[Topic écriture] Sujet 16 : Votez

Sujet 16 : Votez [Topic écriture] - Arts & Lecture - Discussions

Marsh Posté le 22-02-2005 à 18:41:22    

Ca y est, le sujet nouveau est arrivé, viendez tous!
 

Sujet 16 a écrit :

Choisissez un endroit peuplé, mettez en scène la vie qu'il contient. (Attention, la vie ne concerne pas que les humains.) Inspiré de "Kew Gardens", de Virginia Woolf.




Ce sujet a été proposé par Marnie. Vous constaterez aisément que j'ai d'ailleurs tout grugé sur ses topics de lancement. Voilà c'est dit, rendons à César ce qui lui appartient.
 
Marnie a donné quelques explications sur la nouvelle dont est tiré ce sujet ici.
 
Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter le topic d'origine:
http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] 0902-1.htm  
 

Principe de Fonctionnement a écrit :

Un membre poste un court extrait de roman ou une description de scène, ceux qui le souhaitent peuvent remodeler le sujet à leur idée, avec leur style, en collant ou non de près au sujet de départ (entre 20 et 40 lignes).  
 
Vous pouvez soumettre un texte entre le moment ou le sujet est proposé et le moment ou le vote est ouvert pour ce sujet.
 
Pour poster, mettez votre texte dans les balises citation :
 

Sujet <n°sujet> - <votre pseudo> a écrit :

 
<votre texte
 ...
 fin du texte>







 
Enfin, n'oubliez pas que ce topic est avant tout un plaisir s'adressant à des gens amoureux des mots mais pas specialement écrivain ou critique littéraire. C'est ouvert à tous, et dans la bonne humeur ;)
 
Petit ajout personnel qui a beaucoup à voir avec le paragraphe précédent :
J'estime pour ma part que le HS ne devrait pas être pénalisé. Il faut prendre ce topic comme un atelier plutôt que comme un concours. Le sujet est à mes yeux un point de départ plus qu'une barrière. On le dit concours pour attirer du monde. Mais en fait c'est plus pour s'amuser ensemble autour de l'acte de création... En conséquence ne vous prenez pas la tête. A partir du moment où le sujet vous inspire un texte, quel qu'il soit, il a sa place ici.
(fin de l'ajout personnel)
 
Ce topic sera ouvert 15 jours, ce qui porte la date limite au 8 mars (minuit).
 
Les votes se déroulent de la manière suivante:

Principe des Votes : a écrit :

 
 
Pour les votes (pensez à enlever les espaces dans les balises) :  
 
[ fixed]
Auteur n°1 : xxx  
Auteur n°2 : yyy
Auteur n°3 : zzz
Remarques : abcd
[ /fixed]
 
    * On ne vote pas pour soi-même (ce n'est pas une règle, simplement une question de courtoisie )  
    * Pour éviter de donner l'impression de voter au hasard (ce qui ne serait pas respectueux des efforts produits, vous en conviendrez), pensez à laisser une appréciation, même succinte : c'est toujours agréable de savoir "comment" on a été lu.
 
A chaque vote, le premier reçoit 3 points, le deuxième 2 points et le troisième 1 point.




 
Participations :
akanico
talbazar
meroee
Mario_
donguyl
e-nyar
heresiark
vyse
donguyl 2
Nicky_rr
tigrou_bis


Message édité par Mario_ le 09-03-2005 à 16:49:44

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Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
Reply

Marsh Posté le 22-02-2005 à 18:41:22   

Reply

Marsh Posté le 22-02-2005 à 19:52:00    

Et le droit à l'inculture dans tout ça  :??:  
 
On fait comment quand on a pas lu "Kew Gardens", de Virginia Woolf?
 
Bon je rigole, je vais bien trouver quelque chose à dire... il y a toujours quelque chose à dire! :D  
 
 


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Quiconque sacrifie sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l'un ni l'autre, et n'aura aucun des deux. - Sur internet si le service semble gratuit, c'est que le produit, c'est vous.
Reply

Marsh Posté le 22-02-2005 à 19:55:27    

[quote=4911807,0,2,231911]Et le droit à l'inculture dans tout ça  :??:  
 
On fait comment quand on a pas lu "Kew Gardens", de Virginia Woolf?
 
Bon je rigole, je vais bien trouver quelque chose à dire... il y a toujours quelque chose à dire! :D[/quote]
Ouais: Ta gueule et écris [:itm] (ceci était un message personnel absolument exempt de méchanceté, je tiens à le préciser)


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Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
Reply

Marsh Posté le 22-02-2005 à 20:05:18    

[quote=4911807,0,2,231911]Et le droit à l'inculture dans tout ça  :??:  
 
On fait comment quand on a pas lu "Kew Gardens", de Virginia Woolf?
 
Bon je rigole, je vais bien trouver quelque chose à dire... il y a toujours quelque chose à dire! :D[/quote]
 
Même pour le trouver, c'est pas évident! Je ne connais pas du tout.
 
Bon, je mange et je finalise ma prose. J'espère que je ne serai pas trop hors sujet quand même.......


Message édité par akanico le 22-02-2005 à 20:05:48

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Visites de cimetières -  Cimetière de Velennes - Facebook
Reply

Marsh Posté le 22-02-2005 à 20:08:49    

je drapalise  :jap:  
 
fichtre il y en a qui ont déjà commencer.  :pt1cable:  :lol:  
putain celui là il ne m'inspire rien du tout, pire que les autres  :sweat:


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La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 22-02-2005 à 20:44:40    

Sujet 16 - akanico a écrit :

 
 
 
Le soleil va bientôt se coucher. Je le vois, rougeoyant, à travers les nombreux érables et autres mancenilliers. Je les connais tous, ces arbres. Mes arbres, pourrais-je dire. Il y en a des milliers, tous plus beaux les uns que les autres. Je fais ma dernière ronde de la journée. Même s’il reste encore beaucoup de monde, les portes vont bientôt se refermer. La vie, à la faveur de la nuit et du calme revenu, va pouvoir reprendre. J’entends déjà les écureuils, les tourterelles qui reprennent leurs territoires respectifs. Les p’tits ont faim, faut aller chercher de quoi les rassasier, je les entends piailler d’impatience !
 
