[Politique LR ] NICOLAS ON EST AVEC TOI !!!

NICOLAS ON EST AVEC TOI !!! [Politique LR ] - Page : 348 - Politique - Discussions

Marsh Posté le 23-09-2006 à 14:26:10    

Reprise du message précédent :
 
 
 
Et alors faut pas se voiler la face, le probleme du 93 c'est pas les flics, c'est la pauvreté.
On peut retourner le probleme dans tous les sens on arrivera toujours à la même conclusion.
 
La ou sarkozy voudrais éméliorer le pensement il faudrait plutot penser à éviter la plaie.

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 14:26:10   

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 14:30:17    

hutch54 a écrit :

non à majorité, et cette affirmation est basé sur les faits, discuter avec des mecs de gauches, et notamment sur ce forum iù je l'ai vu plus d'une fois, on s'en rend compte alors je ne désire pas en discuter avec toi mais il y a des limites à l'interprétation foireuse ok ?
 
Puisque je suis inculte dit moi quel pays et communiste et qui plus est démocratique, j'attend.


 
notre pays est peut être plus communiste que tu ne le penses.
 
tout est relatif
 
d'ailleurs il y a plus d'une commune ou le PCF est au pouvoir.
J'habite même dans une d'elles, mais je vote pas ici :lol:

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Message édité par pactole@ le 23-09-2006 à 14:31:59
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Marsh Posté le 23-09-2006 à 14:37:05    


 
les sanctions pourront difficilement être les mêmes vu que les cicomstances atténuantes ou aggravantes differeront aussi.

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Message édité par pactole@ le 23-09-2006 à 14:37:35
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Marsh Posté le 23-09-2006 à 15:06:33    

Citation :

Il advient que, indignés, 65 députés UMP lèvent la fronde pour occuper leur temps libre, puisque, comme chacun le sait, la France n’a pas de problème à règler. Ainsi, le PDG de France Télévisions, Patrick de Carolis, devrait recevoir le 26 septembre ce groupe de 65 députés UMP, mené par Lionnel Luca, qui protestent contre le "congé" de la journaliste Béatrice Schoënberg pendant la campagne présidentielle.


http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=13615
 
65 députés qui réclament que la compagne d'un des leurs........
 
Franchement je me demande si on est encore en démocratie,  :sweat:

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Message édité par Profil supprimé le 23-09-2006 à 15:07:10
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Marsh Posté le 23-09-2006 à 15:17:17    


 
 
Ca va , t'en fais pas trop :sweat:  
 


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"Being solitary is being alone well; being alone luxuriously immersed in doings of your own choice, aware of the fullness of your own presence rather than the absence of others."
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Marsh Posté le 23-09-2006 à 15:23:21    


 
Toutes les questions que tu poses, ont leurs réponses ds le blog de Me Eolas et aussi ds la lettre du préfet.
Tu noteras que, qd le préfet a, à mots cachés (cherche le texte autour du terme "stade de France" )  mis en cause le Sarko-show, la seule réponse de Sarko a été de lancer une diversion médiatico-populiste contre les juges de Bobigny.


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Le rôle d'un ministre [...] est-il de jouer avec les mots, les notions et les chiffres [...] pour sauver la mise de son patron qui lance une idée idiote par jour ?
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Marsh Posté le 23-09-2006 à 15:24:39    


 
comme disait un député UMP ds "+ Clair", c'est la pire des aides qu'on pouvait lui offrir.
 
sinon, on notera qu'une bonne partie des députés signataires, ont la signature facile ds les ébauches de proposition de la loi à la con (loi sur le côté positif de la colonisation, abrogation de la loi Taubira).:/


Message édité par la question le 23-09-2006 à 15:31:02

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Le rôle d'un ministre [...] est-il de jouer avec les mots, les notions et les chiffres [...] pour sauver la mise de son patron qui lance une idée idiote par jour ?
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Marsh Posté le 23-09-2006 à 15:37:02    


La BCE a fait son choix: la délinquance est préférable à l'inflation. :D  
 
Je rappelle que la délinquance est conséquence de la misère économique, elle même conséquence de notre système économique, qu'il n'est pas question de remettre en cause.  
Donc, construisons des prisons pour toutes les tranches d'ages, et dormons en paix. :o

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 15:40:35    

Pourquoi sous jospin alors la delinquance a explosé? Alors qu on était a des taux de croissance tres élevés

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 15:46:14    

pactole@ a écrit :

Et alors faut pas se voiler la face, le probleme du 93 c'est pas les flics, c'est la pauvreté.
On peut retourner le probleme dans tous les sens on arrivera toujours à la même conclusion.
 
La ou sarkozy voudrais éméliorer le pensement il faudrait plutot penser à éviter la plaie.


Avant d'éviter la plaie, faut d'abord nettoyer et soigner celle qui existe déjà.
 
Donc la prévention et le social, oui, bien sûr, mais après avoir fait le ménage dans le bordel actuel et foutu en taule les éléments irrécupérables (mineurs ou majeurs) sur lesquels y'aura aucune prévention de possible et qui ruineront même toute prévention tant qu'ils seront en liberté


---------------
Va te faire bourrer
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Marsh Posté le 23-09-2006 à 15:46:14   

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 16:01:16    

peaceful a écrit :

Et voila une autre réaction bien digne de lui
 
  Sénégal: Sarkozy prend Royal de vitesse
...


