[Topic écriture] Sujet 15 : Votez !

Sujet 15 : Votez ! [Topic écriture] - Arts & Lecture - Discussions

Marsh Posté le 07-02-2005 à 21:30:57    

Sujet 15 a écrit :

 
Un personnage se retrouve dans un environnement totalement différent de celui dont il a l'habitude. Mais est-ce la réalité, ou bien une manifestation de sa propre folie ?
L'idée est de jouer sur l'ambiguïté. Tout ça pourrait être réel, mais on n'en est pas sûr. N'hésitez pas à faire intervenir d'autres personnages, pour travailler le dialogue. Et ne vous sentez pas obligés d'écrire un truc sombre et déprimant.  [:intercalaire] (Mais ce n'est pas interdit non plus, c'est juste pour avoir un peu de variété à la fin.)



 
 
Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter le topic d'origine:
http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] 0902-1.htm  
 
------------------ SUJET FERME - VOTEZ ! ---------------------

Principe de Fonctionnement a écrit :

Un membre poste un court extrait de roman ou une description de scène, ceux qui le souhaitent peuvent remodeler le sujet à leur idée, avec leur style, en collant ou non de près au sujet de départ (entre 20 et 40 lignes).  
 
Vous pouvez soumettre un texte entre le moment ou le sujet est proposé et le moment ou le vote est ouvert pour ce sujet.
 
Pour poster, mettez votre texte dans les balises citation :
 

Sujet <n°sujet> - <votre pseudo> a écrit :

 
<votre texte
 ...
 fin du texte>







 
Enfin, n'oubliez pas que ce topic est avant tout un plaisir s'adressant à des gens amoureux des mots mais pas specialement écrivain ou critique littéraire. C'est ouvert à tous, et dans la bonne humeur ;)
 
Ce topic sera ouvert 15 jours, ce qui porte la date limite au 21 février (minuit).
 
Je serai en vacances à cette date (Florence :love:), si une bonne âme veut bien se charger des votes, ce sera gentil.
 

Principe des Votes : a écrit :

 
 
Pour les votes (pensez à enlever les espaces dans les balises) :  
 
[ fixed]
Auteur n°1 : xxx  
Auteur n°2 : yyy
Auteur n°3 : zzz
Remarques : abcd
[ /fixed]
 
    * On ne vote pas pour soi-même (ce n'est pas une règle, simplement une question de courtoisie )  
    * Pour éviter de donner l'impression de voter au hasard (ce qui ne serait pas respectueux des efforts produits, vous en conviendrez), pensez à laisser une appréciation, même succinte : c'est toujours agréable de savoir "comment" on a été lu.
 
A chaque vote, le premier reçoit 3 points, le deuxième 2 points et le troisième 1 point.




 
Participations :
ceridwen
talbazar
moktar1er
meroee
e-nyar 1
vyse
e-nyar 2
Mario_
Nicky_rr
heresiark
tigrou_bis


Message édité par Marnie le 22-02-2005 à 10:59:39

---------------
Prison d'été, prison d'hiver, prison d'automne et de printemps, bagne pour petits et grands - Prévert, Le Roi et l'Oiseau
Reply

Marsh Posté le 07-02-2005 à 21:30:57   

Reply

Marsh Posté le 07-02-2005 à 21:49:21    

Déjà fait, cf. sujet précédent... :D  
Non je déconne, il est très bien ce sujet et je me ferai plaisir!


---------------
Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
Reply

Marsh Posté le 07-02-2005 à 22:16:43    

drapal :jap: réchéflons, réchéflons


---------------
La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 11:50:55    

Sujet n°15 - ceridwen a écrit :

