Sujet 9 [Topic écriture] - Arts & Lecture - Discussions
Marsh Posté le 29-10-2004 à 18:46:24
Y a rien de plus terrifiant que la solitude pour moi
OK je sors ->[]
Marsh Posté le 29-10-2004 à 21:29:27
Comment faire pour participer ? Il faut juste poster le texte ?
Marsh Posté le 30-10-2004 à 07:38:16
Oui (et drapal en passant)
Tu postes ton texte en le mettant en valeur, par exemple entre des balises [ citation ] et [ /citation ] (si j'ai bien compris)
Edit : peut-on faire plusieurs participations pour un sujet ? Car j'ai plusieurs idées (ça veut pas dire qu'elles aboutiront toutes ! ...)
Edit 2 : la manière de faire est indiquée ci dessus, dans le premier post (le réveil fut dur pour moi ce matin...)
Marsh Posté le 30-10-2004 à 10:13:05
Voici ma participation, la première sur ces sujets d'écriture, et mon premier essai depuis des rédactions moyennes au collège ou au lycée...
Sujet 9 - Tigrou_bis a écrit : Ils mont laissé là. Jai quelques années à passer ici avant de retrouver la civilisation et la liberté Autant procéder intelligemment de manière à ne pas sombrer dans la folie ! Dabord, comme je lai lu dans tous les livres dont jai pu minspirer, faire « le tour du propriétaire » et repérer tout ce qui pourra mêtre utile La logique et lobjectivité devraient me permettre de sortir de là lucide, en tout cas suffisamment pour quon ne mimpose pas aussitôt la camisole de force Soit ! Allons-y, faisons linventaire de ce que lon peut trouver dans ce coin de terre, qui puisse me faire passer le temps avec le moins de désagréments possibles, puisque telle est ma punition. Le petit port où lon ma laissé forme une cicatrice laissée par le passage des humains sur la nature, mais il semble presque accueillant à côté de laridité salée du désert qui mentoure à présent. Lîle semble grande, et cette partie désertique nest quun avant-goût des difficultés qui sannoncent, me dis-je. Au loin, je vois un bosquet, peut-être une forêt, il doit donc y avoir un point deau. Je me résous à avancer un peu dans les terres, puis faire le tour de lîle et entamer un parcours en forme de spirale, me rapprochant peu à peu du centre, afin déviter autant que possible déventuels dangers Au fur et à mesure que javance, précautionneusement, suivant mon parcours concentrique, marquant mes passages, une espèce dangoisse monte en moi. Je ne saurais dire comment ni pourquoi, mais je ressens de la peur qui se ferme sur moi comme un étau Jai limpression de me trouver dans une bulle qui rétrécit, rétrécit La folie qui arrive, déjà ? Je suis donc incapable de me prémunir de ce fléau ?! Les juges se doutaient-ils de ma faiblesse mentale lorsquils mont condamné à cette peine ? Trêve dinterrogations, il faut avancer ! Je reprends mon courage (enfin, ce quil en reste !) et mon chemin par la même occasion. Bientôt, mes craintes se trouvent amplifiées par la découverte dun squelette, à moitié enfoui sous la terre. Une fois le premier choc passé, ma raison me rappelle à lordre : « on se calme, il sagit manifestement dun squelette animal. Je ne dois pas être le premier condamné envoyé sur cette île, il faut bien se nourrir ». Je continue donc et un nouvel espoir apaise mon angoisse : on peut survivre ici, dautres que moi lont fait ! Soudain, je débouche sur une clairière que rien nannonçait. Il faut dire que je me trouve au cur de ce qui se présente comme une forêt équatoriale touffue, et que la lumière ne filtre que peu entre les arbres hauts de plusieurs dizaines de mètres parfois. Cette clairière inattendue dans la jungle lest dautant plus par ce qui sy trouve : sur tout le pourtour, des ossements jonchent le sol, amassés comme pour constituer un muret « Tiens, on dirait quon a trouvé la réserve de la semaine, hein mon Couac ! » La voix venue du ciel me fige sur place. En levant la tête, japerçois, à contre-jour, lombre dune masse hirsute qui descend vers moi à toute vitesse. Léclat du soleil sur une lame me révèle le terrible secret de cette île. Avant de mourir, le cur transpercé, jai le temps de me dire : « Cétait donc ça, la punition Mon Dieu, pardonnez-moi, je vous en supplie ». |
Je trouve que la fin n'est pas terrible, mais je n'ai pas su comment la tourner pour en faire quelque chose d'honorable.