 
Et une perle extrêmement rare :
 

Citation :

"nous faciliterons l'obtention de visas pour nos amis sénégalais qui travaillent en France"


 
Un travailleur étranger titulaire d'une carte de séjour ouvrant droit à une activité professionnelle n'a pas besoin de visa, puisqu'il est admis de plein droit au séjour, voire à la résidence, en France.  
 
Va falloir renvoyer ce spécialiste es immigration apprendre son boulot et approfondir sa connaissance du sujet  [:gratgrat]  
 

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 16:06:14    

bolos4 a écrit :

Pourquoi sous jospin alors la delinquance a explosé? Alors qu on était a des taux de croissance tres élevés


Car ce que tu viens de dire est archi-faux.

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 16:06:20    

il parlait sans doute des sénégalais clandestins.

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 16:10:51    

bolos4 a écrit :

il parlait sans doute des sénégalais clandestins.


 
Ce qui est une bourde énorme vis à vis des travailleurs légaux.

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 16:13:12    

Oui c est bien connu c est archi faux, mais en 21 avril 2002 les Francais le savaient bien que c etait faux.
http://www.maire-info.com/article. [...] ARAM2=PLUS

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 16:13:37    

Rumblepack a écrit :

Avant d'éviter la plaie, faut d'abord nettoyer et soigner celle qui existe déjà.
 
Donc la prévention et le social, oui, bien sûr, mais après avoir fait le ménage dans le bordel actuel et foutu en taule les éléments irrécupérables (mineurs ou majeurs) sur lesquels y'aura aucune prévention de possible et qui ruineront même toute prévention tant qu'ils seront en liberté


 
pedant que tu soigenra la plaie rien empechera une autre de s'ouvrir pendant ce temps.
 
Le but c'est pas d'apprendre à vivre dans la misère et à la supporter mais bien d'éradiquer la misère.
 
En gros le raisonement c'est la misère on s'en tape tant qu'elle fait pas de bruit, alors la technique sarko c'est d'étouffer le bruit.


Message édité par pactole@ le 23-09-2006 à 16:15:23
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Marsh Posté le 23-09-2006 à 16:24:14    

Dantiste a écrit :

Et une perle extrêmement rare :
 

Citation :

"nous faciliterons l'obtention de visas pour nos amis sénégalais qui travaillent en France"


 
Un travailleur étranger titulaire d'une carte de séjour ouvrant droit à une activité professionnelle n'a pas besoin de visa, puisqu'il est admis de plein droit au séjour, voire à la résidence, en France.  
 
Va falloir renvoyer ce spécialiste es immigration apprendre son boulot et approfondir sa connaissance du sujet  [:gratgrat]


 
Et il va débarquer à 4h du mat pour eviter tout manifestations  [:bledi51]  
 
il me fais de plus en plus penser à guignol  :lol:  :lol:

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 16:34:04    

En ce qui concerne la prévention :  
 
Que faudrait il faire de plus que ce qui est fait depuis 20 ans ???  
 
On a dépensé des milliards dans la politique de la ville ! Pour repeindre les immeubles, pour réparer les ascenseurs, pour créer des espaces verts et des parcs d'attraction,  pour faire venir les entreprises dans les " zones sensibles" , pour développer des associations d'utilité publique, ( dont certaines , notamment celles qui s'occupent des étrangers en situation irrégulière sont  souvent  plus que douteuses et qu'il est en tout cas anormal de faire financer par l'argent public mais passons car c'est un autre débat ... )   pour favoriser la mixité sociale, pour donner plus aux écoles avec le système des ZEP , pour mieux encadrer les gamins, pour les faire partir en vacances, pour favoriser l'apprentissage ,  pour organiser des festivals , pour créer une police de proximité .  
 
Rien de tout ca n'a marché ! Rien n'a suffit à enrayer la progression quasi exponentielle de la délinquance depuis 1980 et maintenant la délinquance grave commence dés l'âge de 12 ans chez les mineurs .Il y'a dans toute l'ile de france des milliers de jeunes de moins de 18 ans qui sont multirécidivistes !  
 
Ca ne prouve pas que la prévention est inutile et a échoué , mais cela prouve en tout cas , et la le constat est sans appel , que la prévention ne SUFFIT PAS et qu'il faut DURCIR LA REPRESSION. Appliquer réellement les lois, et si besoin , construire des prisons.  
 
Ca me paraît une évidence.
 
