La « valeur travail » est-elle du pipeau ?

La « valeur travail » est-elle du pipeau ? - Société - Discussions

Marsh Posté le 03-06-2012 à 04:41:48    

[:atom1ck] La « valeur travail » est-elle du pipeau ?    
 

Spoiler :

Je ne savais pas où poster ce texte à l'évocation à cheval sur plusieurs sujets comme par exemple « Combien avez-vous besoin de thunes par mois pour vivre convenablement ? » ou « Achat immobilier : à quand le crac ? » (j'en évoque brièvement le point crucial ; là encore une relation conjoncturelle avec la valeur travail « égal » pouvoir d'achat « où es-tu quand j'ai besoin de toi pour casquer ma baraque ou mon appart ? » :p), etc., etc. Il y a tellement de sujets qu'on ne sait plus où donner de la tête. Bref, et puis plutôt que dispersion sur plusieurs topics, me suis-je dit qu'un pavé comme celui-ci serait à la rigueur mieux venu dans la mesure où il servirait d'intro à un nouveau fil de discussion. Si tant est que le sujet puisse motiver le chaland qui passe. :D
De surcroît, bien que me désintéressant de politique, d'économie et d'info, d'une société à tel point gangrénée par un libéralisme économique parasitaire, qu'on peut se demander si la cupidité n'est à la racine du problème en même temps qu'une grave pathologie, bref, j'ai ces derniers temps ouï-dire des propos insupportables qui m'incitèrent (m'excitèrent) à me prononcer sur le sujet en question. À noter que je n'incrimine pas un nouveau gouvernement qui a priori semble humaniste et plus enclin à l'amélioration de notre doux quotidien. :sol:
 
Cela dit, je ne suis qu'un amateur textuel sans prétention, et si la copie est à revoir, sachez qu'elle est aussi « open source ». Même que je suis disposé à passer le relais pour une gestion de ce topic embryonnaire plus experte que je ne saurais moi-même le faire. :p


 
                                                                                              ***
                                                                                   
En second préambule, à l'air libre cette fois (out the spoiler), et parce que ça ne gâche pas le paysage, je vous laisse apprécier l'Article 23 de La Déclaration universelle des droits de l'homme (par les temps qui courent elle en prend un sacré coup ; les droits et devoirs sont plus que jamais à revoir) :
 

Citation :

      Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.  
        Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.  
        Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.


 
Je passe les articles suivants, 24, 25, 26, et voir encore d'autres peut-être, se référant à des droits  protégés par la société, en charge de l'État et par conséquent des contribuables, alors que si les choses étaient bien faites, pour certains ces droits devraient en plus grande partie dépendre de la fameuse « valeur travail ».
Et par exemple, entre autres, des étudiants dans la précarité doivent  n'en penser pas moins lorsqu'en plus des études ils doivent bosser en gagnant des clopinettes et pour subvenir à des besoins de première nécessité, puis faire le choix du sacrifice de la santé ou des études, et parfois même s'adonner à la prostitution.  
 
Certes l'existence de « protection sociale » et de « syndicats » évoqués est indéniable et sur ce point en accord avec l'article 25. Mais qu'en est-il vraiment de la « valeur travail » et de la qualité de vie dont on ne peut nier la dépendance de celle-ci ?
 
La « Valeur Travail » est soit-disant Vertu de la Nation. Mais il y a de quoi se poser une  montagne de questions :
 
Tous les salaires sont-ils bien en corrélation avec la valeur travail, ou bien la notion de « valeur travail » n'est-elle qu'un mirage du « désert » social pour la population d' « en bas » ? Concrètement et au niveau de la répartition des fruits du travail, à qui profite la valeur travail ? Au « vrai » travail ? Rien n'est moins sûr. Ne devrait-on pas plutôt évoquer le « voleur travail » ? Et si ne suffit plus de vendre sa force de travail pour survivre, la « valeur travesti » (pour ne pas dire « travelo » :whistle:) ne serait-elle pas en fin de compte plus porteuse de plus-value que la « valeur travail »..? :sol: Et d'ailleurs lorsqu'on n'a plus rien à se mettre sur le dos, vaut-il encore le coup de se mettre à poil pour la « valeur travail » ? :o
 
Et puis, le sujet est-il topicable ? Dans la topicitude ambiante, la « valeur travail » a-t-elle une plus-value topicitaire ? Bref, y-a-t-il dans la topicité une place pour ce sujet ?  
 