« Bonsoir, M’sieur Pierre ! J’pense à vous tous les jours ! Je relis votre dernier livre, je ne m’en lasse pas. » Ah, ce sacré Pierre ! Un très grand homme. J’aimerai le connaître plus.
 
Je continue, je parcours les allées. Un petit bonsoir à Edith au détour d’un raccourci. Un autre à la petite Marie. Je sifflote en me dirigeant vers Frédéric. J’aimerai bien savoir faire danser mes doigts sur les touches bicolores de son instrument fétiche aussi bien que lui mais bon, c’est peut-être trop tard maintenant. Je commence à me faire vieux pour apprendre et je n’aurai jamais son talent.
Je perçois les doux effluves des Bourses à pasteur, des Centranthes rouges et autres Chélidoines à la faveur de cette montée qui me ramène vers le lieu magique où notre regard embrasse ce merveilleux paysage avec le coucher de soleil en toile de fond. Je ne m’en lasse pas, c’est tout simplement féerique. Le mélange des odeurs est un peu enivrant en cette belle soirée d’automne mais est toujours aussi agréable. Je ferme les yeux. Je perçois toute cette vie, cachée, mystérieuse.
 
La ronde se termine, toujours de la même façon, toujours en croisant ce vieux Jim. Tout à coup, encore un gros bruit sourd. Faut que je fasse attention sinon, je vais me prendre un marron sur la tête et ce serait dommage de trépasser à mon âge même si le lieu est adapté. En effet, pour rien au monde, je n’abandonnerai mon métier de gardien de ce plus beau cimetière parisien.
 




 
Bon, soyez indulgents, il vaut ce qu'il vaut! C'est écrit vraiment sans aucune prétention. J'ai juste essayé que les détails concordent le plus possible à la réalité. ( ;) Zig )
Ne connaissant pas du tout Virginia Woolf ni son style, j'ai fait à ma sauce.
Merci de m'avoir lu et j'espère que ça vous a plu (au moins, un peu!).


Message édité par akanico le 22-02-2005 à 20:45:49

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Visites de cimetières -  Cimetière de Velennes - Facebook
Reply

Marsh Posté le 22-02-2005 à 20:47:49    

otez moi d'un doute, c'est bien le sujet qui est inspiré de Virginia Woolf, pas le texte à rendre :gratgrat:


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Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
Reply

Marsh Posté le 23-02-2005 à 08:40:14    

yulara a écrit :

otez moi d'un doute, c'est bien le sujet qui est inspiré de Virginia Woolf, pas le texte à rendre :gratgrat:


Bien entendu. Il ne s'agit pas d'avoir fait un exposé sur l'auteur pour être seulement autorisé à faire quelquechose. :)


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Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
Reply

Marsh Posté le 23-02-2005 à 11:01:52    

ah bah ça me rassure :D
maintenant reste plus qu'à trouver du temps et des idées, et là, c'est vraiment loin d'etre gagné :whistle:


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Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
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Marsh Posté le 23-02-2005 à 13:40:12    

yulara a écrit :

otez moi d'un doute, c'est bien le sujet qui est inspiré de Virginia Woolf, pas le texte à rendre :gratgrat:


Ouais ouais, c'est le sujet. :D
 
Pour ceux qui voudraient des détails, voilà de quoi parle la nouvelle en question :
On est dans un jardin public, et on suit un escargot qui se balade sur une feuille : donc on observe la végétation de son point de vue. Et de temps en temps passe à proximité un groupe de personnes, un couple d'amoureux, une famille, des amis ..., dont on entend la conversation. On perçoit ainsi des bribes de vies, indépendantes les unes des autres, qui forment une sorte de tableau de la vie globale.
C'est très chouette à lire, si vous en avez l'occasion faites-le.
Ce que j'avais essayé de faire passer dans la formulation du sujet, c'est l'aspect mise en scène, sans que l'histoire soit primordiale. Voilà, j'espère que c'est plus clair :whistle: .


Message édité par Marnie le 23-02-2005 à 13:42:40

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Prison d'été, prison d'hiver, prison d'automne et de printemps, bagne pour petits et grands - Prévert, Le Roi et l'Oiseau
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Marsh Posté le 23-02-2005 à 13:40:12   

Reply

Marsh Posté le 23-02-2005 à 17:05:11    

Marnie a écrit :

Ouais ouais, c'est le sujet. :D
[...]


