"Américains, si vous saviez" par Regis Debray

"Américains, si vous saviez" par Regis Debray - Société - Discussions

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:05:04    

Article interessant (la suite demain Apparemment .. )
 
 
http://www.lefigaro.fr/debats/20030905.FIG0132.html
 
Américains, si vous saviez
Par Régis Debray  
 
[05 septembre 2003]  
 
 
Ingrats, lâches, intéressés, naïfs, mesquins les Frenchies? Tant que vous voulez, mais perspicaces. Côté Bagdad, si on va aux résultats, comme disent les militaires, il appert que Paris avait meilleure vue que Washington. Dans le New York Times (23 février 2003), je m'étais permis de signaler, rien qu'en lisant les journaux à la lumière des manuels d'histoire, que la guerre américaine allait «provoquer le chaos au lieu de l'ordre, et la haine au lieu de la reconnaissance», tout en donnant «aux partisans de Ben Laden une formidable deuxième chance».
 
C'était avant la «victoire», et ces sombres pronostics furent alors jugés «idéologiques» par maints lecteurs désolés. Cruauté des effets pervers, y compris religieux: au nom du Dieu de la Bible, donner plein pouvoir au Coran, et précipiter l'éradication des chrétiens sur place. Je ne mets aucune joie mauvaise à constater que mes censeurs new-yorkais étaient dans les nuages, et que la vieille Europe avait les pieds sur terre. On doit saluer la retenue de M. Chirac et M. de Villepin qui, effaçant jusqu'au souvenir des insultes subies, n'ont que des mots de compassion et de solidarité pour leurs alliés dans la peine, alors qu'il ne leur arrive rien d'autre que ce qu'ils leur avaient loyalement annoncé.
 
Un archéo-gaullien mal informé, comme le signataire, n'est pas tenu aux euphémismes de la pudeur transatlantique. «Quand on dit ce qui est, remarquait de Gaulle un jour, on fait scandale. Si on dit que l'Angleterre est une île, personne n'en revient. Si on dit que l'Otan a un commandant américain, tout le monde est choqué.» Dire crûment la réalité crue est un exercice réservé aux irresponsables, toujours ingrat mais jamais inutile.
 
 
Les Etats-Unis semblent s'être mis en Irak dans une «lose-lose situation». La question va être pour eux de choisir entre une débâcle historique, s'ils s'accrochent, et un revers temporaire, s'ils décrochent. «Nous ne pouvons demain quitter l'Irak avant qu'il ne soit stabilisé», dit un ancien officier de la CIA. Or maintenir l'Irak sous une occupation étrangère prolongée, c'est le déstabiliser toujours plus. Il y aura, sans doute, après le départ de l'envahisseur (escorté, espérons-le, de ses auxiliaires indigènes), une guerre civile, accélérant le démembrement national, débouchant sur un régime intégriste, hélas obscurantiste, qui fera regretter, à certains, l'ère Saddam.
 
Mais en ce cas, si les Anglo-Saxons n'auront pas refait l'Irak de leurs rêves, celui d'avant la nationalisation du pétrole de 1968, du moins auront-ils rempli une partie de leur programme : soulager Israël, pour dix ans au moins, de sa principale menace extérieure. Retirer les troupes d'Arabie saoudite. Affaiblir, en le morcelant, un Etat fort et qui, avec ou sans dictature, possède les ressources humaines et économiques de l'influence. Et s'assurer un accès privilégié à l'or noir, le clergé chiite payant ainsi sa dette de reconnaissance. Ce n'est pas rien. Et ils reviendront dans le pays vingt ans plus tard, comme au Vietnam, avec Bill Gates, des McDo et du blé ? les vrais moyens de circonvenir.
 
 
On peut prévoir, en revanche, s'ils s'obstinent, une escalade à caractère terroriste et multiforme, grignotant leurs forces et aggravant les fissures ethniques et confessionnelles. Bien sûr, la capture ou l'élimination de Saddam donnera à CNN et à Fox News quelques jours de joie, bientôt oubliés. On amènera des renforts, fidjiens et norvégiens inclus. On parlera de dernier quart d'heure et d'ultimes soubresauts. On inspirera un coup d'Etat ou des émeutes à Téhéran (terrain plus favorable à l'Occident que l'Irak), mais avec de fâcheux contrecoups du côté de Nadjaf, transformé en base de repli d'ayatollahs vengeurs. On s'accrochera à «l'Irak utile». On s'enterrera dans des bastions dits inexpugnables. Mais alors le mouvement bring the boys home fera tache d'huile aux Etats-Unis mêmes (les morts se comptant en centaines). Et une nouvelle Administration démocrate prendra la sage décision d'arrêter l'hémorragie alors que les intérêts vitaux des Etats-Unis ne sont pas en cause. Que de vies gâchées entre-temps. En somme de la casse dans les deux cas, mais la politique n'est-elle pas l'art du moindre inconvénient ?
 