Plus sérieusement, on peut concrètement se poser la question de savoir pourquoi le « vrai travail » rapporte si peu de plus-value aux intéressés, à ceux qui sont le plus concernés par le dur labeur (D'où l'expression : « aller au charbon ». À noter tout de même que le cas échéant, au premier degré, c'est l'avantage pour les femmes d'avoir les yeux automatiquement maquillés).
 
Donc, c'est la grande question à laquelle nous allons tenter de répondre tous ensemble. « Tous ensemble ! Tous ensemble ! ».  
 
Un salaire minimum (raisonnablement minimum) ne devrait-il pas procurer une qualité de vie équitable à laquelle tout le monde devrait avoir accès sans devoir « travailler plus » pour survivre ? La débile compétition sociale de tous contre tous ne devrait-elle pas avoir lieu que pour l'acquisition du superflu ?
 
En premier lieu il faut croûter. Oui Mais. En second lieu, tout travailleur digne de ce nom ne devrait-il pas nécessairement pouvoir trouver le repos du combattant de la guerre économique sous un toit de qualité ? Ce serait logique, non ? Au lieu de devoir se contenter de la promiscuité concentrationnaire des ensembles sociaux de qualité laissant parfois à désirer et où les locataires s'entassent comme des animaux dans des clapiers (d'ailleurs même les animaux ne méritent pas ce traitement). Un « vrai » salaire ne devrait-il pas permettre à tous l'accession à la propriété individuelle de qualité « résidentielle » ? Le « vrai », entre guillemets, je vais en abuser, c'est un clin d'œil en référence à vous savez quoi. Que c'eut été un lapsus ou non, ce qui s'est dit est bel et bien La Vérité. Car qu'est-ce que justifie les écarts de salaire à partir du moment où l'argent-roi (la valeur suprême) a plus de valeur qu'une vie et qu'il en faut plusieurs de dur labeur pour en faire valoir une seule ? Et à quoi rime la « valeur travail », qui chaque fois qu'on entend l'expression, ça laisse à tomber sur le cul de réalité ?  
Bref, l'esclave moderne a le droit au même repos que le maître technocrate, et à ce titre il n'y a aucune raison pour que de ce point de vue vital celui-ci soit moins bien nanti que le maître.
Mais vu la conjoncture économique et le prix de l'immobilier, c'est très mal barré pour les « gagne-petit ». Pour certains il n'en est plus question (adieu les Maisons Borloo [:tinostar]), pour d'autres c'est envisager l'endettement sur plusieurs générations ou rien du tout.
 
Je ne sais pas à combien évaluer un salaire digne de ce nom aujourd'hui, mais ce devrait sans doute être plusieurs fois le smic. Alors que le salaire minimum actuel est celui qui était revendiqué il y a déjà plus d'une dizaine d'années. Afin de ne pas être réduit qu'à un simple tube digestif se contentant juste d'un abri sans confort et d'une alimentation ne servant qu'à produire l'effort.
Maintenant on loge au camping. Ce type de logement a l'avantage d'être plus proche de la nature et d'éloigner les « nuisances de voisinage » et le stress (un autre sujet), d'apporter le calme et la tranquillité nécessaire à la méditation, à la créativité, et au repos du guerrier quoi ! :sol: Enfin, hors saison bien sûr, parce que sinon... [:tinostar] Mais si seulement le climat et le calme le permettait toute l'année, hein ! Eh ben « on » pourrait bien s'en contenter, après tout !
 