Je mets ce post en lien dans mon post de départ :jap:


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Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
Reply

Marsh Posté le 23-02-2005 à 17:09:51    

Citation :

Talbazar-sujet n° 16
 
 Flippé le dauphin péta dans l’eau turquoise en jouant à se prendre pour un sous-marin de la Navy. Il resta un instant en suspension, à onduler de la queue, pour observer le chapelet de bulles globuleuses monter vers la surface irradiée d’un soleil invisible. Il descendit au fond de la mer, où s’étalaient de nombreuses merveilles et beaucoup de sacs plastiques. Il salua Billie la crevette qui raclait nerveusement le sable d’un air entendu, car elle prenait Flippé, à part elle, pour un grand malade. D’un vigoureux battement de sa grosse nageoire caudale, Flippé se dirigea vers l’épave écroulée d’un ancien chalutier breton, où Jaja le mérou tenait tant bien que mal « la Faille du Pacifique », bar de nuit qui s’apprêtait à fermer au jour revenu.
 Là, au milieu des laminaires tristes, il délaissa les avances de Friquette la seiche, une championne du camouflage qui croulait sous son maquillage osé. Il repoussa de même Jobard l’oursin, un animal à l’esprit pointu,  toujours très mal rasé, qui se mit en boule quand Flippé refusa de lui payer un verre, pour discuter avec lui d’une question épineuse qui le taraudait.
- « Jobard, ma compréhension de tes structures cérébrales d’oursin est insuffisante pour mesurer ta potentialité, et t’as déjà assez éclusé ! »
 Jobard maugréa contre ce snobinard mammifère et roula en boule pour se réfugier auprès de deux petites sardines qui restaient en périphérie du zinc pour garder leur banc. Flippé s’engagea dans le bar, toisé méchamment par Gabin le maquereau, lequel surveillait ses morues payées au bouchon. Flippé s’échoua sur un tabouret pour commander un « Blue Lagon », sous l’œil torve de deux pauvres éponges bien allumées. Jaja le mérou, le taulier, lui serra les nageoires en posant son torchon. Avec sur sa bouche étrange une onde de réprobation, il prit un air médusé :
- « T’as vu les nouvelles dans l’Echo Côtier ? Cette histoire va faire des vagues… Mais qu’est ce que c’est que la presse, un jour tu est bon, le lendemain, tu est mauvais ! »
 Déjà Flippé n’écoutait plus. Il était subjugué par l’arrivée soudaine d’une splendide étoile de mer, dont les cinq branches paraissaient danser sur la sciure sableuse du troquet. Elégance des formes, splendeur des couleurs aux nuances fauves et flammulées, cette petite espèce sans intérêt commercial déchirait de sa grâce le cœur bourré des habitués. La star s’approcha de Flippé d’une gracieuse reptation pour lui susurrer devant son rostre conquit :
- « Pou Pou bidoooouuu …»
-  « Hé la baveuse, va lâcher  ton mucus ailleurs ! » Lui répondit Gabin le maquereau, visiblement déshydraté.
- « Reste à sec, Gabin, où tu va goûter de ma dorsale ! »
 Flippé voyaient déjà du coin de l’œil un homard en costume et sa langouste effrayée quitter le bar en catimini. Mais après un bref échange de bulles, les deux protagonistes préférèrent s’en tenir là. Anémone, l’une des morues de Gabin, retenait d’ailleurs celui-ci par la queue, en essayant de l’amadouer. Flippé le dauphin sortit finalement du chalutier pourri en compagnie de son étoile flamboyante, bras-dessus bras-dessous, pour aller voir « Vingt mille lieux sous les mers », un film qui faisait un raz de marée d’entrée au cinéma « La Gorgone », tout proche.
 
 [:aia]
 
 
 

Reply

Marsh Posté le 23-02-2005 à 18:38:24    

Marnie a écrit :

Ouais ouais, c'est le sujet. :D
 
Pour ceux qui voudraient des détails, voilà de quoi parle la nouvelle en question :
On est dans un jardin public, et on suit un escargot qui se balade sur une feuille : donc on observe la végétation de son point de vue. Et de temps en temps passe à proximité un groupe de personnes, un couple d'amoureux, une famille, des amis ..., dont on entend la conversation. On perçoit ainsi des bribes de vies, indépendantes les unes des autres, qui forment une sorte de tableau de la vie globale.
C'est très chouette à lire, si vous en avez l'occasion faites-le.
Ce que j'avais essayé de faire passer dans la formulation du sujet, c'est l'aspect mise en scène, sans que l'histoire soit primordiale. Voilà, j'espère que c'est plus clair :whistle: .


 
 
Bon, j'suis peut-être passé à côté du truc alors. Enfin, je ne change pas, j'ai peut-être fait un cas particulier.


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Visites de cimetières -  Cimetière de Velennes - Facebook
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Marsh Posté le 26-02-2005 à 18:24:19    

Sujet 16 - meroee a écrit :

 
Il marche lentement, dans le froid. Un frisson lui parcourt le dos. Là-bas un homme rentre dans le restaurant avec sa femme. Comme il aimerait pouvoir y entrer aussi. Oh, il a déjà essayé mais il s'est fait jeter comme un malpropre. Un vieillard court un peu plus loin. Esperons qu'il ne glissera pas sur la plaque de glace, comme l'autre ce matin. L'ambulance l'a emmené il y a une heure à peine. Plus loin il aperçoit une jeune fille en pleurs, elle marche précipitamment en serrant contre elle son sac d'écolière. Elle ne le voit même pas. Elle l'effleure. Son parfum entêtant reste dans l'air un instant puis s'évanouit, emporté par l'air froid et sec. A quelques pas de là, le marché bat son plein. Il s'approche, attiré par la vie qu'il sent vibrer doucement. La fleuriste lui adresse un sourire. Très gentille cette dame, pas comme le vieux charcutier qui le regarde toujours d'un air mauvais. Il s'arrête vers le stand de sucreries, et regarde un instant avec envie les enfants qui y savourent de délicieux caramels et sucres d'orge. Une femme jette un regard vers lui et il s'éloigne précipitamment. Il ne faudrait pas qu'on pense qu'il leur veut du mal. Il aime bien les enfants. Sans regarder où le mènent ses pas, il sort du marché et rejoint les quais. Il venait souvent s'y promener avant. Tout y était plus calme. Maintenant c'est malfamé, des gens viennent s'y droguer la nuit. Ils viennent à plusieurs et ils parlent fort. Ils se battent parfois. Impossible de s'y reposer. Il ralentit devant un couple de tourterelles. Elles s'enlacent amoureusement en roucoulant tendrement. Le soleil est plus haut maintenant, l'atmosphère se réchauffe. Il s'arrête un instant pour laisser passer une souris et ses cinq petits. Six petites vies fragiles, si faciles à éteindre. Il rejoint la grande place où une vieille femme nourrit les pigeons. C'est toujours pareil, il y a toujours une vieille femme. Et il y a toujours des pigeons. Il y a toujours aussi celui qui ne dit rien. Celui qui reste sur la place et qui tend la main aux passants. Son maître. Ce n'est plus vraiment un homme, plutôt un animal errant comme lui. C'est un vieillard terne qui regarde inlassablement, sans dire un mot, toutes ces vies qui passent devant lui. Lui, sa vie, il ne la possède plus. Elle est entre vos mains.  




