Diode de self-induction

Diode de self-induction - Overclocking, Cooling & Modding

Marsh Posté le 04-05-2008 à 15:04:05    

Bonjour à tous  :hello:  
 
Ma question est assez simple mais je n'ai pratiquement rien trouvé sur internet
 
que faut-il utiliser comme diode de roue libre pour une self-induction sur une bobine/moteur électrique
 
http://img378.imageshack.us/img378/7932/self1ve2.jpg
 
ici c'est un simple circuit avec une bobine, une diode en anti-parallèle et un transistor, le tout alimenté en 12 volts
 
lorsque le transitor bloque l'alimentation, la bobine elle crée un auto-induction
 
mais qu'elle est l'intensité de cette self-induction (courant max de la diode)
et qu'elle est la tension qu'absorbe la diode (plusieurs centaines de volts ou alors simplement 0,7 volts et c'est la bobine qui absorbe le reste)
 
si quelqu'un pouvait m'éclaircir  
[:spikler]


Message édité par Geniefou le 04-05-2008 à 15:05:50
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Marsh Posté le 04-05-2008 à 15:04:05   

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Marsh Posté le 04-05-2008 à 17:20:01    

1N4148 j'utilise toujours, par exemple pour des relais, c'est pour un relais? quel courant passe dans le transistor?

Reply

Marsh Posté le 04-05-2008 à 17:41:22    

swissforever a écrit :

1N4148 j'utilise toujours, par exemple pour des relais, c'est pour un relais? quel courant passe dans le transistor?


 
Non
en fait ma question et mon exemple ça serait plutot pour comprendre ?
 
mais merci quand même :hello:  

Reply

Marsh Posté le 05-05-2008 à 17:15:43    

c'est simplement quand tu coupe le jus à une self, il y a un courant induit dans la self qui peux faire péter ce qui est autour, donc ici le transistor.
 
On met donc une diode de roue libre comme on appelle ça, pour que le courant puisse passer dans la diode pour se stabiliser sans tout casser!
 
A peu de chose près ça doit être ça ;P

Reply

Marsh Posté le 05-05-2008 à 18:39:33    

Dans une self, il n'y a pas de discontinuité de courant (contrairement à une capa) donc, le courant à t+ (instant après lequel on vient d'ouvrir le transistor) est le même qu'à t- que tu peux retrouver en appliquant un U=RI aux bornes de la self et il décroit ensuite. Pour ce qui est de la tension, elle sera de 0.7V aux bornes de la diode comme de la self.
 
Grosso modo, pour dimensionner ta diode, tu devra tenir compte de la puissance dissipable, par cette dernière calculée en fonction de ta tension de seuil ainsi que du courant induit par ta self. Il ne faudra regarder à ce moment là que la puissance dissipable en pic et non en régime continu.
 
Pour bien comprendre, il te suffit de modéliser ta branche diode/self comme un simple circuit en série de deux composant avec la self se comportant en générateur de courant.

Reply

Marsh Posté le 05-05-2008 à 20:09:18    

BarfMG a écrit :

Dans une self, il n'y a pas de discontinuité de courant (contrairement à une capa) donc, le courant à t+ (instant après lequel on vient d'ouvrir le transistor) est le même qu'à t- que tu peux retrouver en appliquant un U=RI aux bornes de la self et il décroit ensuite. Pour ce qui est de la tension, elle sera de 0.7V aux bornes de la diode comme de la self.
 
Grosso modo, pour dimensionner ta diode, tu devra tenir compte de la puissance dissipable, par cette dernière calculée en fonction de ta tension de seuil ainsi que du courant induit par ta self. Il ne faudra regarder à ce moment là que la puissance dissipable en pic et non en régime continu.
 
Pour bien comprendre, il te suffit de modéliser ta branche diode/self comme un simple circuit en série de deux composant avec la self se comportant en générateur de courant.