 
Il faisait chaud dans le camion et elle était mal assise. Elle commença a essayé de bouger pour faire circuler un peu de sang dans ses jambes mais une main posée sur son épaule droite lui intima l’ordre de ne plus bouger. Autour d’elle, elle entendait des mouvements et des voix dont elle ne connaissait pas la langue. Aveugle, il lui était difficile de voir combien ils étaient.  
Après de longues heures de route, interminables sur ces chemins de terre, le camion s’arrêta enfin. On la fit descendre et enfin le bâillon et le bandeau lui furent retirer. Un campement, ils étaient dans un campement au milieu de la jungle. Plusieurs centaines d’hommes vivaient cachés des autorités. Des hommes, mais aussi des femmes et quelques enfants. « Ce n’est pas possible, c’est un rêve » dit-elle tout haut. Mais le souvenir de leur enlèvement était trop net, trop présent. Partie seule avec un groupe de touristes comme elle le faisait tous les ans, histoire de se changer les idées boulot-métro-famille, ces vacances de rêve avaient virées au cauchemar quand leur car avait été attaqué sur la route les ramenant à l’hôtel. Des hommes en tenue militaire, les avaient arrêtés et menacés avec des armes chargées, ils n’avaient tué personne, tout c’était passé rapidement et sans douleur. A part la peur.  
« Ne vous inquiétez pas, le gouvernement français est habitué à ce genre d’incident, ils feront tout pour nous sauver. Dans quelques semaines, vous serez chez vous entrain de boire une tasse de thé bien chaud. ». Elle se tourna vers la voix qui lui avait parlé et aperçut une femme d’une soixantaine d’année, petite et massive aux cheveux blonds, presque blancs et aux yeux d’une bleu iceberg comme aurait dit son mari. Celle-ci s’adressa à elle de nouveau : « Tu t’appelles comment mon petit chat. Ca ne te dérange pas qu’on se tutoie, je crois qu’on va se rapprocher ces prochains jours ».  
« Hélène » répondit t-elle d’une voie tremblotante. « Hélène MacArthur ». « MacArthur ? Tu es mariée à un anglais, un américain ? »  
« Un écossais ».  
« Ah, c’est mieux » dit-elle en souriant. « Je les aime pas ces anglo-saxons ». Moi je m’appelle « Françoise Duroux, veuve retraitée utilisant la pension de son mari militaire pour partir en vacances. Quelle idée. On m’avait prévenu pourtant. »  
Hélène acquiesça et elles furent interrompues par la voix d’un homme les interpellant en espagnol. Peu de temps après, ils furent conduit à une cahute.  
Il faisait toujours aussi chaud. Cela faisait maintenant trois mois, qu’ils étaient là. Ils étaient sales et portaient toujours les mêmes vêtements. C’était amusant, Hélène n’avait jamais fait le rapprochements mais ils portaient tous des vêtements occidentaux copiant les habits coloniaux du siècle passé. Amusant. Elle essuya ses larmes comme à son habitude. Les pleurs étaient la seule manière de calmer cette oppression, oppression qui parfois aussi s’évadait dans le sommeil, rêvant de sa vie à Paris. Elle somnolait quasiment tout le temps. Le manque de nourriture, d’eau, d’hygiène, les morsures de rat, vivre les uns sur les autres sans intimité possible même pour faire sa toilette ou ses besoins la rendait folle. Sans compter les gémissements des hommes du campement blessés et les tirs de ceux qui buvaient trop le soir venu. Elle n’arrivait plus à contrôler ses tremblements. Elle n’était pas la seule à subir les effets de la séquestration, un des hommes qui avait été enlevé avec elle se mit à courir en poussant des hurlements.  
Hélène se réveilla en sursaut au moment où la balle avait été tirée pour arrêter cet homme… Brice, il s’appelait Brice. Elle s’assit au bord du lit, tremblante et pleine de sueur. Heureusement, cette fois, elle n’avait pas réveillé son mari. Elle ne supportait plus qu’il la prenne dans ses bras avec ce regard en murmurant des «Chut, calme toi ça va passer ». Ca ne passait pas. Cela faisait 3 semaines qu’elle était rentrée et ça ne passait pas. Elle se leva, passa sa robe de chambre et se dirigea vers la cuisine. 5 heure du matin. Ca ne servait à rien qu’elle se recouche, elle ne pourrait pas dormir et les draps étaient trempés. Passant à côté de la chambre de ses enfants, elle entrouvrit la porte pour les entendre respirer, un  rituel depuis qu’elle était rentrée. Elle mis une tasse d’eau à chauffer, se sortit un sachet de thé et alla à la salle de bain pour essayer de laver les restes de son cauchemar. Le reflet que lui rendit le miroir de son visage défait la fit sursauter.  
Retournant à la cuisine, elle prit sa tasse et alla s’asseoir dans le fauteuil du salon. les yeux dans le vague et le cauchemar continua. Seul un des ravisseurs, un jeune, frère du chef de bande avait été bon avec elle. Des gestes simples mais qui lui avait été nécessaire pour garder un certain équilibre et ne pas devenir folle au point de se jeter dans la jungle. Se tourner quand elle se lavait, ou quand elle faisait se besoins, des petites attentions qui se retrouvaient à être sans mesure dans le monde d’un otage. Il l’avait jeté dans une cache en sous sol quand l’armée avait fait irruption dans le campement pour la protégée d’une éventuelle balle perdue. Alors qu’après l’assaut, elle avait été brutalement jetée dans un camion, encore par des hommes en tenue militaire, elle avait aperçu son corps sanguinolent gisant au milieu du camps entouré d’autres cadavres sans distinction : hommes, femmes et enfants. Etrangement, elle n’avait pas été soulagée mais enragée par tant de violence, de sang alors que ses ravisseurs avaient pris soin d’eux. Depuis, elle ne vivait plus que dans un cauchemar permanent endormie ou réveillée, elle ne trouvait plus sa place. La paranoïa avait pris le dessus, elle n’arrivait même plus à sortir de chez elle.  
Finalement elle allait peut être se rendormir ou se reveiller pour sortir, pour vivre.  




