Le tourisme, une chance ou une plaie? - Société - Discussions
Marsh Posté le 04-08-2006 à 11:36:05
p47alto1 a écrit : Après les effondrements de fréquentation aux Baléares et aux Canaries et les problèmes posés par une hyperfréquentation pendant 30 ans, cette dépêche m'a incité à poser la question ici. |
Il me semble opportun de trouver une juste adéquation entre l'attente du touriste d'une part, et les perspectives de développement économique de la région d'autre part.
Toutefois, il ne faut pas négliger l'importance d'une protection des espaces non urbanisés.
D'ou la nécessité d'augmenter et d'appliquer ( selon moi), les règles de la loi littorale.
Marsh Posté le 04-08-2006 à 11:40:09
imation a écrit : Il me semble opportun de trouver une juste adéquation entre l'attente du touriste d'une part, et les perspectives de développement économique de la région d'autre part. |
Nous somems d'accord sur ce point-là, même si mon propos se voulait plus large. Il me semble également que tu as omis dans les impératifs le respect du mode de vie des habitants
Marsh Posté le 04-08-2006 à 11:40:24
Quand je vois le tourisme se développer pour admirer le viaduc du Millau, je me suis dit qu'avec n'importe quelle ruine et lui donner une importance historique (que Chirac avait dormi dedans pdt sa randonnée il y a plus de 50 ans), couilles d'or garanties !
Marsh Posté le 04-08-2006 à 11:41:15
p47alto1 a écrit : Nous somems d'accord sur ce point-là, même si mon propos se voulait plus large. Il me semble également que tu as omis dans les impératifs le respect du mode de vie des habitants |
le port de la cagoule ?
Marsh Posté le 04-08-2006 à 11:42:57
ReplyMarsh Posté le 04-08-2006 à 11:48:45
arthas77 a écrit : Quand je vois le tourisme se développer pour admirer le viaduc du Millau, je me suis dit qu'avec n'importe quelle ruine et lui donner une importance historique (que Chirac avait dormi dedans pdt sa randonnée il y a plus de 50 ans), couilles d'or garanties ! |
Bien sûr
La même chose fonctionne à la base avec tous les endroits où tu peux te calciner l'épiderme, et tu n'as même pas besoin de jouer sur l'aspect historique. Le bronzer idiot n'est pas mort, loin de là. Mais là encore, on en arrive dans les deux cas au moment où les attentes réelles ou supposées des touristes conduisent à des décisions qui remettent en cause l'essence même de l'endroit.
Marsh Posté le 04-08-2006 à 11:51:22
arthas77 a écrit : Quand je vois le tourisme se développer pour admirer le viaduc du Millau, je me suis dit qu'avec n'importe quelle ruine et lui donner une importance historique (que Chirac avait dormi dedans pdt sa randonnée il y a plus de 50 ans), couilles d'or garanties ! |
le viaduc de Millau a quand meme eu une influence sur la fréquentation des sites( par ex: les caves de Roquefort et le site de Micropolis )
Marsh Posté le 04-08-2006 à 11:55:13
p47alto1 a écrit : Nous somems d'accord sur ce point-là, même si mon propos se voulait plus large. Il me semble également que tu as omis dans les impératifs le respect du mode de vie des habitants |
je peux aisément comprendre que les habitants aient du mal à apprécier un afflux massif de touristes. Cela permet à leur région d'etre un peu moins isolée et de se faire mieux connaitre.
Marsh Posté le 04-08-2006 à 11:56:54
imation a écrit : le viaduc de Millau a quand meme eu une influence sur la fréquentation des sites( par ex: les caves de Roquefort et le site de Micropolis ) |
Oui ca a attiré du monde. Parce que se taper des heures de route pour n'admirer que le viaduc Il faut bien rentabiliser la journée ! Ca me fait penser à une histoire (je ne sais pas si elle est authentique ou une LU) : c'était dans un village qq part en France, il y avait une fontaine d'eau trés pittoresque, qq'un a eu l'idée d'en faire une destination touristique, puis bcp plus tard, la fontaine fut détruite car elle génait la circulation des cars de tourisme !
