan de cette période peut s’articuler autour de trois thèmes :  
 
 Un nouvel état7 ?
 
La Révolution française aboutit à l’instauration d’un régime autoritaire par Bonaparte.
 
On s’est beaucoup interrogé sur la signification du 18 Brumaire.
 
 Pour les historiens républicains il marque la fin de la Révolution. Mais comme le rappelle Jean Tulard, l’acquis juridique et social de la Révolution (destruction de la féodalité et des privilèges et la vente des biens nationaux) est préservé par le nouveau régime. L’empire ne serait alors, selon l’auteur, qu'une dictature de salut public habillée en monarchie pour impressionner l’Europe et assurer une stabilité intérieure Les historiens de l’Action française ne s’y trompent pas. Daudet, Bainville dans son 18 Brumaire considèrent que Révolution et Empire ne forment qu’un tout.
 
Si l’ensemble des historiens admet le renforcement de la centralisation administrative héritée de la Révolution, ils sont par contre divisés quant à la continuité plus ou moins grande de cette centralisation avec l’Ancien Régime.
 
A la suite de Jean Tulard qui qualifie les institutions consulaires de «réactionnaires», Michel Bruguière souligne dans le domaine financier la permanence du personnel d’Ancien Régime qui assure celle de la tradition administrative. Les historiens anglo-saxons sont davantage sensibles à la créativité administrative due à la Révolution.  
 
Une nouvelle société7 ?
 
Les historiens sont partagés quant à l’impact de la Révolution française sur l’économie nationale. Elle est décrite comme une «catastrophe nationale » par Maurice Levy-Leboyer.  
 
Pour François Crouzet, la Révolution a cassé l’essor économique et a rendu irrémédiable le décalage économique avec l’Angleterre en différant le développement et en brisant le take off  de la France. Selon Denis Woronoff, sur le court terme la Révolution française a sérieusement perturbé la production et les échanges. Elle a également stabilisé les façons de produire et ralenti la croissance. La Révolution a été aussi l’occasion de rupture et glissement dans la géographie des échanges et de la production. Elle marque ainsi le déclin des façades maritimes et oppose à la désindustrialisation de l’Ouest, la nouvelle industrialisation conquérante du Nord et de l’Est. La nouvelle donne se manifeste aussi par le renforcement du rôle de Paris, capitale industrielle et financière, qui centralise les décisions économiques provoquant l’afflux de capitaux et d'hommes d’affaires. Sur la longue durée, l’économie issue de la Révolution va garder des traces plus durables comme la méfiance vis à vis de la monnaie de papier conséquence de la tourmente monétaire. Enfin, l’Etat voit durant cette période son rôle d’intervenant économique confirmé.
 
Au début des années 1960, Alfred Cobban note que ce sont les grands propriétaires fonciers qui constituent la nouvelle classe dirigeante à l’issue de la Révolution, l’ancienne aristocratie se mêlant à la nouvelle. Cette idée est confirmée par les travaux récents. Parallèlement, il y a une promotion de la bourgeoisie. La structure sociale du début du XIXe siècle a donc peu changé par rapport à la veille de la Révolution. S’ajoutent seulement de nouveaux riches, nés du négoce ou de la manufacture, qui se fondent dans les rangs des notables. Atteinte par la vente des biens nationaux, l’ancienne aristocratie conserve sa position dominante au sommet de l’échelle sociale et ce malgré le renforcement de ses rivaux.
 
Au sein du monde paysan, le bilan de la Révolution est mitigé. Malgré l’emprise de la bourgeoisie et des gros paysans, une petite et moyenne bourgeoisie sort consolidée donnant à la société française son caractère original. A l’issue de la vente des biens nationaux, on constate que les gains des paysans restent modestes. Si le monde rural bénéficie de la suppression du système féodal et du prélèvement féodal, la question des communaux n’est pas réglée. Quant au monde urbain, il semble avoir connu durant la période révolutionnaire un accroissement de la misère.  
 
Une révolution culturelle7 ?
 
L’ampleur de la déchristianisation est sujette à débat. Selon Jean de la Viguerie, il ne resterait que quelques «îlots de dévotion» en 1799 résultats d’une persécution efficace contre l’Eglise.
 
Mais c’est minimiser, selon Jacques Solé, les résistances des catholiques à la Révolution (soulèvements, œuvre de l’église clandestine, faible proportion d’enfants non baptisés). Inégalement reçue la déchristianisation n’aurait donc pas été massive.
 
Les historiens se penchent aussi de plus en plus sur cette volonté de régénération culturelle qui tenaient à cœur dirigeants et militants de la Révolution qui voulaient rompre avec la société d’Ancien Régime.
 
Lynn Hunt aborde la Révolution sous l’angle d’une nouvelle culture politique marquée par des représentations symboliques (cocarde, arbre de la liberté, bonnet phrygien) largement présentes lors des fêtes révolutionnaires. Mais si cette période a été féconde, à terme on perçoit «les faiblesses et la fragilité de ces créations8 » même si certaines d’entre elles ont marqué la tradition républicaine conclut l’historienne. Quant aux fêtes révolutionnaires, qui se voulaient des cérémonies de régénération communautaire, elles se «sclérosèrent en se ritualisant9 » souligne Mona Ozouf. Et ne suscitant guère d’intérêt auprès des masses populaires, elles finissent par disparaître. Dans toute la Provence, le cadre festif traditionnel avec notamment le schéma carnavalesque résiste à la Révolution. Albert Soboul a montré également le faible degré d’évolution des mœurs et mentalités entraînées par la Révolution.
 
Associée souvent à l’image du vandalisme (monuments religieux ou royaux), la Révolution a longtemps été présentée comme une «parenthèse stérile» dans l’histoire de la création artistique et littéraire. Les études récentes montrent que la Révolution a généré une libération de la parole qui se traduit par une profusion de libelles, de pamphlets mais aussi par l’essor de l’éloquence parlementaire. Quant à la poésie, au théâtre, ils se mettent à l’unisson des circonstances. Au côté de la peinture dominée par l’œuvre de David, on assiste à une multiplication des estampes, à la fois armes de combat et instruments pédagogiques, sous forme d’allégories, de caricatures…
 
La période révolutionnaire correspond à une légère progression de l’alphabétisation populaire comme le prouve la hausse du nombre de signatures au bas des actes de mariage entre 1789 et 1815. Le système scolaire étant désorganisé peut-être faut-il y voir, comme le suggère Michel Vovelle, «le résultat d’un apprentissage individuel sur le tas à partir des clubs, de la lecture indivuelle de la presse10 » ?.  
 