Les clichés «néo-cons» opposent les courageux sans illusions d'une Amérique-Mars aux belles âmes démissionnaires d'une Europe-Vénus. Aux premiers, le dur principe de réalité ; aux seconds, le prêchi-prêcha à bon compte. Cette distribution des rôles relève de l'autosuggestion impériale : ce n'est pas un diagnostic, c'est un symptôme de plus. La direction américaine rêve le monde, au point que cette Alice au pays des horreurs, qui peine à sortir du miroir, prend ses délires intellectuels pour des outils opérationnels. Trois maîtres mots notamment la piègent, fausses évidences en forme de chausse-trape.
 
Le terrorisme, d'abord. Un grand pays a toujours besoin d'un grand ennemi. Problème : il y a des modalités d'actions terroristes, mais le terrorisme n'existe pas. Un adverbe pris pour un substantif, c'est une guerre de Cent Ans, interminable car sans armistice ni capitulation possible, où l'Empire, enfilant des gants de boxe contre une volée de mouches, va user ses forces dans un combat toujours recommencé contre everybody et nobody.
 
 
L'Amérique post-11 septembre sait pourquoi elle est en guerre ; elle s'inquiète de son comment (avec ou sans l'ONU), mais pour le à qui ? semble s'en remettre au modèle Maffia. Le supersyndicat mondial du crime n'existe qu'au cinéma. «La mise en oeuvre d'une violence extrême au détriment de populations désarmées hors de tout contexte de guerre déclarée» (définition légale), c'est une tactique de circonstance, un mode d'opération, qui recouvre tout et son contraire. L'annonce de l'oppression, en démocratie, et la volonté de libération, quand les urnes se ferment. Le tueur corse et le résistant français, algérien, israélien (attentat du King David, 80 morts, et contre le médiateur des Nations unies, le comte Bernadotte, en 1948). Les Américains n'ayant jamais été occupés, on peut concevoir que le mot Résistance leur évoque d'abord celle des matériaux. Qu'un général américain s'indigne de ce que ses hommes soient pris en traîtres dans les rues de Bagdad par des ombres sans uniforme ni signe distinctif, laxisme contraire au droit de la guerre, prouve que M. Rumsfeld n'avait pas tort, en un sens : la «vieille Europe», avec d'autres souvenirs, chausse d'autres lunettes.
 
«Ce qui est simple est faux, notait Valéry, mais ce qui ne l'est pas est inutilisable.» L'auteur de ces lignes s'est vu confisquer son passeport à Boston par la police des frontières, et bientôt renvoyé en France, parce qu'il figurait sur une liste de suspects (avant le 11 septembre). Comme l'idéologie fut l'idée de mon adversaire, le terrorisme sera donc la violence de mon dissident. Les substantifs sont nos domestiques, disait Alice, ils signifient selon les ordres que je leur donne.  
 
Signe que «le terrorisme international» n'est pas un sujet, encore moins un projet de société : connaît-on un Etat, un idéal, un parti, un «manifeste terroriste», comme il y eut un manifeste communiste et une doctrine fasciste ? Même si un vaste complot rassure plus les esprits qu'un vaste désordre, l'exorcisme magico-religieux d'actes insupportables par un fourre-tout opaque condamne à une croisade en forme de course au furet. La vitalité des empires exige des guerres périodiques, mais confondre sorcellerie et stratégie ne mène à rien de bon.
 
 
Démocratie, deuxième mot-valise. Ultrasouverainiste, l'hypernation américaine se réserve un droit exclusif au patriotisme, mais n'entend exporter que la «démocratie» là et quand cela lui convient. Violer la démocratie internationale (ou ce qui pourrait s'en rapprocher) n'est pas la meilleure façon de l'accréditer aux antipodes de chez soi. Qu'est-ce qu'une nation ? Ce qui fait qu'un peuple résiste à la force. Démocratie est l'équivalent contemporain du vieux civilisation, celle qu'apportaient aux arriérés les colonialismes européens du XIXe siècle, dont on a oublié le caractère profondément humanitaire (pas plus qu'on ne voit le colonial dans l'humanitaire du jour). Il s'agissait, déjà, de voler au secours des opprimés contre les tyranneaux, l'esclavage et les fanatismes (en 1900). Depuis Athènes et Rome, la démocratie au-dedans (fût-elle oligarchique), n'a jamais empêché l'exaction ni la traite au-dehors. Ni le bagne pour les récalcitrants (Poulo-Condore) ni le napalm pour les dissidents (Aurès). Le Japon, Hiroshima aidant, et sous l'aile astucieuse de MacArthur, a fait exception, mais une démocratie parlementaire montée sur missiles est en général mal accueillie.
 