Marsh Posté le 04-08-2006 à 11:59:26
imation a écrit : je peux aisément comprendre que les habitants aient du mal à apprécier un afflux massif de touristes. Cela permet à leur région d'etre un peu moins isolée et de se faire mieux connaitre. |
Il peut arriver qu'on apprécie mal un afflux ui décuple la population habituelle, en effet. Surprenant, non?
Se faire mieux connaître est-il un impératif ?
Veux-tu parler de l'isolement géographique, ou du manque de contact humain avec "l'extérieur"?
Marsh Posté le 04-08-2006 à 12:02:27
arthas77 a écrit : Oui ca a attiré du monde. Parce que se taper des heures de route pour n'admirer que le viaduc Il faut bien rentabiliser la journée ! Ca me fait penser à une histoire (je ne sais pas si elle est authentique ou une LU) : c'était dans un village qq part en France, il y avait une fontaine d'eau trés pittoresque, qq'un a eu l'idée d'en faire une destination touristique, puis bcp plus tard, la fontaine fut détruite car elle génait la circulation des cars de tourisme ! |
L'histoire de la fontaine résume fort bien ce qui s'est produit aux Canaries et Baléares, et dans une moindre mesure sur la Côte d'Azur: ce qui a attiré les touristes initialement a disparu, au motif qu'il fallait les satisfaire toujours un peu plus. D'où des villages anglais et allemands dans les îles espagnoles, et un saccage du littoral qui pousse les clients traditionnels vers plus de tranquillité et de nature préservée.
Marsh Posté le 04-08-2006 à 12:15:53
p47alto1 a écrit : Il peut arriver qu'on apprécie mal un afflux ui décuple la population habituelle, en effet. Surprenant, non? |
1) ce n'est pas forcément surprenant puisque l'appréciation a mal été faite.
2)etre connu de l'office de tourisme ou du touriste lambda?
3) un peu des deux. un isolement géographique est peut etre propice à la sérenité de la région d'un coté mais c'est également néfaste. car comment veux tu que la région connaisse un développement pérenne si elle n'est pas du tout connue?
par ailleurs, il me semble que le tourisme écologique et dit de découverte commence à se développer, non?
Marsh Posté le 04-08-2006 à 12:21:43
imation a écrit : 1) ce n'est pas forcément surprenant puisque l'appréciation a mal été faite. |
1/Lapin compris, désolé. Je te parlais du fait qu'on puisse ne pas se satisfaire d'une "invasion".
2/Etre connu tout court. Peux-tu me dire quelle importance primordiale y-a-t-il à être connu du touriste ou connu tout simplement?
3/Idem au cresson. Le tourisme a très rarement un impact économique autre que le sien. Ce qui revient à dire que cles régions y sacrifiant tout se voient complètement ruinées le jour où la mode change, cf Canaries et Baléares. Le tourisme vu comme majeur ressource est un assistanat déguisé, et la promesse assurée que les autochtones se cantonneront bientôt aux emplois touristiques, puisqu'il n'y a aucun beoin de fair eautre chose. Là encore, les archipels espagnols paient un prix très lourd
4/le tourisme écologique et de découverte se développe en effet, c'est-à-dire qu'il passe de 0,01% du total à 0,1
Marsh Posté le 04-08-2006 à 12:45:11
p47alto1 a écrit : 1/Lapin compris, désolé. Je te parlais du fait qu'on puisse ne pas se satisfaire d'une "invasion". |
1) ah ok
2) un touriste, par définition, ne connait pas forcément la région qu'il visite, contrairement à l'office de tourisme qui est justement là pour lui prodiguer des réponses adaptées à ses questions.
3) ok
4) c'est mieux que rien
Marsh Posté le 04-08-2006 à 12:55:27
imation a écrit : 1) ah ok |
2/certes. Je te parlais de l'importance d'être connu dans l'absolu
4/Bien sûr. Mais on peut s'interroger également sur l'absurdité inhérente à la demande d'une authenticité qui par définition disparaît dès la décision d'accueillir des touristes dans des lieux "préservés". Le tourisme est à l'opposé du voyage.