Des historiens comme Michel Vovelle ont abordé la période révolutionnaire sous l’angle des mentalités collectives. La Révolution  a-t-elle bouleversé la vie quotidienne en profondeur ou n’est-elle plutôt qu’une parenthèse à l’intérieur de laquelle s’organise «une vie en marge » selon l’expression de l’historien Richard Cobb ?  
 
Contrairement à un discours hostile à la Révolution qui a voulu y voir un tournant dans la dissolution des mœurs et la désagrégation des solidarités, le sentiment de la famille ne semble jamais avoir été aussi fort. Les études consacrées aux femmes soulignent à la fois leur mobilisation dans les journées révolutionnaires et le bilan mitigé à l'issue de la Révolution. Si elles ont acquis des droits civils et un renforcement de leur statut au sein de leur famille, elles se voient par contre refuser les droits civiques.
 
Selon Jacques Solé, le principal mérite des études anglo-saxonnes est d’avoir saisi la Révolution dans sa continuité avec l’Ancien Régime mais aussi d’avoir souligné son extrême diversité. Ces travaux ont contribué à mettre fin au mythe de l’unité de la Révolution.
 
 Loin d’être un bloc, la Révolution française a été différemment vécue par les individus et les groupes tout comme son impact a été varié suivant les régions.
 
«Descendue de son piédestal mythique et rendue à des réalités plus complexes, la Révolution française n’en est que plus intéressante pour tous ceux qui désirent mieux appréhender une des sources majeures de l’histoire contemporaine 11» conclut l’historien.
 
Enseigner la période révolutionnaire en classe de 4e
 
L’étude de la Révolution française, en classe de 4e, s’inscrit dans la seconde partie du programme d’histoire sous l'intitulé la période révolutionnaire (1789-1815).  
 
Cette séquence est une des parties du programme d'histoire de 4e la plus délicate à mettre en œuvre. La première difficulté s'explique par l’extrême richesse événementielle de la période et de ses interprétations pour des élèves qui manquent souvent de culture politique.
 
  La seconde tient au panier horaire attribué pour cette séquence 9 à 10 heures (évaluations incluses) sachant que, conformément au programme, la plus grande partie de l'année scolaire doit être consacrée à la troisième partie centrée sur le XIX e siècle.
 
Plus que jamais des choix s'avèrent donc nécessaires, en tenant compte du programme et des apports récents de la recherche historique.
 
Quel découpage chronologique retenir ?
 
Le programme d’histoire de 4e propose un découpage chronologique pour la période révolutionnaire allant de 1789 à 1815 incluant le Consulat et l’Empire.  
 
L’étude du consulat et de l’empire est donc incluse dans la période révolutionnaire et peut être envisagée sous l’angle d’une problématique continuité - rupture avec la Révolution.
 
Cependant, le programme inclut dans la troisième partie l'étude du XIXe siècle au travers notamment de l'exemple de l'évolution politique et sociale de la France entre 1815 -1914.  
 
Cette partie privilégie donc aussi, le temps long, dans la lignée de ce que propose François Furet  "une version longue et étalée sur plus de 100 ans" jusqu'à l'instauration du régime républicain et invite à mettre en avant la Révolution et son héritage.  
 
 
 
Enfin, le programme incite à souligner la dimension mémoriale et patrimoniale des évènements. L'étude d'une journée révolutionnaire, le 14 juillet 1789 par exemple, peut être envisagée dans cette optique. Etant hors de question de vouloir mener à bien une étude exhaustive de la Révolution française avec une classe de 4e, quelles approches privilégiées ?  
 
Quelles approches privilégiées ?
 
Une approche chronologique ? thématique ? croiser les deux ?
 
Le programme d'histoire de 4e nous invite à cerner les "épisodes majeurs " au travers "d'un récit synthétique" de la période révolutionnaire.  
 
Deux approches peuvent être, dés lors, envisagées :
 
 
 
l’une chronologique, qui sans être exhaustive, peut s’articuler autour d’une dizaine de repères comme le suggère le programme.  
 
 
 
l’autre démarche plus thématique peut s’organiser autour de séances telle que la naissance de la vie politique (suffrage censitaire, clubs, journaux…). Elle ne dispense pas malgré tout d’une trame chronologique point de repère indispensable pour les élèves.  
 
Ce qui revient à croiser les approches à la fois chronologique et thématique.  
 
Quelles entrées privilégiées ?
 
Le programme d'histoire de 4e privilégie une entrée politique et sociale et nous  invite à insister sur "la signification politique et sociale de chacune des phases retenues" et à mettre en avant les acteurs de cette période afin de les identifier, de cerner leurs revendications éventuelles, de voir quelle part ils prennent aux évènements.  
 
La Révolution française met en scène une multiplicité d’acteurs :
 
- des individus :  hommes, femmes qui préexistent à la Révolution (Louis XVI, la Reine…) ou qui émergent durant la période (Danton, Robespierre, Olympe de Gouges…)  
 
- des groupes sociaux (Noblesse, Clergé, Tiers Etats), politiques (Girondins, Montagnards…),  partisans ou hostiles à la Révolution française.  
 
- des groupes aussi qui émergent de façon plus ponctuelle : le peuple de Paris, la foule révolutionnaire, les sans-culottes…
 
 Sans tomber dans la galerie de portrait, l’initiation à la biographie peut permettre à l’élève de se repérer dans le temps et de remettre les évènements à l’échelle d’une vie humaine.
 
 De multiples sources permettent de cerner ces acteurs : portraits, tableaux, témoignages de contemporains (contradictoires), discours…
 
Ce peut-être l'occasion d'un travail sur les points de vue lors de l'étude d'un évènement précis, le procès de Louis XVI par exemple, ou d'un jeu de rôle.
 
Là encore des choix s'imposent. Préserver un équilibre paraît indispensable entre Grands Hommes et anonymes, partisans ou opposants de la Révolution française sans omettre de faire une place aux grandes figures féminines (Olympe de Gouge, Charlotte Corday…) de cette période, à la citoyenne, la sans-culotte, encore trop souvent "oubliées" dans les manuels scolaires,  
 
Quelle dimension spatiale du sujet retenir ?
 
Si l'approche nationale est privilégiée, dans le programme d'histoire de 4e, l'échelle européenne est également prise en compte "les évènements extérieurs [sans être l'objet] d’une étude exhaustive" peuvent être évoqués "à l’aide de cartes" ou de documents de référence comme les tableaux de Goya, Dos de Mayo, Tres de Mayo (2 mai, 3 mai 1808).
 