On ne peut concevoir la liberté d'un peuple sans son indépendance. Rendre, là où elle n'a pas de racines historiques, la démocratie synonyme de sujétion, c'est lui faire grand tort. Parce que c'est oublier la légitimité, condition de toute crédibilité politique. Au reste, le «one man one vote» n'est pas au Proche et Moyen-Orient de l'intérêt des Etats-Unis. S'ils pouvaient demain, d'un coup de baguette magique, démocratiser l'Irak, ils devraient faire leurs valises le surlendemain. Puisque, dans cette région, comme disait un ancien ministre israélien des Affaires étrangères, l'alternative n'est pas entre démocratie et dictature mais entre dictatures laïques et démocraties islamistes.  
 
C'est bien pourquoi les Etats-Unis ont épaulé Saddam contre Khomeyni. Le personnage était déjà très peu convenable ? Le Chah d'Iran, Soharto, Assad, Kabila, le roi Fahd l'étaient-ils plus ? Sans parler des Duvalier, Pinochet, Videla, Trujillo, etc., mis en selle par l'Oncle Sam, qui n'a eu de cesse, dans son backyard, de renverser les régimes issus des urnes.
 
 
L'anniversaire du 11 septembre new-yorkais doit-il raturer celui du 11 septembre à Santiago ? Il faut habiter soit le Café de Flore, soit Prague ou Varsovie, ces lieux où l'on voit encore plus qu'ailleurs midi à sa montre, pour assimiler, à l'échelle planétaire, le défi démocratique à la bannière étoilée.
 
Troisième source d'hyp nose : les armes de destruction massive. Le 11 septembre, ce sont 20 hommes avec des canifs et des Boeing. Le Pentagone se préparait au cyberterrorisme ; ce fut le cutter. Ce sera demain la balle de fusil (personne ne court plus vite), l'obus de mortier ou le pain de TNT. Les basses technologies frappent le fort. Les hautes frappent les faibles, qui n'en ont pas. Entre rogue nuclear States, joue bon an mal an la dissuasion (avec la Corée du Nord, l'Amérique négocie courtoisement). C'est de l'archaïque et de l'artisanal dont le pays le mieux armé de monde ? 5% de la population, 50% du total des dépenses militaires ? devrait se méfier. Comment dès lors expliquer que la Grande Guerre contre la Terreur s'acharne sur les laboratoires du docteur Mabuse ? On pense d'abord à l'illusion technologique, normale chez un peuple d'ingénieurs. Les Etats-Unis pensent armes et non hommes ; dispositifs visibles et non dispositions intérieures (la croyance au paradis est indétectable à l'infrarouge) ; engins et non mystique. L'alliage des deux est certes déflagrant, mais le détonateur, c'est la croyance. Un candide illuminé sorti d'une medersa fondamentaliste est plus dangereux pour l'ordre public qu'un Etat repérable sur une carte et muni de ces armes illégales dont les Etats-Unis possèdent au demeurant la gamme complète (nucléaire, chimique et bactériologique). Même s'ils refusent tout contrôle international (les traités contraignant tout le monde sauf eux). On ne peut non plus sous-estimer le décloisonnement géographique des zones d'intervention légitime.
 
 
Puisque n'importe quel désert, n'importe quelle jungle peut abriter une fabrique d'armes terrifiantes, le Leader doit avoir l'oeil à tout pour être tranquille chez soi. Toute attaque aux antipodes devient un acte d'autodéfense. On peut être de ce fait néoisolationniste et omni-interventionniste puisque les lignes de défense de Los Angeles et Chicago se situent dorénavant en Afrique noire, en mer Rouge, et pourquoi pas, demain, au cap Horn. Global Challenge, global response. L'escalade à la guerre totale et immédiate n'est pas la meilleure façon de ramener à la raison les Etats qui financent le pire. Voir hier l'Iran et la Syrie.
 