Vos remarques et critiques sont les bienvenues, car elles ne peuvent que m'aider à progresser ! Merci d'avance
Marsh Posté le 30-10-2004 à 10:43:37
Citation : Nebot Sujet 9 |
Marsh Posté le 30-10-2004 à 11:12:28
Ils me font ch... ces bugs !!!
Citation : Il y en avait aussi un autre, gigantesque. Il était enfoncé dans une falaise, et noir comme le bois qu'elle faisait brûler pour se réchauffer. Ridela l'examina un moment, puis se lassa et alla au bordde la mer pour se promeser. Elle vit un objet flotter sur l'eau. Elle plongea pour aller le chercher. C'était gtros, jaune, et ça flottait. Ridela essaya de monter dessus, mais ses doigts glissaient, faisant un drôle de bruit. Tout à coup, elle sentit quelque chose de chaud l'empoigner, et la hisser sur l'objet. Et là, grande surprise, l'objet était creux, et, dans le creux, encore plus surprenant, il y avait plein d'autres Ridelas ! Mais ils n'étaient pas pareil, il y en avait des grands, des petits, des gros, des maigres. Certains n'avaient pas de ficelles qui poussaient sur la tête, alors que d'autres en avaient de toutes les couleurs. Ridela leur indiqua de la main sa terre. Ils gazouillaient, faisaient de drôles de bruits. Le plus petit se serrait contre un autre, criait, et de l'eau coulait sur son visage. Ils arrivèrent sur la terre de Ridela. Elle voulut leur montrer sa maison, son feu, mais ils n'arrêtaient pas de gazouiller. ALors Ridela s'en alla, elle ,ne voulait pas resgter avec ces sauvages qui ne savaient même pas parler ! |
Marsh Posté le 30-10-2004 à 11:13:00
Sujet 9 - L'Île déserte et démoniaque du Triangle Equilatéral des Bermudas (par Edgar Allan Michounette) a écrit : A trop regarder la télé, on finit par y croire. De la télé-réalité à la réalité-télé, il n'y a qu'un pas que je franchis allègrement un mardi 12 août, dans le petit port de Locmariaquer. Fier comme tout, je laissai femme, enfants, factures impayées et autres galères diverses derrière moi afin d'embarquer sur le Redoutable. Le Redoutable n'a de redoutable que le nom. Il mesure cinq mètres cinquante, pèse deux cent cinquante kilos et doit me permettre de traverser l'Atlantique à la rame. Son nom vient d'un jeu de mot stupide avec mon employeur et sponsor principal, un célèbre magasin de vente par correspondance. Ainsi donc disais-je, j'ai fait comme tous les autres, tout ceux qu'on voit à la télé, le visage buriné et salé, les yeux pétillants de philosophie marine, j'ai pris la mer, fier, solitaire, tout ça. Renaud a raison, c'est la mer qui prend l'homme. Moi la mer, elle m'a pris, au détour d'une dépression en pleine nuit. Déssalage, panique absolue, dérive, île déserte, Robinson Crusoé me voilà. Jamais je n'aurais dû prendre cet abonnement au câble. J'ai eu la chance, dans mon malheur, de me voir drossé sur un rivage plutôt sympathique, l'archétype de l'île faite pour s'échouer en vérité. Petite crique de sable blanc et fin, cocotiers, montagnes couvertes d'une végétation luxuriante autant qu'impénétrable, oiseaux bigarrés aux cris étranges... Franchement, pour une catastrophe maritime, ça avait de la gueule. Dans les premiers moments j'ai eu peur de mourir de faim, de soif, de maladie. Après quelques jours j'ai réalisé que je n'avais pas grand chose à craindre de ce côté-là. Les fruits étaient nombreux, variés et délicieux. Des cascades d'eau pure jaillissaient de toute part, ne manquait que la naïade bronzée et j'avais la pub Obao. Quant à la maladie, sauf à me blesser... Une fois ces besoins élémentaires satisfaits, je gravis un échelon de la fameuse pyramide de Maslow, pour m'interroger quant à mon devenir mental. Et bien, j'ai presque honte de le dire, mais je n'ai jamais été aussi heureux qu'au cours de mon existence solitaire. Des trois mois que j'ai passé dans ma crique, à me dorer la pilule en écoutant le bercement de la mer, jamais je n'ai regretté