 
Au passage je rappele quelques sanctions prévues par le code pénal :  
 
- Menace de mort simple : 6 mois d'emprisonnement 7500 € d'amende  
- Menace de mort avec ordre de remplir une condition : 5 ans de prison et 75 000 € d'amende.  
- Chantage simple : 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende
- Dégradation de bien d'autrui : 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende ===>>
- Dégradation de bien public : 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende ===>>
- Dégradation légère : ( un tag quoi ) : 3500 € d'amende ==================>> Memes peines prévues pour la tentative ...  
- Vol  simple : 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende
- Vol avec complices, ou avec violences : 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende  
- Vol en bande organisée : 15 ans d'emprisonnement et 150 000 € d'amende
- Vol avec arme : 20 ans d'emprisonnement et 150 000 € d'amende  
- Agression sexuelle autre que viol ( c'est à dire sans pénétration sexuelle ) : 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.
- Viol : 15 ans de réclusion criminelle. 20 ans s'il porte sur un mineur.  
- Meurtre : 30 ans de réclusion criminelle
- Tortures et actes de barbarie : 15 ans de réclusion. 20 ans s'il s'agit de mineurs , d'infirmes , de représentants de l'autorité publique ...  
- Violences ayant entrainé la mort sans intention de la donner : 15 ans de réclusion.  
 
Je pense que si de temps à autre ces peines étaient appliquées ne serait ce qu'a 50% de leur portée , ca calmerait pas mal d'excités.   [:itm]

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Message édité par Bollareck le 23-09-2006 à 16:42:12
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Marsh Posté le 23-09-2006 à 16:40:22    

bolos4 a écrit :

Pourquoi sous jospin alors la delinquance a explosé? Alors qu on était a des taux de croissance tres élevés


On avait le même système économique sous Jospin, lui même l'avait avoué, il se moulait dans la mondialisation libérale. (je ne veux pas du socialisme, avait il dit, ...)
(Montebourg, par contre, veut autre chose, en s'orientant vers un système rédicalement différent)

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 16:42:58    


Comprends tu que cette délinquance est fabriquée par le système économique que tu défends, au moins  :ouch:  

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 16:44:33    

poilagratter a écrit :

Comprends tu que cette délinquance est fabriquée par le système économique que tu défends, au moins  :ouch:


 
Non. Ca c'est une affirmation gratuite et creuse. Rien d'autre.  
 

Reply

Marsh Posté le 23-09-2006 à 16:48:26    

Bollareck a écrit :

En ce qui concerne la prévention :  
 
  [:itm]


 
 :sleep:  :sleep:  
 
Tu calmera rien du tout, va faire un tour dans ta cher patrie les USA pour voir comment ça passe, on en a déja parlé 100 fois  ici .  
 
Tout le monde sais, que c'est la misère et le chomage qui sont en grand partie responsable de la violence. Pas besoin de grand discours.
C'est comme si tu etait sur un navire qui prend l'eau à cause d'un trou dans la coque. On maintient le navire a flot en pompant l'eau. Toi tu propose d'augmenter le debit de la pompe ou d'augmenter le nombre de pompes, alors qu'il suffirai de boucher le trou dans coque. [:debeman]

Message cité 3 fois
Message édité par Profil supprimé le 23-09-2006 à 16:49:49
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Marsh Posté le 23-09-2006 à 16:59:12    


 
 
S'il "suffit" , qu'on le fasse et qu'on arrête de discuter.  
 
Ca fait 20 ans qu'il "suffit" .
 
Et pour ta gouverne : la répression et la tolérance zéro ca marche trés bien aux USA. Exemple : New York . J'ai pu le vérifier moi même sur le terrain...  Par contre la ou on n'a pas les moyens de sévir , ou bien la ou on ne peut pas sévir du fait de l'immensité du territoire et de la mobilité des populations , ca coince. Forcément.  
 
Mais bon en ce qui concerne la législation sur les armes et la tradition de violence, les USA n'ont pas grand chose à voir avec la France non plus.  
 

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 17:08:22    

Bollareck a écrit :

Non. Ca c'est une affirmation gratuite et creuse. Rien d'autre.


Bon. Comprends tu qu'il y a un lien entre la misère économique (chômage, petits boulots, précarité...) et le système économique    ? ;)

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 17:15:37    

Oui vous dites ca mais je voudrais qu on me dise pourquoi pendant la periode de forte croissance (1998-2001), la delinquance a continué d augmenter.

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 17:17:18    

Bollareck a écrit :

S'il "suffit" , qu'on le fasse et qu'on arrête de discuter.  
 
Ca fait 20 ans qu'il "suffit" .
 
Et pour ta gouverne : la répression et la tolérance zéro ca marche trés bien aux USA. Exemple : New York . J'ai pu le vérifier moi même sur le terrain...  Par contre la ou on n'a pas les moyens de sévir , ou bien la ou on ne peut pas sévir du fait de l'immensité du territoire et de la mobilité des populations , ca coince. Forcément.  
 
Mais bon en ce qui concerne la législation sur les armes et la tradition de violence, les USA n'ont pas grand chose à voir avec la France non plus.