Pourquoi ne pas puiser aussi dans les ressources locales (Archives) et faire ainsi le lien entre histoire locale et histoire nationale ?  
 
L'insurrection fédéraliste pourrait être évoquée au travers d'un temps fort de l'histoire  
 
de Marseille, l'épisode de la ville SANS NOM. Le décret du 4 janvier 1794, pris par la Convention (juillet - août 1793) et visant à détruire le particularisme de la ville en la débaptisant (jusqu'au 12 février 1794) pourrait être alors un des supports choisis pour aborder ce thème.
 
Quel bilan dressé de la période révolutionnaire ?  
 
Un dernier problème est soulevé par les termes bilan et Révolution considérés par certains historiens comme antinomiques.
 
Le bilan peut-être envisagé sous deux angles :
 
- en fonction du passé (fin XVIIIe s -1815) comme le suggère le programme d'histoire de 4e en insistant sur les mutations politiques, sociales, idéologiques… apportées par la Révolution et l’Empire.
 
- en fonction de l’avenir pour souligner l’héritage de la Révolution et en montrer toute son actualité.
 
Bibliographie
 
Ressources utilisées pour cette mise au point sur la période révolutionnaire
 
Jacques Solé, La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988.
 
 
 
Michel Vovelle, La Révolution française, A.Colin, 2000.
 
 
 
François Furet et Mona Ozouf, Dictionnaire critique de la Révolution française, Flammarion, 1988.
 
 
 
Atlas révolution française, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
 
 
 
L’Histoire N° 113 juillet/ Août 1988
 
L’Histoire N°237, 1999
 
Ressource locale
 
Félix L.Tavernier, Marseille et la Provence 1789 - 1871, CRDP Marseille, 1973
 
Ressource pédagogique
 
La documentation photographique La Révolution française, N°6047, Juin 1980.
 
Sites Internet sur la période révolutionnaire
 
- Des textes des grands révolutionnaires : Danton, Robespierre... Des journaux (Le vieux cordelier par exemple) http://home.worldnet.fr/lasseron/rev89 (en français)
 
- Un site avec des textes de la période révolutionnaire : loi Le Chapelier, textes sur la Terreur. http://www.cvm.qc.ca/glaporte/RevoFR.html (en français)
 
- un site de la fondation Napoléon légèrement hagiographique mais qui propose des centaines de documents : plan, photos... et même des caricatures. http://www.napoleon.org/  
 
 
 
 
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1 Le titre de cet article s'inspire du livre de Jacques Solé, La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988.
 
 
 
2  G Lefebvre La Révolution française, P.U.F, 1951.
 
3  J Godechot Les Révolutions 1790-1799, P.U.F, 1970
 
4 M Vovelle, La Révolution française, A.Colin, 2000.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5 Jean. Solé, L’Histoire N° 113 juillet/ Août 1988.
 
6 Richard Cobb dans Jacques Solé, La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988.
 
7 Les titres sont empruntés à l’ouvrage de Jacques Solé,  La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988.
 
 
 
7  Les titres sont empruntés à l’ouvrage de Jacques Solé,  La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988.
 
 
 
7 Les titres sont empruntés à l’ouvrage de Jacques Solé, La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988.
 
 
 
8 Jacques Solé, La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988.
 
 
 
9 Jacques Solé,  La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988.
 
 
 
10 Michel Vovelle,  La Révolution française, A.Colin, 2000
 
11 Jacques Solé, La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988
 
 
 
 
Christine COLARUOTOLO  
20/09/2002  
 
 
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Reply

Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:21:58    

lol

Reply

Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:22:00    

voila

Reply

Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:22:15    

marco247 a écrit :

voila de l' aide
 
Accueil > Pédagogie > Quatrièmes >  
 
  La Révolution française en question  
 
 
 
L'histoire de la Révolution française a donné lieu à de multiples débats idéologiques entre historiens. Elle est et reste encore un champ d'étude en constant renouvellement. Cette mise au point sur les apports récents de la recherche historique a essentiellement pour objectif de cerner les nœuds autour desquels peut se construire la séquence intitulée la période révolutionnaire (1789 -1815) dans le programme d'histoire d'une classe de 4e. Les thèmes évoqués dans cet article (première partie) ont été sélectionnés en fonction de l'intérêt qu'ils peuvent présenter lors de la mise en œuvre de cette séquence pédagogique (2e partie) qui est au centre de cette réflexion.  
 
«Un seul instant a mis un siècle de distance entre l'homme du jour et du lendemain».
 
 La formule est de Condorcet. Elle signale de façon frappante la fracture historique générée par la Révolution française.
 
Le terme Révolution recouvre deux conceptions antinomiques.
 
Au sens astronomique, il désigne un mouvement qui ramène les choses à leur point de départ.
 
Au sens de crise, il implique le surgissement brusque et violent de la nouveauté.  
 
 
 
La délimitation chronologique pose problème. Si l’année 1789 marque la naissance de la Révolution française et l’effondrement de l’Ancien Régime quel est son point final ?
 
Doit-on considérer l’exécution du roi comme le terme ultime de la Révolution ?
 
 Arrêter la Révolution, comme Michelet, au coup d’Etat du 18 Brumaire ? Ou faut-il écrire comme le suggère François Furet «une version longue et étalée sur plus de 100 ans entre Turgot et Gambetta » de la Révolution qui aurait mis un siècle pour aboutir à l’instauration d’un régime républicain définitivement accepté au terme d’une évolution chaotique.
 
 
 
Le programme d’histoire de 4e propose un autre découpage chronologique pour la période révolutionnaire allant de 1789 à 1815 incluant le Consulat et l’Empire.
 
La Révolution française est un lieu privilégié de la mémoire collective fondateur des valeurs républicaines mais aussi révélateur des divisions politiques. Elle reste encore un «sujet chaud». Ainsi lors du Bicentenaire de la Révolution, c’est 1789 qui est célébré et non 1792.
 
La Révolution française a fait l’objet de nombreuses lectures et interprétations divergentes.  
 
Depuis une vingtaine d’années, on assiste à un renouvellement des perspectives dû aux recherches entreprises outre Manche et outre Atlantique dans lesquelles la Révolution française est étudiée sans préjugé national. Il s'agit ici de faire le point sur ces apports récents de la recherche.
 
 
 
 Les études récentes apportent tout d’abord un nouvel éclairage sur les origines de la Révolution française.  
 
La thèse des origines intellectuelles de la Révolution française est remise en cause.  
 
