Armes à feu et tir sportif - Sports - Discussions
Marsh Posté le 07-04-2004 à 18:57:09
Coin_coin a écrit : Je discutais avec un ami tout à l'heure (sisi! ), et il me disait qu'on lui avait dit (déjà...), que lorsqu'une balle est tirée d'un pistolet vers une vitre, ce n'est pas l'impact de la balle sur la vitre qui la brise, mais une sorte "d'onde" (désole, je suis pas scientifique ), qui la brise, quelques milisecondes avant de la toucher C'est vrai ce truc ou il s'est fait barratiner? |
Pour ce qui est de la vitre je ne c'est pas mais je ne pense pas !
Pour la vitesse, non la vitesse de la mal de la plupart des armes est inférieur a la vitesse du son ! Sauf certaines armes trés puissante !
C'est pourquoi les silencieux ne sont adaptables que sur certaines armes !
Je demande confirmation quand meme
Marsh Posté le 07-04-2004 à 18:57:11
En ordre de grandeur, les munitions communes ont une vitesse de 400 à 1000 m/s.
Mais y a des balles high speed qui atteignent les 10000 m/s, ça te fracasse le crâne simplement en te frôlant la tête (tu te manges l'onde de choc en fait).
Sinon, pour ta première question j'en sais rien, mais spossible je dirais
Marsh Posté le 07-04-2004 à 18:57:50
linker a écrit : |
C'est faux !
En plus, la vitesse ne dépend pas de l'arme mais de la munition
Marsh Posté le 07-04-2004 à 21:41:32
Citation : je pense que c possible oui |
Citation : l'hisoire de la vitre, c'est possible oui |
J'ai droit à des supers explications là
Marsh Posté le 07-04-2004 à 21:43:27
ca sous entendrait que l'onde anticipe la balle ce qui semble peu probable selon moi
Marsh Posté le 07-04-2004 à 21:43:45
ben t'as une onde de choc qui se propage devant la balle
C'est uen onde de pression qui précède la balle.
Ca marche que si la balle va moins vite que la vitesse du son par contre
Marsh Posté le 07-04-2004 à 21:44:30
Coin_coin a écrit :
|
Moi aussi je pense que c'est possible.
Marsh Posté le 07-04-2004 à 21:44:49
kaltan1 a écrit : ca sous entendrait que l'onde anticipe la balle ce qui semble peu probable selon moi |
bah, il y a une onde de pression devant tout objet en mouvement dans un gaz, si l'objet va moins vite que la vitesse du son dans ce milieu...
Marsh Posté le 07-04-2004 à 21:46:31
deltaden a écrit : |
Je ne comprends pas le rapport avec la vitesse du son ?? Le tout est de savoir si cette onde de pression va plus vite que la balle, non ?
Marsh Posté le 07-04-2004 à 21:50:06
La plupart des armes utilisent des munitions supersoniques.
Un simple 9mm Beretta utilise des balles à 360 m/s. Pour info le son se déplace à 340 m/s dans l'air. Les munitions de 7.62 pour les AK47 partent à 760 m/s. Le Famas c'est 950 m/s (pareil pour le M16).
Une munition type Colt45 est subsonique par contre: 258 m/s.
L'intérêt d'une balle subsonique: il n'y pas le gros "BANG" lors du tir, ce qui fait qu'un silencieux + munitions subsoniques= le petit "plop" des tontons flingueurs
Les fusils de snipers utilisent aussi généralement des balles subsoniques, mais aussi des fois des balles très rapides. Tout dépend du but désiré.
Marsh Posté le 07-04-2004 à 21:52:35
whity a écrit : Je ne comprends pas le rapport avec la vitesse du son ?? Le tout est de savoir si cette onde de pression va plus vite que la balle, non ? |
justement, l'onde de pression va à la vitesse du son
Vu que le son, c'est par définition une onde de pression...
Vu le dernier post, cette histoire de vitre serait donc fausse, sauf pour qlq munitions particulères...
Marsh Posté le 07-04-2004 à 22:58:52
Personne pour nous aiguiller un peu plus?
Pour nous donner une idée de la pression exercée par une onde de choc sur une vitre, ou quelque chose comme ça?
Marsh Posté le 07-04-2004 à 23:06:25
bonne chance...