 
je suis désolé c'est peut être un peu long. oh la oui c'est long.  :sweat: bon pour ceux ayant lu la première version, je suis désolée, j'ai corriger les fautes parce que je trouve que c'est un manque de respect pour les lecteurs. moi ca m'énerve alors je pense que ca énerve aussi les autres. il doit bien en rester quelques unes mais le nez dessus... et comme je n'aimais pas la fin, je l'ai enlever.


Message édité par ceridwen le 08-02-2005 à 12:26:20

---------------
La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 11:54:21    

ceridwen a écrit :

je suis désolé c'est peut être un peu long. oh la oui c'est long.  :sweat:


J'ai vu le changement de pseudo au début du texte. Je vais le dire que tu as plagié! ;)


---------------
Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 11:59:21    

ceridwen a écrit :

je suis désolé c'est peut être un peu long. oh la oui c'est long.  :sweat:


un poil long oui...
et les fautes... :sweat:
bon sinon j'aime bien l'histoire, trés "d'actualité"
style narratif simple, mais efficace
il me manque, mais ça c'est pûrement personnel, l'ambiguïté entre le souvenir/rève et le réel
voilà, sinon c'est pas mal :)

Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 12:13:28    

Mario_ a écrit :

J'ai vu le changement de pseudo au début du texte. Je vais le dire que tu as plagié! ;)


 
prouve le  :o j'ai pas plagié coquin va  :kaola:


---------------
La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 12:14:44    

moktar1er a écrit :

un poil long oui...
et les fautes... :sweat:
bon sinon j'aime bien l'histoire, trés "d'actualité"
style narratif simple, mais efficace
il me manque, mais ça c'est pûrement personnel, l'ambiguïté entre le souvenir/rève et le réel
voilà, sinon c'est pas mal :)


 
merde fais chier les fautes. mais comme j'ai le nez dessus j'arrive plus à les voir.  
mais merci  :jap:
 
édit : quelques rattrapages de fautes.  :D j'avais d'autres idées mais c'est celle ci qui m'a amusé le plus  :jap:


Message édité par ceridwen le 08-02-2005 à 12:28:37

---------------
La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 12:18:16    

ceridwen a écrit :

prouve le  :o j'ai pas plagié coquin va  :kaola:


Multi alors? [:itm]


---------------
Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 15:17:41    

Mario_ a écrit :

Déjà fait, cf. sujet précédent... :D  
Non je déconne, il est très bien ce sujet et je me ferai plaisir!