 
 
 
La tolérance zéro, Le mythe sécuritaire le plus utilisé.
Basé sur du vent, porté par du vent, vérifié par du vent.
Une pyramide de non-théories toutes plus fausses les unes que les autres, enchevêtrées pour donner à une absurdité, une consistance pseudoscientifique:
 

Citation :

1er mythe, le mythe fondateur: Une Amérique « supercriminelle » aujourd’hui pacifiée et dépassée par la France :
 
 selon ce premier mythe, les Etats-Unis étaient jusqu’à récemment ravagés par des taux astronomiques de criminalité mais ils auraient, grâce à leurs innovations policières et pénales, résolu l’équation du crime, à l’instar de New York. Dans le même temps, les sociétés de la vieille Europe se seraient, par laxisme, laissé happer par la spirale des violences urbaines. C’est ainsi que M. Alain Bauer, PDG de Alain Bauer Associates, firme de conseil en sûreté, accessoirement conseiller de ministres socialistes et grand maître du Grand Orient de France, a pu annoncer avec fracas que, suite au « croisement historique des courbes » entre les deux pays en 2000, « la France est plus criminogène que les Etats-Unis (5)  ».
 
Propagée par les médias établis, cette révélation démontre qu’en matière d’insécurité on peut dire tout et n’importe quoi et être pris au sérieux dès lors qu’on entonne le refrain répressif et catastrophiste à la mode. En effet, il est établi depuis une bonne décennie, grâce à l’International Crime Victimization Survey (ICVS)(6), que les Etats-Unis ont des taux de criminalité tout à fait ordinaires quand on les mesure à l’incidence de la « victimation » - et non pas à partir des statistiques de la criminalité déclarée auprès des autorités, dont les spécialistes savent qu’elles mesurent mieux l’activité de la police que celle des délinquants. A l’exception, notable et explicable, des homicides, les taux américains sont depuis longtemps comparables et même généralement inférieurs à ceux de moult autres sociétés avancées.
 
Ainsi, en 1995, les Etats-Unis arrivaient deuxième derrière le Royaume-Uni pour les vols de voitures et pour les coups et blessures ; troisième, loin derrière le Canada, en matière de cambriolages ; septième pour ce qui est des atteintes sexuelles ; et en queue de peloton pour l’incidence des vols simples, avec un taux inférieur de moitié à celui des Pays-Bas.
 
Toutefois, avec 10 meurtres pour 100 000 habitants au début de la décennie passée, et 6 pour 100 000 aujourd’hui, leur taux d’homicides demeure six fois supérieur à ceux de la France, de l’Allemagne ou du Royaume-Uni. Les Etats-Unis ont donc un problème spécifique de violence mortelle par armes à feu, fortement concentré dans les ghettos urbains. Cette violence est liée, d’une part, à la libre possession de quelque 200 millions de fusils et pistolets (4 millions d’Américains en portent un sur eux au quotidien), d’autre part, à l’enracinement de l’économie illégale de la rue dans les quartiers déshérités des métropoles.
Exagération du rôle de la police
 
La pente de la criminalité violente en France, et plus largement en Europe, ne rapproche pas davantage ces pays du « modèle américain » dominé par la violence létale. Le taux d’homicides dans l’Hexagone a chuté d’un cinquième en dix ans, passant de 4,5 pour 100 000 habitants en 1990 à 3,6 en 2000. Si les coups et blessures volontaires ont augmenté notablement, ces violences, loin de frapper « tous et partout », restent concentrées au sein de la population jeune d’origine ouvrière et sont généralement bénignes : dans la moitié des cas, les agressions signalées aux autorités sont exclusivement verbales ; elles n’entraînent d’hospitalisation ou d’arrêt de travail que dans un cas sur vingt (7).
 
Affirmer, donc, que l’Amérique était « supercriminelle » mais qu’elle ne l’est plus depuis l’avènement de la tolérance zéro, alors que la France le devient (sous-entendu : parce qu’elle n’a pas su importer d’urgence cette mesure) ne relève pas de la thèse criminologique, mais de la foutaise idéologique.
 
2e mythe, le mythe affabulateur: A New York comme ailleurs, c’est la police qui a fait fondre la criminalité.
 
 Un récent rapport du Manhattan Institute, centre névralgique de la campagne mondiale de pénalisation de la misère, affirme ce mythe avec emphase : la baisse continue de la statistique criminelle aux Etats-Unis serait due à l’action des forces de l’ordre, une fois celles-ci libérées, comme à New York, des tabous idéologiques et des carcans juridiques qui les enserraient (8). Mais là encore, les faits sont têtus : toutes les études scientifiques concluent que la police n’a pas joué le rôle moteur et majeur que les partisans de la gestion pénale de l’insécurité sociale lui accordent, tant s’en faut.
 
Première preuve, la baisse de la violence criminelle à New York est intervenue trois ans avant l’accession au pouvoir de M. Giuliani, fin 1993, et elle a continué sur la même pente après son installation à la mairie. Mieux, le taux d’homicides commis sans arme à feu diminue régulièrement depuis 1979 ; seuls les homicides par balles, dont le nombre s’était envolé entre 1985 et 1990 en raison de la diffusion du commerce du crack, ont chuté depuis 1990. Aucune de ces deux courbes ne marque d’inflexion particulière sous M. Giuliani(9).
 