J'y connais rien en mécanique des fluides, mais quelque chose me dit que ça va pas être évident à calculer....
Marsh Posté le 07-04-2004 à 23:13:07
deltaden a écrit : bonne chance... |
en fait il faudrait que la surpression n'ait pas le temps de "s'échapper" d'entre la balle et la vitre, c'est ça ?
Marsh Posté le 07-04-2004 à 23:16:02
michounette a écrit : C'est faux ! |
ouais, le 22 long rifle par exemple, c'est pas forcément le truc le plus puissant, mais il t'arrive dessus largement avant que tu aies entendu quoi que ce soit
Marsh Posté le 08-04-2004 à 00:48:20
de toute façon la force que peut exercer cette onde de pression doit être relativement faible, si ça arrive vraiment, c'est quand la balle est vraiment très proche de la vitre. C'est sans doute même pas discernable...
Marsh Posté le 08-04-2004 à 01:21:34
El Tristo a écrit : devine quoi ? c'est pareil |
oui je viens de m'en rendre compte (ni vu ni connu )
Marsh Posté le 08-04-2004 à 01:22:51
ReplyMarsh Posté le 08-04-2004 à 01:24:29
panzemeyer a écrit : oui je viens de m'en rendre compte (ni vu ni connu ) |
oh le salaud, j'aurais du te quoter
Marsh Posté le 08-04-2004 à 08:01:16
pour la vitre qui casserait par onde de choc avant : non
maintenant si la vitre est à qlq cm de la bouche, c'st le souffle qui la casse, les gaz vont plus vite que la balle, mais ils se détendent très vite (bien moins d'un mètre)
flingue standart actuel (à main, avec chargement normal) : 9 para, donc vitesse un peu supérieure à celle du son à la bouche
Marsh Posté le 08-04-2004 à 15:33:15
Hello !
La balle du FAMAS se déplace effectivement aux environs de 930-950 mètres/seconde.
Ce que je peux dire sur l'onde de choc du projectile, c'est qu'elle est faite pour tuer.
Normalement, avec les munitions 5,56 OTAN, il ne devrait pas y avoir de blessés.
Un gars qui se prend une balle sur le bras par exemple, ne devrait pas résister à l'onde de choc développée par l'impact de la balle.
Et pour poursuivre ce que nous apprend michounette, on crée toujours les munitions avant de fabriquer des armes.
Le calibre 5,56 OTAN utilisé par le M16 US, le FAMAS fr, et bien d'autres, est une munition très performante. Elle transperce les casques sans problème, et ne vous cachez pas derrière un arbre moyen, elle passera au travers.
Et que la paix soit avec vous.
Marsh Posté le 08-04-2004 à 15:36:14
deltaden a écrit : |
quel rapport avec la vitesse de propagation du son ?
Meme au dela il y a toujours de l'air devant, non?
Marsh Posté le 08-04-2004 à 15:56:59
kroll33 a écrit : quel rapport avec la vitesse de propagation du son ? |
ben vu que l'onde de propagation se déplace à la vitesse du son, si la balle va plus vite que cette vitesse, l'onde ne peut pas précéder la balle. L'onde arrive en même temps que la balle.
Marsh Posté le 08-04-2004 à 19:53:54
Felix le chat a écrit : |
n'importe quoi... :-/
Felix le chat a écrit : on crée toujours les munitions avant de fabriquer des armes. |
idem...
les .223 otan ont été appliquées au clairon pour qu'il soit compatible otan, la munition d'origine (famas 1ère version) avait une autre (très proche), tous les fusil d'assaut utilisent la même cartouche, qui est a l'origine une wildcat civile basée sur la .222
Marsh Posté le 08-04-2004 à 20:03:16
hpdp00 a écrit : n'importe quoi... :-/ |
Membre de la NRA ?
Marsh Posté le 08-04-2004 à 20:20:20
Marl Borrow a écrit : |
parce que je connais un peu? simpliste non?
> le proto non, _en principe_ les ennemis utilisent un autre calibre
compendre l'otan et alliés face aux russes et leurs sattellites
Marsh Posté le 08-04-2004 à 22:20:11
Et comment ça se fait qu'on puisse se faire blesser par une onde de choc? Ca se passe comment la blessure tout ça?