 
D'accord alors ci je compare deux circuit (à titre d'exemple)
 
un est alimenté en 12 volts continu mais il circule 1 ampère donc 12 watts de puissance
 
la diode doit tenir minimum 12 volts de tension de claquage et 0,7 watts de puissance absorbable
 
alors que si le circuit est alimenté en 1200 volts continu mais qu'il ne circule que 0,01 ampères donc à nouveau 12 watts de puissance
 
la diode doit tenir minimum 1200 volts de tension de claquage et 0,007 watts de puissance absorbable
 
donc au final si on à une self-induction de 500 volts la diode absorbe 0,7 volts et c'est la bobine qui fais office de résistance donc 499,3 volts pour elle-même?
 
merci de m'aider à comprendre [:charlest]  
 
 
 

Reply

Marsh Posté le 05-05-2008 à 20:52:33    

1200V en continu... faut déjà trouver!

Reply

Marsh Posté le 05-05-2008 à 20:54:35    

Ouais, c'est exactement ça (enfin si j'ai pas dit de conneries hein!).  
 
Après, en régime permanent, la tension mesurée aux bornes de ta self est pas forcément 12V. Le transistor impose le courant circulant dans la branche, avec une loi d'ohm et la résistance de ta self, tu calcules la tension aux bornes de ta self, la tension restante est elle appliquée entre les bornes collecteur et émetteur de ton transistor, il faut aussi bien prendre soin de dimensionner ce dernier en fonction (et au besoin mettre un radiateur dessus!), surtout si comme dans ce cas là tu espères commander un moteur électrique...

Reply

Marsh Posté le 05-05-2008 à 20:55:53    

swissforever a écrit :

1200V en continu... faut déjà trouver!


 
 :whistle: sur le papier on peut trouver encore plus :o  


Message édité par Geniefou le 05-05-2008 à 20:56:14
Reply

Marsh Posté le 05-05-2008 à 20:59:09    

BarfMG a écrit :

Ouais, c'est exactement ça (enfin si j'ai pas dit de conneries hein!).  
 
Après, en régime permanent, la tension mesurée aux bornes de ta self est pas forcément 12V. Le transistor impose le courant circulant dans la branche, avec une loi d'ohm et la résistance de ta self, tu calcules la tension aux bornes de ta self, la tension restante est elle appliquée entre les bornes collecteur et émetteur de ton transistor, il faut aussi bien prendre soin de dimensionner ce dernier en fonction (et au besoin mettre un radiateur dessus!), surtout si comme dans ce cas là tu espères commander un moteur électrique...


 
non je répète le but pour moi c'est de bien comprendre :hello:  
en comprenant je devient autonome ; pas obligé de poster plusieurs fois pour des questions identiques

Reply

Marsh Posté le 05-05-2008 à 20:59:09   

Reply

Marsh Posté le 05-05-2008 à 21:23:20    

pour tout ce qui est hacheur comment se passe l'amortissement de cette auto-induction (pas besoin de diode de roue libre en anti-parallèle de la/des bobines) :??:  
 
hacheur boost
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/54/Boost_operating_fr.svg/595px-Boost_operating_fr.svg.png
 
hacheur buck
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/69/Buck_operating_fr.svg/800px-Buck_operating_fr.svg.png
 
hacheur flyback
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3a/Flyback_operating_fr.svg/424px-

Reply

Marsh Posté le 05-05-2008 à 22:30:59    

L'important dans une bobine est que le courant qui la traverse soit toujours continu (au sens d'une fonction mathématique). Dans les deux premiers hacheurs, le courant est continu, il n'y a pas de transition brutale, une fois commutée, la bobine envoie son courant dans une autre partie du montage (c'est considéré comme un générateur de courant).
 
Pour le flyback, ça saute un peu moins aux yeux, ce qui impose une circulation de courant dans une bobine, c'est le flux électromagnétique (au même titre que les charges dans une capa), ce qui importe est en fait de ne pas faire "discontinuer" ce flux. Or, dans le cas d'un transfo, les deux selfs sont bobinées sur la même ferrite qui permet de transmettre le flux, donc, lors de la commutation, l'énergie accumulée dans le bobinage primaire est transmise au bobinage secondaire (sur le schéma, les deux bobinages sont montés en inverse). Par conséquent, l'énergie accumulée par la première bobine est vidée dans la capa, il n'y a donc pas besoin de diode de roue libre. Les diodes de roue libre ne sont à utiliser que lorsque l'on a nulle part où décharger la self (dans le cas d'un transistor, sans diode de roue libre, la self impose un courant, le transistor étant ouvert, sa résistance est énorme, la tension monte donc énormément et le transistor claque!)