Deuxième preuve, le reflux de la criminalité violente est tout aussi net dans les villes qui n’appliquent pas la politique dite de tolérance zéro, y compris celles qui, optant pour une approche opposée, s’emploient à établir des rapports suivis avec les habitants de manière à prévenir les atteintes plutôt que de les traiter par la répression pénale à outrance. A San Francisco, une politique d’orientation des jeunes délinquants vers des programmes de formation, de conseil et de traitement social et médical a permis de dégonfler le nombre des entrées en maison d’arrêt de plus de moitié tout en réduisant la criminalité violente de 33 % entre 1995 et 1999 (contre 26 % à New York, où le volume des admis en détention a augmenté d’un tiers dans l’intervalle). Troisième preuve, New York avait déjà mis en oeuvre, en 1984-1987, une politique de maintien de l’ordre similaire à celle déployée après 1993, avec pour résultat une augmentation prononcée des violences criminelles... La stratégie policière adoptée par New York durant la décennie 1990 n’est donc ni nécessaire ni suffisante pour expliquer la chute de la criminalité dans cette ville.
 
Six facteurs indépendants de l’activité de la police et de la justice se sont combinés pour réduire fortement l’incidence des atteintes violentes dans les métropoles américaines. D’abord, une croissance économique sans précédent par son ampleur et sa durée a donné du travail à des millions de jeunes jusque-là condamnés à l’inactivité ou au « business », y compris dans les ghettos et barrios, où le chômage a nettement reculé même si la majorité de ces emplois restent précaires et sous-payés. Ensuite, le nombre des jeunes (de 18 à 24 ans notamment) les plus portés aux infractions violentes a baissé, ce qui s’est traduit quasi mécaniquement par un reflux de la criminalité de rue. Par ailleurs, le commerce de masse du crack dans les quartiers déshérités s’est structuré et stabilisé ; les consommateurs se sont tournés vers d’autres stupéfiants que le crack (marijuana, héroïne et méthamphétamines), dont le trafic génère moins d’exactions parce qu’il opère par réseaux d’interconnaissance plutôt que par échanges anonymes dans des lieux publics (10).
 
Outre ces trois causes économiques et démographiques, un effet d’apprentissage a éloigné les jeunes nés après 1975 des drogues dures et du style de vie qui leur est associé, par refus de succomber au destin macabre qu’ils avaient vu frapper leurs grands frères, cousins et amis : toxicomanie incontrôlable, réclusion criminelle, mort violente et prématurée. Ensuite, les églises, écoles, associations diverses, clubs de quartier, collectifs de mères d’enfants victimes de tueries de rue se sont mobilisés dans les zones de relégation et ont activé, partout où ils le pouvaient encore, leur capacité de contrôle social informel. Leurs campagnes de sensibilisation et de prévention ont accompagné et renforcé le mouvement de retrait des jeunes de l’économie de prédation de la rue. Cette dimension est totalement occultée dans le discours dominant sur la chute de la criminalité aux Etats-Unis. Enfin, les taux de violence criminelle affichés par les Etats-Unis au début des années 1990 étaient anormalement élevés et ils avaient donc toutes chances de s’orienter à la baisse, d’autant que la combinaison des facteurs qui les avaient fait bondir hors de la norme (tel l’essor initial du trafic du crack) ne pouvait perdurer.
 
La conjonction de ces six facteurs suffit amplement à expliquer la décrue de la criminalité violente aux Etats-Unis. Mais le temps long et lent de l’analyse scientifique n’est pas celui, rapide et saccadé, de la politique et des médias. La machine à propagande de M. Giuliani a su mettre à profit ce retard naturel de l’investigation criminologique pour combler le vide d’explication par son discours préfabriqué sur l’efficience de la répression policière. Un discours séduisant puisque, charpenté par la trope de la responsabilité, il a fait écho à la thématique individualiste et utilitariste charriée par l’idéologie néolibérale aujourd’hui hégémonique. Mais admettons, pour les besoins de la démonstration, que la police ait effectivement eu un impact notable sur la criminalité à New York. Toute la question reste alors de savoir comment elle aurait produit ce résultat.
 
3e mythe, le mythe opportuniste. Derrière la tolérance zéro, la réorganisation bureaucratique.
 
Selon la mythologie planétaire diffusée par les think tanks néolibéraux et leurs relais, médiatiques et politiques, la police new-yorkaise aurait terrassé l’hydre criminelle en appliquant une politique particulière, appelée tolérance zéro, qui s’attache à poursuivre sans relâche les plus petites infractions sur la voie publique.
 
Ainsi, depuis 1993, toute personne prise en train de mendier ou de divaguer en ville, de mettre son autoradio trop fort, de salir ou de graffiter la voie publique, est censée être automatiquement arrêtée et dépêchée derechef derrière les barreaux : « Finis les simples contrôles au commissariat. Si vous urinez dans la rue, vous irez en détention. Nous sommes décidés à réparer les "vitres brisées" [les moindres marques extérieures de désordre] et à empêcher quiconque de les briser à nouveau. » Cette stratégie, affirme son chef William Bratton, « marche en Amérique » et marcherait tout aussi bien « dans n’importe quelle ville du monde(11)  ».
 