ma vie occidentale. L'aveuglement du quotidien, les convenances, tout un tas de trucs névrotiques enchevêtrés en un formidable mic-mac écrasant, voilà quelles étaient mes motivations profondes, voilà ce qui me poussait à aimer la même femme depuis cinq ans, voilà ce qui me poussait à élever ma progéniture dans le respect des lois, des règles, et de la sacro-sainte lecture de Télérama le mercredi (jour de parution), voilà ce qui me poussait à me lever tous les matins pour aller bosser. J'étais en train de perdre mon temps, et cet incident m'avait sauvé, voilà ce que je finis par me dire, après seulement une semaine de solitude forcée. Il ne m'avait fallu que sept jours pour revenir à la vie, il ne m'a fallu qu'une seule seconde pour mourir à nouveau. Après environ trois mois à jouer les retraités fortunés, je finis par être assez bien installé. Ma cabane n'avait rien à envier à celle du bouquin de Defoe, étanche, grande, vue splendide... J'avais même appris à chasser de gros oiseaux blancs trop stupides pour s'envoler à mon approche, et dont la chair n'était pas mauvaise une fois grillée. Fort logiquement, je les avais baptisés "poules". Car j'avais le pouvoir de donner des noms aux choses, vu que j'étais le premier et probablement le seul être humain à les avoir jamais vues. Le seul être humain... le premier. En étais-je bien sûr en fait ? Je ne connaissais de mon territoire qu'une infime partie, je ne m'étais jamais aventuré bien loin. Désormais, la pendaison de crémaillère était finie ; je ressentis de la curiosité, le plus grand des pêchés. Pascal dit que le malheur des hommes vient de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre... Pascal n'est pas un imbécile. Or donc, il advint ce jour funeste où, armé d'un bout de bois très dur taillé en pointe et pompeusement appelé "lance", bardé de mon sac en lianes rempli de fruits et de morceaux de poule fraîchement arrachés à feu leur légitime propriétaire, je me lançai à l'assaut de mon Everest personnel, un piton de trois ou quatre cent mètres de haut, dans l'espoir d'avoir une vue d'ensemble sur mon paradis. La curiosité, toujours elle, me fit couper des lianes et des feuilles, crever des araignées un peu trop entreprenantes, franchir des torents puissants et tièdes, suer sang et eau le long d'un dénivelé brutal. Peu à peu le plafond végétal commença à s'éclaircir, le ciel d'un bleu parfait reparut et, sortant de la torpeur sombre de la jungle, je finis mon ascension au milieu des fougères. Enfin, le sommet. Une joie presque enfantine m'envahit, je dominais à présent ce qui m'appartenait. De fait, je pouvais voir vers ce que je supposais être le sud ma petite crique (la Crique du Naufragé), un peu plus loin vers l'est une zone particulièrement poissonneuse, dont l'eau semblait transparente du fait de l'immense dalle rocheuse en constituant le fond (la Mer aux Poissons), et de l'autre côté, vers l'ouest donc, ce qui s'apparentait à un véritable jardin, une petite clairière en bordure de plage parsemée de petits arbustes fruitiers (le Jardin aux Fruits). Et pour la première fois, mon regard se porta au nord. Et pour la première fois depuis trois mois, j'eus peur. Tout me revint en pleine gueule instantanément, ma femme probablement morte de trouille, mes gosses, le boulot, les factures impayées, les névroses, les chaînes câblées... En bas, tout en bas, en bordure de plage, dans une symétrie de mon campement tellement parfaite que c'en était ironique, un splendide camps de vacances pour névrosé câblé fortuné, avec ses piscines, ses bungalows, son port, sa piste pour hélico, un véritable dépliant d'agence de voyages. Voilà, c'était fini, je n'étais plus le Robinson des temps modernes, mais un minable clodo pouilleux, barbu et en larmes. |
Marsh Posté le 30-10-2004 à 12:03:44
Tain, y'a déjà pas mal de participants, c'est sympa !
