un peu de mauvaise fantasy - Arts & Lecture - Discussions
Marsh Posté le 16-04-2004 à 12:48:36
Salut à tous, je suis en train d'écrire un roman de fantasy, et j'aimerai connaitre des conseils, si vous en avez, carje ne sais pas si mon style est bon, merci d'avance
Marsh Posté le 16-04-2004 à 12:59:41
Voici un court morceaux de mon prologue pour ceux que sa intéresse, j'espère qhttp://forum.hardware.fr/images/bounce.gif
ue vous aimerez, mais j'aimerais beaucoup avoir vos critiques
La plus chaude journée de l'été sombrait dans l'ombre lorsque Sewin se laissa tomber sur une chaise et s'étira pour soulager ses épaules douloureuses. Il resta ainsi un long moment, les yeux clos et le visage las. Tenir une auberge dans le petit village de Vallée verte devenait de plus en plus difficile. Chaque jour le nombre de visiteur augmentait. De plus, cette chaleur n'arrangeait pas les choses. La soleil qui chauffait depuis près d'un mois semblait amener avec lui les étrangers les plus lointains, tels les nains et les goraix
Vallée verte était un des nombreux villages qui séparait ces deux grand royaumes. Ainsi, même les voyageurs qui ne souhaitaient s'arrêter chez les hommes, mais qui suivaient tout de même la grande route se retrouvaient à proximité de l'auberge de Sewin et se ravitaillaient si le besoin s'en faisait ressentir. Vallée verte, un paisible village de 300 âmes était très fréquenté tout au long de l'année et cela depuis des centaines d'années. Depuis que le village était habité, il n'avait guère évolué : il s'y trouve toujours la famille Vindou, la toute première à avoir vécu à Vallée verte, qui peuple aujourd'hui encore près de 50% de lieux et qui à elle seule constitue la direction de la ville. Après s'être autoproclamé maire de Vallée verte, le vieux père Sirus à honorablement commander le peu de population jusqu'à sa mort, il y a de cela près de cent ans. A vallée verte, tout le monde se souvient de Sirus, (bien qu'il n'y aie qu'une seule personne encore vivante qui ne l'ait jamais rencontré, et encore il était enfant lorsque le mort vint fauché l'ancien maire). Il était connu pour son formidable et unique travail d'aménagement des lieux, et pour la bataille qu'il avait gagner ( choses que nous verront plus tard dans le présent livre). Sa bonne femme, la mère Gregotte, qui mourut à près de 90 ans était en grande partie la mère de toutes les personnes vivants à Vallée verte, puisqu'elle eut sept enfants avec Sirus, trois fille et quatre garçon. Tout ce petit monde grandît, et les premiers étrangers commencèrent à affluer dans le village. Rapidement, la population se composa de trois famille de plus, dont parmi elle la deuxième plus importante : les Genroux. Niché au nord de la ville, ils étaient arrivés une bonne dizaine d'années après les Vindou. Il y avait parmi eux, deux frères et deux s?urs. Ils construisirent une belle petite maison sur les hauteurs, et rapidement, ils s'habituèrent à la politique du père Sirus qui consistait à ramener le plus de personne possible dans son village. La première génération mourut sans pour autant avoir dormi, chaques frères et s?urs avait donné quatre enfants, qui grandirent parmi les nombreux Vindou ou autre Dodur (une autre grande famille de Vallée verte ).