Voilà. C'est un peu court mais je manquais d'inspiration. :sweat:

Reply

Marsh Posté le 28-02-2005 à 10:25:59    

Ecrit hier dans le train et relu vite fait ce matin. N'hésitez pas à critiquer. Désolé, c'est très long.
 

Citation :

Sujet n°16 - Mario_
 
Nous arrivâmes assez tard à cette soirée. Il devait y avoir un concert, un groupe pop-rock, et la salle s'en trouvait plus bondée que d'habitude. Nous nous dirigeâmes vers le fond, passant devant la scène où le groupe commençait déjà à s'exercer, à accorder les instruments et à briefer l'équipe technique. Une table au fond était inoccupée, elle était dans la pseudo arrière-salle, séparée de la grande aire de danse par des escaliers qui menaient aux mezzanines sur les deux côtés. Nous nous faufilâmes à la queue leu leu et nous assîmes, qui sur des coussins moelleux, qui sur des chaises plus rigides. Pour ma part, j'étais face au mur et avais pris possession d'un grand sofa.
 
La soirée s'écoula tranquillement, je buvais un verre d'alcool tout en rêvassant, couché et accoudé tel un noble romain sur son divan. La salle était bondée, le concert commençait et avait attiré tous les jeunes adultes que comptait le coin. Pour ma part, j'étais tellement fatigué par ma semaine de travail que j'aurais pu assister à un bal-musette dans des conditions analogues.
 
Des reflets multicolores se portaient sur le mur face à moi. La disposition de la pièce et des projecteurs faisaient que je pouvais voir les ombres des membres du groupe se porter devant moi. Je regardais tout en écoutant la musique tantôt lancinante, tantôt dansante.
 
Le guitariste était chauffé à blanc, en transe devant sa guitare. Il faisait des mouvements rapides, bougeait le corps tout en dodelinant de la tête, ce qui avait pour effet de faire danser sa chevelure, dont l'ombre se portait d'un côté à l'autre de mon écran de fortune. Au moment du traditionnel solo de guitare de la chanson de hard FM, il se mit sur les genoux, se cachant presque derrière notre table, il n'y avait plus que sa tête qui en dépassait.
 
Quelques chansons plus tard, le batteur et son instrument étaient à l'honneur. Les multiples lumières mobiles derrière son instrument, rouges, vertes, jaunes et bleues, faisaient ressembler son ombre à un véritable kaléidoscope que j'observais avec fascination et qui tendait à m'hypnotiser, tant et si bien que je n'entendais même plus ce qu'on me disait à ma droite. Ils partaient danser, réussirent-ils à me faire comprendre après plusieurs essais infructueux visant à me faire sortir de ma douce torpeur. Je pus discerner un slow.
 
A présent seul sur mon divan, je pouvais continuer à contempler ce spectacle qui s'offrait sous mes yeux. Près du plafond, la boule à facettes envoyait ses rais de lumière, l'ensemble semblait suivre une danse savamment chorégraphiée s'accordant parfaitement avec la musique qui arrivait à mes oreilles.
 
Alors que le concert touchait à sa fin et que le disc-jockey reprenait la parole pour attirer tout le monde sur la piste de danse tout en remerciant le groupe, l'ombre d'une serveuse aux cheveux longs et bouclés passa sur mon mur. Elle s'arrêta devant une table, tourna la tête à droite puis à gauche, vraisemblablement pour demander aux clients ce qu'ils désiraient. Mais je n'avais cure de ce commerce qui s'opérait indirectement sous mon regard, me contentant d'observer sa chevelure volant au rythme de ses mouvements de tête, ses gestes expressifs qui semblaient indiquer que telle boisson manquait puis qu'elle refusait d'un haussement d'épaules et d'une inclinaison de tête les avances d'un des clients qui lui offrait un verre à leur table.
 
Sur ma gauche, de nombreux gadgets et leurs ombres, faisant partie de la décoration, donnaient au mur une vie frémissante que je regardais avec un intérêt inaltérable. La lava lamp envoyait ses bulles orangées vers le haut, disparaissant au niveau du plafond. Je devinais cependant leur progression qui continuait, s'échappant de la boite de nuit et se perdant dans la nuit étoilée. La boule plasma, elle, envoyait ses décharges d'életricité statique et produisait des lignes brisées complètement aléatoires, le tout dans une teinte le plus souvent bleuâtre et du meilleur effet. Une machine produisait de la fumée qu'elle éclairait de multiples lumières aux couleurs diverses. Les volutes étaient agréables à observer, cela sans dégager la moindre odeur désagréable à mes narines sensibles. Je la sentais prendre possession de toute la pièce, emplissant chaque centimètre carré de vide et atteignant chaque individu. Mon imagination fructueuse me dotait de bras de fumée et j'allai toucher le sommet du crâne du barman et tripoter une danseuse qui se dodelinait sur la scène maintenant vidée.
 