Marsh Posté le 10-08-2006 à 19:29:43
Moi je pense que comme dans tout les domaine,on peux faire un developement durable du tourisme, je veux dire un touriste intelligent respectant l'environement dans lequel il vien (les gens, les coutumes, le site...)
Mais si le touurisme reste ce qu'il est, c'est à dire de la consomation, je pense que se serrait un "des moyens les plus sûrs pour perdre son identité, son âme et en fin de compte ses atouts touristiques".
Marsh Posté le 10-08-2006 à 19:31:47
carotte djodj a écrit : Moi je pense que comme dans tout les domaine,on peux faire un developement durable du tourisme, je veux dire un touriste intelligent respectant l'environement dans lequel il vien (les gens, les coutumes, le site...) |
tout à fait d'accord
amha, il serait judicieux de se diriger vers ce genre de pratique tout en respectant les uses et coutumes des habitants, de la région etc....
Marsh Posté le 10-08-2006 à 19:35:12
Tout dépend du type de touriste bien sur : entre le touriste qui vient pour visiter Paris et un touriste qui va en hollande ou en thailande pour du tourisme sexuel, c'est du tout ou rien
Dans les deux cas il y laisse son fric, mais bon
Sans compter sur la dégradation de la nature engendré par du tourisme massif bien sur
Marsh Posté le 10-08-2006 à 19:44:33
carotte djodj a écrit : Moi je pense que comme dans tout les domaine,on peux faire un developement durable du tourisme, je veux dire un touriste intelligent respectant l'environement dans lequel il vien (les gens, les coutumes, le site...) |
Marsh Posté le 10-08-2006 à 19:57:16
maouuu a écrit : Tout dépend du type de touriste bien sur : entre le touriste qui vient pour visiter Paris et un touriste qui va en hollande ou en thailande pour du tourisme sexuel, c'est du tout ou rien |
En étant un peu utopique on peu se dire qu'en dévelopent un tourisme durable (je n'est pas d'autre mot en tête pour exrimé monidée), Le tourisme massif ne serat pas un problème, sauf bien sur dans les grottes ou la respiration de l'homme détruit les peintures,...
Un touriste "citoyen" même si il est engroupe, paus ne pas détruire lanature, ni la dégradé. Mais là ya aussi une part de responsabilité des "gérants" qui devront développer des infrastructure tel que des parking et des liasons régulières en écobus pour relié des belvedere...Mais la majorité des avancé doit être fait par le touriste, ex: en montacne, marché dans les sentier, ne pas jetté de papier par terre,....
Le tourisme ne doit plus être vue sous l'angle de la consomation, on ne consomme pas un site quand on vat le visiter, mais je ne trouve pas l'autre mot, pouvez vous m'aidez????
Marsh Posté le 11-08-2006 à 15:46:33
Je connais un site qui invite à un tourisme durable: Terre vivante dans l'isère. c'est un site "bio", les touristes qui viennent sont déjà généralement dans une optique de dévelopement durable, ce qui facilite aussi les chôses!!!!
Marsh Posté le 01-09-2006 à 11:18:08
carotte djodj a écrit : En étant un peu utopique on peu se dire qu'en dévelopent un tourisme durable (je n'est pas d'autre mot en tête pour exrimé monidée), Le tourisme massif ne serat pas un problème, sauf bien sur dans les grottes ou la respiration de l'homme détruit les peintures,... |
Le mot consommation décrit parfaitement le conportement de beaucoup de touristes, et de l'optique dans laquelle le tourisme est envisagé par les tour-operators
et bien d'autres.
Marsh Posté le 06-09-2006 à 13:35:11
p47alto1 a écrit : Le mot consommation décrit parfaitement le conportement de beaucoup de touristes, et de l'optique dans laquelle le tourisme est envisagé par les tour-operators
et bien d'autres. |
T'a vraiment raison, et c'est bien ça le problème!!!