L’historien britannique Donald M.G. Sutherland, limite l’influence sociale de la pensée des Lumières à la noblesse éclairée. Des études récentes confirment le faible enracinement de ces idées, jusqu’au printemps1789, au sein d’une bourgeoisie conservatrice. De même, si les salons et académies parisiennes sont gagnés par ces idées, la culture en province reste très traditionaliste. Selon Robert Darnton, la pensée des Lumières ne peut être assimilée à une idéologie révolutionnaire celle-ci comportant un programme de réformes libérales qui préserve la hiérarchie.
 
 
 
La Révolution serait-elle alors une défaite du despotisme ?
 
Longtemps sous-estimées au profit des causes intellectuelles et sociales, les origines politiques font l’objet d’une revalorisation autour du thème de la crise subie par la monarchie.  
 
C’est l’inertie du pouvoir en place, son incapacité à se réformer, la lourdeur bureaucratique, aggravée par la crise financière, qui entraîneraient la chute de la monarchie selon William Doyle.
 
En 1951, George Lefebvre fixe la thèse de la Révolution bourgeoise.  
 
Selon lui, les années 1789-1799 sont «l’épisode ultime de la lutte soutenue de l’aristocratie contre la monarchie capétienne» et voient «l’avènement de la bourgeoisie»2.
 
Albert Soboul, disciple de Georges Lefebvre, met l’accent sur l’idée de rupture et voit dans la Révolution une lutte des classes entre la noblesse et une bourgeoisie ascendante qui constituerait une étape décisive entre féodalité et capitalisme.  
 
Qualifiée de «mythique» par Alfred Cobban en 1955, ce schéma explicatif a été remis en cause par l’école anglo-saxonne et certains historiens français pour qui la bourgeoisie dans son acceptation actuelle n’existe pas. Alfred Cobban a montré que l’essentiel de la fortune pré-révolutionnaire a des sources non capitalistes. Aristocratie terrienne et bourgeoisie foncière ne forment, selon lui, qu’un seul groupe socio-économique.
 
 
 
Depuis Ernest Labrousse, on a aussi beaucoup insisté sur les origines économiques de la Révolution. Les recherches plus récentes ont intégré cette analyse dans le long terme de l’histoire nationale. La crise de subsistance qui emporte l’Ancien Régime ne constituerait pas une rupture car les mouvements populaires comme forme de contestation sociale contre l’ordre établi ont marqué l’évolution de la France depuis le XVIe siècle. En 1789, la crise de subsistance ne fait qu’amplifier le malaise politique et catalyser le mécontentement dans les classes populaires.  
 
 
 
Jacques Godechot replace, quant à lui, la Révolution dans une perspective mondiale.  
 
Ne pouvant être «considéré comme un phénomène particulier, isolé, national » il y voit un épisode «le plus important sans doute d’une grande Révolution qui a bouleversé tout l’occident et même débordé sur le monde oriental pendant trois quart de siècle entre 1770 et 1850»3.
 
Dans le déroulement de la Révolution, c’est l’interprétation de la période entre 1791 et la
 
chute de la royauté le 10 août 1792 qui s’avère la plus délicate. La marche révolutionnaire a changé de cours : est-ce «l’effet d’un dépassement autodynamique et somme toute inévitable ou d’une convergence accidentelle de facteurs ? » 4
 
N’arrivant pas à se stabiliser Au milieu des années 1960, François Furet et Denis Richet ont avancé la thèse du dérapage sur les bases d’une monarchie constitutionnelle, la Révolution aurait dérapé à partir de 1791 et se serait radicalisée dans un contexte de guerre civile et étrangère. Selon eux, l’intervention des masses populaires urbaines et rurales dans le cours d’une Révolution libérale, effrayées par la crainte exagérée du complot aristocratique, n’était pas dans l’ordre des choses. L’attitude du roi et les menées des aristocrates dans et hors du royaume auraient facilité ce dérapage.  
 
 Cette interprétation va à l’encontre de ceux qui tiennent fermement la position, autrefois tracée par Clemenceau en janvier 1891, face à ceux qui dénonçaient les violences de la Terreur : « Messieurs, que nous le voulions ou non, la Révolution française est un bloc».
 
Depuis François Furet est revenu sur ce concept de dérapage.
 
De son côté, Donald M.G.Sutherland défend des positions contradictoires : selon lui le climat crée par les évènements de 1789 était porteur d’une dynamique révolutionnaire.  
 
La Contre-Révolution d’une part, la progression des partisans de la démocratisation de la nation de l’autre ne peuvent que rendre inévitable une guerre civile.
 
Pourtant, l’historien minimise l’importance des oppositions aux solutions adoptées par la Constituante. Ce n’est que la fuite du roi qui brise, selon lui, l’unité de l’élite dans sa conception de la Révolution.
 
 
 
Michel Vovelle souligne, quant à lui, l’importance de la Contre-Révolution trop souvent minorée dans certaines interprétations. Etudiée par Jacques Godechot au début des années1960, la Contre-Révolution garde encore des contours flous. La Contre-Révolution n’est pas née de la Révolution. Elle n’est ni une riposte, ni une réplique ponctuelle selon Guy Chaussinand-Nogaret. C’est une conception du monde qui chemine entre 1789 et 1799 mais qui a ses racines intellectuelles loin dans l’Ancien Régime et qui survivra longtemps une fois la Révolution terminée. Idéologie, la Contre-Révolution prend aussi la forme d’une résistance active multiforme : activités conspiratrices, tentatives de coup d’action militaire dans les armées des princes recrutés parmi les émigrés, soulèvements à base populaire. A l’approche du Bicentenaire, les historiens ont été amenés à porter un regard neuf sur le concept de Contre -Révolution. Roger Dupuy a proposé de le remplacer par celui plus objectif de «résistances à la Révolution ». Le terme «d’antirévolution » a été aussi avancé pour désigner l’ensemble des attitudes réfractaires qui caractérisent les mouvements populaires mais sans déboucher sur une révolte ouverte.
 
La révolte paysanne de l’Ouest qui éclate à partir de 1791-1792 et la guerre de Vendée à partir de 1793 ont suscité de multiples interrogations. Perçues comme un soulèvement en faveur du roi et de la religion par les auteurs légitimistes ou conservateurs du siècle dernier, il n’était pour les républicains que le produit de l’ignorance des populations fanatisées. Déjà les conditions interpellaient l’attention : hostilité de tout temps de la population à la levée des hommes, bocage propice à la guérilla. Dans sa thèse, Paul Bois à partir de l’exemple de la Sarthe, a mis en avant le caractère social du mouvement insistant sur la déception de la paysannerie devant l’accaparement des terres par la bourgeoisie lors de la vente des biens nationaux. Le mouvement serait donc tourné à la fois contre la bourgeoisie et contre l’Etat révolutionnaire. Plus récemment, ce schéma explicatif jugé trop simpliste a été remis en cause par certains auteurs qui privilégient le facteur religieux insistant sur la vivacité de la pratique religieuse et sur le rôle des prêtres dans la vie collective.  
 