C'était le vieux Boné, Audrus de son prénom qui servît de professeur pour les enfants de toutes les familles. A sa mort, il totalisa 46 ans d'enseignement, et inutile de vous dire que son décès fut un drame pour les parents. Mais il pouvait se vanter d'être le seul à avoir contrôler les garnements qui envahissaient les vieux sièges. Et bien qu'il atteint un âge respectable, même lors de sa dernière année d'apprentissage, les enfants l'écoutaient toujours ruminer derrière son bureau ou lancer un : "m'en vais t'les calmer ses ptits voyous", dès que le bruit dépassait le chuchotement. Alors que petit à petit, la première génération de Vertois ( nom donné au habitants de vallée verte ) s'effaçait, la population suivait toujours le décret de Sirus, ( qui était mort depuis quelques années et qui avait passé le relaie à un de ses fils à la mairie ), donc elle était en constante expansion. Tous les enfants grandirent, en refirent d'autres, et d'autres familles commencèrent à affluer aux abords du village. Il y avait les Cratan, les Gerot, les Trous etc? Toutes ces familles vécurent paisiblement non sans continuer de donner naissances à de beau enfants, contemplant le bourg et les prouesses de ses habitants.
Rapidement, Vallée verte, qui ne mesurait pas plus de quelques centaines de mètres de diamètres, s'étala et devint un grand et beau village, comme le souhaitait Sirus. Mais autres que les grandes familles de Vallée verte, il y avait aussi les voyageurs qui s'installaient dans la ville et qui développait un petit commerce. Sewin était le fils de l'une de ces personnes assez maligne pour avoir tenter le coup. Il était né il y a un peu plus de vingt ans en l'an 431 du second âge ( nous verrons les explications plus tard ), et il s'était vite voué au chemin de son père Mexus, un honnête aubergiste, mort il y à trois ans, lors d'un voyage. Mais personne, pas même Sewin ne sut très exactement les raisons du décès. Sa mère, elle, vivait toujours dans une maison à l'est du village, en compagnie d'un groupe de femme toute plus curieuse les unes que les autres. Elles avaient inventé un jeu qu'elle avaient nommé " le plus beau du monde" et qui consistait à lancer des rumeurs plus absurdes les unes que les autres, dans le village. Elles s'amusaient ainsi à observer la réaction des personnes face à ces annonces grotesques.
C'est en partie pour cela que Sewin était partit de la maison en 447 pour aller habiter l'auberge et ainsi être toujours au contact des étrangers qui les fascinaient. Rapidement, il apprit beaucoup sur les coutumes de nains, des goraix, et rapidement aussi, il se fit des amis.
Le temps avait passé, et après plusieurs années à tenir l'auberge, il se retrouva ainsi, sur cette chaise à se reposer et à penser à des choses qu'il ne pouvait se permettre.
Marsh Posté le 16-04-2004 à 13:09:11
La plus chaude journée de l'été sombrait dans l'ombre... très maladroit
Marsh Posté le 16-04-2004 à 13:14:44
ce n'est qu'un brouillon, mais j'aimerai connaitre vos avis, et savoir si vous trouvez des imperfections.
Alors faite pleuvoir les critiques, lol.
Marsh Posté le 16-04-2004 à 13:15:44
Merci, j'avais pensé à La plus chaude journée de l'été se terminait..., plus simple.
Marsh Posté le 16-04-2004 à 13:16:38
Ou alors : La plus chaude journée de l'été touchait à sa fin...
Marsh Posté le 16-04-2004 à 13:28:38
Sinon qu'en as tu pensé ? je sais bien qu'il n'y a pas trop d'action, mais mon roman commence réelement à enchainer les péripéties vers la page 215, le moment ou les héros aprennent la quête, la, c'est juste pour présenter la ville d'un des héros principaux.
Marsh Posté le 16-04-2004 à 13:31:30
On pourrait ptet regrouper ça dans ce topic :
http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] 4206-1.htm
Marsh Posté le 16-04-2004 à 13:37:47
Je ne sais pas si Grenouille bleue, l'auteur de ce site sera vraiment heureux que je vienne dans son topic ???
Marsh Posté le 16-04-2004 à 13:38:15
Je ne sais pas non plus, vaut ptet mieux un topic par roman en effet... mais dans ce cas tu devrais modifier le titre de ton topic pour le différencier du topic de la Grenouille, car là il est trop général
Marsh Posté le 16-04-2004 à 13:41:11
je comprend pas très bien, escuse moi, il faut que je recrée un nouveau topic avec un autre titre et laiser celui-là à l'abandon ?