Marsh Posté le 08-04-2004 à 22:35:45
Felix le chat a écrit : Hello ! |
J'ai entendu dire des tas d'annerie sur les famas en particulier
la légende veu qu'un mec qui se prend une balle dans le bras ou le pied meurt suite à l'impacte MDR
premiere niaiserie (entendue au service militaire lol ) lorseque la balle frappe un gars dans un membre, le projectile devie dans le reste du corps et tu la victime! lol biensure c'est impossible! le fait que les fusils d'assaut soit des armes à canon rayer est à l'origine de cette légende (le canon est fabriquer avec des rainures hélicoidale pour que la balle ai un mouvement de rotation à la sortie du canon ça acrois la puissance de pénétration du projectile)à la différence des armes à canon lisse qui n'ont pas cette particularité!
Deuxième niaiserie l'onde de choc lol
Lorsequ'une balle de fusils d'assaut famas ou autres touche une cible y pas plus d'onde de choc mortel que sur une autre arme à feu !
une munition de ce type est concu pour etre mortel a grande portée (plus de 300 métres) d'ou sa vitesse élevé afin que la force de pénétration soit suffisante!De se fait à courte portée elle peuvent facilement traversé un gars!Mais elles peuvent etre stoppé par des protections pare balles individuel( évidement la vitesse de la balle provoque une bonne secousse qui peut projeter un mec au sol)
Pour l'histoire de l'onde qui prise le verre avant la balle c'est bien sur faux puisque celle ci va a plus vite que le son!
Elle n'est précédé d'aucune onde!
C'est la force d'impact de la balle qui induit une onde de pression lorsquelle TOUCHE une cible,mais c'est la force cinétique qui fait les dégats (celle-ci dépend du poids et de la vitesse du projectile)
on peut penser que sur des matériaux fragile genre cristal ou verre ceux si se fracassent avant que le projectile ne touche mais c'est faux ,l'onde ne se transmet qu'a l'impact!
Marsh Posté le 08-04-2004 à 22:58:57
waw ya des tueurs ici
lupus >> le rainurage c'est pour la précision pas pour la puissance. Lorsque la balle tourne sur elle même elle est plus stable (comme une roue de vélo qui tient droite toute seule quand elle tourne).
C'est parce que le centre de gravité du projectile est décalé vers l'arrière que le balle part n'importe où à l'impact.
Le son il vient de l'arme
Il y a bien une couche d'air à l'avant mais la zone de pression est si mince que ça doit pas changer gd chose
Quant à la propagation de l'onde d'une balle dans un organisme et les dégats qu'elle fait c conséquent ! ...et visible sur bloc de gélatine.
Marsh Posté le 08-04-2004 à 23:26:25
Autent pour moi pour la précision ! mea culpa
n'empeche une balle dans le bras ne finira pas dans le thorax fo pas abuser lol elle peut etre devier par un os mais elle va pas faire des zig zag !
ET pour l'onde on est d'accord que le corps humain n'est pas de la gélatine et que l'onde ne tura pas un mec qui se la prend dans le bras!
C'est pas parcequ'un gars se prend une balle en plein thorax qu'il va en mourir forcement non plus!
Ca c'est une légende !
Marsh Posté le 08-04-2004 à 23:28:12
lupus a écrit : Autent pour moi pour la précision ! mea culpa |
je pense que ça augmente aussi le pouvoir de pénétration, le fait que la balle tourne sur elle même, non ?
Marsh Posté le 07-04-2004 à 18:54:43
Ce topic a pour but de discuter du tir sportif. L'autodéfense ou le home defense sont interdits et seront supprimés.
Nouvelle classification française :
Tableau interactif afin de mieux connaître la catégorie dans laquelle est désormais classée votre arme :
Site de l'UNPACT
Définition :
Le tir sportif comprend le tir au pistolet, à la carabine, au fusil de chasse et à l'air comprimé.
Les nombreuses disciplines du tir sportif ont toutes en commun l'utilisation d'une arme pour tenter d'atteindre, avec le maximum de précision et de façon répétitive, une cible située à une distance très variable. Les cibles, selon les disciplines, sont situées à des distances de 10 à 300 mètres (voire plus pour le tir longue distance) du tireur.