Marsh Posté le 30-10-2004 à 12:11:20
Ma participation me parait minable à côté de celle de Michounette... Y'a des trucs pour bien écrire ? Ou c'est juste une histoire de talent ?
Marsh Posté le 30-10-2004 à 12:39:38
tigrou_bis a écrit : Ma participation me parait minable à côté de celle de Michounette... Y'a des trucs pour bien écrire ? Ou c'est juste une histoire de talent ? |
Moi aussi ...
Marsh Posté le 30-10-2004 à 21:39:51
Allez, je participe!
Citation : Rien... |
Et, surtout, désolé pour le vilain défaut de mon personnage principal, il ne sera pas repris pour la prochaine histoire!
Marsh Posté le 01-11-2004 à 18:08:44
meriadeck a écrit : je peux jouer? |
Si tu nous fais de l'heroic fantasy!
Marsh Posté le 01-11-2004 à 18:09:09
Il faut d'abord t'inscrire pour avoir ta carte de membre. As-tu pensé à te munir de ton attestation de carte Vitale ?
Marsh Posté le 01-11-2004 à 18:11:14
michounette a écrit : Il faut d'abord t'inscrire pour avoir ta carte de membre. As-tu pensé à te munir de ton attestation de carte Vitale ? |
J'ai pas fait tout ça, moi...
Marsh Posté le 01-11-2004 à 18:26:40
michounette a écrit : Il faut d'abord t'inscrire pour avoir ta carte de membre. As-tu pensé à te munir de ton attestation de carte Vitale ? |
j'ai une vieille carte de membre du fan club français d'Xfiles.
Marsh Posté le 01-11-2004 à 18:32:23
meriadeck a écrit : j'ai une vieille carte de membre du fan club français d'Xfiles. |
Oh la honte, lui!
Enfin, en même temps, j'étais au club Musclor étant petit alors...
Marsh Posté le 01-11-2004 à 19:35:48
Ils se font comment les votes ? Par sondage ?
Marsh Posté le 01-11-2004 à 19:42:39
nebot a écrit : Ils se font comment les votes ? Par sondage ? |
Un topic spécifique est créé à l'occasion.
Marsh Posté le 01-11-2004 à 20:00:06
ReplyMarsh Posté le 01-11-2004 à 20:16:22
karnh a écrit : Mériadeck joue, j'attend ça avec impatience. |
si c'est pour faire le rancunier de bas étage je vois pas l'interet de ta participation.