L'ombre des deux escaliers en colimaçon étaient elle-même source d'un grand intérêt de ma part. Les marches vitrées agissaient tel un prisme et un arc-en-ciel mobile et rapide se portait sur le mur, mettant en évidence certains de ses défauts. Cette lumière dansante, qui semblait apprécier la musique diffusée par le maître de cérémonie, faisait le tour du pan de mur, dans un sens, puis dans l'autre, rétrécissant et grandissant, entrant en rotation avec un rythme frénétique.
 
Soudain, alors que cette féérie me faisait certainement paraître tel un drogué aux yeux des autres clients, je vis l'ombre d'une autre chevelure au milieu de ce tableau au cadre mouvant. Elle grandit régulièrement et devint de plus en plus nette, je pus en distinguer les vagues qui gagnaient en amplitude avec ses hochements de tête, sa silhouette mince et séduisante. Le verre qu'elle avait en main se voyait lui-même distinctement et je pouvais apercevoir les vaguelettes et courants provoqués par sa marche légèrement déhanchée. Je la vis se pencher légèrement, puis se relever, tendant son bras gauche... bras gauche qui m'effleura l'épaule.
 
Je me retournai, elle était là, me tendant un verre, un sourire aux lèvres. "T'as pas l'air en forme, prends ça, je te l'offre", me dit-elle à l'oreille tout en soufflant un peu d'air chaud. Son parfum m'enivrait déjà et je me sentai dériver vers une autre rêverie, beaucoup plus réelle celle-ci.


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Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
Reply

Marsh Posté le 28-02-2005 à 12:25:43    

c bien, 3 défauts seulement : trop long, un peu éloigné du sujet (Même tes propres sujets tu les réspèctes pas ???!!!), utilisation du passé simple à la place du passé composé.

Reply

Marsh Posté le 28-02-2005 à 12:30:01    

heresiark a écrit :

c bien, 3 défauts seulement : trop long, un peu éloigné du sujet (Même tes propres sujets tu les réspèctes pas ???!!!), utilisation du passé simple à la place du passé composé.


Pour la longueur, je dis pas, mais je savais pas quoi enlever (et puis j'ai pas trop cherché à enlever des paragraphes, à vrai dire).
Concernant le sujet, je ne suis pas d'accord, je décris la vie que contient une boîte de nuit, tout ceci à travers les ombres et lumières portées sur un mur. Enfin, bon, question d'interprétation, tu me diras.
Pour les fautes de grammaire, j'essaierai de corriger tout ça plus tard.
En tout cas merci de ton avis :jap:  


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Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
Reply

Marsh Posté le 28-02-2005 à 12:53:16    

Après relecture, je me rend comte que j'ai eu tord de t'accuser de non respet de sujet. Toute mes excuses  :jap:. J'ajouterais que j'ai trouvé ton texte bien meilleur à celui du sujet 15.

Reply

Marsh Posté le 28-02-2005 à 19:29:57    

drapal :)  
par contre je suis pas trop inspiré pour le sujet doncje penses mettre un certain temps a en sortir quelquechose. :/
Marnie, j'te hais :D

Reply

Marsh Posté le 28-02-2005 à 21:00:50    

E-Nyar a écrit :

drapal :)  
par contre je suis pas trop inspiré pour le sujet doncje penses mettre un certain temps a en sortir quelquechose. :/
Marnie, j'te hais :D


Attends de voir le machin que je vais pondre, peut-être que tu me pardonneras :D.


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Prison d'été, prison d'hiver, prison d'automne et de printemps, bagne pour petits et grands - Prévert, Le Roi et l'Oiseau
Reply

Marsh Posté le 01-03-2005 à 11:29:06    

bon jme prépare hein, ça va vnir  [:zoubidawa]

Reply

Marsh Posté le 01-03-2005 à 13:32:16    

Il laissait filer soigneusement sa trace tissant ainsi le début du piège qui se refermait sur l’indicateur temporel. Le parc gelé ou la moindre espèce de ce genre eu succombé aux premières heure du matin, voyait un escargot le traverser nonchalamment suivant semblait il un parcours préparé. Il avait déjà échapper une bonne dizaine de fois à la mort tant l’activité du jour était pléthore. L’approche de noël excitait les enfants et leur parent et ici, tous les ans, s’organisait tous les spectacles de la ville. L’étang gelé offrait une patinoire importante ou s’amassait les néophytes, les jeunes couples et les passionnés de patinage. Les manéges arrivait de tout le pays, traînant derrière eux les couleurs chatoyantes, les sons tout dévolus a noël et leur chemin était accompagnés des regards brillants et des cris de joie des plus jeune, ne cessant de tirer sur la main de leur parents.
C’est au milieu de ce brouhaha et de ce vacarme constant qu’avançait paisiblement l’escargot. Le danger il n’en avait que fa ire. Sa mission seule le captivait et il ne ratait rien. Il enregistrait tout. Les conversations, le crissement de pneu au loin sur la voie centrale, le pet d’un papy et son souffle de soulagement ou les chuchotements des amoureux.
- On pourrait aller faire les courses pour les enfants après la patinoire ?  
- Oui c’est le moment ou jamais car dans une semaine ça va être la cohues ! Et moi ça me gonfle quand il y a trop de monde !
- Monsieur ! On peut avoir une gaufre !
- Quand j’aurais fini de m’installer jeune homme, pas de suite !
- Je crois que Romain ne va pas passer l’année, ce maudit cancer ne lui laisse aucun répit !
- Je sais essayons de ne pas lui montrer notre souffrance et de lui offrir le plus beau des noël !  
Pour le moment, il n’avait pas repéré sa cible, mais il savait qu’il serait ici des ce matin tôt. Les rapports des vendeurs d’Orman faisaient état d’un projet d’échange d’informations, qui constituait peut être la base de l’alliance qui allait naître 5800 ans plus tard. Il lui restait encore une quarantaine de mètres pour que le cercle qu’il décrivait avec son sillon soit clos. Ensuite Kiruan et son rendez vous serait pris au piège.
Quelques heures plus tard le cercle invisible allait se refermer mais les proies n’étaient toujours pas localisées.
- Kiruan ?
- Ha maître je ne vous attendais plus !
- Je sais mais j’ai été retardé par accident a l’entrée de la ville.
- Ca y est chef on les tient !
L’excitation était a son paroxysme dans la salle de contrôle. Pour une fois tout avait l’air de bien se passer. Mieux encore le piège allait se refermé et il coïncidait avec la découverte des deux chassés.
- Peut on les voir ?
- Les antennes scrutent mais ils sont trop loin de la source pour le moment !
- Qu’il finisse le disque et après il cherchera !
- Plus que 10 cm !
- Attention le décompte ! 10..9..8..7..6..5……..
- Qu’est ce qu’il se passe ????
- J’en sais rien le contact au sol est perdu !
- ANTOINE LACHE CET ESCARGOT ! MAIS NON CRACHE CA C’EST DEGUELASSE !
Cruchtc….
- Chef ! On a perdu le traceur !
- Comment c’est possible ?
- Je crois qu’un enfant l’a bouffé !
- Mais c’est pas vrai ça ! Je l’avais dis bande d’abruti, un escargot c’est trop lent et trop vulnérable….