C'est le troisième sport individuel pratiqué dans le monde (après le tennis et le golf). Il s'agit d'un sport diversifié, grâce à ces nombreuses disciplines, et qui se pratique à tout âge.
Le tir se pratique dans des clubs sportifs, regroupés en fédérations nationales (Fédération française de tir pour la France), qui se coordonnent entre elles au niveau d'instances internationales (ISSF par exemple).
Certaines disciplines sont olympiques : pistolet et carabine 10 mètres à air comprimé, pistolet vitesse et combiné dames à 25 mètres qui se pratiquent avec des pistolets de calibre 22LR, pistolet libre et carabine à 50 mètres, tous deux également en calibre 22LR.
Détail d'une cartouche :
Voici la même sans ceinture. De ce fait, la feuillure se prend de l'épaulement au culot :
Enfin une dernière version avec douille à bourrelet. A noter que dans ce cas la feuillure se limite à l'épaisseur du culot :
La cartouche est d'abord composée de différents éléments, de bas en haut:
- L'amorce, qui est frappée par le percuteur, et est enserrée dans le culot de la douille.
L'amorçage peut être Boxer, ou berdan, ou encore annuaire (cas du .22lr surtout)
- la douille, qui lie et protège les différents composants de la cartouche. Elle peut être en laiton (de couleur jaune doré à cuivre) ou acier laqué, elle possède la plupart du temps un marquage du calibre et du fabriquant au culot.
Elle peut être droite, ou bouteille.
A gorge, ou à bourrelet
- la poudre, sous diverses formes de paillettes, grains, ou de forme tubulaire. C'est sa combustion sous l'impulsion de l'amorce qui va libérer les gazs dont la pression (de l'ordre de quelques centaines à plusieurs milliers de bars) va pousser la balle a travers le canon
- la balle, souvent noyau de métal lourd et mou (plomb) enrobé de cuivre, voire plomb nu, ou enveloppe de cuivre et noyau dur métallique (cas des balles perforantes)
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La cartouche est identifiée par différentes caractéristiques.
Premièrement, son calibre: Il s'agit d'une appellation conventionnelle, donnant quelques indications sur la cartouche. Par exemple, en dénomination métrique:
- 7.62x39: balle de calibre 7.62, pour une douille de 39mm: appellation de la célèbre cartouche du Fusil d'assaut AK47, ou Kalashnikov.
En "impérial":
- .223 Remington: diamètre exprimé en millièmes de pouces.
On parle également, pour désigner plus précisément une munition, du poids de balle (en grains ou en grammes) Par exemple, la SS109 est une 5.56 OTAN avec une balle d'un poids de 62 grains. Mais il en existe bien d'autres normes militaires pour cette cartouche : http://en.wikipedia.org/wiki/5.56%C3%9745mm_NATO
La vitesse de la balle donnée est toute théorique, et dépends de l'état du canon, de sa longueur, des conditions de température, ect.
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La cartouche n'a pas toujours eu la forme qu'elle a aujourd'hui! Elle a évolué avec la technologie des armes:
- cartouche de papier pour fusil à chargement par la bouche: la cartouche du soldat napoléonien, qu'il déchire avec les dents pour en bourrer le canon de son fusil.
- Cartouche pour fusil chassepot, à chargement par la culasse et amorçage compris dans la cartouche
- Cartouches dites "métalliques" modernes, qui n'ont guère évolué depuis la création de la percussion centrale.
Ici en calibre 12 :
Différences entre canon lisse et canon rayé :
Une image valant un long discours
Dans le canon de droite, lisse, la balle a le diamètre du tube. C'est le type de canon qu'on trouve sur des fusils de chasse, qui tirent principalement de la grenaille de plomb (des petites billes dont le diamètre varie de 0.5 à 4.5 mm) ou des chevrotines (billes de 4.75 jusqu'à 9 mm de diamètre). Les balles ont une précision toute relative dans ce genre de canon. Il faut une balle "lourde de l'avant", comme un volant de Badmington, une balle classique de carabine se mettant à virevolter dans tous les sens si on la tire dans ce genre de canon. La balle idéale à tirer dans un canon lisse, c'est la bille sphérique, comme au temps des armes à poudre noire, vu que cette forme est stable aérodynamiquement parlant.