Marsh Posté le 06-09-2006 à 19:04:57
carotte djodj a écrit : T'a vraiment raison, et c'est bien ça le problème!!! |
C'est sans doute une question d'expérience
Il est certain que le problème survient surtout quand le touriste exige non seulement de consommer du site, des animations, du soleil et plus si affinités, mais également l'attention et la déférence prérequise de tous les autochtones au seul titre qu'il apporte des devises
Marsh Posté le 09-09-2006 à 12:16:16
p47alto1 a écrit : C'est sans doute une question d'expérience |
oula, là j'ai pas tout suivi tu peux la rfaire en moin compliqué???? merci
Marsh Posté le 09-09-2006 à 12:36:12
carotte djodj a écrit : oula, là j'ai pas tout suivi tu peux la rfaire en moin compliqué???? merci |
1re version des mots en gras: mais aussi quand il s'imagine que tout un chacun dans la région qu'il visite se doit de prévenir ses besoins, l'aider et de lui servir de guide/larbin.
C'est plus simple?
Sinon, ça peut aussi s'écrire comme ça : mais aussi quand il exige que tout le monde se plie à ses volontés
Pour la fin: et se prosterne devant son portefeuille
Marsh Posté le 10-09-2006 à 14:04:21
toute suite c'est plus claire!!!!! Et oui, l'argent n'a pas finit de nous jouer des tour!!!! Parceque les gens bourrés de fric se croient tous puissants, et le problème c'est que dans notre société, c'est un peu ça!!!!!
Le lien ac le tourisme, là, c'est que ce n'est pas parceque notre société est en vacances qu'elle est différente, bien au contraire, elle est m^me pire!! Le tourisme, comme il est pratiqué actuellement n'est donc pas qu'une plaie écologique mais c'est aussi un véritable problème de société, où le détenteur de devise et de congé croit être le mettre du monde à qui l'on doit tout...
Marsh Posté le 10-09-2006 à 14:33:26
carotte djodj a écrit : toute suite c'est plus claire!!!!! Et oui, l'argent n'a pas finit de nous jouer des tour!!!! Parceque les gens bourrés de fric se croient tous puissants, et le problème c'est que dans notre société, c'est un peu ça!!!!! |
Tout réduire à une diatribe anti-fric ou anti-captialsime n'est absolument pas mon propos: les gens bourrés de fric ne sont pas les seuls, loin de là, à pouvoir se montrer odieux.
Le problème, de manière plus générale, peut se résumer à la "Dysney-isation" de la société". Le but avoué ou non est de transformer les zones rurales ou non-industrialisées en Center-Park à destination des habitants des villes, lesquels ne sont pas forcément des nababs.
Marsh Posté le 10-09-2006 à 21:39:35
Il y a tourisme et tourisme/
Quand, il y a 20 ans, j'avais proposé au comité d'entreprise de ma boite d'organiser un voyage en Espagne, des crétins m'avaient répondu:
"L'espagne, y a rien à voir, c'est rien que du béton"
Tout dépend de la clientèle et de ses attentes.
Quand la clientèle demandait des hotels au bord de la plage, l'Espagne en a construit, et elle a continué tant qu'il y avait de la demande.
Ça a drainé des milliards de milliards en Espagne, qui ont permis au pays de sortir de la misère ou l'avait plongé la guerre civile et la dictature.
Bien entendu, une fois les hotels construits, il n'y avait plus de place libre là ou on les avait construit, mais qu'est-ce qui valait mieux?
Une côte deserte et pittoresque, ou du fric et des emplois ?
Si maintenant il y a trop d'hotels et si l'espagne peut se passer de ce tourisme, elle peut raser les plus vieux hotels, ça ne sera pas une perte, c'etait construit à la va-vite.