Reply

Marsh Posté le 01-03-2005 à 13:36:58    

pas sur que j'ai bien saisi le sujet ! C'est ma premiere fois désolé si ce n'est pas bon !
 
Hello a tous !

Reply

Marsh Posté le 01-03-2005 à 14:57:44    

C'est définitif, j'aurais du lire un peu plus le sujet avant d'envoyer ! Désolé...snif

Reply

Marsh Posté le 02-03-2005 à 00:56:10    

Sujet N°15 E-NyaR.
 

Citation :

Encore une journée comme les autres qui s’achève comme les autres se sont achevées avant elle : au lit. Un rapide coup d’œil au réveil histoire de vérifier qu’il est bien réglé pour demain matin et c’est parti pour une longue soirée dans les bras de Morphée. Le calme, le silence, l’obscurité et la douceur réconfortante des draps en soie - de quoi se remettre rapidement du chaos d’une dure journée de labeur.
Enfin le calme et le silence c’est vite dit. Le ronronnement du frigo de la pièce d’à côté à l’air d’avoir envie de protester énergiquement contre le silence, vite rejoint  par son camarade syndiqué de la climatisation. Mais cette manifestation ne serait rien sans le ténor du ronronnement en la personne de Schuffi, le gros matou qui squatte - l’air de rien - la moitié du plumard. Toute tentative plus ou moins polie des forces de l’ordre pour lui faire céder quelques pouces de terrain se conclut par une amplification du volume sonore des vibrations du greffier qui approche vite celui d’un moteur diesel de chalutier par un matin froid et brumeux.  
Derrière ce concert digne des meilleurs enregistrements de « Pavarotti  à la grippe » s’immisce subrepticement un son plus aigu. Pas de doute avec un son pareil :  l’ennemi est sur le terrain.  D’après le radar ils doivent être au moins deux, en formation serrée, essayant de prendre la position en tenaille – on pourrait même croire entendre la chevauchée des valkyries version sonnerie de portable mono. Schuffi a vite fait de les repérer ; ce qui n’était qu’un gros tas de poil amorphe c’est transformé en une véritable machine de guerre dont la seule fonction est l’éradication des moustiques. Pas la peine d’être devin ou de consulter les astres pour deviner que ce qui était un havre de paix destiné au repos du guerrier va se transformer en un remake à gros budget de la prise de Stalingrad. Le chat, tous réflexes en alerte, moustaches pointées contre cavalerie, bondit tel un diable hors de sa boite en direction du premier zéro – oubliant quelque peu que bondir d’un lit en mezzanine comporte le risque de se voir confronté très vite à l’attraction terrestre. Mais il ne s’avoue pas vaincu et décide de repartir à l’attaque comme si de rien n’était. Catzilla contre les Mosquitos de l’Apocalypse Aujourd’Hui, round 1. Avec un peu plus de budget, Spielberg derrière la caméra et Monica Belluci en guise de décors, ça mériterait presque un oscar.  
Monica, Monica… Ah ! Bah non, ce n'était pas une bonne idée de penser à Monica quand on a la moindre envie de dormir. Ca y est, le chapiteau du cirque Plinder vient d’être planté dans les couvertures. En tendant un peu l’oreille on peut entendre les petits acariens fébriles de découvrir la ménagerie remplie de punaises d’Indes,  les tiques de l’Equateur et même un vieux poux encore féroce. Sur scène, les araignées microscopiques tissent la toile de sécurité pendant que les nymphes voltigeuses préparent leur entrée. De partout on applaudit de ses huit pattes pour féliciter les artistes. Schuffi mets rapidement fin à la représentation en s’écroulant sur le chapiteau les pattes en croix depuis la troisième corde, fier d’avoir intercepté en plein vol le dernier chasseur bombardier des rebelles Mosquitos.
Et on viendra encore me dire après ça  que l'on n'est jamais plus tranquille que dans son lit.


