On choisit ses amis, pas sa famille ?! - Société - Discussions
Marsh Posté le 28-01-2004 à 23:53:06
Splinter a écrit : Ni l'un ni l'autre, I'm a poor lonesome cowboy |
C'est probablement la meilleure solution : pas d'attache pas d'enquiquineurs... Bon en même temps pas de bonheur, pas de plaisir. C'est clair, le coté monolithique ça a du bon
Marsh Posté le 29-01-2004 à 00:11:49
ahh...la famille...le noyau le plus pourri du monde. On ne saurait vivre sans. Perso, mes parents ont vite compris l'ingratitude de la tache, et ils ont bien fait, parce que mon frere et moi leur ont bien rendu. En meme temps, j'y ai appris enormement: l'hypocrisie, les luttes internes, et le non-dit y regnent souvent en maitres. Quelle ecole, mes amis! Une ecole ou j'ai ete assidu, appliqué...
Et le pire dans tout ça? une certaine envie de perpetuer a mon tour la chaine rouillée. Masochisme? nah. Egoisme? surement. Mais mes enfants me le rendront bien. Ils me pourriront bien la vie. Et ils auront bien raison.
La famille: j'adore. D'ailleurs, le divorce n'arrange rien. Il eclate basiquement la cellule. Oui, mais au nom de quoi?? hein?? du bien etre?? mon cul sur la commode, ouais... On devrait interdire le divorce. Il gache tout le fun. J'avoue pour ma part avoir regressé depuis le divorce de mes parents. Je suis moins aguerri, je perds en reperes, je m'essouffle. Et la remise a niveau, dans cette pseudo harmonie naissante, ne va pas etre aisée.
Marsh Posté le 29-01-2004 à 00:34:39
L'enfer c'est les autres, et le métal c'est l'en fer
Marsh Posté le 29-01-2004 à 00:34:53
Et je sors aussi
Marsh Posté le 29-01-2004 à 00:41:24
Les liens familiaux, ça n'est pas inné, ça peut marcher très fort mais il faut les construire et pour ça il faut d'abord y croire. Et souvent, tu y crois si tu es issu d'une famille très unie.
Marsh Posté le 29-01-2004 à 00:43:21
Chacun sa vision.
Moi, je sais que ce sont ma famille constitue toujours un filet de protection. Ils seront toujours là pour m'aider n cas de difficulté, quels que soient mes problèmes, et sans forcément me juger.
Bref, la famille, de mon point de vue (et avec mes proches à moi), ben c'est un peu les seules personnes après ma femme qui me soutiendront toujours.
Bon allez, bonne nuit
Marsh Posté le 29-01-2004 à 00:47:32
Sans aller aussi loin que 667 je suis plus proche de son opinion que celle de la famille où tout le monde est beau tout le monde il est gentil.
Bien entendu tout dépend du contexte familial mais j'ai pu constater plus d'une fois que la famille faut pas toujours la mettre sur un pied d'estale.
Marsh Posté le 29-01-2004 à 00:48:39
là il est tard...
Marsh Posté le 29-01-2004 à 00:53:18
BeFree a écrit : Sans aller aussi loin que 667 je suis plus proche de son opinion que celle de la famille où tout le monde est beau tout le monde il est gentil. |
D'accord avec toi, mais comme je l'ai dit, chacun sa vision, vu que ça dépend des gens qui composent ta famille. Perso, le fait de dire tout ce que j'ai dit plus haut n'est pas un pied d'estale, mais la stricte réalité. Mais je comprend tout à fait que pour des personnes dont la famille n'est pas un cadeau, dire cela paraisse un peu prétentieux ou irréaliste.
Marsh Posté le 29-01-2004 à 13:51:22
Le titre résume exactement ce que je pense : on choisit ses amis, pas sa famille.
Pourquoi devrait-il aimer sa famille par défaut ? Je veux dire par là que pour moi, un con est un con : qu'il soit de ma famille ou pas ne change rien. Je suis sûr que beaucoup aiment des gens de leur famille qu'ils auraient peut-être détestés (ou simplement ignorés) s'ils avaient été de l'extérieur, par exemple.
Donc le plus important pour moi, ce sont les amis. Oui, je les choisis, je sais pourquoi je les aime, pourquoi je suis bien avec eux et je me dis aussi qu'à l'inverse, eux ne m'aiment pas "par défaut". S'ils restent avec moi, s'ils me soutiennent, c'est parce qu'ils m'apprécient vraiment, pas simplement parce que "je suis de la famille". Je dirai que gagner la confiance d'un ami est beaucoup plus difficile, et donc plus "gratifiant" quelque part, que celle d'un membre de sa famille, avec la sincérité de la relation est biaisée.
Voilà, je suis peut-être un peu trop passionné, mais en tous cas je peux avoir des relations aussi fortes vis à vis d'amis que certains vis à vis de leur famille. Juste parce que, comme dirait Evelyne, "c'est mon choix"
Marsh Posté le 29-01-2004 à 13:55:55
Il faut choisir les membres de sa famille avec qui on souhaite grader une relation.