La guerre préventive en Irak n'avait rien à prévenir, internationalement, l'ONU remplissant sa mission technique. C'est même parce que les inspecteurs faisaient trop bien leur travail, et non parce qu'ils ne le faisaient pas assez bien, que l'Administration Bush a précipité le mouvement. Elle ne pouvait se priver du seul motif émotionnel et populaire (45 minutes pour frapper Big Ben) qui rendait acceptable ce rodéo high-tech. Aurait-on mis pied au sol si le pire avait été à craindre ? Hussein est Hitler, et, si Hitler avait eu, en 1945, la bombe A ou l'anthrax, qui doute qu'il s'en serait servi ?
 
Nos moralistes critiquent à l'envi les mensonges, distorsions et exagérations de nos maîtres planificateurs. La maestria dont quelques spin-doctors ont fait preuve pour donner à moudre à la communauté internationale un grain inexistant devrait plutôt susciter l'admiration technique. Tout pays, tout homme, tout animal allant jusqu'au bout de son pouvoir, comment reprocher à ceux qui en ont la capacité matérielle de transformer leur urgence militaire propre dans l'urgence morale numéro un de l'humanité tout entière ? Les médias font où le maître des agendas leur dit de faire. A qui la faute ? Platon reconnaissait le droit de mentir à seulement deux catégories socioprofessionnelles : les médecins et les hommes d'Etat. Le coup de l'attaque pour se défendre est aussi vieux que les guerres du Péloponnèse. Business as usual.
 
 
Sans doute fut-il assez piquant de voir nos journaux télévisés s'ouvrir un soir sur une terrifiante découverte ? cinq missiles irakiens dépassant de 20 kilomètres une portée autorisée à 150 ?, qui avait bien de quoi indigner ceux qui au même moment déployaient des centaines de missiles de 5 000 kilomètres de portée, en avance de trois générations technologiques sur les précédents. Mais tel est le jeu. Les Etats-Unis sont le seul pays au monde qui a utilisé divers genres d'armes non conventionnelles : le nucléaire en 1945, le chimique de 1961 à 1971, avec l'agent orange (qui tue encore), épandu sur le Vietnam et certaines régions du Cambodge (Operation Ranch Hand), l'ypérite dans le Golfe, en 1987, et l'uranium appauvri au Kosovo, en 1999. Les documents se trouvent à l'Institut de recherches sur le désarmement des Nations unies.
 
Sans doute doivent-ils à cet entrain historique (dont furent victimes maints anciens combattants américains) une sensibilité particulière au problème. C'est un service qu'ils nous rendent car en général les traumatismes inscrits dans la mémoire de l'humanité sont ceux des nations dominantes, alors que les blessures collectives des dominés s'effacent avec eux. Nos amis britanniques, pour l'accusation chimique, ont malgré tout raison de ne pas trop insister : ils sont venus à bout des insurrections populaires de 1920 en Irak, grâce au gaz moutarde (10 000 morts).
 
 
 
 

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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:05:04   

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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:16:10    

Passionnant, très intéressant, et évidemment très bien vu [:bien]
 
J'espère qu'il va évoquer aussi nos propres erreurs & horreurs dans la seconde partie, histoire que le texte ait une vraie portée objective.
 
Prodigy

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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:20:02    

très interressant, plein de vérité. :sol:  
 


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J'te crache ma rasade sur ta façade
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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:23:06    

J'aurai voulu l'écrire.... merde va ptet falloir que je lise le figaro de temps en temps quand même :D


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Il y a autant d'atomes d'oxygène dans une molécule d'eau que d'étoiles dans le système solaire.
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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:30:24    

Xavier_OM a écrit :

J'aurai voulu l'écrire.... merde va ptet falloir que je lise le figaro de temps en temps quand même  


 
les pages 'opinions/débats' sont les plus diverses des quotidiens depuis quelques années. Même un gauchiste comme Debray peut y écrire héhé

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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:31:37    

cow2 a écrit :


 
les pages 'opinions/débats' sont les plus diverses des quotidiens depuis quelques années. Même un gauchiste comme Debray peut y écrire héhé


 
sinon, un avis sur l'article?


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J'te crache ma rasade sur ta façade
Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:33:40    

cow2 a écrit :

les pages 'opinions/débats' sont les plus diverses des quotidiens depuis quelques années. Même un gauchiste comme Debray peut y écrire héhé


 
Hop, je viens de dévoiler ma vraie couleur.
 
Prodigy

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:35:51    

yems93 a écrit :


 
sinon, un avis sur l'article?


 
je l'ai lu ce matin ce truc là, ca m'a un peu énervé.
Il balance à boulets rouges sur les usa comme il le fait depuis 30 ans ...  
Des constats souvent justes, mais grossièrement exagérés ou présentés de manières très tendancieuses quoi.