 
 
La Terreur reste l’épisode le plus controversé.  
 
Le chiffre approximatif de 200 000 victimes incluant les victimes vendéennes de la guerre civile et celles de la Terreur est avancé.
 
Si pour les libéraux, la Terreur est la période la plus tragique de la Révolution, précurseur du despotisme moderne, l’historiographie robespierriste voit dans cette période, et ce malgré la Terreur, un progrès vers la Démocratie. Selon les tenants de ce courant, elle scelle l’union entre le mouvement populaire et la fraction la plus radicale de la bourgeoisie et crée les premiers éléments d’une démocratie sociale grâce au maximum et à la mise en place de l’économie dirigée.
 
Différentes interprétations ont été avancées pour expliquer la mise en place de la Terreur.
 
 Pour Pierre Gaxote, la Terreur et ses excès sont consubstantiels à la Révolution : elle serait une conséquence logique des principes et du déroulement de la Révolution.
 
 
 
 Une autre interprétation présente la Terreur comme un effet des circonstances.
 
 Elle se serait développée dans un contexte de menace intérieure et extérieure et aurait été l’instrument indispensable au salut de la patrie. Cette thèse présente un avantage pour la tradition républicaine puisqu’elle disculpe la Révolution de l’épisode terroriste en reportant toute la responsabilité sur ses adversaires.
 
Elle est souvent associée à l’idée selon laquelle la Terreur est marquée par l’arrivée au pouvoir du petit peuple urbain des métiers dans lequel se recrutent les sans-culottes et donne lieu  à une seconde Révolution qui n'aurait "pas la dignité historique de la première car elle n’est ni bourgeoise, ni libérale»5
 
Selon François Furet les circonstances et la mentalité du petit peuple ne rendent compte que partiellement du phénomène. L’historien montre comment la terreur s’intensifie à partir d’octobre 1793 au moment même où le redressement s’amorce et les victoires se multiplient.  
 
Quant aux mentalités populaires, elles ne rendent compte que d’une partie des faits. S’il est vrai que le régime terroriste est mis en place sous la pression des activistes sans-culottes, la coupure entre «peuple»et «élite politique », «culture populaire » et «culture d’élite » est difficile à établir. En fait, selon François Furet «le discours de la terreur est dans presque toutes les bouches des leaders de la Révolution y compris ceux qui n’ont aucun rapport avec l’activisme sans culotte, les légistes, les bourgeois des comités et de la Convention »4.  
 
Certes, les circonstances ont pu servir de milieu de développement à cette idéologie et à la mise en place des institutions de la terreur. Mais cette idéologie est présente dès 1789 et tient à la nature de la culture de la Révolution française qui serait articulée, selon François Furet, autour de trois thèmes :  
 
l’idée de régénération de l’Homme et d'un pacte social fondé sur la libre volonté de l’homme
 
une compétence illimitée attribuée à l’action politique qui laisse la porte ouverte à la souveraineté du peuple.- une nouvelle souveraineté reposant sur l’unité du peuple. Cette unité n’existant pas, la Terreur a pour fonction de la rétablir constamment.
 
Pour Jacques Solé, s’il n’est guère acceptable d’invoquer les «circonstances», il est encore plus inacceptable d’assimiler Terreur et Révolution en traitant celle-ci comme un bloc et en voyant dans la Terreur une conséquence inéluctable de la Révolution voire le prototype des totalitarismes du XXe  siècle. Il convient selon lui «de comprendre par quelle logique un petit nombre d’hommes, hantés par le phantasme du complot et déchirés en factions rivales, ont pu traduire en actes durant quelques mois, un discours dramatique et manichéen5».  
 
La sans-culotterie est au cœur du dynamisme révolutionnaire de fin 1793 au printemps 1794.  
 
Dés le début des années 1960, elle est étudiée par Albert Soboul qui souligne l’hétérogénéité du mouvement.
 
Plus récemment, Richard Cobb et ses élèves ont apporté quelques correctifs.
 
 Ils ont insisté tout d’abord sur le caractère minoritaire de ce mouvement.
 
 Contrairement aux idées Albert Soboul et George Rudé, Richard Cobb avance également que la prise de conscience idéologique a joué un rôle négligeable dans l’essor du mouvement.  
 
Il brosse un portrait peu flatteur du sans-culotte dont la mentalité du sans-culotte serait caractérisée, selon lui, par «une immense crédulité politique».  
 
«Faisant de la dénonciation la première des vertus civiques» les sans-culottes «ont divinisé la répression par souci de régénération nationale6» ajoute l’historien anglo-saxon.  
 
L’effondrement de la sans-culotterie donne lieu, là encore, à des interprétations divergentes. Selon Albert Soboul et le courant marxiste, c’est  l’hétérogénéité du mouvement qui serait à l’origine de sa disparition, «le mouvement ne reposant pas sur des assises sociales uniformes». Cette interprétation est critiquée par Richard Andrew et Richard Cobb pour qui  ce mouvement, né dans une atmosphère de crise et de tension ne résiste pas à un facteur d’usure.  
 
De nombreux historiens ont arrêté la Révolution à la chute de Robespierre.
 
Les historiens Albert Mathiez et Lucien Lefebvre ont vu dans l’époque thermidorienne une réaction bourgeoise qui débouche sur l’aventure de Bonaparte.  
 
Donald Sutherland nuance cette interprétation en avançant que cette période est surtout marquée par la menace contre-révolutionnaire qui empêche la Révolution de se terminer vraiment.
 
Quant au Directoire (avril  1795 - octobre 1799), il a laissé dans l’histoire une image médiocre en raison de sa faillite, image entretenue par Bonaparte comme repoussoir.
 
Des historiens anglo-saxons comme Lynn Hunt insistent sur le refus de ce système représentatif, associé à des élections fréquentes, d’admettre l’existence de partis organisés base indispensable à sa survie. Jean Jacques Suratteau, suivi par Donald M.G.Sutherland, attribue quant eux l’échec du Directoire à l’attachement de la majorité des français à la monarchie pour des raisons religieuses. Des études récentes ont également réévalué l’œuvre du Directoire en soulignant notamment l’importance des réformes de structure qui ont servi de base au Consulat (grandes écoles).
 