Ce slogan policier de la tolérance zéro a fait le tour du monde alors que c’est une notion écran qui cache, par le fait même de les amalgamer, quatre transformations concourantes mais distinctes du maintien de l’ordre public. La police de New York a d’abord engagé une vaste restructuration bureaucratique : décentralisation des services, aplatissement des niveaux hiérarchiques, rajeunissement des cadres, indexation de la rémunération et de l’avancement des commissaires de quartier sur les chiffres qu’ils produisent. Ensuite, ses moyens ont été décuplés : les effectifs policiers sont passés de 27 000 en 1993 à 41 000 moins de dix ans plus tard, au prix d’un gonflement du budget de la police, alors que dans le même temps le budget des services sociaux était amputé. La police a également procédé à un déploiement de nouvelles technologies informatiques, dont le système Compstat permettant de suivre en temps réel l’évolution des délits et crimes afin de redéployer à flux tendu les effectifs policiers dans les secteurs touchés. Enfin, elle a révisé les procédures de l’ensemble des services selon les schémas des cabinets de conseil en ingénierie d’entreprise et mis en place des actions ciblées contre le port d’armes, le trafic de stupéfiants, la violence conjugale, les infractions au code de la route, etc.
Qui vole un oeuf... ?
 
Au total, une bureaucratie réputée poussive, passive, corrompue, et qui avait pris pour pli d’attendre que les victimes du crime déposent plainte pour se contenter de les enregistrer, s’est muée en véritable firme de sécurité zélée, dotée de moyens humains et matériels colossaux et d’une attitude offensive. Si cette mutation bureaucratique a eu un impact notable sur la criminalité - ce que personne n’est parvenu à démontrer -, cet impact n’est cependant pas dû à la tactique adoptée par la police.
 
4e mythe: le mythe simplificateur: De la « vitre brisée » aux « couilles brisées ».
 
 Le dernier mythe sécuritaire planétaire venu d’Amérique est l’idée selon laquelle la politique de tolérance zéro jugée responsable du succès policier de New York s’appuierait sur une théorie criminologique scientifiquement validée, la fameuse « théorie de la vitre brisée ». Celle-ci postule que la répression immédiate et sévère des moindres infractions sur la voie publique enraye le déclenchement des grandes atteintes criminelles en y (r)établissant un sain climat d’ordre - arrêter les voleurs d’oeufs permettrait de stopper les tueurs de boeufs potentiels. Or cette prétendue théorie est tout sauf scientifique puisqu’elle a été formulée, il y a vingt ans, par le politologue ultraconservateur James Q. Wilson et son compère George Kelling sous la forme d’un texte de neuf pages publié non dans une revue de criminologie, soumise à l’évaluation de chercheurs compétents, mais dans un hebdomadaire culturel à gros tirage. Et qu’elle n’a jamais reçu, depuis, le moindre début de preuve empirique.
 
Ses partisans citent toujours en renfort un ouvrage du politologue Wesley Skogan, Disorder and Decline, publié en 1990, qui traque les causes et les remèdes aux dislocations sociales dans quarante quartiers de six métropoles américaines. Mais ce livre démontre en fait que c’est la pauvreté et la ségrégation raciale, et non le climat de désordre urbain, qui sont les principaux déterminants du taux de criminalité en ville. Par ailleurs, les conclusions statistiques ont été invalidées en raison de l’accumulation des erreurs de mesure et des données manquantes. Enfin, son auteur lui-même accorde à la fameuse « vitre brisée » le statut de simple « métaphore(12)  ».
 
Il y a plus drôle : l’adoption du harcèlement policier permanent des pauvres de New York n’a, de l’aveu même de ses inventeurs, aucun lien avec une quelconque théorie criminologique. La fameuse « vitre brisée » n’a été découverte et invoquée par les officiels new-yorkais qu’a posteriori, afin d’habiller d’atours rationnels des mesures populaires auprès de l’électorat (majoritairement blanc et bourgeois), mais discriminatoires dans leur principe comme dans leur application, et ainsi donner un tour novateur à ce qui n’était qu’un retour à une vieille recette policière. M. Jack Maple, qualifié de « génie de la lutte contre le crime » par M. Giuliani, qui fut l’initiateur de cette politique dans le métro avant de l’étendre à la rue, le dit d’ailleurs sans ambages dans son autobiographie, Crime Fighter, parue en 1999 : « La "théorie de la vitre brisée" n’est qu’une extension de ce que nous avions l’habitude d’appeler la "théorie du brise-couilles" (breaking balls theory). » Issue de la sagesse policière ordinaire, qui stipule que si les flics poursuivent avec insistance un criminel notoire pour des peccadilles, il finira, de guerre lasse, par quitter le quartier pour aller commettre ses méfaits ailleurs.
 
Le maître d’oeuvre de la politique policière de M. Giuliani se gausse ouvertement de ceux qui croient en l’existence d’un « lien mystique entre les incidents mineurs relevant du désordre et les atteintes criminelles plus graves ». L’idée que la police pourrait faire baisser la criminalité violente en s’attaquant aux incivilités lui semble « pathétique » et il donne une foule d’exemples contraires tirés de son expérience professionnelle. Puis il compare le maire qui adopterait une telle tactique policière à un médecin qui « ferait un lifting à un cancéreux », ou à un chasseur sous-marin qui attraperait des « dauphins plutôt que des requins ».
 
