Bonjour,
 
Quand j'étais étudiante à Paris vers la fin des années 70, il y avait derrière la Gare de Lyon un quartier chinois appelé "l'Ilot Chalon. Les rues étaient étroites et sordides, mais on y trouvait de petits restos chinois (ou asiatiques) extraordinaires. J'allais une fois par semaine manger un "nouilles sauce" dans un petit resto où il n'y avait que 4 grandes tables, et où on s'asseillait comme dans une cantine. L'ambiance était très sympa, il n'y avait pratiquement pas de français, et presque tout le monde mangeait le même plat "nouilles sauce" qui coûtait 7.50 F.  
Le plat était une soupe aux nouilles servi dans un saladier en inox (genre gamelle de chien) et il se composait de bouillon, nouilles de blé irrégulières (faites maison), de pousses de bambou, germes de soja, lamelles de porc et crevettes pour la version luxe. Les asiatiques avec qui j'ai discuté m'ont dit que ce plat leur rappelait leur pays, où on pouvait l'acheter dans la rue.  
 
Depuis l'Ilot Chalon a disparu, et je ne sais pas où le restaurateur est allé. Je rêve de retrouver ce plat excellent dans sa simplicité, et l'ambiance bon enfant de ce restau.
Qui peut me renseigner ? Merci
 

Allez, un petit effort. Qui peut m'indiquer à Paris un resto chinois qui fait des soupes aux nouilles faites "maison" ?

Je connais un resto chinois de Wenzhu qui est un peu dans le genre de celui que tu décris, petit et bouffe maison bien faite (ça doit pas être le seul...) : "l'impériale au maire" rue au Maire, vers Arts et Métiers

Merci, j'irai voir.  ;-)

Marrant, j'ai habité quelques années dans le 12ème avant d'apprendre au détour d'un bouquin de Cavanna que ma rue correspondait à la description que tu viens d'en faire (ça a bien changé depuis).
 
Niveau "resto à nouilles", jai mangé 1 fois ou 2 ce genre de plat près d'Opéra, mais je n'ai plus l'adresse sous la main. Par contre à Belleville il y en a un rue de Tourtille (ou rue Dénoyez, pas sûr). Il n'est pas très grand, alors faut tenter sa chance en espérant qu'ils aient une table libre...

 
Votre plat s'appelait un bobum ; il était servi à "La Muraille du Phénix", la 2° cantine des  
agents de la SNCF, et des routards égarés. Il ne reste plus rien de l'ilôt Chalon, mais ce restaurant avait déménagé aux alentour du Panthéon (avec la même enseigne) dans le VI°. J'ai fait partie du 1% blanc à avoir osé revenir vivre 2 ans dans ce quartier une fois pacifié, après la grande purge de 1985. Je n'ai jamais réussi à l'oublier tant j'avais été bien acceuilli par les 3 grandes etnies. Cordialement.

Le bo bun c'est pas une soupe.

a la description cela me fait bcp pensé aux resto à pho (soupe vietnamiennes)

 ou resto à ramen (soupe japonaise)

il y a aussi les soupes special phnom phen (cambodgienne) les soupes de nouilles aux raviolis chinoises, etc etc le tout à base de nouillesn (pates de blé ou pates de riz) et de viande et/ou fruits de mer, legumes.... je suis fan de ce type de soupe un vrai bonheur

Tu peux aller dans le 13eme, le quartier chinois, il y a tout niveau bouffe.

Sinon tu vas à tang freres et tu achetes des paquets de ramen (environ 40 centimes) et tu ajoutes toi même la finition (viandes/légumes...).

Pas cher, très bon

edit: j'ai pas d'adresses précises mais il me semble en avoir déjà mangé au "massena"

Ouais ça pourrait être un pho mais je n'ai jamais entendu parler de pho avec de la viande de porc, les deux pho principaux sont le pho bo (au boeuf) et pho ga (poulet).

Sinon oui avec du porc le lamen correspond bien à la description.

Edit : les lamen instantanés n'ont quand même rien à voir avec ce qu'on peut manger au resto

C'est vrai mais c'est la nourriture du pauvre
ça dépanne bien.

Merci pour vos réponses.  
C'était des nouilles de blé plates et larges, un peu genre tagliatelles, faites maison, rien à voir avec des vermicelles de riz. Je pense que le resto était chinois, avec peut-être des influences cambodgiennes.
 