Marsh Posté le 01-11-2004 à 20:18:45
Sujet <n°8> - <meriadeck> a écrit : . « comme la souligné avec force notre Premier Ministre. Le Passage de la tempête tropicale Barbara dans le Pacifique Sud a occasionné de nombreux dégâts. Plusieurs îlots ont été submergés par des vagues géantes tandis que de nombreux bateaux étaient signalés en perdition, dont le porte conteneur « Amarrilo » qui doit être remorqué en direction de la Polynésie. Par ailleurs, plusieurs hélicoptères ont décollé de Papeete pour rechercher un navire qui aurait lancé un SOS dans la nuit de samedi à dimanche mais dont lidentité reste confuse. Le tirage du loto de ce soir . » Dimanche ? Non lundi. Dimanche. Non, non, lundi. Javais pensé dimanche. Ou alors mardi. On va dire mardi. Ma première bouteille à la mer. Emotion. « Mardi ( ?) 12 octobre 200 . Naufrage sur île sud Polynésie. Vivres pour deux jours. Blessures pied jambe. Adrien Tarvernieux du « Rosny-Ainé ». Puis jai nagé jusquau abord des récifs. Je lai jeté de toutes mes forces. Je lai vu senvoler au loin. Je suis revenu sur le rivage. Jai rassemblé mes affaires. Une chaussure sans sa jumelle, une moitié de rame (lautre moitié sest enfiché dans ma jambe lorsque la vague a retourné le « Rosny »), une caisse avec des biscuits humides. Jai regardé lorée de la forêt. Les bruits ont recommencé. Il faisait nuit quand locéan ma recraché sur le rivage, dans une moitié de canot de sauvetage. Jai fouillé dans le gaillard avant. Il y avait bien une caisse, mais les biscuits nageaient dans leau salée. Quimporte. Plus deux bouteilles, eau et alcool. Je me suis posé sous les palmiers pour attendre la fin de la tempête. Les bruits ont commencé. Jai préféré terminer ma nuit sur le sable. Au matin, jai jeté ma bouteille. Jai saisi ma rame et jai traversé lépais mur de végétation. Le sol était très accidenté et ma blessure me lançait. Je mobligeais à des pauses, parfois longue. Par moment, entre les arbres, je voyais au loin sélever dans la brume un cône, un ancien volcan peut-être. De là haut je pourrais voir mon île, je pourrais allumer un feu. Un bateau me verra, il enverra un canot et Je marrêtais. Sur un tronc, à quelques mètres, une inscription. T T. Je regardais autour de moi. Il y en avait dautre. Certains semblaient récents. Les initiales de quelquun. Un naufragé qui aura voulu marquer son territoire. Les bruits reprirent de plus belle. Ils venaient du nord, de la montagne. Je continuais mon chemin. Je ne vis plus dautres TT au-delà. Peut-être que « TT » vivait encore, peut-être était-il la cause de ses bruits. Quelle machine fabriquait-il ? Jai vu la vague. La première vague. En fait ce nétait pas une vague. Nous étions simplement arrivée au bout du monde et il ny avait plus de mer. Le bateau a glissé au fond de labîme. Jai vu lautre vague sélever au dessus de nous, lentement, très lentement. Claire ma demandé de serrer mon gilet. Jai fermé les yeux. Il y avait du y avoir autrefois lentrée du grotte. Mais quelquun, ce « TT » lavait sans doute agrandie, élargie. Il flottait une forte odeur de souffre. Je continuais de mavancer dans la pénombre. Çà et là des tuyaux senfonçaient dans le sol. De la vapeur sortait de certains conduits. Jenjambais des canalisations. Sur les murs, des armoires électriques, parfois imposantes. Je me penchais en avant. En contrebas, une autre salle. Je réprimais un haut le cur. Sur une sommaire table dopération on avait disposé un corps. Des cordons, des fils sortaient en pagaille de ces bras et de son bas-ventre. Il portait un casque intégral doù sortaient aussi fils et connexions. Cest à ce moment que je le vis, non loin de la table. Un petit homme, juché sur un tabouret, saffairant sur une grande console, frappant avec frénésie le clavier. Lécran au dessus de lui scintilla. Puis séteignit. - Parse error ! Parse error ! Parse error! Parse error ! hurla-t-il en sautant de son siège et courant vers la table dopération. Quand je rouvrais les yeux, Claire nétait plus là. Je me traînais vers tribord atteindre le canot, atteindre le canot. Je marrêtais quelques seconde pour retirer le morceau de manche de rame fiché dans ma jambe. Après mêtre glissé à lintérieur du canot, jen découpais les amarres avec mon Opinel. Il me semblait entendre un train. Au milieu du Pacifique. Merci de composter vos billets. Bon voyage. Je levais la tête. Lécume blanche tombait comme de la neige. De nouveau je fermais les yeux. Le petit homme actionna plusieurs leviers, et la créature fut secouée de spasmes grotesques. Lécran de la console salluma de nouveau. Le petit homme sautillait. « Vivant ! Il est vivant ! » Puis il sarrêta net et se retourna brusquement désignant du doigt mon reflet dans un des écrans face à lui. - BAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN ! hurla-t-il. Aussitôt la créature se levait et se dirigeait vers moi. Ma jambe me faisait trop souffrir pour espérer une poursuite héroïque. En quelques secondes la créature était sur moi et mempoignait par la gorge. « JOOOCE !! cria le petit homme. Mass Delete ». « qui ne met pas en doute laction du gouvernement. Etrange fait divers en Polynésie où le corps dun naufragé porté disparu depuis une semaine suite à louragan Barbara, a été retrouvé à proximité dun atoll désert. Lhomme ne serait pas mort noyé mais aurait été étranglé. Les enquêteurs pensent à un différent conjugal et sont à la recherche de sa compagne et de leur bateau. Retrouvons maintenant les résultats sportifs du week end » |
truc fait assez vite.