Marsh Posté le 16-04-2004 à 13:45:52
tu cliques sur cet icone là qui se situe au dessus de ton premier message.
Là tu pourras modifier ton premier message ainsi que le titre du sujet...
Marsh Posté le 16-04-2004 à 13:48:19
Sinon, qui s'est qu'a lu ?
(je trouve pas de titre super)
Marsh Posté le 16-04-2004 à 14:14:31
y a déjà ce topic :
http://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] 0&subcat=0
trouves un titre original (du style : mon roman d'heroic fantasy) sinon tu vas te faire fermer ton topic
Marsh Posté le 16-04-2004 à 14:26:06
merci, c'est sympa, ça me ferai chi.. qu'il tombe dans les abysses, parce que j'ai vraiment besoin de vos commentaires
Marsh Posté le 18-04-2004 à 22:39:38
Juste un truc comme ça qui me vient, j'ai à peine lu la première ligne mais j'eu préféré que ce soit au présent, l'imparfait je trouve que ça allourdi trop
Marsh Posté le 19-04-2004 à 11:15:09
Tout les romans fantasy sont aux temps du passé (sauf dialogue, présent), et je trouve que le présent dans la narration change la qualité s'un texte, je préfère le passé !
Marsh Posté le 20-04-2004 à 13:06:34
J'ai lu 6/7 lignes, pas accroché le style des phrases.
Ca fzait trop successions de choses, pas assez lent dans la lecture.
Je sais pas si je m'exprime bien, mais je trouve que le style d'ecriture (au debut j ai pas finit) ne se porte pas au heroic fantasy
Marsh Posté le 20-04-2004 à 16:36:48
Sebastien a écrit : J'ai lu 6/7 lignes, pas accroché le style des phrases. |
Jte comprend et ca m'a fait la meme chose
Marsh Posté le 20-04-2004 à 16:47:08
ça fait vraiment amateur comme style
Marsh Posté le 21-04-2004 à 17:54:00
je veux pas etre mechante mais on dirait du pudding anglais bien indigeste (pudding que je serai d'ailleurs totalement incapable d'ecrire...)
enfin bref, je trouve qu'il y a enormement de répétitions...
de je sais pas comment ça s'appelle les "sombrait dans l'ombre"...
des contre-sens du style y'a que 300 ames dans le village, tu dis meme "le peu de population" mais les familles "affluerent"...
beaucoup de trucs qui tombent comme des chevaux dans la soupe, genre "la population suivait le decret de Sirus", mais c'est quoi ce decret de Sirus?
enfin bref, ça me donne l'impression de partir dans tous les sens sans réellement savoir ou tu veux en venir... mais bon ce n'est que mon avis
ah et puis une derniere chose concernant le style, il faudrait que tu te positionnes clairement comme un menestrel racontant une histoire si tu veux pouvoir utiliser les parentheses et parler directement au lecteur, parce que là ben ça me choque...
Marsh Posté le 21-04-2004 à 18:12:37
Si j'ai réussi à vous attraper avant, ne lisez pas le premier extrait, il est nul, mais liser plutôt celui-ci, il sera mieux, (du moins je l'espère)
Mais je pense qu'il doit y avoir quelques problêmes de style, je n'ai pas encore fait les relectures.
(Trouvtou, c'est une sorte de lézard, mais beacoup plus gros, et les goraix, c'est une race, (comme les nain, les elfes) mais que j'ai inventée).
Bonne lecture !
Trouvtou était en forme aujourd'hui, il se faufilait rapidement entre les pieds des personnes, obligeant son maître à s'arrêter, pour défaire les n?uds que le petit animal faisait à la corde qui le retenait.
? Calme toi Trouvtou, rugit Téhédoff qui commençait à s'impatienter.
Ils se remit en route, étreignant toujours la corde pour ne pas lâcher le Rattoneur en liberté dans un endroit comme celui-ci, car il faudrait une éternité pour le retrouver. Le goraix rattrapa rapidement les autres qui continuaient à avancer, sans se soucier de bousculer les passants. Lorsqu'il les eut rejoint, ils s'arrêtèrent au croisement d'une des petites galeries, et s'assirent sur un grand banc en pierre.