Je suis allée dans le quartier chinois de Paris, j'ai vu des choses qui ressemblaient, mais pas tout à fait.
Je cherche toujours...

T'es allé dans le resto que je t'indiquais plus haut ? parce que justement j'y ai mangé ce genre de pâtes

Pas encore, mais comme je viens à Paris tous les quinze jours, ça ne saurait tarder.  
J'ai cherché l'adresse de ton resto sur internet, je ne l'ai pas trouvé. Tu es sûr du nom ? C'est le seul de la rue ?  
Merci pour l'info  :-)

l"impériale au maire, rue au maire, oui, c'est le plus petit à cent metres sur la droite de la rue quand tu pars de la rue Beaubourg (ou du Renard, je ne sais pas comment elle s'appelle à ce niveau)

Merci

Re-bonjour,
 
Nous n'avons pas pu aller rue au maire, impossible de se garer dans le quartier. On essaiera une autre fois...
 
En revanche, à la Muraille du Phénix, ils font bien des nouilles maison. Ce ne sont pas les restaurateurs que j'ai connus, mais des voisins. Le resto est très sympa et pas cher, on y retournera goûter les nouilles.
 
Merci pour les adresses  :-)

 
je viens de manger mais
 

Je tente le coup du resto de la rue au maire la semaine prochaine  ;-)

Toujours pas.
 
Je vous recommande "La Muraille du Phénix" en haut de la rue St Jacques. Les nouilles maison sont délicieuses, et pas chères.

 
Up
 
Je rechche toujours mes "nouilles sauce"    

Personne ?

J'ai fini par aller au Chinois de la rue au Maire. Ce ne sont pas les nouilles que je cherche. Ma recherche continue...

Le Rouleau de Printemps ? Mais c'est pas très nouilles en fait

Oui mais bon, en 2007 je n'y étais pas allé encore très souvent, en plus ça a un peu évolué depuis (pas dans le bon sens, AMHA).
 
Une idée : tester le resto "Les Pâtes vivantes", c'est plutôt chinois mais ils auront peut-être un truc approchant => http://www.cityvox.fr/restaurants_ [...] rofil-Lieu

J'allais aussi très souvent dans un chinois de l'ilot chalon, a la fin des années 70. Peut-être c’était le même? grandes tables aussi, ou on liait connaissance.
le père servait parfois, et ne parlait pas du tout français. l'addition se faisait au boulier. Il offraient toujours de l'alcool de riz a la fin. c’était vraiment très bon et pas cher du tout.

 
 
Le resto dont je parle était Passage Raguinot, sur la droite en venant de la rue de Chalon. Il y avait aussi un resto du côté gauche, avec une salle de jeu clandestine au sous-sol.
 
Dans celui où j'allais, le serveur était un grand gaillard qui vous serrait la main comme si vous étiez un pote.
 
Je recherche ces nouilles depuis plus de 30 ans, et je continuerai.  

Voilà, je ne suis pas la seule à en parler.
 
http://www.courrierinternational.c [...] -les-pates
 
Je cite :
 
Dans le passage Raguinot, derrière la gare de Lyon, à Paris, se trouvaient naguère deux restaurants tenus par des familles chinoises originaires de la province du Zhejiang. Ils avaient en commun de proposer pour un prix modique une fantastique soupe de nouilles servie dans une écuelle en métal. Ils ont fait figure d’oasis au sein d’un univers français qui ignore tout du men – les pâtes. Durant toute la seconde moitié du XXe siècle, les Japonais séjournant dans la capitale s’y sont pour ainsi dire réfugiés à la manière de noyés qui s’accrochent à une bouée. Si j’évoque ainsi les souvenirs d’un temps révolu, c’est pour souligner combien le Japonais reste attaché aux pâtes dans toutes leurs déclinaisons. Une vie sans sushis est surmontable, mais sans pâtes ? Il va sans dire que la gastronomie de l’archipel s’est développée contre ces dernières, trop ancrées dans le quotidien. Il n’en reste pas moins que les Japonais sont à leur endroit d’une exigence maniaque, qu’il s’agisse de spaghettis italiens, de nouilles chinoises (râmen), de pâtes à base de farine de sarrazin (soba) ou de blé (udon). Du côté des cuisiniers, on en ferait presque un art, à l’instar du thé. Les amateurs de cinéma s’en souviennent peut-être, le réalisateur Jûzô Itami s’était risqué à moquer cette passion dans le film Tanpopo, un “western-râmen” jubilatoire de 1985.