 
 
j'aimais bien le texte du sujet 14, plus proche de ce sujet effectivement. c'était bien écrit et bien organisé. dommage que c'était légèrement HS ou du moins pas écrit à la façon encyclopédique. mais ce serait un texte parfais pour celui ci.  :jap:


---------------
La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 15:17:41   

Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 19:41:38    

Citation :

sujet n°15 - Talbazar
 
 Koko Morbak se laissa glisser lentement le long d’un grand poil étrange et dru. Il s’étonna de la tranquillité pesante des lieux et de l’absence aux environs de ses congénères. Arpentant en solitaire la ténébreuse forêt de cette curieuse broussaille rouge et brillante, Koko Morbak réfléchissait sans parvenir à trouver les réponses adéquates aux angoissantes interrogations qui le taraudaient. Oscillant sa courte tête aux soies blanches qui contrastait avec un corps plastronné aux six courtes pattes segmentées, il dérivait dans cet univers insolite, si différent de la rassurante pilosité qui construisait son habitat familier.
 Koko Morbak maugréait, agrippé par trois pattes à ces tigres épaisses et carminées, de section carrée, d’une consistance épaisse et carrément indigeste. Il s’attarda au pied de cette barrière disciplinée, cherchant l’odeur familière de Pamela A…, dont il parasitait le pubis oxygéné depuis huit jours. Où étaient passés Kiki Morbak, Zaza Morbakette, Kérouak Morbak, ses plus proches amis ? Ils ne répondaient pas à ses appels désespérés, et la raison de Koko Morbak vacillait dangereusement. Un moment pourtant, une faible voix lui répondit, vers laquelle il sauta. Il tomba sur Léonide de St Alban de Morbaquette, une ancienne collègue de douche. Après s’être congratulés d’un joyeux tâtonnement d’antennes parabolique, Koko Morbak reprit avec Léonide son intrigante déambulation, devisant avec elle dans le singulier langage des morpions :
-  « On nous a frelaté l’hôtel des cent mille secousses ! Ma douce grimbiche, pas le temps de glander ! »
-  « Ouais mon grelot, ferme ton micro, çà me fout les jetons de filer dans cette combine. On s’arrache les crampons en twistant des guiboles ! »
-  « On lâchera pas les dés et on arrête de jaspiner… »
 Le cœur battant, les antennes agitées d’une terreur sourde, Koko Morbak rampa en compagnie de Léonide vers la rassurante étiquette pur-coton où il louait depuis la veille un emplacement réservé qui jouissait d’un panorama exceptionnel. Parvenu à destination, Koko Morbak jura entre ses mandibules : à la place du marquage attendu, inscrit à la lisière des tiges plastifiées, il lut :
« Made in China »
 Ils étaient dans la brosse que venait d’utiliser Pamela A…, bien loin de leurs amis. Ils ouvrirent encore tout grand leurs yeux à facettes et se préparèrent à pousser leur dernier soupir.
 


 
 

Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 19:43:30    

crotte l'italique

Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 20:03:38    

talbazar a écrit :

[quote]sujet n°15 - Talbazar
 
 


 
mdr  :lol: par contre j'ai pas tout compris :pt1cable: mais je suis peut être blonde ce soir et le côté folie est parti avec la mycose  :o  
 
 


---------------
La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 20:13:48    

Tu veux ma brosse ? :D

Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 20:16:20    

talbazar a écrit :

Tu veux ma brosse ? :D


 
non merci je suis contre les présentations entre petits animaux de compagnie (PAC)  :o  :lol: faudrait pas qu'ils fassent de petits batards  
 


---------------
La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 20:17:55    

j'imagine les iguanes dans le string :ouch:

Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 20:24:17    

Que marnie m'immole elle-même à la mousse à raser :bounce:

Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 20:34:09    

talbazar a écrit :

Que marnie m'immole elle-même à la mousse à raser :bounce:


 
[:canaille] si c'est en place public, je viens  :jap:  :lol:  
putain ca doit faire mal  :sweat:


---------------
La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 20:35:42    

Ceridwen ! ce forum n'est pas un jouet :sol:

Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 20:41:32    

talbazar a écrit :

Ceridwen ! ce forum n'est pas un jouet :sol:


 
 :o rabat-joie et pis c'est pas moi qui ai commencé  :cry:


---------------
La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 20:56:54    


j'aime bien l'idée, et la façon d'utiliser l'argot
par contre... c'est quoi le rapport avec le sujet? [:joce]
 

Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 21:20:59    

moktar1er a écrit :

j'aime bien l'idée, et la façon d'utiliser l'argot
par contre... c'est quoi le rapport avec le sujet? [:joce]