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Message édité par BarfMG le 05-05-2008 à 22:31:49
Reply

Marsh Posté le 06-05-2008 à 21:27:39    

BarfMG a écrit :

L'important dans une bobine est que le courant qui la traverse soit toujours continu (au sens d'une fonction mathématique). Dans les deux premiers hacheurs, le courant est continu, il n'y a pas de transition brutale, une fois commutée, la bobine envoie son courant dans une autre partie du montage (c'est considéré comme un générateur de courant).
 
Pour le flyback, ça saute un peu moins aux yeux, ce qui impose une circulation de courant dans une bobine, c'est le flux électromagnétique (au même titre que les charges dans une capa), ce qui importe est en fait de ne pas faire "discontinuer" ce flux. Or, dans le cas d'un transfo, les deux selfs sont bobinées sur la même ferrite qui permet de transmettre le flux, donc, lors de la commutation, l'énergie accumulée dans le bobinage primaire est transmise au bobinage secondaire (sur le schéma, les deux bobinages sont montés en inverse). Par conséquent, l'énergie accumulée par la première bobine est vidée dans la capa, il n'y a donc pas besoin de diode de roue libre. Les diodes de roue libre ne sont à utiliser que lorsque l'on a nulle part où décharger la self (dans le cas d'un transistor, sans diode de roue libre, la self impose un courant, le transistor étant ouvert, sa résistance est énorme, la tension monte donc énormément et le transistor claque!)


 
C'est super sympa de m'expliquer  :hello: (d'une excellente manière en plus :D )
 
mais alors dans le système d'alumage d'une automobile (tu diras que je cherche la petite bête :whistle: )
 
c'est un peu le même shéma qu'un flyback mais pourtant il y a quand même un self-induction de près de 400 Volts sur le primaire (d'où mon questionnement)
 
un shéma simplifé
http://img379.imageshack.us/img379/5443/allumageue8.jpg
 
personnellement je pense que c'est dû au temps de ionization du mélange air/essence au électrode de la bougie qui fait que la puissance emmagasiné dans le primaire engendre cette self-induction de 400 Volts sur le primaire
 
car j'ai testé sur une "bougie avec des électrodes mobiles" (possible de faire varier l'écartement de 2 à 20 mm)

  • à 2 millimètre d'écartement la self-induction du primaire était d'environ 100 volts (secondaire à 2500 volts)
  • alors qu'à 2 centimètre d'écartement elle approche 400 volts (secondaire à 30000 volts)


mon résonnement est-il juste  ;)

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Marsh Posté le 09-05-2008 à 16:38:00    

Ton raisonnement est juste, plus la tension sur le secondaire de la bobine sera élevé, plus la tension aux bornes de la self primaire sera élevée. Pour ce qui est de la diode de roue libre, elle est nécessaire parce qu'il y a une inductance de fuite, à savoir que la self autours de la ferrite ne transmet pas toute son énergie au secondaire, mais pour ça, l'explication de wikipedia sera meilleure que la mienne :
 

Code :
  1. Les formes d'ondes décrites précédemment ne sont valables que si tous les composants sont considérés comme parfaits. En réalité, on peut observer une surtension aux bornes de l'interrupteur commandé lors de son ouverture. Cette surtension provient de l'énergie stockée dans l'inductance de fuite Lf1 au primaire du transformateur[4]. L'inductance de fuite n'étant pas « directement » reliée au primaire du transformateur, l'énergie qu'elle contient au moment de l'ouverture de l'interrupteur ne peut être transférée au secondaire. L'évacuation de l'énergie stockée dans cette inductance parasite va créer une surtension aux bornes de l'interrupteur.