Marsh Posté le 01-11-2004 à 20:24:54
meriadeck a écrit : truc fait assez vite. |
Ca me rappelle quelquechose mais je vois pas quoi.
Marsh Posté le 01-11-2004 à 20:35:13
meriadeck a écrit : si c'est pour faire le rancunier de bas étage je vois pas l'interet de ta participation. |
Non, je ne serait pas rancunier, mais j'ai hâte de voir ce que t'es capable de faire, c'est tout !
Alors arrête de tout mal prendre ce serait sympa.
Marsh Posté le 01-11-2004 à 20:36:40
karnh a écrit : Non, je ne serait pas rancunier, mais j'ai hâte de voir ce que t'es capable de faire, c'est tout ! |
ouai ouai ouai mais non.
Marsh Posté le 01-11-2004 à 20:41:09
meriadeck a écrit : ouai ouai ouai mais non. |
Exactement ce que je pense de ton texte.
Le rapport avec le sujet est quand même assez bas, et pis je trouve un peu bizarre comme truc, m'enfin bon, c'est que mon avis.
Marsh Posté le 02-11-2004 à 12:56:00
Voilà ma participation à ce sujet !
Karnh <sujet 9>
Citation : Chaud. Il fait incroyablement chaud. Ma peau brûle. Mon corps entier bouillonne. Mes entrailles se liquéfient. Je nen ai plus pour longtemps
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Marsh Posté le 02-11-2004 à 13:22:38
tigrou_bis a écrit : Terrifiant ! ... |
C'est vrai, je suis assez content de ce texte, même s'il n'est pas extraordinaire !
Marsh Posté le 02-11-2004 à 17:24:07
Bon c'est pas génial et fait un peu à la va vite mais je suis fatigué
Sujet n°9 - Stenz a écrit : Le sable chaud collait à son corps, la mer par va et vient caressait ses pieds nacrées, et le soleil faisait reluire sa douce peaux humides. Elle ouvrit les yeux tel une belle au bois dormant s'éveillant après un long, très long sommeil, que faisait-elle ici ? Et d'ailleurs où était-elle ? Une plage ? Elle prit une poignée de sable qu'elle fit couler entre ses doigts comme pour sonder l'endroit où elle était. Elle se sentait bien, lentement elle se releva, et s'assit pour contempler l'horizon, l'eau du lagon, tout était brumeux dans son esprit, comme si à l'instant elle venait de naître . Une légère brise marine caressait son visage, elle se sentait paisible, sa destiné était ici . Un objet ramené par la mer vint stopper cette harmonie, c'était un vulgaire bout de bois, au premier abord seulement... " POSEIDON " y était inscrit en lettre capitale, elle resta ainsi un long moment, immobile, au aurait pu croire à une statue avec tout ce sable lui couvrant le corps. Tout lui revint en mémoire, le voyage de noce en voilier, le POSEIDON, la tempête , le bateaux se retournant, et puis plus rien. Était-ce une île ou la côte d'un quelconque pays elle ne le savait pas et de toute façon cela importait peu ce qu'elle voulait c'était retrouver son mari, il y avait des chances pour qu'il ait échoué sur la plage, même si elle savait que sa survie avait été un miracle elle voulait se persuader que c'était aussi possible pour lui. Se levant, vacillant quelque peu, puis serrant les poings, elle partit à sa recherche ... Elle longea en premier la côte et trouva au bout d'une demi-heure quelques affaires appartenant à son mari, son magnifique couteau de chasse ainsi que son chapeau et sa chemise en partie déchirée et tachée de sang. Des larmes vinrent à ses yeux, un requin avait sûrement dut le dévorer et la mer avait simplement ramenée ses affaires sur la plage. Qu'allait elle devenir sans lui ? Apercevant des pas rentrant dans la jungle, une lueur d'espoir