Dans le canon de gauche, rayé, la balle doit avoir un diamètre équivalent à l'usinage au creux des rayures.
La balle ne peut donc passer en force, qu'avec la pression des gaz au cul (et parfois c'est plusieurs milliers de bars qui s'en chargent). Vu que les rayures sont usinées de façon hélicoïdale, lorsque la balle avance, elle est également mise en rotation sur son axe. Et quand elle quitte le canon, elle garde cette rotation dans l'air, qui sert à la stabiliser sur sa trajectoire (comme quand on lance un ballon de rugby ou qu'on cherche à mettre sur orbite un satellite).
Anciennes catégories :
1re catégorie : armes à feu et leurs munitions conçues pour ou destinées à la guerre terrestre, navale ou aérienne.
2e catégorie : matériels destinés à porter ou à utiliser au combat les armes à feu.
3e catégorie : matériels de protection contre les gaz de combat.
4e catégorie : armes à feu dites de défense et leurs munitions.
5e catégorie : armes de chasse et leurs munitions.
6e catégorie : armes blanches.
7e catégorie : armes de tir, de foire ou de salon et leurs munitions.
8e catégorie : armes et munitions historiques et de collection.
Lexique :
Ame : Intérieur du canon. Il est rayé longitudinalement selon un pas approprié pour conférer au projectile un effet de rotation afin de stabiliser et régulariser sa trajectoire.
Amorce : Capsule amovible sertie au fond de l'étui d'une cartouche à percussion centrale contenant la matière inflammable au choc du percuteur pour mettre feu à la poudre. Dans une percussion annulaire la matière inflammable est logée au fond et au pourtour du culot de l'étui.
Annonce : C'est pouvoir dire où se situe l'impact sur la cible en fonction de l'analyse du tir au moment du départ du coup (position des organes de visée par rapport au visuel, qualité du lâcher,…).
Arme approvisionnée : c'est une arme qui contient des munitions.
Arme chargée : c'est une arme qui contient des munitions dans la chambre (ou le barillet).
Arme prête à tirer : c'est une arme dont toute action sur la queue de détente fait partir le coup.
Arme mise en sécurité ou désapprovisionnée : c'est une arme dont on a : enlevé le chargeur, vidé le magasin, la chambre ou le barillet de ses munitions, ouvert le mécanisme (culasse ouverte ou barillet basculé) et contrôlé visuellement et physiquement l'absence de munitions.
Arme à répétition : Arme qui, après chaque coup tiré, est rechargée manuellement par introduction dans le canon d’une cartouche prélevée dans un magasin et transportée à l’aide d’un mécanisme.
Arme à un coup : Arme sans magasin qui est chargée avant chaque coup par introduction manuelle de la cartouche dans la chambre ou dans un logement prévu à cet effet à l’entrée du canon.
Arme automatique : Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui peut, par une seule pression sur la queue de détente, lâcher une rafale de plusieurs coups. Cette arme est interdite en tir sportif.
Arme semi-automatique : Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui ne peut, par une seule pression sur la queue de détente, lâcher plus d’un seul coup.
Balle : C'est le projectile. Il est généralement en plomb. Il peut être chemisé de laiton (ou de cuivre s'il est propulsé à une vitesse initiale élevée). Son poids est le plus souvent cité en grains.
1 grain = 0,0648 gramme.
1 gramme = 15,432 grains.
Barillet : Magasin cylindrique des revolvers qui tourne sur un axe parallèle au canon pour placer successivement les cartouches en position de percussion.
Bouche : Orifice du canon par lequel sortent les projectiles.
Bourrelet : Partie saillante du culot de l'étui des cartouches.
Busc : Partie supérieure de la crosse des carabines et des poignées des revolvers ou pistolets.
Bretelle : Accessoire utilisé en tir à la carabine dans certaines disciplines. Elle consolide efficacement le triangle arme / bras / avant-bras du tireur.
Canon ou tube : Partie de l'arme qui guide le projectile. Sa qualité confère à l'arme la majeure partie de sa précision.
Cale main : Accessoire utilisé en tir à la carabine. Fixé sur le fût, il évite à la main du tireur de changer de position et relie la bretelle à l'arme.