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:36:55    

cow2 a écrit :


 
je l'ai lu ce matin ce truc là, ca m'a un peu énervé.
Il balance à boulets rouges sur les usa comme il le fait depuis 30 ans ...  
Des constats souvent justes, mais grossièrement exagérés ou présentés de manières très tendancieuses quoi.


 
 
ah interressant.  
 
Quoi par exemple?


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J'te crache ma rasade sur ta façade
Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:38:25    

Prodigy a écrit :


 
Hop, je viens de dévoiler ma vraie couleur.
 


 
Pour moi, le mot de gauchiste n'a rien de péjoratif. C'est juste qu'il est plus à gauche que la gauche parlementaire.
 
Debray a participe à la guérilla bolivienne avec Ernesto Che Guevara. Il est ultra gauche (si tu préféres ce terme) et le revendique.

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:38:25   

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:39:42    

C'est des maec comme ça qui dvrait être conseiller à la maison blanche.

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:39:51    

cow2 a écrit :

Pour moi, le mot de gauchiste n'a rien de péjoratif. C'est juste qu'il est plus à gauche que la gauche parlementaire.
 
Debray a participe à la guérilla bolivienne avec Ernesto Che Guevara. Il est ultra gauche (si tu préféres ce terme) et le revendique.


 
J'ai pas dit que c'était péjoratif, mais son utilisation est pas anodine ;)
 
Prodigy

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:40:28    

le bidule a écrit :

C'est des maec comme ça qui dvrait être conseiller à la maison blanche.


 
Rien à foutre de la Maison Blanche, à l'Elysée le Regis -qui pour une fois n'est pas un con [:tinostar] :O
 
Prodigy

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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:40:39    

Bon article mais un peu trop à charge et sans nuances à mon goût. Le style est même parfois un peu familier.
J'imagine que le même genre d'article doit exister aux US avec le même genre d'argumentation, qui sont quand même plus une énumération de faits qu'un raisonnement construits, à mon avis.
La France n'est pas non plus toute blanche dans cette histoire, et dans l'histoire en général ;)


Message édité par format_c le 05-09-2003 à 13:42:54
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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:41:51    

cow2 a écrit :


 
je l'ai lu ce matin ce truc là, ca m'a un peu énervé.
Il balance à boulets rouges sur les usa comme il le fait depuis 30 ans ...  
Des constats souvent justes, mais grossièrement exagérés ou présentés de manières très tendancieuses quoi.


On va qd meme pas leurs envoyer des fleurs (quoi que des chrysanthèmes ça serait approprié en ce moment)

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:42:39    

Format_C a écrit :

Bon article mais un peu trop à charge et sans nuances à mon goût. Le style est même parfois un peu familier.


 
Vi c pour ça que j'espère que la 2ème partie sera plus modérée et objective :)
 
Mais certaines de choses ont besoin d'être dites :)
 
Prodigy

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:43:27    

le bidule a écrit :


On va qd meme pas leurs envoyer des fleurs (quoi que des chrysanthèmes ça serait approprié en ce moment)


 
Laisse tomber cow2 nous fait une crise de persécution USAienne. Ces pauvres petits, que n'ont ils fait pour mériter ça.
 
Prodigy

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:44:25    

cow2 a écrit :


 
je l'ai lu ce matin ce truc là, ca m'a un peu énervé.
Il balance à boulets rouges sur les usa comme il le fait depuis 30 ans ...  
Des constats souvent justes, mais grossièrement exagérés ou présentés de manières très tendancieuses quoi.

C'est aussi mon avis. D'accord sur le fond, pas trop surla forme (faire un parallèle entre les irakiens qui font sauter des GI et les résistants français en 40 qui tuaient des nazis, c'est pas honnête). J'aime pas trop son style non plus, un peu tortueux.  
 
Mais je me souviens très bien de l'article qu'il avait publié dans le NYT à l'époque et il faut bien avouer au bout de 2 ans que la vérité se situait nettement plus de son côté que de celui de la propagande US. Surtout son idée : la "guerre au terrorisme" est un non-sens, avec laquelle je suis 100% d'accord.  

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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:45:02    

cow2 a écrit :

Il balance à boulets rouges sur les usa comme il le fait depuis 30 ans ...


Oui sauf que ds ce cas-là pr trver des excuses aux us faut vraimt le vloir... Il ne fait que détailler ce que tlm constate depuis qques mois au moins.