apparue en son coeur, elle sécha ses larmes, ramassa les affaires de son mari et s'engouffra dans cet amas de verdure. Cela faisait bien deux heures qu'elle marchait sans rien trouver, elle se pensait même perdue quand tout à coup elle entendit un cri, aucun mot ne pourrait le décrire, elle eu peur un moment puis quand pensant qu'il s'agissait peut être son mari elle empoigna le couteau et se mit à courir en direction du cri. Elle arriva en sortant de la jungle dans ce qui semblait être un village d'une quelconque tribu, puis scrutant l'ensemble elle s'aperçue que tous étaient rassemblés autour d'une sorte d'hôtel, elle approcha lentement jusqu'à ce qu'elle put décerner ce qui était le centre d'intérêt de ces gens : son maris ! Il était dépecé sur l'hôtel et chacun se servait de viande sur lui, un cri plus horrible encore que celui de son mari sortit de sa gorge, ils avaientt sûrement dut le dépecé vivant ! La peur s'empara d'elle, bien que toute la tribu s'approchait d'elle et le bougea pas, ses jambes étaient tétanisées par la peur, la peur de souffrir et d'être mangé encore vivante. Non décidément elle ne voulait pas, une légère brise caressa son visage, qui se crispa sous le coup de la douleur, elle s'était planté le poignard en plein le coeur. |
Marsh Posté le 03-11-2004 à 14:56:14
Citation : Sujet 9 : Tigerlily |
Vous venez d'asister à un suicide litéraire, qui n'aura eu pour but que de vous faire rire. Alors, j'ai eu bon? Ou je me cantonne au tragique?
Marsh Posté le 03-11-2004 à 15:03:32
tigrou_bis a écrit : Voici ma participation, la première sur ces sujets d'écriture, et mon premier essai depuis des rédactions moyennes au collège ou au lycée... |
Sympa mais la fin se devine à partir du moment où il veut explorer un peu facile quoi
Marsh Posté le 03-11-2004 à 16:47:37
Excellent Tigerlily, arf j'ai failli tomber de ma chaise, j'en ri encore, sacré René va...
Marsh Posté le 03-11-2004 à 21:23:22
Tigerlily a écrit : [quote][...] |
Je vote "Encore"!
Marsh Posté le 29-10-2004 à 18:43:41
On revient à des choses plus classiques :
Abandonné sur une île déserte, vous découvrez qu'elle recèle quelque chose de bien plus terrifiant que la solitude.
Pour en savoir plus, n'hesitez pas à consulter le topic d'origine:
http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] 0902-1.htm
----- SUJET FERME - TOPIC VOTES OUVERT --------------------------------------
Un membre poste un court extrait de roman ou une description de scène, ceux qui le souhaitent peuvent remodeler le sujet à leur idée, avec leur style, en collant ou non de près au sujet de départ (entre 20 et 40 lignes).
Vous pouvez soumettre un texte entre le moment ou le sujet est proposé et le moment ou le vote est ouvert pour ce sujet.
Pour poster, mettez votre texte dans les balises citation :
<votre texte
...
fin du texte>
Enfin, n'oubliez pas que ce topic est avant tout un plaisir s'adressant à des gens amoureux des mots mais pas specialement écrivain ou critique littéraire. C'est ouvert à tous, et dans la bonne humeur
Participations :
tigrou_bis
nebot 1 et 2
michounette
MarioCompiegne
meriadeck
karnh_1
Stenz
Tigerlily
karnh_2
NiMrOd
le textorien
e-nyar
Grenouille Bleue
starket
Message édité par Marnie le 16-11-2004 à 19:38:39
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Prison d'été, prison d'hiver, prison d'automne et de printemps, bagne pour petits et grands - Prévert, Le Roi et l'Oiseau