 
Pour avoir une eplication un peu plus détaillée (ainsi que le schéma, tu peu aller lire l'article sur le convertisseur flyback :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Convertisseur_Flyback

Reply

Marsh Posté le 09-05-2008 à 20:01:56    

Merci BarfMG [:charlest]  
 
Alors pour calculer de manière théorique la tension d'une self-induction

  • c'est le courant traversant la bobine fois la résistance "externe"


http://img378.imageshack.us/img378/7932/self1ve2.jpg%20
 
donc si j'ai une diode de roue libre sur la/les bobine/s la tension de self maximal est en fait la tension de seuil de la diode  
par contre si je n'ai pas de diode de roue libre, un transistor bloqué est égal à résitance infini, donc courant * résistance infini = tension infini, donc tension de claquage du transistor atteinte
 
sinon j'ai lu que les "meilleurs" diodes de roue libre était les diodes Shottky à cause de leur faible tension de seuil et de leur vitesse de commutation rapide
est-ce juste ou alors une simple diode suffit aussi :??:

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Message édité par Geniefou le 09-05-2008 à 20:02:17
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Marsh Posté le 14-05-2008 à 20:20:40    

Tu ne viens plus BarfMG ?

Reply

Marsh Posté le 15-05-2008 à 11:51:57    

Geniefou a écrit :

Tu ne viens plus BarfMG ?


 
J'ai d'autres chats à fouetter en ce moment et une connexion internet défaillante, ceci explique celà!  :)  
 

Geniefou a écrit :

Merci BarfMG [:charlest]  
Alors pour calculer de manière théorique la tension d'une self-induction

  • c'est le courant traversant la bobine fois la résistance "externe"


http://img378.imageshack.us/img378/7932/self1ve2.jpg
donc si j'ai une diode de roue libre sur la/les bobine/s la tension de self maximal est en fait la tension de seuil de la diode  
par contre si je n'ai pas de diode de roue libre, un transistor bloqué est égal à résitance infini, donc courant * résistance infini = tension infini, donc tension de claquage du transistor atteinte


 
Sur le principe t'as tout pigé, après, pour le choix de la diode, une schottky n'est pas toujours nécessaire, tout dépend de la puissance en jeu! La rapidité de commutation est en effet un atout, après, si le transistor est capable d'assumer la pointe de tension le temps de la commutation, autant ne pas s'embêter, la tension de seuil elle ne jouera que sur la puissance dissipée par la diode. Quant à calculer dans quel cas on doit prendre une schottky ou une diode classique, il suffit d'avoir les données (resistance interne du transistor, vitesse de commutation de la diode, tension de claquage du transistor, puissance dissipable en pointe par la diode et courant de la bobine en régime permanent) et d'appliquer la loi d'Ohm.  A noter que la tension de seuil n'est pas obligatoirement 0.7V sur une diode, il dépend (peu mais quand même) du courant qui la traverse, les courbes sont en général données dans les documentations des composants. Pour ma maigre experience (je n'ai travaillé qu'en basse puissance) je n'ai pas encore utilisé de schottky en roue libre, après, pour un alumage de bagnole comme dans le cas que tu présentais, c'est sans doute necessaire, tout dépend des caracteristiques!

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Message édité par BarfMG le 15-05-2008 à 12:00:40
Reply

Marsh Posté le 15-05-2008 à 20:52:26    

BarfMG a écrit :


 
J'ai d'autres chats à fouetter en ce moment et une connexion internet défaillante, ceci explique celà!  :)  
 


 
si au moins c'était des semi-conducteurs  :o  
 

BarfMG a écrit :


 
Sur le principe t'as tout pigé, après, pour le choix de la diode, une schottky n'est pas toujours nécessaire, tout dépend de la puissance en jeu! La rapidité de commutation est en effet un atout, après, si le transistor est capable d'assumer la pointe de tension le temps de la commutation, autant ne pas s'embêter, la tension de seuil elle ne jouera que sur la puissance dissipée par la diode. Quant à calculer dans quel cas on doit prendre une schottky ou une diode classique, il suffit d'avoir les données (resistance interne du transistor, vitesse de commutation de la diode, tension de claquage du transistor, puissance dissipable en pointe par la diode et courant de la bobine en régime permanent) et d'appliquer la loi d'Ohm.  A noter que la tension de seuil n'est pas obligatoirement 0.7V sur une diode, il dépend (peu mais quand même) du courant qui la traverse, les courbes sont en général données dans les documentations des composants. Pour ma maigre experience (je n'ai travaillé qu'en basse puissance) je n'ai pas encore utilisé de schottky en roue libre, après, pour un alumage de bagnole comme dans le cas que tu présentais, c'est sans doute necessaire, tout dépend des caracteristiques!