? Bérhil tient un commerce à cette étage, dit Sewin, nous n'auront pas trop de difficultés pour le trouver.
? J'espère bien, dit Téhédoff.
Il apprit ensuite le nom du commerce de Bérhil aux autres, ce qui leur arracha un ricanement moqueur.
? Suivez moi, je vais vous guider, continua Sewin.
Ils se relevèrent, et réintégrèrent la foule. Ils ne marchèrent pas bien longtemps, avant de trouver "le forgeur d'étincelle". La boutique d'arme de Bérhil, était reconnaissable parmi cent grâce au long panneau cloué sur la façade de la maison en pierre. Il était inscrit dessus le nom du commerce en grosse lettres rouges.
Les compagnons s'approchèrent vivement de cette maisonnette, impatient de revoir leur vieil ami. Ils se faufilèrent entre les personnes, avec plus d'agilité que d'habitude, Sewin le premier, et ils eurent la mauvaise surprise de voir qu'il n'y avait aucun étalage devant la porte, et que cette porte était fermée. Les compagnons se demandèrent pourquoi la porte était close, mais n'ayant pas la réponse à ces questions, Sewin s'avança, et frappa deux fois sur la porte.
? Vous ne savez pas lire, rugit une voix.
La puissance de la voix était telle, que Sewin recula comme si une rafale de vent l'eut fouettée en pleine face. Il lut le panneau, et effectivement il était dit que la boutique était exceptionnellement fermée aujourd'hui. Mais ce n'était pas ce qui allait arrêté Sewin, donc il réitéra l'expérience.
? Vous allez ma foutre la paix, vociféra la voix.
? Mais Bérhil, est-ce une façon de recevoir tes vieux amis ?
? Quels vieux amis ? Et de toute façon, je n'ait pas de vieux amis !
Ce petit contretemps rappela vaguement à Sewin, comment il avait accueillit les deux goraix chez lui, mais après avoir chassé un petit sourire, il reprit :
? Alors tu ne connais plus Liran, Téhédoff et Sewin.
Il y eut un silence pendant lequel Sewin certifia à ses amis que le nain ouvrirait, et très justement, une serrure se déverrouilla. Sewin sourit victorieusement, et lorsque la porte fut complètement ouverte, il sauta au bras du nain tout comme l'avait fait Liran et Téhédoff lorsqu'ils étaient arrivés à Vallée verte.
? Doucement mon enfant, souffla Bérhil qui volait cinquante centimètres au-dessus du sol, dans les bras de Sewin.
Celui-ci le reposa sur le sol, et ce fut au tour des deux goraix d'étreindre le nain.
? Comme c'est bon de te revoir ! sourit Téhédoff.
? Ca fait si longtemps qu'on ne s'est pas vu, dit le nain. Mais venez entrer, on ne va pas rester planté ici à bavarder, nous seront mieux à l'intérieur.
? Bien sur, dit Sewin plus heureux que jamais.
Le nain fit passer ses amis, puis il claqua la porte, un énorme sourire au visage. Il dirigea tout le monde dans une grande salle, où se trouvait une table, des chaises et d'autres meubles. Sur les murs de pierres apparentes, se trouvaient des ustensiles de cuisines, mais c'étaient les armes en toutes sortes que l'on remarquait le plus. Il y avait parmi elles des épées, des couteaux, des lances, des arbalètes, des gourdins, des boucliers, même une armure, et bien d'autres, mais toutes étaient en parfait état et scintillaient comme à leur premier jour.
Après que Bérhil les ait invité, les compagnons s'assirent sur les chaises, qui étaient au nombre exact,. Ils se regardèrent un petit moment, sans dire mot, mais toujours souriants, et alors que Trémendhil fut prit d'une quinte de toux, Sewin entama les présentations. Il apprit à Bérhil les noms de ses amis, ainsi que quelques principaux traits de caractères, puis lorsque Sewin termina par Trémendhil, Bérhil ne fut nullement impressionner, contrairement aux autres.