Le bilan de cette période peut s’articuler autour de trois thèmes :  
 
 Un nouvel état7 ?
 
La Révolution française aboutit à l’instauration d’un régime autoritaire par Bonaparte.
 
On s’est beaucoup interrogé sur la signification du 18 Brumaire.
 
 Pour les historiens républicains il marque la fin de la Révolution. Mais comme le rappelle Jean Tulard, l’acquis juridique et social de la Révolution (destruction de la féodalité et des privilèges et la vente des biens nationaux) est préservé par le nouveau régime. L’empire ne serait alors, selon l’auteur, qu'une dictature de salut public habillée en monarchie pour impressionner l’Europe et assurer une stabilité intérieure Les historiens de l’Action française ne s’y trompent pas. Daudet, Bainville dans son 18 Brumaire considèrent que Révolution et Empire ne forment qu’un tout.
 
Si l’ensemble des historiens admet le renforcement de la centralisation administrative héritée de la Révolution, ils sont par contre divisés quant à la continuité plus ou moins grande de cette centralisation avec l’Ancien Régime.
 
A la suite de Jean Tulard qui qualifie les institutions consulaires de «réactionnaires», Michel Bruguière souligne dans le domaine financier la permanence du personnel d’Ancien Régime qui assure celle de la tradition administrative. Les historiens anglo-saxons sont davantage sensibles à la créativité administrative due à la Révolution.  
 
Une nouvelle société7 ?
 
Les historiens sont partagés quant à l’impact de la Révolution française sur l’économie nationale. Elle est décrite comme une «catastrophe nationale » par Maurice Levy-Leboyer.  
 
Pour François Crouzet, la Révolution a cassé l’essor économique et a rendu irrémédiable le décalage économique avec l’Angleterre en différant le développement et en brisant le take off  de la France. Selon Denis Woronoff, sur le court terme la Révolution française a sérieusement perturbé la production et les échanges. Elle a également stabilisé les façons de produire et ralenti la croissance. La Révolution a été aussi l’occasion de rupture et glissement dans la géographie des échanges et de la production. Elle marque ainsi le déclin des façades maritimes et oppose à la désindustrialisation de l’Ouest, la nouvelle industrialisation conquérante du Nord et de l’Est. La nouvelle donne se manifeste aussi par le renforcement du rôle de Paris, capitale industrielle et financière, qui centralise les décisions économiques provoquant l’afflux de capitaux et d'hommes d’affaires. Sur la longue durée, l’économie issue de la Révolution va garder des traces plus durables comme la méfiance vis à vis de la monnaie de papier conséquence de la tourmente monétaire. Enfin, l’Etat voit durant cette période son rôle d’intervenant économique confirmé.
 
Au début des années 1960, Alfred Cobban note que ce sont les grands propriétaires fonciers qui constituent la nouvelle classe dirigeante à l’issue de la Révolution, l’ancienne aristocratie se mêlant à la nouvelle. Cette idée est confirmée par les travaux récents. Parallèlement, il y a une promotion de la bourgeoisie. La structure sociale du début du XIXe siècle a donc peu changé par rapport à la veille de la Révolution. S’ajoutent seulement de nouveaux riches, nés du négoce ou de la manufacture, qui se fondent dans les rangs des notables. Atteinte par la vente des biens nationaux, l’ancienne aristocratie conserve sa position dominante au sommet de l’échelle sociale et ce malgré le renforcement de ses rivaux.
 
Au sein du monde paysan, le bilan de la Révolution est mitigé. Malgré l’emprise de la bourgeoisie et des gros paysans, une petite et moyenne bourgeoisie sort consolidée donnant à la société française son caractère original. A l’issue de la vente des biens nationaux, on constate que les gains des paysans restent modestes. Si le monde rural bénéficie de la suppression du système féodal et du prélèvement féodal, la question des communaux n’est pas réglée. Quant au monde urbain, il semble avoir connu durant la période révolutionnaire un accroissement de la misère.  
 
Une révolution culturelle7 ?
 
L’ampleur de la déchristianisation est sujette à débat. Selon Jean de la Viguerie, il ne resterait que quelques «îlots de dévotion» en 1799 résultats d’une persécution efficace contre l’Eglise.
 
Mais c’est minimiser, selon Jacques Solé, les résistances des catholiques à la Révolution (soulèvements, œuvre de l’église clandestine, faible proportion d’enfants non baptisés). Inégalement reçue la déchristianisation n’aurait donc pas été massive.
 
Les historiens se penchent aussi de plus en plus sur cette volonté de régénération culturelle qui tenaient à cœur dirigeants et militants de la Révolution qui voulaient rompre avec la société d’Ancien Régime.
 
Lynn Hunt aborde la Révolution sous l’angle d’une nouvelle culture politique marquée par des représentations symboliques (cocarde, arbre de la liberté, bonnet phrygien) largement présentes lors des fêtes révolutionnaires. Mais si cette période a été féconde, à terme on perçoit «les faiblesses et la fragilité de ces créations8 » même si certaines d’entre elles ont marqué la tradition républicaine conclut l’historienne. Quant aux fêtes révolutionnaires, qui se voulaient des cérémonies de régénération communautaire, elles se «sclérosèrent en se ritualisant9 » souligne Mona Ozouf. Et ne suscitant guère d’intérêt auprès des masses populaires, elles finissent par disparaître. Dans toute la Provence, le cadre festif traditionnel avec notamment le schéma carnavalesque résiste à la Révolution. Albert Soboul a montré également le faible degré d’évolution des mœurs et mentalités entraînées par la Révolution.
 
Associée souvent à l’image du vandalisme (monuments religieux ou royaux), la Révolution a longtemps été présentée comme une «parenthèse stérile» dans l’histoire de la création artistique et littéraire. Les études récentes montrent que la Révolution a généré une libération de la parole qui se traduit par une profusion de libelles, de pamphlets mais aussi par l’essor de l’éloquence parlementaire. Quant à la poésie, au théâtre, ils se mettent à l’unisson des circonstances. Au côté de la peinture dominée par l’œuvre de David, on assiste à une multiplication des estampes, à la fois armes de combat et instruments pédagogiques, sous forme d’allégories, de caricatures…
 
La période révolutionnaire correspond à une légère progression de l’alphabétisation populaire comme le prouve la hausse du nombre de signatures au bas des actes de mariage entre 1789 et 1815. Le système scolaire étant désorganisé peut-être faut-il y voir, comme le suggère Michel Vovelle, «le résultat d’un apprentissage individuel sur le tas à partir des clubs, de la lecture indivuelle de la presse10 » ?.  
 