Et tout ce que propose la société pour améliorer un confort vital, au pire échapper à la précarité, c'est la sacro-sainte « ascension sociale »... :sarcastic: Parlons-en ! :o
 
Mais de qui se moquent-on, l'échelle et l'ascenseur social, etc., tout cette quincaillerie de la panoplie des expressions dignes de la langue de bois au constat de la triste réalité :o Et puis pendant qu'on y est, l'escabeau, tu ne le connaissais pas, l'escabeau social ? eh ben voilà ! et il y a aussi le tabouret ou le marche-pied, pour accéder aux petits métiers, puis pour ramasser la serpillère suffit de se baisser... Bref, ce sont des abus de langage tout aussi valables que les autres pour la promo d'illusions. Mais, pour faire un mauvais jeu de mots à double sens, qu'est-ce que peuvent bien vouloir dire tous ces « barbarismes civilisationnels » (remarquez que l'un est motorisé et qu'il existe aussi le piston), l' « échelle » ou l' « ascenseur du même nom » (social), bref, et les degrés d'évolution à valeur sociale à géométrie variable de nos roubignolles auxquels ils aboutissent (du pipeau) dans un système pyramidal des valeurs (bidons), et par conséquent de l'inversion des valeurs (ce qui est aux étages supérieurs (la crème quoi !), du fait du captage des richesses produites par la base, vaut mieux que les fondations (de la crotte), ben oui, c'est comme ça ; c'est le principe du offshore et de mondes séparés dont l'un prédateur vit au dépend de l'autre, et qui grâce au cloisonnement sociétal n'ont pas à se voir face à face ; les riches décomplexés et les dindons pas fiers du déplumage qu'ils subissent...), sélectif et valorisant l'individu par la compétition darwinienne des inégalités, et où de surcroît il n'y a pas assez de place pour caser tout le monde ayant droit au chapitre.
 
Imaginez que prôner un tel système (la valorisation individuelle par l'ascension sociale pour « s'en sortir » en s'en mettant plein les poches et échapper aux dégâts collatéraux engendrés par une anomalie fonctionnelle produite du système pyramidal lui-même), c'est donner à chacun l'illusion que le pékin peut améliorer sa situation tout en trouvant une place valorisante dans la société (et pourquoi serait-il dévalorisant de travailler à la base sans pouvoir faire autrement ?). Il n'y a pas de place pour tous et c'est faire croire le contraire et en la possibilité pour tous de pouvoir accéder au sommet (« rien n'est impossible », ben voyons ! :sarcastic:), alors que n'y subsiste qu'un seul poste. :D C'est une hypocrisie monumentale. La réussite sociale est une tromperie voleuse de vies, qui est la solution proposée pour échapper aux travaux les plus pénibles et ingrats (en raisonnant par l'absurde, la question est : si tout le monde pouvait réussir sa vie en prenant l' « échelle sociale », alors qui devrait rester « en bas » à  faire le sale boulot ?), en même temps qu'on fait croire que la sacro-sainte « réussite sociale » est vertueusement fondée sur la sacro-sainte « valeur travail » (contradiction notoire), et alors qu'elle est génératrice d'une précarité systémique sur laquelle elle s'établit (son socle et base de la pyramide des soi-disant « valeurs »). La valeur travail profitant plus à la hiérarchie qu'a ses propres producteurs qu'elle supervise et exploite. Et, comme issue à cette précarité institutionnelle (pour ne pas dire paupérisme), la société n'a rien d'autre à proposer que les « vertus » de l' « ascension sociale » (les « vraies valeurs » quoi ! :sarcastic:) vers un statut privilégié du système pour lequel la généreuse rémunération fait en réalité plus appel au « prestige » qu'à la « valeur travail » proprement dite et produite par le sang et la sueur. Et c'est par conséquent effectivement bien un système injuste fondé sur les inégalités et l'inversion des valeurs. Inversez la pyramide, et elle ne pourrait tenir sur son sommet (la « cerise sur le gâteau » écrasée par tout le poids d'une pâtisserie qui n'est pas de la meilleure qualité à la base, en tout cas pas la crème [:tinostar] Mais la « valeur travail » une tarte à la crème, ah ça oui ! [:icon6]. Ou mettant en balance la pyramide, sans être un Einstein, il est immédiatement perceptible que la majorité de la plus-value travail n'est pas produite par l'ensemble des étages supérieurs à la base (les « vrais » assistés et shadoks de la pompe à fric automatique). :sarcastic:
 