Après pour les autres il faut essayer de trouver des limites, quitte à ne plus les voir.
Marsh Posté le 29-01-2004 à 14:17:33
On peut trouver une famille dans ses amis, il est plus difficile de trouver de vrais amis dans sa famille. (Putain, le sens de la formule)
Et ça on s'en rend compte dans les vrais coups durs: je ne peux compter que sur 5 personnes dans ma famille, les autres, ben c'est du même niveau que les copains par rapport aux amis: on les fréquente, on s'amuse ensemble, mais on ne compte pas sur eux
Marsh Posté le 29-01-2004 à 14:26:42
BeFree a écrit : Sans aller aussi loin que 667 je suis plus proche de son opinion que celle de la famille où tout le monde est beau tout le monde il est gentil. |
bon celle là aussi faudrait la faire passer dans le topikabuck . piédestal
Marsh Posté le 29-01-2004 à 21:26:57
kokolekoko a écrit : |
tu as decouvert le poteau rose
Marsh Posté le 30-01-2004 à 02:20:55
Citation : Renaud |
Bon bah voilà un exemple de problème que l'ont peu rencontrer avec la famille.
Dès fois la famille peut-être bénéfique, des fois elle peut-être un cauchemar, on choisit pas.
Moi ce qui m'énerve, c'est de voir les couples, enfin surtout les gonzesses dans les couples dire "j'veux que tu me fasse un enfant", car pour elle l'a un bo mec, c'est l'amour fou, faut un gosse, juste pour en avoir un. Alors que cette décision doit etre murement réfléchi avec la motivation de batir et encadrer une vie, et pas juste pour faire une preuve d'amour.
Marsh Posté le 30-01-2004 à 02:57:04
lorelei a écrit : On peut trouver une famille dans ses amis, il est plus difficile de trouver de vrais amis dans sa famille. (Putain, le sens de la formule) |
Bigre, t'as de la chance, 5 personnes... Moi, je peux compter sur ma mère, point final. Les autres, ben je les vois le moins possible. De toute façon, je ne trouve rien à leur dire quand je les vois. C'est triste, mais c'est comme ça. Y aucune solidarité dans notre famille, c'est chacun pour soi, surtout du côté de mon père. Je me souviens par exemple, que les soeurs de mon père nous ont vachement laissé tomber, ma mère ey moi, après le divorce de mes parents, même si j'étais leur seul neveu et qu'elles étaient loin d'être pauvres. Ma mère les recevait toutes les semaines, et elles, jamais elles ne nous invitaient chez elles.
Marsh Posté le 30-01-2004 à 07:22:56
La famille c'est aussi une prison, ne pas en avoir ou en avoir peu peut présenter une indépendance et une liberté d'esprit non négligeable.
Toutefois on peut légitimement se sentir parfois bien seul.
Marsh Posté le 30-01-2004 à 11:21:01
TheBlob a écrit : |
Je m'en suis rendue compte au décès de ma mère (avec elle donc, ça faisait six)
Quand tu penses que j'ai une famille ultra nombreuse, en fait, ça fait pas bezef: mon père (et encore, j'ai pas tjs pu compter sur lui) ma grand mère paternelle, deux cousines et une tante. Point barre.
Marsh Posté le 28-01-2004 à 23:45:39
Il y a quelques jours je suis tombé sur l?accroche d?une émission traitant les relations frère-s?ur. Bien que je n?ai pas poussé le vice jusqu?à m?étendre dans mon canapé en attendant l?heure fatidique, j?ai trouvé en la question un échos favorable à une possible réflexion. Au delà du point de vue limité de cette distraction télévisuelle, je me suis demandé à quel degré les relations familiales étaient nécessaire à la vie de chacun, dans quelle mesure celles ci pouvaient nous influencer, nous modeler. Sommes nous à la fois les victimes et les obligés de nos parents ? Les liens du sang sont il réellement des chaînes en titane, qui ne se brisent que sous les efforts conjugués et douloureux de ses membres ?
Pour en revenir à la maxime de mon titre, la famille est elle finalement une structure dont on s?accommode dans un soucis de normalité, de respectabilité ?
Je pose toute ces questions, non parce que j?imagine qu?il existe une réponse unanimement vrai, mais plutôt pour aiguiller de possibles participations à ce topic. Je suis en effet persuadé que nous avons tous notre idée sur la question : théorique ou pratique.
Personnellement je considère la famille comme un mal nécessaire. Elle en forme ses éléments sans leur demander leur avis, pour le meilleur et pour le pire. J?aurais en plus tendance à croire que c?est le premier endroit où on y apprends la sociabilité : à comprendre la mise en place de liens souvent hypocrites, générés par la peur de l?autorité ou d?une logique d?anormalité au détriment d?un respect véritable et motivé.
Le plus cynique dans la notion de Famille, c?est qu?on lui doit tout, mais qu?on ne lui a rien demandé. Dans cette situation, comment peut on marier justement l?affirmation personnelle et la reconnaissance du du ? Personnellement, je ne vois pas. Mais bon, peut être suis je légèrement bizarre/tordu
Alors caleçon ou s... Non, famille ou amis ?