Marsh Posté le 10-09-2006 à 22:21:56
charlie 13 a écrit : Il y a tourisme et tourisme/ |
Elle peut aussi s'occuper des habitants des Baléares et des Canaries, en minorité chez eux, habitant des villages éloignés du littoral parce que le prix du terrain y est trop élevé, incultes parce qu'il n'est pas besoin d'étudier beaucoup pour devenir plagiste, DJ ou serveur de pizzeria, "nantis" d'un pays défiguré, de villages anglais ou allemands
et d'une économioe entièrement dépendante du bon vouloir du CE de Mercedes ou de la CCAS
Marsh Posté le 10-09-2006 à 22:32:10
Il faut avoir connu l'espagne des années '60 (pour une poignée de dollars " est tourné en décors naturels) pour voir que l'inculture, les emplois sous payés, et le terrain trop cher pour les pauvres, c'est pas le tourisme qui les a apportés.
Que l'augmentation énorme du niveau de vie n'ait pas profité également à tout le monde, tu m'étonnes, mais je ne connais pas de pays d'europe ou ce soit different.
Marsh Posté le 10-09-2006 à 22:39:46
charlie 13 a écrit : Il faut avoir connu l'espagne des années '60 (pour une poignée de dollars " est tourné en décors naturels) pour voir que l'inculture, les emplois sous payés, et le terrain trop cher pour les pauvres, c'est pas le tourisme qui les a apportés. |
J'ai connu et je le vis actuellement, merci. Ce n'est pas parce que cela s'est produit ailleurs ou en d'autres temps qu'on doit nécessairement approuver/faciliter la même chose aujourd'hui. Et ne me ressors pas le sempiternel argument libéralo-gauchiste des emplois
Marsh Posté le 10-09-2006 à 23:03:54
Qu'est ce que tu veux d'autre, comme argument ?
Que la clique fasciste qui dirigeait l'espagne à cette époque se soit dit qu'exploiter des crève la faim, ça rapporterait moins que d'exploiter les population d'europe du nord nettement plus friquée ?
Tu crois que l'espagne etait dirigée par des soviets ?
Les riches du coin se sont dits qu'ils pourraient faire du pognon en batissant hotels et immeubles pour les touristes, qui ont afflué.
Le gouvernement qui leur était inféodé n'a évidement rien fait pour les en empêcher, il a fallu attendre pas mal pour avoir une loi empêchant de construire directement sur le front de mer, mais c'était trop tard pour bien des coins.
Et maintenant, on fait quoi ?
Le tourisme apporte d'es devises, et c'est pas l'agriculture ,en manque d'eau et prix en chute libre qui le remplacera.
L'industrie ? Pas mal d'usines ont été construite, l'espagne est un très gros producteur de mobilier de bureau et de carrelages, mais là aussi, ça prend de la place et c'est pas beau.
Seule solution:Quand les immeubles des années soixante vont se casser la gueule, raser et ne pas reconstruire.
Ah, mais non, la population subit une grave crise du logement.
La chance de l'Espagne, c'est que le tourisme n'est plus sa seule ressource, mais c'est grace au tourisme qu'elle est arrivée à cette situation.
Bien sur, SEAT qui veut délocaliser en Tchequie, ça sent pas bon, mais c'est la mode.
Marsh Posté le 10-09-2006 à 23:20:31
charlie 13 a écrit : Qu'est ce que tu veux d'autre, comme argument ? |
Merci de me confirmer qu'un ultra-capitaliste et un gauchiste peuvent employer le même argument
dès lors qu'ils ne sont pas directement concernés.
L'Espagne, à t'en croire est donc arrivée à se sortir du fascisme grâce au tourisme et en sacrifiant au passage quelques-unes de ses provinces. Admettons. Outre que je ne suis pas forcément d'accord et que je ne vois absolument pas ce que SEAT en République Tchèque vient faire dans le débat, je doute fortement que la pertinence(?) de tes arguments (??) soit transposable à l'intégralité du globe, et a fortiori à l'Union Européenne où le fascisme n'est plus à la mode.
Pour faire court et précis, je te parle d'aujourd'hui.
Marsh Posté le 11-09-2006 à 21:58:28
La delocalisation de Seat en Tchequie va faire perdre des emplois à l'espagne, surtout si d'autres suivent, et rendre encore plus necessaire les emplois du tourisme, qui, lui, ne peut pas être delocalisé.