 
+1


---------------
La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 08-02-2005 à 22:11:19    

moktar1er a écrit :

j'aime bien l'idée, et la façon d'utiliser l'argot
par contre... c'est quoi le rapport avec le sujet? [:joce]


Moi je dis que ça devrait pas être grave si on est hors-sujet... :whistle:


---------------
Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
Reply

Marsh Posté le 09-02-2005 à 08:33:00    

ceridwen a écrit a écrit :

+1



 
Tu peux me rendre ma brosse, s'il te plait ? :whistle:  

Reply

Marsh Posté le 09-02-2005 à 10:14:24    

talbazar a écrit :

Tu peux me rendre ma brosse, s'il te plait ? :whistle:


 
donner c'est donner reprendre c'est volé [:aloy]  :kaola: en plus je commence à bien connaître un des habitants, on s'est lié d'amitié [:thalis]


---------------
La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 09-02-2005 à 16:48:30    

Ceridwen, ce forum n'est pas un chat :non:

Reply

Marsh Posté le 09-02-2005 à 16:52:44    

talbazar a écrit :

Ceridwen, ce forum n'est pas un chat :non:


Genre :o  
 
http://martine.org/pipe.jpg


---------------
Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
Reply

Marsh Posté le 09-02-2005 à 16:53:41    

talbazar a écrit :

Ceridwen, ce forum n'est pas un chat :non:


 
chat/jouet. d'accord mais c'est toi qui est reviendu avec cette histoire de brosse  :o


---------------
La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 09-02-2005 à 16:55:01    


 
j'en ai vu avec le même titre sur un topic sauf que c'était limite plus trash  :sweat:
pauvre magritte il doit se retourner dans sa tombe  


---------------
La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 09-02-2005 à 16:58:35    

ceridwen a écrit :

j'en ai vu avec le même titre sur un topic sauf que c'était limite plus trash  :sweat:
pauvre magritte il doit se retourner dans sa tombe


Je vois à quel topic tu fais allusion mais c'était peut-être plus ou moins là que Magritte voulait en venir! Je suis sûr qu'il y a au moins pensé, c'est humain! :D


---------------
Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
Reply

Marsh Posté le 09-02-2005 à 17:01:36    

ouais en plus il peignait pleins de melons :lol:  
ceridwen, je te fais la bise, pardon.  :ange:

Reply

Marsh Posté le 09-02-2005 à 17:01:51    

Mario_ a écrit :

Je vois à quel topic tu fais allusion mais c'était peut-être plus ou moins là que Magritte voulait en venir! Je suis sûr qu'il y a au moins pensé, c'est humain! :D


 
tu crois vraiment qu'à l'époque le terme était déjà utilisé? j'ai un doute  :sweat:  
mais y a de bonne chance qu'il ait été un coquin  :D


---------------
La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 09-02-2005 à 17:05:20    

talbazar a écrit :

ouais en plus il peignait pleins de melons :lol:  
ceridwen, je te fais la bise, pardon.  :ange:


 
[:ula]
de toute façon tous les artistes sont des pervers dans l'âme, surtout contemporains ou postérieurs à Freud. :jap: j'adooore les phrases bateau  :D


---------------
La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 09-02-2005 à 17:10:53    

ceridwen a écrit :

tu crois vraiment qu'à l'époque le terme était déjà utilisé? j'ai un doute  :sweat:  
mais y a de bonne chance qu'il ait été un coquin  :D


Je suis presque certain que le terme était déjà utilisé, de même que d'autres tout ausi tendancieux. Il ne faut surtout pas s'imaginer que ce langage a été inventé dans les 20 dernières années, les allusions sexuelles en français (et dans d'autres langues) ont parfois plusieurs siècles, je crois. Il suffit de regarder l'image à laquelle l'allusion correspond, rien de bien moderne, on est sûrement pas les premiers à y penser! [:spamafote]
 
quota sujet ériture:
Mais qu'est-ce que je fais sur ce topic? Qu'est-ce que je fais à parler de ces choses-là? Deviendrais-je fou?