Jack Maple serait sans doute étonné de lire la « fiche n° 31 » rédigée par les « experts » français de l’Institut des hautes études de la sécurité intérieure (Ihesi), organisme de « recherche » du ministère de l’intérieur. Destinée à guider les maires de France dans l’établissement des contrats locaux de sécurité, cette fiche indique : « Des recherches américaines ont montré que la prolifération des incivilités n’est que le signe avant-coureur d’une montée généralisée de la délinquance. Les premières conduites déviantes, si minimes semblent-elles, pour peu qu’elles se généralisent, stigmatisent un quartier, polarisent sur lui d’autres déviances, sont le signe de la fin de la paix sociale au quotidien. La spirale du déclin s’amorce, la violence s’installe, et avec elle toutes les formes de délinquances : agressions, cambriolages, trafic de stupéfiants, etc. (cf. J. Wilson et T. [sic] Kelling, "la théorie de la vitre cassée" ). C’est en se fondant sur les acquis de ces recherches que le chef de la police de New York a mis en place une stratégie de lutte dite "tolérance zéro" contre les fauteurs d’incivilités, qui semble avoir été l’un des facteurs de la très forte réduction de la criminalité dans cette ville (13). » On réprime difficilement un sentiment d’incrédulité devant une telle déferlante d’âneries transatlantiques caractérisées. Car la tactique de harcèlement policier des pauvres engagée par New York n’est que l’application pleinement assumée des théories indigènes fondées sur le bon sens pratique des policiers. Et ce bon sens n’a, en la matière, pas grand sens.
Une supercherie intellectuelle
 
Une évaluation rigoureuse, conduite par les deux meilleurs spécialistes américains, de l’ensemble des travaux scientifiques destinés à tester l’efficience de la police en matière de lutte contre le crime a conclu que ni le nombre des policiers lancés dans la bataille, ni les changements internes d’organisation et de culture des forces de l’ordre (tels que l’introduction de la police communautaire ou dite de proximité), ni même les stratégies de ciblage des lieux et des groupes à forte propension criminelle (à l’« exception possible et partielle » des programmes visant le trafic de rue de stupéfiants) n’ont par eux-mêmes d’impact sur l’évolution des infractions.
 
Et, ironie finale, les auteurs désignent le dispositif Compstat et la tolérance zéro comme « les candidats les moins plausibles pour expliquer le recul de la criminalité violente » en Amérique (14)...
 
A la manière de poupées gigognes, quatre mythes savants venus d’outre-Atlantique s’emboîtent de manière à former une chaîne d’apparence syllogistique permettant de justifier l’adoption d’une politique de nettoyage de classe qui est foncièrement discriminatoire. Elle repose en effet sur une équivalence entre agir hors norme et être hors la loi, elle vise des quartiers et des populations soupçonnées par avance, si ce n’est tenues pour coupables par principe. S’il est vrai que la société américaine a été pacifiée par l’action de la police, alors même que les autres pays sont frappés par une déferlante de crimes, grâce à la politique de tolérance zéro qui elle-même s’appuie sur une théorie criminologique solide (la « vitre brisée »), alors comment ne pas s’empresser d’importer ces notions pour mettre en oeuvre les dispositifs qu’elles semblent fonder en raison ? En réalité, les quatre propositions-clés de la nouvelle vulgate sécuritaire made in USA sont dépourvues de toute validité scientifique et leur efficacité pratique relève d’une croyance collective sans fondement dans la réalité. Mises bout à bout, elles servent de rampe de lancement planétaire à une supercherie intellectuelle qui, en donnant une caution pseudo savante à l’activisme échevelé des services de police, contribuent à légitimer le basculement vers la gestion pénale de l’insécurité sociale que génère partout le désengagement économique et social de l’Etat.

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Message édité par la question le 23-09-2006 à 17:18:01

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Le rôle d'un ministre [...] est-il de jouer avec les mots, les notions et les chiffres [...] pour sauver la mise de son patron qui lance une idée idiote par jour ?
Reply

Marsh Posté le 23-09-2006 à 17:20:02    

C est quoi la source de ce texte??


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Marsh Posté le 23-09-2006 à 17:20:07    

Bollareck a écrit :

S'il "suffit" , qu'on le fasse et qu'on arrête de discuter.  
 
Ca fait 20 ans qu'il "suffit" .
 
Et pour ta gouverne : la répression et la tolérance zéro ca marche trés bien aux USA. Exemple : New York . J'ai pu le vérifier moi même sur le terrain...  Par contre la ou on n'a pas les moyens de sévir , ou bien la ou on ne peut pas sévir du fait de l'immensité du territoire et de la mobilité des populations , ca coince. Forcément.  
 
Mais bon en ce qui concerne la législation sur les armes et la tradition de violence, les USA n'ont pas grand chose à voir avec la France non plus.


 
C'est sûr que "suffit" n'est pas vraiment le bon terme, et meme  pour un navire boucher une voie n'est pas une mince affaire.
Mais ce n'est pas en regardant ailleurs, que l'on résoudra le problème.!