La raison de son manque de réaction était très simple, et paraissait justifiée pour la plupart des nains : la magie n'existe pas. Cette mentalité c'était considérablement développée ces dernières année, car aucun nain ne possédait de pouvoir magique. Bérhil en connu bien un, mais il disait qu'il y avait toujours une explication rationnelle à ses tours, ou lorsqu'il ne trouvait plus d'argument, il disait qu'il était dans un rêve qui commençait à l'agacer, et qu'il n'allait pas tardé à se réveiller. Beaucoup appelait ça de la mauvaise foi, mais pour tout nain digne de ce nom, la magie n'était pas réelle. Sauf que la magie était bien vraie, pour toutes les personnes de Nasoel, pour autant qu'elles ne soient pas naine.
? Alors comme ça vous êtes magicien, ricana Bérhil, je vous assure que je ne veux pas paraître méchant, mais pour moi la magie n'existe pas.
Avant même que Trémendhil n'ait pu répondre, le nain reprit :
? Mais aujourd'hui, je ne veux pas me lancer dans une discussion sans fin, où je sais très bien que j'ai raison et vous tort, donc s'il vous plaît? ne parlons pas de magie, et croyons ce que nous voulons croire, aussi fou que cela puisse être.
Il s'enfonça contre le dossier de sa chaise, visiblement content d'avoir embêter un homme qui se prétend savoir faire des choses irréelles. Trémendhil, le principal visé, ne paraissait pas pour autant très meurtrit par les propos du nain. Après tout, il pourrait faire un tour qui clouerait le bec de ce nabot.
? Alors mes amis, comment allez-vous ? dit Bérhil avec entrain.
? Très bien, assura Sewin, nous allons tous très bien, et toi, comment te portes tu ?
? Assez bien, le travail est parfois difficile, mais je le supporte, ricana t-il. Et qu'est ce qui vous amène par ici, demanda le nain, et comment avez-vous réussit à venir tous ensemble ?
Sewin raconta comment les goraix l'avaient convaincu de venir jusqu'à Arda-ondo, comment ils avaient ensuite rencontré Nono et Téno et Traïn, puis comment Trémendhil était apparu lors de l'attaque des trolls.
? Vous vous êtes fait attaquer par des trolls, souffla Bérhil.
? Oui, affirma Sewin, par quatre trolls féroces, qui voulaient revenir dans le tunnel "Talqué", mais heureusement, une escouade de nain et venu nous aider, car sinon nous ne serions pas là pour t'en parler. Ensuite, alors que nous croyons que tout les trolls avaient péris, Trémendhil empêcha l'un d'entre eux de me fracasser le crâne.
? Com?
? Et je puis t'affirmer, coupa Sewin, qu'il m'a sauvé en usant d'un tour de magie, n'est-ce pas Trémendhil ?
Le mage acquiesça d'un signe de tête, mais Bérhil n'était toujours pas convaincu que la magie existait. Il allait contredire Sewin, mais il s'abstint d'entrer dans un débat qui pouvait durer des heures, se rapellant ce qu'il avait dit il y a à peine cinq minutes.
? Et toi, que devient tu ? dit Téhédoff joyeusement.
? Moi, comme tu vois, je tient mon petit forgeur d'étincelle, et tous ce passe assez tranquillement, dès fois je prend des jours de repos, comme aujourd'hui. Récemment, je me suis absenté une vingtaine de jours pour me rendre à la porte sud de Baro-Makarin, l'autre partie du royaume nain, complètement au sud des Eltrist, les montagnes sous lesquelles nous sommes, pour acheter à bon prix un lot d'armes très intéressant. Et d'ailleurs, il y a derrière vous une partie de toutes ces beautés.
Les compagnons se tournèrent vers les objets qu'ils avaient vu en arrivant, et les admirèrent.
