Les méchants dans la littérature - Arts & Lecture - Discussions
Marsh Posté le 28-04-2006 à 22:01:13
Apocalypse, dans les x-men, car il a aussi soif de modeler le monde à son image que Sauron ou presque. Mais dans un sens il est presque admirable, c'est un être qui à vécu des milliers d'années. Si ce n'est pas un Dieu, il possède plus de connaissances sur le monde et les hommes que tout le monde réuni, pour ça, il a droit à un certain respect. Mais dans notre monde, les respect n'est pas donné, il faut le gagner, de là, le désir de dominer le monde.
C'est un de mes méchants préféré.
Marsh Posté le 28-04-2006 à 22:04:46
Quitte a citer un mechant de tolkien autant parler de morgoth
Marsh Posté le 28-04-2006 à 22:05:49
il en a parlé mais le grand public connait plus sauron que melko.
Marsh Posté le 28-04-2006 à 22:15:19
Y a Dracula qu est pas mal comme mechant quand meme
Marsh Posté le 20-05-2006 à 12:53:20
Ouaip. Faudrait lire "Hannibal" de Thomas Harris. Parce que là, il y a un méchant intéressant.
Sinon il y a notre ami Vador. Mais George Lucas l'a rendu franchement simplet dans l'épisode III...
De nombreux cerveaux criminels dans James Bond (les livres de Ian Fleming) se qualifient aussi comme méchants intéressants : Goldfinger, Docteur No, Grant de "Bons Baisers de Russie", etc...
Je ne pense pas que le méchant doive être l'antithèse du héros. Il lui donne qq chose à faire, c'est certain (faire échouer ses plans diaboliques). Mais le méchant doit exister par lui-même, avoir une vie et des goûts autonomes pour être réussi.
Le méchant intéressant est aussi celui qui a quelques qualités (troublant), que l'on ne classe pas facilement, ou encore qui sait se dissimuler et passer pour un gentil, comme dans de nombreux romans policiers...
Quand il est tragique, le méchant est un héros "manqué", dont le destin à basculé de l'autre côté du miroir suite à un accident de parcours. C'est fréquent dans la vraie vie...
Les justifications du méchant : sont toujours ce qu'il y a de meilleur par rapport au personnage. C'est là que l'on voit si l'auteur a du talent, s'il vous dérange, vous fait froid dans le dos, ou vous intrigue par des arguments servis par une logique très particulière...
Marsh Posté le 21-05-2006 à 23:46:06
Les 3 grands méchants de la Tour Sombre sont particuliérement géniaux
Spoiler : (le roi cramoisi, mordrer et l'homme en noir alias flagg, surtout les 2 derniers en réalité, le premier n'ayant au final que peu d'impact sur le lecteur) |
Marsh Posté le 24-05-2006 à 14:38:30
Kriss de valnor ....? de la BD Thorgal
Elle est emplie de traîtrise, d'avidité, de cruauté, et de beauté ...
Marsh Posté le 24-05-2006 à 15:37:37
Fernand dans "Le Comte de Monte Cristo".
Marsh Posté le 27-04-2006 à 13:37:36
Bien le bonjour ami internaute,
Il m'est venu l'idée d'aborder un sujet qui me passionne depuis mes plus tendres années: le méchant! Je ne parle pas ici du sale gosse qui vous piquait votre sucette dans la cour de récréation, ni de ce connard qui vous a subitement coupé la route au volant de sa Ferrari dernier modèle, ni même de ce fonctionnaire obtus qui refuse de vous accorder le versement d'une aide qui vous sauverez d'un déficit abyssal parce que vous n'avez pas rempli correctement le 102ème feuillet du dossier B453. Non! Je parle ici du vrai, du grand méchant. Celui par qui le héros (souvent un abrutis sans cervelle mais au charmant minois) s'accomplit. En effet, que serait un héros sans son antithèse maléfique? Frodon serait resté un petit hobbit uniquement intéressé par l'herbe à pipe, Anakin Skywalker aurait poursuivi sa vie d'esclave pathétique sur Tatooine et James Bond n'aurait été qu'un banal play-boy parmis d'autres. Le méchant est la clé de voûte d'une bonne histoire.
Je citerai quelques méchants danthologie. J'en ai pour ce faire sélectionner deux qui représente deux pôles de cet univers fascinant qu'est le mal: Sauron le Ténébreux et Iago.
Le premier est la représentation du mal dans toute sa puissance. Sauron, ou Gorthaur en Sindarin, ce qui signifie "Le détesté" n'était à l'origine que le sous-fifre du vrai grand méchant qu'était Melkor (pour plus de renseignement, lire "Le Silmarillion" ). A l'anéantissement de son maître, il décida de monter sa propre petite entreprise de domination du monde. Pour se faire il se créa un sympathique petit royaume maléfique, le Mordor, éleva une floppée de charmantes bestioles parmis lesquelles des orques et des trolls, et enfin forgea l'anneau Unique pour dominer tout les autres (une belle connerie quant on songe à ce que ça lui a coûté...). Sauron est l'exemple sans doute le plus frappant de cette catégorie de méchants mégalomanes qui ne songent qu'à la domination totale et absolue de toute vie. Pour lui, pas de répit tant que la plus insignifiante des créatures n'aura pas été réduite à la merci de son pouvoir. Ce que désire en réalité Sauron, ce n'est rien moins que remodeler le monde à l'image qu'il s'en fait. N'est ce pas un merveilleux projet? Son caractère absolu laisse rêveur...Autre particularité de Sauron, qui fait de lui ce méchant si singulier, c'est ce mélange entre absence et présence. Je parle ici aux lecteurs du "Seigneur des Anneaux". En effet, Sauron n'apparaît jamais en personne dans le livre (ce qui posa bien des problèmes à Peter Jackson, réalisateur du film) pourtant sa présence se fait sentir à chaque page. Son ombre est partout, derrière les actions de ses serviteurs, derrière les obstacles que la nature dresse sur le chemin de la compagnie. Il est pareil à un joueur qui bouge les pièces sur un échiquier. Tout cela fait de lui l'un des plus grands méchants de la littérature, et cette aura qui est la sienne est l'une des clés essentielles, à mon sens, pour comprendre le succès de l'oeuvre de Tolkien.
Le second méchant de littérature que j'ai cité est Iago. Cet homme est le second du célèbre Othello, héros de la pièce éponyme de Shakespeare. Iago est un mélange subtil et explosif d'ambition, de frustration, de ruse et d'absence totale de morale. Ce personnage, jaloux des préférences que son maître accorde à Cassio, réussit par ruse et tromperie à convaincre Othello que Desdémone, la jeune épouse de celui-ci, le trompe avec ce même Cassio. Emporté par sa colère, Othello tuera Desdémone. Iago, découvert, sera lui même exécuté. Mais cet échec final ne doit pas voiler la superbe maestria avec laquelle Iago manipule son monde. Il représente cette catégorie de méchants passés maître dans l'usage du verbe, montant les gens les uns contre les autres, les poussant aux pires extrémités pour leur bénéfice exclusif. Pour lui et uniquement pour lui, lire "Othello" de Shakespeare vaut le coût.
Voilà...une petite ébauche dans lapproche de ce monde fascinant quest le mal dans la littérature. Et vous ? Quels sont vos méchants favoris ? Pourquoi ?
A vos claviers !
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