Calibre : Les calibres européens sont définis en millimètres. Exemple : un 7,65 (mm). Les calibres anglo-saxons sont définis en pouces ou inches. Un pouce ou inch = 25,4 mm. Exemple : un calibre 22 L.R. (en réalité 0,22 inch ou 22/100 èmes d'inch) correspond à un calibre de 5,5 mm (exactement 5,58 mm), un 45 à 11,43 mm, etc.
Carcasse : Partie usinée qui supporte le canon et l'ensemble des pièces constitutives de l'arme.
Cartouche : Ensemble comportant l'étui, l'amorce, la poudre et le projectile.
Chambre : Alvéole du barillet des revolvers recevant la cartouche. Partie du canon du pistolet ou de la carabine où se loge la cartouche provenant du chargeur ou du magasin.
Chargeur : Boîtier amovible contenant les cartouches.
Chien : Il est apparent sur les revolvers et comprend souvent le percuteur. Il est également apparent sur certains pistolets (ex : Colt 45) ou carabines (ex : Winchester). La gâchette ayant décroché, le chien, libéré, provoque le départ du coup directement (chien à percuteur) ou en frappant sur le percuteur.
Cliquer : Déplacer la hausse pour régler le tir. Les vis de hausse comportent des " clics ", d'où l'expression usuelle des tireurs " cliquer ". Notons qu'il faut déplacer la hausse dans le sens où on veut déplacer le tir.
Cordon : Petit liseré séparant les zones de valeur des points.
Crosse : Partie de l'arme, de poing ou d'épaule, qui permet sa préhension. Le tireur peut l'adapter à sa morphologie.
Culasse : Pièce mobile de l'arme qui comporte le percuteur et l'extracteur. Dans son mouvement arrière engendré par la poussée des gaz ou la manipulation du tireur, la culasse extrait la cartouche ou l'étui vide et réarme le chien. Dans son mouvement avant, provoqué par le ressort récupérateur ou la manipulation du tireur, elle prélève un nouveau projectile dans le chargeur ou le magasin et l’introduit dans la chambre.
Détente (queue de) : Pièce sur laquelle l'index exerce une pression qui provoque le décrochage de la gâchette. Cette pièce est souvent et à tort appelée gâchette.
Double action : Une pression sur la queue de détente arme le chien puis le libère.
Épaulé : Action qui consiste pour un carabinier à placer la plaque de couche de son arme contre son épaule ou son bras pour commencer sa mise en position et l’action de viser - tirer.
Etui ou douille : Partie de la cartouche, généralement en laiton, qui reçoit l'amorce et la poudre et sur laquelle on vient sertir la balle.
Extracteur : Ergot qui accroche la gorge ou le bourrelet de l'étui et permet de l’extraire de la chambre.
Flèche : Hauteur maximum atteinte par la balle sur sa trajectoire.
Fût : Partie inférieure de la crosse en avant du pontet.
Fusil : De chasse ou de guerre. En tir sportif aux plateaux, l'arme d'épaule est appelée fusil. En tir à la cible, l'arme d'épaule peut être appelée fusil ou carabine, en fonction de la discipline tirée.
Gâchette : Pièce interne du mécanisme de détente qui retient le chien armé et qui décroche lors de l’action du doigt sur la queue de détente.
Groupement : La notion de groupement correspond à un nombre d'impacts situés au même endroit dans une cible.
Guidon : C’est le deuxième élément de la visée, situé à l’extrémité du canon, au dessus de la bouche. Le plus souvent fixe, il est parfois mobile sur les armes anciennes. Dans ce cas pour obtenir le même résultat qu'avec une hausse, il se déplace dans le sens opposé à celle-ci. Il est souvent interchangeable pour pouvoir modifier sa taille et sa forme. Il est toujours à lame pour les pistolets et revolvers de compétition (visée ouverte), et 99 fois sur 100 en anneau pour les carabines et sous le tunnel protège - guidon (visée fermée).
Hausse : Des deux instruments de visée de l'arme, c'est le plus proche de l'œil. Elle est réglable en hauteur et latéralement pour permettre d'ajuster le tir.
Ignition : Mise à feu de la poudre.
Impact : Trou effectué par le projectile dans la cible.
Iris : Système se fixant sur la hausse. Il permet de régler le diamètre de l'ouverture et de positionner des écrans de couleur.