Message édité par Profil supprimé le 23-09-2006 à 17:21:57
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Marsh Posté le 23-09-2006 à 17:22:37    

Citation :

Je pense que si de temps à autre ces peines étaient appliquées ne serait ce qu'a 50% de leur portée , ca calmerait pas mal d'excités.


 
je pense surtout que les peines que tu decris ne touchent qu'une infime parti de la poplation. La majeur partie se reçoivent des amendes.. Les français commencent a vivre dans la peur, on telecharge pas, on fume pas, on ne donne pas de la nourriture aux pigeons, on doit marcher droit demain les flics auront un odometre, si tu sens trop mauvais tu vas te prendre un pv...


Message édité par Profil supprimé le 23-09-2006 à 17:23:04
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Marsh Posté le 23-09-2006 à 17:23:16    

bolos4 a écrit :

Oui vous dites ca mais je voudrais qu on me dise pourquoi pendant la periode de forte croissance (1998-2001), la delinquance a continué d augmenter.


Je me répète, mais le système économique était le même. Il n'est donc pas étonnant que la délinquance a suivit sa progression durant cette période.
Je parle d'un système économique qui ne soit pas dirigé par la Finance, mais par le gouvernement issu du peuple... Je rapelle que la Finance a pris tous les pouvoirs, sans rien dire comme si c'était naturel, dans les années 70, et ne l'a jamais rendu.

Message cité 1 fois
Message édité par poilagratter le 23-09-2006 à 17:37:06
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Marsh Posté le 23-09-2006 à 17:24:31    

Bollareck a écrit :

S'il "suffit" , qu'on le fasse et qu'on arrête de discuter.  
 
Ca fait 20 ans qu'il "suffit" .
 
Et pour ta gouverne : la répression et la tolérance zéro ca marche trés bien aux USA. Exemple : New York . J'ai pu le vérifier moi même sur le terrain...  .


 
Bowling for Columbine, Flight over a kuku's nest, They shoot horses don’t they ?, Johnny got his gun ...  
 
Jamais de cette politique en France, gestion rétrécie parce que binaire pour abrutis ! Et si ca te plait pas, tu peux la quitter (c'est pas moi qui l'ai inventé).

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 17:30:07    

poilagratter a écrit :

Je me répète, mais le système économique était le même. Il n'est donc pas étonnant que la délinquance a suivit sa progression durant cette période.
Je parle d'un système économique qui ne soit pas dirigé par la Finance, mais par le gouvernement issu du peuple... Je rapelle que la Finance a pris tous les pouvoirs, sans rien dire comme si c'était naturel, dans les années 70, et ne l'a jamais rendu.


Ci-dessous, on voit la place des banlieues tout en bas du dernier schéma.
 
http://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] 0#t9335114
 
Bien sur on pourrait construire plein de prisons pour museler les "déchets" trop remuants. (désolé pour le terme, mais c'est à ça que pensent les défenseurs du système). Mais la solution passe évidement par une autre machine économique.


Message édité par poilagratter le 23-09-2006 à 17:43:09
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Marsh Posté le 23-09-2006 à 17:38:24    

Si il faut attendre de changer de systeme economique pour avoir voir naitre la fin de la delinquance on est mal barré. Faudrait plutot changer l éducation de certains enfants dans un premier temps voir ce que ca donne.

Reply

Marsh Posté le 23-09-2006 à 17:47:25    

bolos4 a écrit :

Si il faut attendre de changer de systeme economique pour avoir voir naitre la fin de la delinquance on est mal barré. Faudrait plutot changer l éducation de certains enfants dans un premier temps voir ce que ca donne.


Pourquoi attendre ?   As tu déja réfléchi au problème?  Par ailleurs il y a bientôt des élections...
Par ailleurs comment veux tu changer l'éducation d'enfants qui baignent dans la m...  depuis toujours  :??:   C'est l'environnement qui fait l'éducation. Voudrais tu trouver une famille d'accueil pour chacun vers Auteuil, Neuilly, Passy :D

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Message édité par poilagratter le 23-09-2006 à 17:48:28
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Marsh Posté le 23-09-2006 à 17:49:02    

bolos4 a écrit :

Si il faut attendre de changer de systeme economique pour avoir voir naitre la fin de la delinquance on est mal barré. Faudrait plutot changer l éducation de certains enfants dans un premier temps voir ce que ca donne.


 
Qu'est-ce que la masse financière entassée à la bourse, sinon le même produit que ce qui servait il y a trente ans à développer l'éducation; la santé et l'emploi ?  
 

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Marsh Posté le 23-09-2006 à 17:49:46    

C est trop facile de dire que c est la faute de la société. Moi je suis allé dans un college et un lycée pas terrible et j peux te dire que c est pas forcement les plus pauvres qui sont les moins biens habillés ni qui ont le portable le plus pourri.

Reply

Marsh Posté le 23-09-2006 à 17:49:58    

keall a écrit :

C est quoi la source de ce texte??


 
Je parie pour du Loïc Wacquant, autrement dit c'est le Diplo, le journal gauchiste bien pensant qui relaye la pensée unique altermondialo-cubaine :pfff:


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Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
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Marsh Posté le    

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