En gros, si les emplois industriels se barrent, l'Espagne n'a pas fini d'être le "bronze-cul" de l'europe.
J'ajoute que si un état ne veut pas de tourisme, il n'en a pas .
Exemple typique, l'algerie, qui en matière de plages et de sites pittoresques en remontrerait à bien des pays, mais qui ne fait rien pour le tourisme, le pétrole suffisant à enrichir les gouvernants.
L'absence des touristes ne semble d'ailleurs pas améliorer tellement le sort de la population.
Marsh Posté le 12-09-2006 à 11:02:19
charlie 13 a écrit : La delocalisation de Seat en Tchequie va faire perdre des emplois à l'espagne, surtout si d'autres suivent, et rendre encore plus necessaire les emplois du tourisme, qui, lui, ne peut pas être delocalisé. |
Tu en as d'autres en réserve, dans le genre insulte à la logique?
Marsh Posté le 12-09-2006 à 11:29:37
p47alto1 a écrit : |
Hi Hi Hi!
Toujours aussi convaincant dans tes" argumentations", à ce que je vois.
Marsh Posté le 12-09-2006 à 13:44:25
Hopital, charité, toussa,
1-L'Espagne n'est pas sortie du fascisme grâce au tourisme. C'est Franco qui a décidé l'ouverture aux touristes et le sacrifice des Baléares et des Canaries
lesquelles peinent à cinserver leur clientèle ttraditionnelle à cause des excès du tout-tourisme.
2-Le sujet du topic est "tourisme chance ou plaie". Pas "bienfaits comparés de la délocalisation de SEAT en république Tchèque et baléarisation".
3-L'absence ou non de tourisme en Algérie n'est en rien pertinente dans l'évaluation que tu fais du degré de bonhgeur de ses habitants. 40 ans de régime autoritaire et de guerrillas et coups tordus entre militaires et islamistes ont à mon sens plus de poids. Sinon, l'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence: tu ne peux pas supputer que le tourisme amènerait le bohneur en l'état actuel des choses.
Siu tu as quelque chose à dire sur les bienfaits ou non du tourisme, je suis prêt à discuter
Sinon, HS pour HS, j'aborderai avec toi les résultats merveilleux de cette activité économique
pour les comptes en banque de la nomenclatura cubaine, s'entend.
Marsh Posté le 12-09-2006 à 13:56:02
Comme d'habitude, tu parles de ce que tu ne connais pas.
La guerre civile en Algerie avec les islamistes ne date pas de 40 ans.Et un gouvernement autoritaire, ça n'a jamais gêné le tourisme (Cuba, Espagne, Tunisie, Maroc, Yougoslavie...)
Le tourisme y était tout à fait possible de la fin des années 60, au début des ' 80.
J'y suis allé et j'ai été surpris par le bon acceuil de la population.
On pouvait aller partout sans risque et sans problème, par contre, sur la qualité du service et de l'hotellerie, il y avait à dire.
On aurait quand même pu penser que le gouvernement se lançait dans une politique "à l'espagnole", avec la construction de complexes touristiques à Sidi Ferruch et à Zeralda, tombés en ruine depuis.
Je n'ai jamais dit que l'espagne était sortie du fascisme grace au tourisme, mais qu'elle était sortie de la misère ou le fascisme l'avait plongée.
Quant à supputer si sans tourisme elle en serait sortie quand même, supputes si ça te chante.
Marsh Posté le 04-08-2006 à 11:15:19
Après les effondrements de fréquentation aux Baléares et aux Canaries et les problèmes posés par une hyperfréquentation pendant 30 ans, cette dépêche m'a incité à poser la question ici.
Selon vous, le tourisme est-il une chance à saisir à tout prix par toutes les régions, villes et pays susceptibles d'attirer le touriste, ou bien est-il un des moyens les plus sûrs pour perdre son identité, son âme et en fin de compte ses atouts touristiques?
Règles du topic:
1-pas de fight religieux en réaction à la dépêche citée en exemple.
2-pas de mylife bien évidemment.