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:45:14    

Prodigy a écrit :


 
Laisse tomber cow2 nous fait une crise de persécution USAienne. Ces pauvres petits, que n'ont ils fait pour mériter ça.
 
Prodigy


 
non en fait, c'est "ils ont ceci et cela fais mais faut pas le dire ca pourrait les froisser "  :D


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J'te crache ma rasade sur ta façade
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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:46:33    

panzemeyer a écrit :

C'est aussi mon avis. D'accord sur le fond, pas trop surla forme (faire un parallèle entre les irakiens qui font sauter des GI et les résistants français en 40 qui tuaient des nazis, c'est pas honnête).


 
On pourrait pourtant considérer ça comme une force de résistance à l'occupation, le parallèle est certes un peu douteux (même si je pense que les nazis représentent à ses yeux le symbole de la force d'occupation, pas celle des camps etc) mais dans le fond il a pas tort.
 
Prodigy

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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:46:51    

yems93 a écrit :

non en fait, c'est "ils ont ceci et cela fais mais faut pas le dire ca pourrait les froisser "  :D


 
Attention petit du devient arrogant [:aloy]
 
Prodigy

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:46:56    

yems93 a écrit :


 
 
ah interressant.  
 
Quoi par exemple?  


 
quelques clichés ? en voici
- "Un grand pays a toujours besoin d'un grand ennemi"
- "effets pervers, y compris religieux: au nom du Dieu de la Bible"
- confondre l'administration américaine et les néo conservateurs
- il prévoit le futur à sa sauce. C'est son droit le plus strict. Mais sur un ton tellement définitif pff ...  
- " La vitalité des empires exige des guerres périodiques"
- ...
 
et pis un cynisme général donneur de lecon pfff

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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:47:34    

Franchement qd on y regarde de plus près, c en grande partie aux anglo-saxons qu'ont doit le bordel ambian dans lequel ont vis.
Qui occupé l'Irak aux debut du XX? Les anglais
Qui à achevé d'y foutre la merde ? Les US
Qui à donné la palestine aux israéliens sans s'occupé des conséquences? Les anglais
Qui à armé les mollah afghans contre les soviet? Les Us
Qui à armé les irakiens contre les iraniens puis les iraniens contre les irakiens? Les US ( les français aussi avé la benediction des US)
Etc...etc

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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:47:52    

cow2 a écrit :


 
Pour moi, le mot de gauchiste n'a rien de péjoratif. C'est juste qu'il est plus à gauche que la gauche parlementaire.
 
Debray a participe à la guérilla bolivienne avec Ernesto Che Guevara. Il est ultra gauche (si tu préféres ce terme) et le revendique.
 


 
 :pfff:

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:48:24    

panzemeyer a écrit :

(faire un parallèle entre les irakiens qui font sauter des GI et les résistants français en 40 qui tuaient des nazis, c'est pas honnête)


Explique-moi un peu la différce, tiens, ça m'intéresse.
 
Et je te signale au passage qu'une bonne partie des soldats allds de la 2ème GM n'ét pas nazis. Toi qui te plains de la malhonnêteté de formulation, tu devrais faire un peu plus gaffe...

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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:48:45    

Prodigy a écrit :


 
J'ai pas dit que c'était péjoratif, mais son utilisation est pas anodine  
 
Prodigy


 
non pas anodine.
Connaissant bien d'où vient Debray et connaissant bien le Figaro, j'ai choisis ce mot exprès. Le fig s'ouvre un peu ...

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:49:24    

Prodigy a écrit :


 
Rien à foutre de la Maison Blanche, à l'Elysée le Regis -qui pour une fois n'est pas un con


 
tu crois pas si bien dire il a déjà été conseiller de Mitterrand.

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:49:27    

cow2 a écrit :

- "Un grand pays a toujours besoin d'un grand ennemi"


 
Faux ? Non. Plus de Russes, now Ben Laden, on fédère les masses comme on peut.
 

Citation :

- "effets pervers, y compris religieux: au nom du Dieu de la Bible"


 
Faux ? Non. C'est une croisade, Bush l'a dit dès le départ.
 

Citation :

- confondre l'administration américaine et les néo conservateurs


 
Faux ? Non. Wolfowitz, Rumsfeld, c'est quoi ?
 

Citation :

- il prévoit le futur à sa sauce. C'est son droit le plus strict. Mais sur un ton tellement définitif pff ...


 
Pas plus définitif que celui des chefs d'états qui nous promettaient une guerre éclair et sans risques.  
 