 
Comme à ma bonne habitude, je suis parti à contrepied en prenant un lieu *normalement* inhabité pour en révéler toute la vie :D


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Don't fuck me, I'm anonymous.
Reply

Marsh Posté le 02-03-2005 à 09:44:03    

E-Nyar a écrit :

Sujet N°15 E-NyaR.
[...]
Comme à ma bonne habitude, je suis parti à contrepied en prenant un lieu *normalement* inhabité pour en révéler toute la vie :D


HS, disqualifié! :whistle:


Message édité par Mario_ le 02-03-2005 à 09:44:16

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Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
Reply

Marsh Posté le 02-03-2005 à 16:43:10    

Citation :


Sujet n 16 - Heresiark
 
Après une longue route, j'apperçoit le batiment qui abrite si noble institution. Je gare ma voiture et j'avance vers la grille. Je remarque que la porte n'est pas fermée. Bizzarre. Je la traverse et j'entre dans un large local. Aucun surveillant ne garde l'entrée. Etrange aussi. Je secoue la tête, oubliant momentanément ma perplexité et je jette un coup d'oeil à une horloge accrochée en haut d'un mur. Il est neuf heure et demie. J'ai dix minutes d'avance. Inutile d'aller voir le directeur maintenant.
A travers les vitres qui garnissent un mur, j'entend et je vois une cohu d'enfants qui s'amusent dans la cour. Pour passer le temps, je décide de les observer. Je sais qu'il n'y a pas grand risque, mais je préfère cepandent les regarder de loin. On n'est jamais trop prudent, comme on dit.
Le spéctacle est fascinant, attendrissant, bien qu'on le considère comme contre nature. Certains enfants forment des groupes, d'autres restent seuls. J'observe plusieurs solitaires qui s'agitent dans tout les sens, qui font la roue, le poirier, toute sorte de figures accrobatiques, qui courent dans toute les directions, loin du soucie de se cogner à un mur ou à leurs camarades. Ils se caractérisent par leurs jeune age, des échymoses un peu partout, des cris perçants et des entraves. D'autres marches à pas lents, en murmurants des paroles inauditibles, un rire stupide éclatant soudain. Les plus calmes restent assis, occupés à arracher leurs vêtements, à jouer avec le gravier, ou occupé à rien, juste à regarder dans le vide, étrangés à ce qu'ils voient.
Les groupes sont d'apparence plus censé. Le plus souvent, ils discutent, la conversation reflétant l'ésprit qu'on leurs donnent, incohérantes, occupé à des détails sans importances, des bétises, l'obséssion des uns et des autres revenant sans arrêt, ammenés par des interventions furieuses. Quelque fois, ils ne font que se toucher, muet, un sourire innocent ou pervers aux lèvres...
"Excuser moi, monsieurs, mais qu'est ce que vous faite ici ? me demande un vieil homme.
-Je m'appelle Michel Roy. J'ai pris rendez vous avec le directeur.
-C'est au deuxième étage, première porte à droite.
-Merci, bonne journée."
Il part. Une sonnerie retentit. Les enfants semble avoir peurs. Le silence. Les surveillants rentre dans le cour, et enmènent les enfants vers les étages.

Reply

Marsh Posté le 03-03-2005 à 14:12:10    

[:ass_kicker57]


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Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
Reply

Marsh Posté le 03-03-2005 à 15:45:19    


Ca y est, j'ai l'idée ! Reste plus qu'à écrire. Le problème, c'est warcraft :/. Vous avez une solution de désintoxication ?


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Prison d'été, prison d'hiver, prison d'automne et de printemps, bagne pour petits et grands - Prévert, Le Roi et l'Oiseau
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Marsh Posté le 03-03-2005 à 15:56:54    

Marnie a écrit :

Ca y est, j'ai l'idée ! Reste plus qu'à écrire. Le problème, c'est warcraft :/. Vous avez une solution de désintoxication ?


"format c:" ?


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Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
Reply

Marsh Posté le 03-03-2005 à 16:02:52    

Ah ouais, c'est une idée. Mais il y en a un qui risque de ne pas apprécier :D.


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Prison d'été, prison d'hiver, prison d'automne et de printemps, bagne pour petits et grands - Prévert, Le Roi et l'Oiseau
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Marsh Posté le 03-03-2005 à 16:08:24    

Marnie a écrit :

Ah ouais, c'est une idée. Mais il y en a un qui risque de ne pas apprécier :D.


Si tu parles du personnage incarné dans le jeu, sache qu'il est en fait insensible, il n'existe pas :o  
 :whistle:


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Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
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Marsh Posté le 03-03-2005 à 16:19:52    

Oh mon dieu ! Mais alors, s'il n'existe pas, c'est que la vraie vie c'est le bureau ! Aaargh !
 
[:ddr555]


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Prison d'été, prison d'hiver, prison d'automne et de printemps, bagne pour petits et grands - Prévert, Le Roi et l'Oiseau
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Marsh Posté le 03-03-2005 à 16:42:10    

Marnie a écrit :

Oh mon dieu ! Mais alors, s'il n'existe pas, c'est que la vraie vie c'est le bureau ! Aaargh !
 
[:ddr555]


Je comprends ton désarroi. Moi c'était avec Civilization, je croyais que c'était la vrai vie et que j'étais le maître du monde :sweat:


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Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
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Marsh Posté le 03-03-2005 à 19:56:26    

j'arrive vraiment à rien, j'ai l'impression de faire une énumération sans âme  :sweat:

Reply

Marsh Posté le 03-03-2005 à 20:32:14    

Citation :


 
Sujet 16 - Vyse
 
"i'm never gonna see her again". Il fondit en larmes. Je n'avais jamais vu John dans cet état, lui, si grand, si fort, mais apparemment si fragile. Tandis que ses larmes coulaient sur la photo de sa bien aimée comme il l'appelait, je ne pouvais m'empêcher de penser à ce qui se passait quelques mètres en dessous de nous. Tout le monde y pensait, la question était de savoir qui supportait cette attente.
 