 
ok [:charlest]  
 
une autre question à t'arracher les cheveux
 
je cherche à faire une astable mais avec des mosfet (j'aime pas les bipolaire [:d_omi] ) et j'ai trouvé deux shémas ; et selon mon avis ils fonctionnent tous deux mais je ne suis pas sûr  [:spamafote]  
 
semblable à un astable à bipolaire (mais avec 2 résistance en plus entre la grille et la source des mosfet)
http://img241.imageshack.us/img241/5499/astable2py1.jpg
 
et l'autre que je n'avais jamais vu  :??:  
http://img364.imageshack.us/img364/1020/astable1lp7.jpg
 
selon toi fonctionneraient-ils tous deux en astable ou me serais-je trompé ?
 
sinon aurais-tu des avis/critiques sur ces deux shémas ?
 
et je te remercie encore pour ton aide envers moi  [:prosterne]

Reply

Marsh Posté le 17-05-2008 à 01:19:31    

Comme premier élément de réponse, je serais tenté de dire "à la gueule de l'engin" OUI, ce sont des astables MAIS il ne faudrait pas qu'ils soient calibrés symétriquement (valeurs de capas et de résistances d'un coté et de l'autre) différentes! L'idéal en fait eut été que tu aies des valeurs à mettre sur tes schémas pour pouvoir ensuite simuler tout ça (niveau simulateur j'utilise en ce moment Multisim, il vaut ce qu'il vaut mais il a une version d'évaluation gratos et il est assez intuitif au niveau de la prise en main :) ). Je vais regarder ça un peu plus ce weekend.
 
Après, pour ce qui est des Astables, il y a pas mal d'autres solutions déjà prêtes SANS transistors :

  • Le quartz (un peu complexe à mettre en œuvre mais super précis)
  • L'oscillateur à quartz (plus simple à mettre en œuvre, même précision mais une gamme moins large), trois broches connectées, +Vcc, GND et Clk
  • Le NE555 un peu moins précis mais peu cher et facile à mettre en oeuvre
  • La méthode barbare à base de trigger de schmidt ici, paragraphe 3.2.1, très peu cher mais vraiment pas précis, et pratique si tu as déjà du trigger de schmidt sur ta carte!


Disons pour résumer que les astables à base de transistor présentent l'inconvénient d'être dimensionnés (fréquence et rapport cyclique) sur les caractéristiques de construction des transistors (qui peuvent varier d'une série à l'autre). Sauf dans des cas précis, si tu as besoin d'un oscillateur précis, il sera souvent préférable de choisir une solution basse puissance qui elle commandera (éventuellement) un transistor de puissance.
 
Pour l'étude de tes montages, je vais voir ce week end (moi aussi je suis curieux, j'ai pas encore eu l'occasion de voir ce genre de montages  :D ), en revanche, si tu avais des données chiffrées ce serait le top (bien que sur le principe, les deux montages me semblent fonctionnels).
 

Geniefou a écrit :


et je te remercie encore pour ton aide envers moi  [:prosterne]


 
C'est toujours sympa de partager sa passion  :D  

Reply

Marsh Posté le 17-05-2008 à 07:18:09    

BarfMG a écrit :

Comme premier élément de réponse, je serais tenté de dire "à la gueule de l'engin" OUI, ce sont des astables MAIS il ne faudrait pas qu'ils soient calibrés symétriquement (valeurs de capas et de résistances d'un coté et de l'autre) différentes! L'idéal en fait eut été que tu aies des valeurs à mettre sur tes schémas pour pouvoir ensuite simuler tout ça (niveau simulateur j'utilise en ce moment Multisim, il vaut ce qu'il vaut mais il a une version d'évaluation gratos et il est assez intuitif au niveau de la prise en main :) ). Je vais regarder ça un peu plus ce weekend.
 