---------------
Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
Reply

Marsh Posté le 09-02-2005 à 17:19:15    

Mario_ a écrit :

Je suis presque certain que le terme était déjà utilisé, de même que d'autres tout ausi tendancieux. Il ne faut surtout pas s'imaginer que ce langage a été inventé dans les 20 dernières années, les allusions sexuelles en français (et dans d'autres langues) ont parfois plusieurs siècles, je crois. Il suffit de regarder l'image à laquelle l'allusion correspond, rien de bien moderne, on est sûrement pas les premiers à y penser! [:spamafote]
 
quota sujet ériture:
Mais qu'est-ce que je fais sur ce topic? Qu'est-ce que je fais à parler de ces choses-là? Deviendrais-je fou?


 
 
les allusions sexuelles changent avec le temps  
 
 :lol: non, tu te transformes en morpion


---------------
La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 09-02-2005 à 17:22:54    

après je vais subir la triste accusation de pourrir les braves toto..pics :sweat:  
allez vite tous vous brossez ! :sol:

Reply

Marsh Posté le 09-02-2005 à 17:24:42    

brosser, crotte

Reply

Marsh Posté le 10-02-2005 à 16:46:58    

Sujet 15 - moktar1er a écrit :

 
La journée se termine doucement. Beaucoup de travail aujourd'hui, mais des clients tellement intéressants, et toujours ces projets passionnants.
Enfin chez soi, enfin... chez soi c'est vite dit. Il s'agit d'un appartement meublé, pas vraiment kitsch, mais pas vraiment aménagé avec goût non plus. Simplement pratique, mais tellement impersonnel; papier peint neutre, parquet classique, rideaux sobres et meubles communs.
Le repère de la soirée: le repas. Quelques crudités, des pâtes, un steak haché, du ketchup et un yaourt avalés vite fait, la vaisselle qui restera dans l'évier jusqu'au lendemain, le temps de passer à la douche et voilà l'heure où l'on se retrouve seul, face à soi même.
La télévision diffuse un de ces navets américains à grand succès, vu et revu, mais qu'importe. De toute façon il ne regarde que d'un oeil distrait, occupé entre la lecture des e-mails, les coups de fil à passer et le dernier bouquin à la mode. Il va falloir aller se coucher bientôt, il le sait bien, il n'aime pas ça au final mais il va se forcer, comme tous les soirs.
Mais ce soir n'est pas comme tous les soirs. Il ne sait pas pourquoi, tout est pareil et pourtant, il ressent une vague angoisse, une drôle d'impression, un sentiment étrange. Les choses autour de lui sont fixes, mais plus la soirée avance, plus elles lui semblent animées, vivantes. Il se rassure en se disant que ce sont les jeux d'ombres, selon la lampe d'allumée, qui lui donnent cette impression. Il se réfugie sous sa couette, éteint la lumière et attend que le sommeil vienne le prendre.
Et pourtant... Ce soir ce n'est pas le sommeil qui le prend, bien au contraire, c'est une sorte d'hyper conscience qui rapidement l'habite. La conscience qu'il va se passer, qu'il se passe quelque chose autour de lui. Il a beau se dire qu'une fois dans son lit, il ne craint plus rien, il ressent tous ces mouvements autour de lui.
Timidement il sort la tête de dessous les draps, et c'est avec effroi qu'il constate cette abominable danse. La pièce est désertée de tous ses objets et à présent uniquement habitée par leurs ombres. Ces ombres qui tournent, dansent autour du lit dans une macabre farandole. Manège désenchanté qui anime sa chambre, anime sa nuit.
Et rapidement le rythme s'accélère, les ombres fusionnent pour ne former qu'un tourbillon de ténèbres, et voilà le lit qui commence à s'animer aussi, irrémédiablement attiré par ce siphon infernal. Petit à petit les repères disparaissent et c'est la chute qui remplace la ronde. Plus de mur, plus de plancher, plus d'amer. Juste la nuit autour, et cette impression de tomber, de plus en vite. Pas de sommeil, mais le vertige, pas de rêves mais un cauchemar, pas de repos mais la terreur, implacable plongeon vers le noir éternel, l'oubli.
 