Citation :

- " La vitalité des empires exige des guerres périodiques"


 
Phrase de philosophe, ça.
 

Citation :

et pis un cynisme général donneur de lecon pfff


 
Vu ce qu'on s'est pris et ce qu'on se prend encore dans la gueule, ça soulage, même si c'est (je l'ai dit au début) pas très objectif et que ça mériterait d'être tempéré dans la 2de partie.
 
Prodigy

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:50:01    

cow2 a écrit :

tu crois pas si bien dire il a déjà été conseiller de Mitterrand.


 
I know (mais je m'en souvenais plus) [:georges-alain]  
 
Prodigy

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:50:54    

le bidule a écrit :

Franchement qd on y regarde de plus près, c en grande partie aux anglo-saxons qu'ont doit le bordel ambian dans lequel ont vis.
Qui occupé l'Irak aux debut du XX? Les anglais
Qui à achevé d'y foutre la merde ? Les US
Qui à donné la palestine aux israéliens sans s'occupé des conséquences? Les anglais
Qui à armé les mollah afghans contre les soviet? Les Us
Qui à armé les irakiens contre les iraniens puis les iraniens contre les irakiens? Les US ( les français aussi avé la benediction des US)
Etc...etc


 
clair que quasiment partout où ils sont passé, ils ont semé la mort et les pleurs.


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J'te crache ma rasade sur ta façade
Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:51:44    

Prodigy a écrit :


 
Laisse tomber cow2 nous fait une crise de persécution USAienne. Ces pauvres petits, que n'ont ils fait pour mériter ça.
 


 
mouarf ...
 
Je vais prendre un parallèle. Tout le monde a bien noté ici la campagne 'sécuritaire' de nos médias avant les présidentielles.
On a bien vu la tentative de formatage à 2 balles.
 
Bin moi j'ai vraiment l'impression que nos chers médias nous ont bien formaté concernant la politique américaine. Lire la presse internationale, ca a fait un peu évoluer mon point de vue sur la chose. Et si la crise irakienne. Voilà tout .

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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:52:33    

yems93 a écrit :


 
clair que quasiment partout où ils sont passé, ils ont semé la mort et les pleurs.  


L'histoire de france n'est pas jolie jolie mais bon mis à part l'algérie et l'indo la décolonisation c plutot bien passé (exemple: le sénégal qui un exemple de démocratie en afrique)

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:53:22    

le bidule a écrit :

Franchement qd on y regarde de plus près, c en grande partie aux anglo-saxons  


 
c'est sur staline, pol pot, hitler, hussein, Amin dada, ceaucescu ont été des anges ...

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:53:45    

cow2 a écrit :


 
mouarf ...
 
Je vais prendre un parallèle. Tout le monde a bien noté ici la campagne 'sécuritaire' de nos médias avant les présidentielles.
On a bien vu la tentative de formatage à 2 balles.
 
Bin moi j'ai vraiment l'impression que nos chers médias nous ont bien formaté concernant la politique américaine. Lire la presse internationale, ca a fait un peu évoluer mon point de vue sur la chose. Et si la crise irakienne. Voilà tout .


à tu regarde Fox news?  [:rofl]

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:55:28    

cow2 a écrit :


 
c'est sur staline, pol pot, hitler, hussein, Amin dada, ceaucescu ont été des anges ...  


C pas comparable bonhomme ont parle des conséquences AUJOURD'HUI. L'allemagne est aux dernière nouvelle une démocratie exemplaire.

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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:56:57    

D'un autre coté quand je lis cet édito du NewYork Post, daté d'aujourd'hui, je me dis que Régis n'est peut être pas si dur que ça dans son ton envers les US...
 
 
Pour résumer : La France va entrainer l'Europe à ne pas considérer le Hamas comme un groupe terroriste. La France est anti sémite, ne punit pas les crimes de cette nature. La France est perfide, pleine d'ambitions perverse. Et enfin le bouquet final -> On va enfin voir si l'Europe va mettre arréter d'avoir la trouille et pour choisir de se placer du coté de la civilisation et non de celui des monstres qui dynamitent des enfants et s'encastrent dans des immeubles en avion.
 