Après, pour ce qui est des Astables, il y a pas mal d'autres solutions déjà prêtes SANS transistors :

  • Le quartz (un peu complexe à mettre en œuvre mais super précis)
  • L'oscillateur à quartz (plus simple à mettre en œuvre, même précision mais une gamme moins large), trois broches connectées, +Vcc, GND et Clk
  • Le NE555 un peu moins précis mais peu cher et facile à mettre en oeuvre
  • La méthode barbare à base de trigger de schmidt ici, paragraphe 3.2.1, très peu cher mais vraiment pas précis, et pratique si tu as déjà du trigger de schmidt sur ta carte!


Arrête de me renvoyer à d'autres circuits, tout ça par ce que je te pose une colle :o  
 

BarfMG a écrit :

Disons pour résumer que les astables à base de transistor présentent l'inconvénient d'être dimensionnés (fréquence et rapport cyclique) sur les caractéristiques de construction des transistors (qui peuvent varier d'une série à l'autre). Sauf dans des cas précis, si tu as besoin d'un oscillateur précis, il sera souvent préférable de choisir une solution basse puissance qui elle commandera (éventuellement) un transistor de puissance.
Pour l'étude de tes montages, je vais voir ce week end (moi aussi je suis curieux, j'ai pas encore eu l'occasion de voir ce genre de montages  :D ), en revanche, si tu avais des données chiffrées ce serait le top (bien que sur le principe, les deux montages me semblent fonctionnels).
 


 
Bon ça de toute manière, il faut tous dimmenssionner sur les transistors
sinon moi j'ai toujours penser à mettre un amplificateur sur une sortie de l'astable et pas mettre ce que je veux commander dans l'astable elle-même comme tu l'as dit avec un transistor de puissance ;)  
 

BarfMG a écrit :


 
C'est toujours sympa de partager sa passion  :D  


 
alors j'ai retrouvé les valeurs (2 heures pour tout retouver [:panzani gino])
 
le premier sur site
 
le deuxième en PDF


Message édité par Geniefou le 17-05-2008 à 07:20:07
Reply

Marsh Posté le 27-05-2008 à 19:17:38    

:sweat:  il n'y a pas d'électroniciens sur ce forum

Reply

Marsh Posté le 28-05-2008 à 23:11:21    

Hello
 
As tu essayer de simuler ces montages? (surtout celui ou les valeurs des compos sont sur le pdf) avec le soft préconiser par BarfMG ou un autre (switcadIII etc...)?
 
Sinon en effet comme le dit BarfMG si tu as besoin d'un oscillateur précis prend plutot une autre solution non?

Reply

Marsh Posté le 29-05-2008 à 17:29:41    

Geniefou a écrit :

:sweat:  il n'y a pas d'électroniciens sur ce forum


 
si si tkt pas
 
pour la diode de roue libre prend une 1N4148, elle suffit largement pour decharger la self
elle absorbe 0,7v a chaque fois que la tension la traverse, vu que le courant ne peu passer qu a un seul endroit il repassera dans la diode et absorbera 0,7v encore une fois
 
;)


---------------
.: www.JMax-Hardware.com :.   ...De savoir faire, à faire savoir..    
Reply

Marsh Posté le 30-05-2008 à 14:13:42    

Citation :

elle suffit largement pour decharger la self


 
J'ai peut être loupé qq chose mais Geniefou n'a aucun moment parlé de la charge en question.
 
Donc préconiser un composant, faible puissance de surcroit, comme ça sans rien savoir sur l'appli finale c'est dangereux !
 
Quant au reste de l'explication le courant ne rebondi pas comme cela ouch ! Sur d'être électronicien ?