Des historiens comme Michel Vovelle ont abordé la période révolutionnaire sous l’angle des mentalités collectives. La Révolution  a-t-elle bouleversé la vie quotidienne en profondeur ou n’est-elle plutôt qu’une parenthèse à l’intérieur de laquelle s’organise «une vie en marge » selon l’expression de l’historien Richard Cobb ?  
 
Contrairement à un discours hostile à la Révolution qui a voulu y voir un tournant dans la dissolution des mœurs et la désagrégation des solidarités, le sentiment de la famille ne semble jamais avoir été aussi fort. Les études consacrées aux femmes soulignent à la fois leur mobilisation dans les journées révolutionnaires et le bilan mitigé à l'issue de la Révolution. Si elles ont acquis des droits civils et un renforcement de leur statut au sein de leur famille, elles se voient par contre refuser les droits civiques.
 
Selon Jacques Solé, le principal mérite des études anglo-saxonnes est d’avoir saisi la Révolution dans sa continuité avec l’Ancien Régime mais aussi d’avoir souligné son extrême diversité. Ces travaux ont contribué à mettre fin au mythe de l’unité de la Révolution.
 
 Loin d’être un bloc, la Révolution française a été différemment vécue par les individus et les groupes tout comme son impact a été varié suivant les régions.
 
«Descendue de son piédestal mythique et rendue à des réalités plus complexes, la Révolution française n’en est que plus intéressante pour tous ceux qui désirent mieux appréhender une des sources majeures de l’histoire contemporaine 11» conclut l’historien.
 
Enseigner la période révolutionnaire en classe de 4e
 
L’étude de la Révolution française, en classe de 4e, s’inscrit dans la seconde partie du programme d’histoire sous l'intitulé la période révolutionnaire (1789-1815).  
 
Cette séquence est une des parties du programme d'histoire de 4e la plus délicate à mettre en œuvre. La première difficulté s'explique par l’extrême richesse événementielle de la période et de ses interprétations pour des élèves qui manquent souvent de culture politique.
 
  La seconde tient au panier horaire attribué pour cette séquence 9 à 10 heures (évaluations incluses) sachant que, conformément au programme, la plus grande partie de l'année scolaire doit être consacrée à la troisième partie centrée sur le XIX e siècle.
 
Plus que jamais des choix s'avèrent donc nécessaires, en tenant compte du programme et des apports récents de la recherche historique.
 
Quel découpage chronologique retenir ?
 
Le programme d’histoire de 4e propose un découpage chronologique pour la période révolutionnaire allant de 1789 à 1815 incluant le Consulat et l’Empire.  
 
L’étude du consulat et de l’empire est donc incluse dans la période révolutionnaire et peut être envisagée sous l’angle d’une problématique continuité - rupture avec la Révolution.
 
Cependant, le programme inclut dans la troisième partie l'étude du XIXe siècle au travers notamment de l'exemple de l'évolution politique et sociale de la France entre 1815 -1914.  
 
Cette partie privilégie donc aussi, le temps long, dans la lignée de ce que propose François Furet  "une version longue et étalée sur plus de 100 ans" jusqu'à l'instauration du régime républicain et invite à mettre en avant la Révolution et son héritage.  
 
 
 
Enfin, le programme incite à souligner la dimension mémoriale et patrimoniale des évènements. L'étude d'une journée révolutionnaire, le 14 juillet 1789 par exemple, peut être envisagée dans cette optique. Etant hors de question de vouloir mener à bien une étude exhaustive de la Révolution française avec une classe de 4e, quelles approches privilégiées ?  
 
Quelles approches privilégiées ?
 
Une approche chronologique ? thématique ? croiser les deux ?
 
Le programme d'histoire de 4e nous invite à cerner les "épisodes majeurs " au travers "d'un récit synthétique" de la période révolutionnaire.  
 
Deux approches peuvent être, dés lors, envisagées :
 
 
 
l’une chronologique, qui sans être exhaustive, peut s’articuler autour d’une dizaine de repères comme le suggère le programme.  
 
 
 
l’autre démarche plus thématique peut s’organiser autour de séances telle que la naissance de la vie politique (suffrage censitaire, clubs, journaux…). Elle ne dispense pas malgré tout d’une trame chronologique point de repère indispensable pour les élèves.  
 
Ce qui revient à croiser les approches à la fois chronologique et thématique.  
 
Quelles entrées privilégiées ?
 
Le programme d'histoire de 4e privilégie une entrée politique et sociale et nous  invite à insister sur "la signification politique et sociale de chacune des phases retenues" et à mettre en avant les acteurs de cette période afin de les identifier, de cerner leurs revendications éventuelles, de voir quelle part ils prennent aux évènements.  
 
La Révolution française met en scène une multiplicité d’acteurs :
 
- des individus :  hommes, femmes qui préexistent à la Révolution (Louis XVI, la Reine…) ou qui émergent durant la période (Danton, Robespierre, Olympe de Gouges…)  
 
- des groupes sociaux (Noblesse, Clergé, Tiers Etats), politiques (Girondins, Montagnards…),  partisans ou hostiles à la Révolution française.  
 
- des groupes aussi qui émergent de façon plus ponctuelle : le peuple de Paris, la foule révolutionnaire, les sans-culottes…
 
 Sans tomber dans la galerie de portrait, l’initiation à la biographie peut permettre à l’élève de se repérer dans le temps et de remettre les évènements à l’échelle d’une vie humaine.
 
 De multiples sources permettent de cerner ces acteurs : portraits, tableaux, témoignages de contemporains (contradictoires), discours…
 
Ce peut-être l'occasion d'un travail sur les points de vue lors de l'étude d'un évènement précis, le procès de Louis XVI par exemple, ou d'un jeu de rôle.
 
Là encore des choix s'imposent. Préserver un équilibre paraît indispensable entre Grands Hommes et anonymes, partisans ou opposants de la Révolution française sans omettre de faire une place aux grandes figures féminines (Olympe de Gouge, Charlotte Corday…) de cette période, à la citoyenne, la sans-culotte, encore trop souvent "oubliées" dans les manuels scolaires,  
 
Quelle dimension spatiale du sujet retenir ?
 
Si l'approche nationale est privilégiée, dans le programme d'histoire de 4e, l'échelle européenne est également prise en compte "les évènements extérieurs [sans être l'objet] d’une étude exhaustive" peuvent être évoqués "à l’aide de cartes" ou de documents de référence comme les tableaux de Goya, Dos de Mayo, Tres de Mayo (2 mai, 3 mai 1808).
 