Nous étions une quinzaine dans cet avion, prêts à sauter pour nous plonger dans cet enfer et je me rendais compte que je ne connaissais que la moitié des gars avec qui j'étais embarqué. Tiens, lui par exemple, ce grand blond qui machouille frénétiquement son chewing gum, l'air penseur. A quoi pouvait - il bien penser? quel était son nom? Après tout, tout ceci avait-il une grande importance?
 
Ne pouvant bouger mon corps, je laissais mes yeux visiter cet endroit dans lequel nous étions.Je pouvais apercevoir le colonel en fin de rangée, l'allure fière, le regard confiant. il était notre modèle a tous, et je ne l'avais jamais vu faillir dans quelque tâche que ce soit. Son équipement était parfaitement agencé sur lui, tout était à sa place, j'étais presque en admiration devant cet homme qui dégageait tant de préstence dans un tel moment sachant que dans quelques minutes, tout ceci risquait d'être réduit à néant par un tir ennemi...
 
Ma "visite" se poursuivait, scrutant du regard chaque individu, cherchant un regard complice, une once d'espoir, mais il n'en fut rien.tout le monde était ailleurs, les soldats regardaient tantôt en l'air, tantôt au sol. Certains, comme moi, cherchaient du récomfort chez les autres, sans toutefois exprimer clairement ce signe de faiblesse qu'ils ressentaient. Le Lieutenant Mattews était des notres également. Maquillé, sac à dos attaché, casque visé sur le crâne, il ne donnait toutefois pas une impression de facilité. Plutôt mal à l'aise dans ses pompes, on le sentait dérangé par tout ceci, et, quand bien même je n'ai jamais croisé son regard à cet instant là, je pouvais deviner la peur qu'il ressentait.
 
15 hommes, pourtant tous si fiers la veille, étaient là, silencieux, concentrés, prêt a faire la guerre pour des raisons que nombre d'entre eux ne comprenaient pas.
 
Ce silence fut rompu par le bruit du sas qui venait de s'ouvrir, nous laissant en face d'une vue imprenable sur le ciel. La lumière venait de passer au vert, il était temps, un par un, les soldats se lançaient dans la pénombre, en priant pour que tout se passe bien, au moins jusqu'à leur arrivée en bas. je jetais un dernier regard aux quelques uns qui étaient encore en sursis, et je me lançais a mon tour.....


 
bon ben :/ koi

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Marsh Posté le 04-03-2005 à 12:46:04    

Mario_ a écrit :

"format c:" ?


Tu peux toujours essayer "format C:" sous XP, ça risque rien. Il ne s'auto-formate pas.     [:aztechxx]  
 
Bon, j'ai lu un seul texte, tombé dessus au pif, celui de Talbazar. J'ai pété une durite sur les deux premières phrases  [:al zheimer]  mais après ça ressemble à du Laurent-Baffie-qui-dit-qu'il-a-un-cerveau-paskil-connait-pleins-d'animaux. [:airforceone]  
Bref, l'énumération gâche un peu le n'importe quoi.     [:aztechxx]  
 
Bye.

Reply

Marsh Posté le 04-03-2005 à 16:54:53    

bon j'en tente un autre mais je n'ai aps eu beaucoup le temps. Ecrit vite fait comme l'autre au boulot LOL
 
 
Mami,
 
On est tous la, en famille, a se gausser de cette nouvelle habitation. Papa a chercher longtemps dans la pénombre, une place parfaite pour nous élever. Le voyage dans la grotte fut long. Mais l’oasis qu’il a trouvé est génial. Chaud, humide comme dans les pays tropicaux. A l’extérieur, une flore pittoresque comme si nous étions cerclé d’un immense champs de blé. Dans les profondeurs de la grotte on trouve de quoi se nourrir à foison. Viandes, poissons, laitages et parfois même un peu d’alcool pour le plus grand plaisir de papa. Le tout est préparé avec passion et nous arrive servi sur un plateau. Maman est si contente du labeur en moins. Comme tu sais vingt enfant c’est dur a élever.
On sort rarement au dehors. De temps en temps une petite tête mais le danger est trop sérieux pour que maman nous laisse. Il est vrai que des que nous sortions, un prédateur pourvu de cinq immenses griffes tente de nous tuer. Je ne l’ai jamais vu mais papa et maman nous conte depuis notre plus tendre enfance des histoires si terrible qu’aucun de nous ne se risquerait au dehors. On vit dans la pénombre tout le temps. Parfois la lumière naît et l’on peut voir la mer. Mais l’orage tonne souvent traînant à sa suite les vents puissants. Il arrive même qu’il y ai de la neige.  
Je t’écrirais la suite semaine prochaine maman m’appèle.
Je t’aime  
Virginie
Un grattement sourd se fait entendre et un énorme pieu métallique me rate de justesse. Je range ma lettre et cours vers les autres. La lumière pénètre notre grotte pendant notre fuite. Papa nous dis de nous cacher dans un interstice rocheux et d’attendre. Au loin on entend une voix perçante qui semble se rapprocher.
- Monsieur Da silva ! Ce n’est pas méchant ! Un peu d’azote liquide et votre anus n’aura plus de vilains squatteurs !  
 

Reply

Marsh Posté le 04-03-2005 à 18:28:28    


 
j'attend avec une sombre espérance que tu pètes aussi le joint de culasse  :o

Reply

Marsh Posté le 06-03-2005 à 12:13:59    

Dernier [:baobab] , plus beaucoup de temps, faisez gaffe :o


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Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
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Marsh Posté le    

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