Reply

Marsh Posté le 30-05-2008 à 17:07:30    

sur non mais j ai eu le cas a l oral de mon exam :)
diode de roue libre sur un moteur 12v pour éviter de cramer un NPN, donc on utilise des 1N4148 (elles suffisent pour décharger la bobine et protéger le reste du circuit)
 
donc même si je suis pas "électronicien" je sais un peu ce que je dis sinon je l ouvre pas
 
a bon entendeur...


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.: www.JMax-Hardware.com :.   ...De savoir faire, à faire savoir..    
Reply

Marsh Posté le 30-05-2008 à 17:16:37    

Oui dans ton cas dans ton oral peut être qu'une  diode 4148 est OK mais ne vas pas dire utilise une 4148 a tout vas comme tu l'as fait :)
 
Tu comprend bien que sans connaitre les caractéristiques de la charge tu ne peut pas préconiser un seul composant, ce serais comme dire que les 4148 sont des diodes de roues libres universelles qui conviennent a toutes appli ce qui n'est pas vrai.
 
Désolé si je t'ai froissé mais la ct une énormité qd même :)

Reply

Marsh Posté le 30-05-2008 à 18:10:46    

pas de probleme, mais je l ai utilisé sur un moteur de place de parcking (un arceau motorisé)
 
vu le moteur que c etait je pense que dans son cas cela devrai etre bon
 
apres c est sur sans les ref ni le datasheet de son moteur on pas aller bien loin


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.: www.JMax-Hardware.com :.   ...De savoir faire, à faire savoir..    
Reply

Marsh Posté le 30-05-2008 à 20:30:09    

En fait la question pour la diode de roue libre c'était pour comprendre (donc il n'y a pas de charge :D )
 
ma/mes question/s se porte/nt sur les multivibrateurs à mosfet  
et __BriKs__ j'ai téléchargé circuit shop mais je n'arrive à faire aucune simulation donc au pire des cas si un d'entre vous connaissait un bon programme (pas forcément gratuit) ce serais sympa  

Citation :

le mieux pour moi ça serait un programme de simulation électronique du genre microsoft office sur CD en fait  
possible d'acheter/commander en boutique [:spamafote]

Reply

Marsh Posté le 30-05-2008 à 23:02:09    

Hello,

 

Circuit shop : connais pas, je testerais un de c 4 !

 

En pro j'utilise la suite Orcad de Cadence : saisie des shemas avec le module capture cis et simulation via un moteur spice.
Cela se présente sous la forme d'une suite à installer avec plusieurs soft de design (shema, routage, simu...)
Bon ca ca coute un bras et je doute que des particuliers l'utilisent avec des licences valides!

 

En outils bcp plus petit et sympa/rapide a prendre en main : ltspice du constructeur linear technology (trés simple, par défaut que des modèles spices de linear mais bcp d'équivalences dispo linear autres constructeur et possibilité de mettre ses propres modèles spices dans  la biblio de simu)
J'ai entendu parler d'un autre soft de simu spice  chez texas instrument lors d'un séminaire j'ai eu la présentation il semblait pas mal du tout mais que des compos ti et je ne sais pas si l'on peut injecter des modèles spices d'autres constructeurs dans la biblio.

 

Ca c'est basé sur le moteur de simu spice. Bcp bcp d'autres soft sous linux type kikad mais je ne connais pas trop cet environnement :) (gamerz inside !)

 

Tous ces softs sont basés sur les modèles mathématiques des bipo et/ou mos dit spice. Ces modèles sont bon mais vraiment 'bourin' cad bcp bcp de calcul pour une grande précision. Les suisses ont développés d'autres modèles de simu que spice bcp plus efficace a priori. Surement beaucoup de truc a apprendre pour un Geniefou ;) Bon j'arrive a ma limite de connaissance et n'espère ne pas avoir trop dit de conneries!

 

Edit : si tu es matheux/informaticien et que mapple/matlab ca te bot bien tu dois avoir pas mal d'outils avec cette voie, bon faut aimer programmer et bidouiller du soft ainsi que des équations de phy mais puisque tu as l'aire d'aimer aller au fond des choses :)
Time to go out to drink some beer!

 


Message édité par __BriKs__ le 30-05-2008 à 23:06:30
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Marsh Posté le    

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