Affligeant  :pfff:  
 
http://www.nypost.com/postopinion/editorial/4949.htm
 

Citation :


The EU has until now refused to do so, maintaining the ridiculous, even obscene, pretense that Hamas' fund-raising and "charitable" arms are somehow separate from its murder and mayhem divisions.  
This is despite Hamas' admitted role in the Aug. 19 Jerusalem bus bombing often called the "massacre of the children," and despite the Bush administration's efforts to freeze the U.S. accounts of top Hamas officials.  
And despite the fact that even the Palestinian Authority has taken a stronger stand on this issue than the Europeans, closing offices of both Hamas "wings."  
It's only within the last two months that the EU even added the Popular Front for the Liberation of Palestine, the Al-Aqsa Martyrs Brigade and Hamas' official "military wing" to its lists.  
And France ? the prevailing influence in EU foreign policy ? has consistently opposed listing Hezbollah, Hamas and Islamic Jihad as terrorist organizations.  
Paris' official hostility to Israel has also manifested itself in an insistence on treating Yasser Arafat, not Mahmoud Abbas, as the head of the Palestine Authority and in remarks by French "diplomats" calling Israel "paranoid" and "a sh- - -y little country."  
President Jacques Chirac's diplomatic adviser, Maurice Gourdault-Montagne, even went so far as making this astonishing statement to the Israeli ambassador to France: "If we find that Hamas and Is- lamic Jihad are indeed terror groups op- posed to peace, we may have to change the EU's stand."  
This is remarkable, not only for its assumption that France control's the EU's position, but also its disgusting cynicism.  
Indeed, France knows that Hamas and Islamic Jihad have claimed responsibility for one civilian-murdering bombing after another.  
And, of course, France knows that even the narrowest definition of terrorist simply must include any group that deliberately targets innocent civilians on buses and in cafes ? just as it must include the men who hijack planes and fly them into skyscrapers.  
But the fact that Hamas mainly murders Jews seems to give it some kind of special status in official French ? and therefore European ? eyes.  
This perhaps shouldn't be all that surprising, given France's continuing tolerance of anti-Jewish violence (including attacks by Arab youths on Jewish schools this summer.)  
But the EU now has another chance to show that it is more than a proxy for French ambitions, that it can rise above the fetid mire of Gallic cynicism and racial bigotry and, most important, that it takes terrorism seriously.  
If the EU does not take this opportunity, it should have no illusions about its moral standing.  
Out of cowardice ? or moral perfidy ? it will be choosing the side not of civilization, but of the monsters who slaughter children on buses and who fly hijacked jets into buildings.  
And it will reap the consequences.  


Message édité par format_c le 05-09-2003 à 13:58:05
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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:57:18    

Prodigy a écrit :


 
Laisse tomber cow2 nous fait une crise de persécution USAienne. Ces pauvres petits, que n'ont ils fait pour mériter ça.
 
Prodigy

on les a élus apres tout... :o [:chacal_one333]

Reply

Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:59:00    


tous ces points sont sujets à débats. ...
 

Prodigy a écrit :


 
Faux ? Non. Plus de Russes, now Ben Laden, on fédère les masses comme on peut.


 
euh je pige pas ? les usa étaient en anarchie avant le 11/9 et après 1989 ?
 

Prodigy a écrit :


Faux ? Non. C'est une croisade, Bush l'a dit dès le départ.


croisande contre l alcolisme, croisade contre machin ...
 

Prodigy a écrit :


Faux ? Non. Wolfowitz, Rumsfeld, c'est quoi ?


Voilà le super raccourci qui fait que tu connais pas trop la situation.
1/ Rumsfeld n'est pas néo-con
2/ wolfo oui
3/ Mike powell ne l est pas
4/ Bush n'est pas néo-con, il est plutot sur la ligne rumsfeld
5/ richard ashcroft n'est pas néo-con
il y a de nombrex débats internes sur la politique à tenir administration américaine n est pas néo-c
 

Prodigy a écrit :


Pas plus définitif que celui des chefs d'états qui nous promettaient une guerre éclair et sans risques.  


 
ils ont jamais dit ca.

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Marsh Posté le 05-09-2003 à 13:59:01    

le bidule a écrit :

L'histoire de france n'est pas jolie jolie mais bon mis à part l'algérie et l'indo la décolonisation c plutot bien passé (exemple: le sénégal qui un exemple de démocratie en afrique)


Euuh, t'es gentil, mais la situation des pays francophones (ex-colonies française) est qd même francht lamentable, démocratiqut et économiqut. Dc tt ftre sur le dos des anglo-saxons... Il se trve qu'en ce momt l'attention mondiale est focalisée ds un coin où ce st eux qui ont pas mal ftu la merde (mais il n'ét pas seuls : l'ONU, dc la Frce, a avalisé la création d'Israël), c tt.
 
Il n'ont pas le monopole de ce genre de conneries, malheureust.

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Marsh Posté le    

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