-"Quelle drôle d'histoire hein chef?"
L'inspecteur Callahan répondit à son stagiaire de son si caractéristique et inexpressif regard.
-"Mmmmmm" grommela t'il
C'est vrai qu'il n'avait jamais rien vu de semblable en 20 ans de carrière à la criminelle, et pourtant, Dieu sait s'il en avait vu des crimes tordus.
-"A votre avis, qu'a t'il bien pu arriver ici?"
Callahan regarda encore une fois le corps, et tenta de se concentrer sur le rapport préliminaire du légiste qui disait, en résumé, qu'il semblait ne plus rester un seul os intact.
Le stagiaire poursuivit:
-"Vous pensez qu'il a pu être tabassé à mort?"
-"Non, on dirait presque qu'il vient de faire une chute dans un puits sans fond, mais ce que je ne m'explique pas, c'est qu'on l'ai retrouvé ainsi dans son lit et que tout semble normal dans l'appartement, pas une trace de lutte ni d'effraction"




Reply

Marsh Posté le 10-02-2005 à 19:12:02    

Je veux la marque du matelas qui permet d'imploser sans déranger l'autre [:akt]

Reply

Marsh Posté le 13-02-2005 à 16:46:20    

Sujet <n°15> - <meroee> a écrit :

 
<Le froid cinglant sur sa nuque, un ronronnement lointain, et une chaleur, étrangement douce qui coulait le long de son corps…Amy se réveilla dans une petite pièce ronde, une lumière bleue dansante autour d'elle. Une ombre se glissait hors de la pièce. Elle se massa la nuque engourdie et se redressa avec peine. Ses mains et ses pieds étaient attachés au matelas par des lamelles de cuir. Son regard s'immobilisa sur un épais liquide rougeâtre qui s'échappait de son flanc droit. Son esprit était embué et elle ne comprenait pas le sens de ces images. Où? Quand? Elle rassembla tout son courage et se pencha pour défaire ses liens. Sa blessure au côté eut un élancement douloureux qui lui arracha un gémissement. Elle était seule. Elle tenta de s'extraire du lit mais alors qu'elle posait ses deux pieds sur le sol froid ses jambes cédèrent et elle s'écroula. Elle avait surestimé ses forces. Elle releva la tête et ramena ses longs cheveux roux en arrière. C'est à ce moment qu'elle aperçut un homme dans la pièce voisine, allongé, tout comme elle quelques instants auparavant. Elle se releva dans un effort titanesque et sa blessure heurta le bord du lit. Elle serra les dents pour ne pas crier. Le même liquide sombre s'échappait toujours de son corps. Elle saisit le drap de son lit et comprima la plaie dans une grimace. Lentement, en s'aidant de son bras libre, elle s'approcha de la porte vitrée puis pénétra dans la seconde pièce. L'homme ouvrit les yeux à l'instant où elle se penchait sur son visage. Il lui lança un regard de dément et se mit à hurler avant de sombrer de nouveau dans l'inconscience. Effrayée, Amy avait reculé brusquement et s'était écroulée une fois de plus. Sa tête heurta le sol dans un grand bruit. La pièce floue semblait tourner autour d'elle et sa tête résonnait encore de la douleur du choc. Se relevant avec peine, elle apercu un écran brillant sur lequel se dessinaient des courbes régulières. Deux fils en partaient et pénétraient sous les draps de l'homme. Elle s'approcha de nouveau et tira sur le tissu. Horrifiée la jeune femme poussa un hurlement strident et fut prise de nausées. Elle ferma les yeux et s'éloigna en titubant. L'homme était ouvert de la poitrine à l'abdomen et des électrodes d'argent reliaient son cœur à l'écran luisant.  D'un pas mal assuré elle regagnait sa chambre lorsqu'elle entendit un bruit juste derrière elle. Elle eut tout juste le temps d'apercevoir une ombre sur le sol avant de recevoir un coup sur le flanc. La souffrance était aigûe et profonde. Elle tomba inanimée.
 
 Amy Gabson se leva pour fermer la fenêtre d'où rentrait un air froid et sec. La rue était calme en contrebas. Elle se frotta la nuque engourdie. C'était un songe effrayant… Elle se laissa retomber sur son lit et un frisson glacé la paralysa de douleur. Une longue cicatrice traversait son flanc droit.>  



Reply

Marsh Posté le    

Reply

Sujets relatifs:

Leave a Replay

Make sure you enter the(*)required information where indicate.HTML code is not allowed