Pourquoi ne pas puiser aussi dans les ressources locales (Archives) et faire ainsi le lien entre histoire locale et histoire nationale ?  
 
L'insurrection fédéraliste pourrait être évoquée au travers d'un temps fort de l'histoire  
 
de Marseille, l'épisode de la ville SANS NOM. Le décret du 4 janvier 1794, pris par la Convention (juillet - août 1793) et visant à détruire le particularisme de la ville en la débaptisant (jusqu'au 12 février 1794) pourrait être alors un des supports choisis pour aborder ce thème.
 
Quel bilan dressé de la période révolutionnaire ?  
 
Un dernier problème est soulevé par les termes bilan et Révolution considérés par certains historiens comme antinomiques.
 
Le bilan peut-être envisagé sous deux angles :
 
- en fonction du passé (fin XVIIIe s -1815) comme le suggère le programme d'histoire de 4e en insistant sur les mutations politiques, sociales, idéologiques… apportées par la Révolution et l’Empire.
 
- en fonction de l’avenir pour souligner l’héritage de la Révolution et en montrer toute son actualité.
 
Bibliographie
 
Ressources utilisées pour cette mise au point sur la période révolutionnaire
 
Jacques Solé, La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988.
 
 
 
Michel Vovelle, La Révolution française, A.Colin, 2000.
 
 
 
François Furet et Mona Ozouf, Dictionnaire critique de la Révolution française, Flammarion, 1988.
 
 
 
Atlas révolution française, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
 
 
 
L’Histoire N° 113 juillet/ Août 1988
 
L’Histoire N°237, 1999
 
Ressource locale
 
Félix L.Tavernier, Marseille et la Provence 1789 - 1871, CRDP Marseille, 1973
 
Ressource pédagogique
 
La documentation photographique La Révolution française, N°6047, Juin 1980.
 
Sites Internet sur la période révolutionnaire
 
- Des textes des grands révolutionnaires : Danton, Robespierre... Des journaux (Le vieux cordelier par exemple) http://home.worldnet.fr/lasseron/rev89 (en français)
 
- Un site avec des textes de la période révolutionnaire : loi Le Chapelier, textes sur la Terreur. http://www.cvm.qc.ca/glaporte/RevoFR.html (en français)
 
- un site de la fondation Napoléon légèrement hagiographique mais qui propose des centaines de documents : plan, photos... et même des caricatures. http://www.napoleon.org/  
 
 
 
 
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1 Le titre de cet article s'inspire du livre de Jacques Solé, La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988.
 
 
 
2  G Lefebvre La Révolution française, P.U.F, 1951.
 
3  J Godechot Les Révolutions 1790-1799, P.U.F, 1970
 
4 M Vovelle, La Révolution française, A.Colin, 2000.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5 Jean. Solé, L’Histoire N° 113 juillet/ Août 1988.
 
6 Richard Cobb dans Jacques Solé, La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988.
 
7 Les titres sont empruntés à l’ouvrage de Jacques Solé,  La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988.
 
 
 
7  Les titres sont empruntés à l’ouvrage de Jacques Solé,  La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988.
 
 
 
7 Les titres sont empruntés à l’ouvrage de Jacques Solé, La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988.
 
 
 
8 Jacques Solé, La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988.
 
 
 
9 Jacques Solé,  La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988.
 
 
 
10 Michel Vovelle,  La Révolution française, A.Colin, 2000
 
11 Jacques Solé, La Révolution en questions, Collection Point Seuil, 1988
 
 
 
 
Christine COLARUOTOLO  
20/09/2002  
 
 
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Voilà, on t'a fait tes devoirs. Copier-coller et t'as 19,5/20  :D

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:24:26    

fais un plan: un bon plan en 2 parties et une bonne intro c'ets 10 minimun voire plus en 2 nd
le collé ne suffira pas a avoir ta moyenne fais une problématique et la reponse c' est ton plan

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:30:18    

c'est clair... le plan c'est le principal... ! Je me rappelle que ma prof d'histoire de lycée nous avait donné une méthode pour avoir la moyenne "à coup sûr"... En fait tout se jouait dans la disposition du brouillon, car savoir organiser ses idées c'est le principal. Après, c'est que de la rédaction...

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:31:34    

oui au lycée et meme en deug il y a 5 ou 6 plan bateau qui te permettent d' avoir la moyenne.

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:39:02    

merci pour le document et l idée de plan marco247 car je n avais pas pensé a separer negatif et positif , avec tout ce que tu ma donné et mon brouillon de plan et mon cours je sais enfin par ou commencer ! bon j espere que jaurais une meilleure note qu a ma derniere compo !
merci  :hello:  !
 
merci aussi la buvette pour ton idée de plan  :lol:  :lol:  :lol:  :pt1cable:  :D  :lol:

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:40:37    

De rien ;)
Si j'y connaissais qq chose je t'aurais surement aidé, puisque tu avais l'air plus sympa que la moyenne des gens qui s'inscrivent sur des forums pour qu'on leur fasse leurs devoirs.
Mais j'ai gueulé car ce principe je n'apprécie pas :o

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 17:44:56    

noublie pa fais un plan de type  
I)
A  
B  
II)
A
B

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Marsh Posté le 23-05-2005 à 22:09:32    

J'adhère à votre civisme mais je pense bleesta69 a tout de même raison et le résume très bien : pourquoi un topic d'aide aux devoirs ? Moi je suis pour! Je comprends que le principe ne plaise pas à tout le monde, mais il y a parfois aussi des personnes sincères qui ont de réelles difficultés et cherche une aide appropriée que l'on ne trouve pas forcément chez soi, dans son entourage proche. De plus je trouve la formule assez sympa et fédératrice d'échanges...


---------------
LLo
Reply

Marsh Posté le 23-05-2005 à 22:46:38    

bleesta69 a écrit :

d abord commence pas a dire que je suis une grosse feignasse parce que t en sais rien et moi je te dis pas que tes un pauvre mec qui cherche des amis deriere son ordi !
 je veux pas du tout que l on fasse ma disserte mais jai du mal a faire mon plan car je dois trouvé 3 grandes parties mais je ne sais si pas si je dois une partie bilan eco une politique et une social , après ce n est que ma deuxieme composition de l année et a la premiere javais eu 7 donc je voulais juste un peu d aide  pour avoir une meilleur note ! enfin bon je crois que vous etes pas decider a m aider et je vous en veux pas ! a+


 
 
 :lol:  :lol:  
 

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Marsh Posté le    

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