Lâcher : Action du doigt sur la queue de détente qui a pour but de provoquer le départ du projectile.
Ligne de mire : Droite allant du centre de la hausse au guidon.
Ligne de visée : Droite théorique allant de l’œil du tireur au point visé en passant par les instruments de visée.
Lunette : Optique grossissante ou télescope qui permet de voir ses impacts en cible. Il est important qu'elle soit lumineuse afin de bien voir sans fatiguer l'œil. Plus la surface de la lentille frontale est importante et plus la lunette est lumineuse. La luminosité est un meilleur critère de qualité que le grossissement.
Lunette de visée : Accessoire pouvant être monté sur une arme.
Pas de tir : Emplacement organisé face aux cibles comprenant l’ensemble des postes de tir.
Percuteur : Pièce qui frappe l'amorce pour faire partir le coup. Presque toujours solidaire du chien sur le revolver, il est intégré à la culasse sur le pistolet et la carabine.
Pistolet : Toute arme de poing autre qu'un revolver.
Plaque de couche : Partie arrière fixe ou mobile de la crosse des carabines et fusils qui se place contre l'épaule ou le bras. Réglable, elle permet au tireur par son déplacement vertical, de s'adapter aux différentes positions debout, genou, couché, ainsi que d'offrir un placement en bonne position par rapport à la hauteur de sa cible.
Poignée pistolet : Partie de la crosse carabine adjacente au pontet permettant la prise en main.
Point moyen : Milieu d'un groupement d'impacts. On se réfère au point moyen pour régler son tir par déplacement de la hausse.
Pontet : Pièce en arceau protégeant la queue de détente d'un accrochage intempestif, d'un choc, d'un déplacement, etc.
Portée : Distance maximale possible du parcours d'un projectile.
Prise en main : Manière de prendre l'arme. La prise en main doit être reproduite de façon identique, tir après tir, pour éviter des écarts importants en cible.
Rechargement des munitions : Action de recomposer une munition à partir des éléments de base qui la composent : étui, amorce, poudre, balle. Dans certaines disciplines le rechargement est conseillé afin d’obtenir le meilleur couple arme-munition.
Revolver : Arme de poing comportant un magasin cylindrique rotatif (barillet) tournant selon un axe parallèle au canon. Le barillet demeure solidaire de l'arme pour l'approvisionner en munitions. Il peut être basculant ou fixe.
Réglage : Déplacement de la hausse dans le sens ou l'on veut faire porter son tir. Voir cliquer.
Simple action : Quand le chien est armé par un procédé autre que la pression sur la queue de détente.
Trajectoire : Courbe décrite par une projectile dans son déplacement dans l'espace.
Tir précis : Ensemble d'impacts très groupés situé n'importe où dans la cible.
Tir juste : Ensemble de coups groupés situé au centre de la cible. Pour obtenir un tir juste, après avoir effectué un tir précis, on fait intervenir le réglage.
Visuel : Partie centrale noire de certaines cibles.
Wad-cutter : Type de projectile entièrement en plomb qui découpe dans le papier ou le carton des cibles des impacts d'une netteté parfaite comme le ferait un emporte-pièce. Traduction littérale : wad-cutter = bourre coupante.
Liens :
L'Union Nationale des Propriétaires d'Armes de Chasse et de Tir
Fédération Française de Tir
The Internet Movie Firearms DataBase
Liens armureries :
Région parisienne :
Armurerie de la Bourse
France :
http://www.armurerie-lavaux.com/
Armurerie de Strasbourg - Recht
http://www.armurerie-gilles.com/
http://www.fusil-calais.com/fr/
http://www.bgmwinfield.com/
http://www.arme-cartry.com/
http://www.provencetir.com/
http://www.nolasco.fr/
Luxembourg :
Freylinger
http://www.hunting-sport.com/
Remerciements aux contributeurs :
baggers, BEN300, blunderbuss, dewd', Sean le Manchot
LibreArbitre, pour l'hébergement des images par Super-H
Divers :
"Symptômes" du tir au pistolet à 2 mains :
Fonctionnement d'un AK47 :
Pompe :
Pistolet semi-automatique :
Plombs calibre 12 :
Différents calibres, non exhaustif :
Message édité par H00d le 21-09-2022 à 10:25:35