? Je pense que je pourrais les vendre à très bon prix, leur état est parfait, elles sont de bonne qualité et il y en a certaine qui sont en Uldur.
Il se leva, décrocha soigneusement une des grandes et belles épées puis il la posa sur la table.
? C'en est une, dit-il fièrement.
L'arme, une épée d'un peu plus d'1m00, était en parfait état, sa lame argenté ne comportait aucune éraflure et se terminait en une pointe aiguisée et coupante. Son manche, en cuir marron, était parfaitement ficelée.
? Je pense que c'est la meilleur arme de mon lot, elle est vraiment excellente, en plus d'être très belle. Tiens, Sewin prend la en main et fait quelques gestes, tu te rendra mieux compte qu'en la regardant.
Sewin accepta, car étant jeune il s'était beaucoup entraîner à manipuler les armes. Il avait combattu avec Trémendhil, avant que celui-ci parte, et après quelques mois, tout deux avait obtenu un très bon niveau de combat. Il s'avait donc jugée la valeur d'une lame. Il prit l'épée en main et se recula. Il fit deux ou trois geste, comme s'il était en combat et il la porta à sa taille pour voir si elle n'était pas trop longue. Mais elle avait la taille exact : ni trop longue pour ne pas traîner par terre, ni trop courte pour le combat. Et c'était vrai, en plus de sa beauté la lame était très agréable à manier. Elle ne pesait ni trop lourd, ni trop léger. Lorsqu'il eut terminé, Sewin la pointa sur le sol, et commença à la plier. Encore une fois, la lame c'était révélée assez rigide pour ne pas se plier à chaque mouvement, et n'y trop pour ne pas se briser au contact d'une armure.
? C'est vraiment une bonne épée, dit Sewin en la reposant sur la table.
? Tu l'as dit, sourit Bérhil en la récupérant.
Il l'a contempla un instant le visage rêveur, puis il la reposa où il l'avait prit.
? Dommage qu'un nain ne puisse pas s'en servir, bougonna t-il.
Les amis eurent un sourire moqueur, mais rapidement il se dissipa quand Bérhil reprit la parole.
? Mais nous autres nains, combattons avec des belles haches, plus puissantes que vos épée ou autres arcs !
? Si tu le dit, gouailla Sewin, mais je doute que nous nous battions un jour, dit Sewin, il n'y a plus eu de grosse bataille de puis plus de cent ans, aujourd'hui le peu de mort, viennent de règlement de compte ou de vol, mais jamais de bataille intéressante.
? Oui, les seules batailles qui explosent encore, surviennent de Wenkat et Elymir, le territoire des elfes noirs et des elfes des forêts, soupira Bérhil visiblement envieux de prendre part à un combat.
? Et encore, continua Bérhil, j'ai entendu dire que ces combats deviennent de plus en plus rare, que les elfes auraient enfin trouver un terrain d'entente.
? De toute façon, intervint Liran, autant vivre en paix que dans un éternel conflit, comme chez les elfes.
Il y eut un murmure approbateur dans la pièce, tous étaient du même avis que le goraix.
? Pourquoi vouloir faire la guerre et risquer sa vie, alors que l'on peux vivre tranquillement à l'abri de la mort ?
Encore une fois, tous approuvèrent les propos de Téhédoff. Mais Trémendhil, se gardait d'intervenir. Son visage était encore plus fermé qu'a l'habitude, ses mains crispaient fortement son bâton, et il laissait échapper des faible plaintes. Il plongea la main libre dans sa poche et sortit de sa poche la pierre à l'abri des regards indiscrets. Il l'observa. Elle était devenue bleu foncée. Trémendhil la replongea dans sa poche toujours discrètement, et il revint à la discussion.
? Je vais chercher quelque chose à boire, dit Bérhil, je reviens tout de suite !
Marsh Posté le 16-04-2004 à 12:42:39
écrire un roman de fantasy
Message édité par Orkin Marus le 21-04-2004 à 17:03:03