J'ai une petite question à la con, mais relativement importante
 
Mettons que quelqu'un me propose quelque chose d'immoral à faire. Ca me plairait de le faire, mais je refuse, question de "morale" ...
 
Suis-je quelqu'un de "moral" ? J'ai refusé d'accomplir la tâche, mais celà m'aurait bien plu ... Suis-je au fond immoral ?
 
 
Merci à tous pour cette question existentielle
 
PS : Mieux formulé > Peut-on être moral ds les faits, dans les actes, mais immoral au fond de soi-même, pour une même tache/pensée, etc ?

C'est pour du shit ou des portables volés ?    
 
 

Non rien à avoir Plutôt pour des convictions personnelles défendues ... C'est peut-être tout simplement de l'hypocrisie ...
 
C'est relativement déstabilisant Penser quelque chose, malgré soi, et se forcer à oublier çà car ce n'est pas très moral ... A côté de ça, je prèche le côté moral, alors qu'au fond de moi, c'est bien le contraire (Mais je n'ai pas envie de penser ça) ...

Tu va droit à la névrose

Hypocrite

J'y pense tous les jours, ce sentiment m'accompagne à chaque faits et gestes  

Et tu m'as pas répondu pour la kev

T'es là toi ! Faut qu'on se voit sur MSN en fin d'aprèm

Salut,
 
C'est une question intéressante. Je pense qu'on a tous un mauvais penchant et un bon penchant qui se font constamment la guerre entre eux.
 
Il est normal d'être tenté de faire des choses qui ne sont pas morales alors qu'au fond de nous-mêmes on sait que ce n'est pas bien.
 
Si tu as refusé d'accomplir quelquechose d'immoral, bravo ! Ca veut dire que ton bon penchant l'a emporté sur le mauvais.  

ben ça veut dire que tu serais hypocrite de faire le moralisateur tout en voulant le faire au fonds de toi même
 
sinon ben après tout dépend de ce qu'est le truc, si c'est tripoter des petites filles, oui c'est quand même immoral de vouloir le faire, si c'est faire sauter un pv, pas de problème.

Donc pour faire le "Bien" faudrait toujours lutter contre soi... belle conception

Entre le mal et le bien,
Mon coeur balance selon les cas les besoins
 

Si c'est la femme de ton meilleur pote qui t'a proposé de coucher avec elle, il y a deux conclusions possibles :
- soit elle ne te plait pas, et avoir refusé fait de toi un homme à la moralité sans faille.
- soit elle te plait, et avoir refusé fait de toi un idiot.
 
De rien

Veux tu baiser négocier avec qqun d'un peu naïf, ou moins bien informé que toi, pour lui pomper des sous ?
C'est moral dans les faits, enseigné dans toutes les bonnes écoles de commerce, à la base de beaucoup de grandes fortunes. C'est la dessus que s'est fondé notre civilisation, mais au fond...  

Merci à tous pour ce défoulement de réponses
 
En réalité, il n'est pas question de coucher avec la copine/femme d'un pote, ni même d'escroquer quelqu'un
 
Il s'agit de convictions personnelles comme la politique, la religion, etc. Penser quelque chose que l'on déteste C'est un vrai paradoxe, et c'est très traumatisant pour mon petit esprit

Oui et non, je suis athé Mes principes, mes valeurs ne sortent pas de la religion, loin de là Prenons la politique : J'adhère malgré moi à des idées que j'aimerai pourtant rejeter (Je parle pas du FN, quand même ). Une sorte de refoulement en fait  
 
EDIT : Ha mon salaud, t'as effacé ton message

Max est SARKOZYSTE§§§§

Je ne dévoilerai pas mes penchants politiques

une conscience sans scandale est une conscience aliénée. (citation)

 
en relisant j'ai vu que tu parlais aussi de politique et que donc mon message collait mal

 
 
 

 
Celui qui t'a invitée à une soirée entière avec les jeunes UMP, c'est celui de droite ?  
 
 
 
 
 
 

Popopopo
 
J'y repensais en voiture tout à l'heure, coincé dans un embouteillage ... Pour faire simple, c'est comme si j'adhérais à certains préjugés et généralités grotesques alors que je sais pertinemment que c'est mal

tu en dis trop ou pas assez    
 
 

Tu ferais mieux de réfléchir au pourquoi de la chose.
Qu'est ce qui fait que tu penses comme ça ? D'où ce point de vue sort il ? Quel cheminement mental te mène à ça ?
Si tu trouves le cheminement qui t'a mené à ces idées qui ne te plaisent pas, tu pourras le réfuter (ou éventuellement décider que c'est bien comme ça que tu penses).
 
Par exemple, concernant le racisme odinaire. Pas le grand truc avec des croix gamées partout mais plutôt les "Moi j'ai rien contre les noirs mais mon fils a pas intérêt à m'en ramener une !" ou "fais gaffe les arabes c'est tous des terroristes et des racailles".  
Ben ça c'est latent dans la société et il y a plein de peurs qui se transmettent inconsciemment par l'éducation, la télé, les journaux, les conversations avec les gens etc etc ...  
Et parfois il faut se forcer pour résister à la facilité de la peur et du rejet de l"autre".
 
Bon courage  

 
Si je peux te donner un conseil, c'est le genre de trucs auquel il faut même pas réfléchir, ou c'est la prise de tête, ou la remise en question abusive assurée, soit l'un soit l'autre...
Enfin c'est juste un conseil
À toi de voir...

Beaucoup pratiquent le grand écart, sinon il serait impossible de vivre.
Par ex. être conscient de l'inutilité de son boulot par rapport aux besoins réels de la société, et le faire quand même parce que ça gagne des sous, et que parfois on peut même y trouver du plaisir.
Y'en a, au contraire, qui croient à ce qu'ils font, même si au fond c'est complètement con. Souvent ils deviennent chef.  En fait ils évitent de réfléchir.  Ils veulent gagner, c'est tout.  Politiquement ils sont de droite.  Je les appele des "croyants"  
 
Serais tu pas un "incroyant", qui fait semblant d'y croire (face à ton patron, par ex.) ?  

Crache le morceau aller, tourne pas autour du pot, raconte !  

Toujours la même balance entre le bien et le mal.
 
Le mal ne serait plus du tout dangereux s'il n'était pas facile d'y succomber non ?

K'es tu veux dire?

La morale est un ensemble de règles de conduite, de relations sociales, qu'une société se donne et qui varient selon la culture, les croyances, les conditions de vie et les besoins de la société. (wiki)
 
Etre moral c'est donc dépasser son individualité pour mieux vivre avec les autres. En ce sens cela passe par certaines concessions ou désaccords, avec tes désirs par exemple , qui ne doivent tout de même pas tobséder.