Ce système ça voudrait dire que si l'herbe du près d'à côté pouvait être plus verte, l'emploi se délocaliserait en masse et les pékins déserteraient le pays. :D  
 
En fait, je réponds en même temps aux questions que je (me) pose, et pourrait peut-être tout simplement résumer en un paragraphe et ainsi (because la tartinesque culpabilité :o même si c'est du touffu et élucubratoire, et que la lecture de ce post demande un effort surhumain :sarcastic: vous y trouverez tout de même bien quelques propos méritant d'être élevé au rang de citation, nan ? [:icon6]) :
La société pyramidale inclue à sa base (le pays d'en bas) la précarité systémique et propose aux travailleurs productifs de la « valeur travail » pour s'en sortir le faux modèle de la réussite sociale (puisque c'est de la force de travail des ouvriers du pays d'en bas que provient la valeur travail profitant à ceux du pays d'en haut ; les shadoks pompeurs) et d'échapper à leur condition sociale (paradoxalement) en empruntant l' « échelle du même nom » qui par nature est le goulot d'étranglement du système pyramidal ; c'est un système de la compétition sociale (à contre-sens social et contreproductif pour les ¾ de la collectivité communautaire) et du « chacun pour soi », sélectif et fondamentalement inégalitaire, ayant pour fondement (pyramidal) la « valeur travail » détournée de sa production au profit du prestige et de la hiérarchisation (pyramidale) de fausses valeurs, donnant l'illusion que tout le monde peut avoir droit au chapitre, et que le libéralisme économique est démocratique et synonyme de liberté (la panacée quoi !), alors qu'il est tout simplement générateur des injustices et inégalités sur lesquelles lui et la société se fondent.
 
La société : une galère de forme pyramidale à la base de laquelle (dans la soute ; le pays d'en bas) rament les « gagne-petit » (galériens ayant une certaine difficulté à adopter la « positive attitude » face à la « rigueur » imposée ; « pays d'en bas » (France), « valeur travail » (fausse), « rigueur », « positive attitude », etc., tout se recoupe en ces termes qui nous sont familiers :o), ces salauds de pauvres qui ne pensent qu'à s'engraisser sur le dos des riches ! :o
Mais bon, vive la liberté, l'égalité, la fraterniké ! :sol:
 
Quand bien même tous les individus auraient la capacité intellectuelle et les moyens financiers d'entreprendre des études, dans un tel système [pyramidal] de l'inversion des valeurs où pour échapper à la [base] et au « vrai travail » :D on fait hypocritement miroiter une ascension sociale bidon reniant ses propres valeurs et fondations, ceux d' « en bas » travaillant à la gloire du pognon de ceux d' « en haut », il faut bien que les basses besognes soient faites par une catégorie sociale, la basse caste quoi ! :o Mais il est vrai aussi que ces salauds de pauvres ont tendance à abuser parfois en cherchant à s'engraisser sur le dos des riches assistés tout en leur réclamant de l'augmentation issue de leur « valeur travail » en bourse. :sarcastic:
 
Par ailleurs (mais pourquoi dis-je « par ailleurs » alors qu'ici-même ? :o), le fait de pouvoir échapper aux tâches difficiles et ingrates par les études est un privilège et une chance que tout le monde n'a pas (lorsque ce n'est pas en étant contraint de travailler pour étudier, ou pire, de vendre son corps pour un « proxénétisme de la vie chère », en quelque sorte, et entre autres pouvoir se loger, par exemple). Mais de longues et coûteuses études parfois, est-ce que pour autant cela donne aux classes dites « supérieures » le droit suprême d'exploiter les classes dites « inférieures », de sacrifier autrui sur l'autel du travail tout en lui faisant admettre que celui-ci a une valeur pour lui-même, et paradoxalement justifie le fait que le travailleur de base soit payé des clopinettes ?
 À propos, maintenant grâce au progrès technologique tout peut se calculer avec grande précision. Mais au fait, comment fait-on pour mesurer la « valeur travail » et ce l'on estime être une juste et équitable répartition des fruits du travail ?
La valeur travail, maintenant, ne se résume-t-elle pas tout simplement à la capacité de faire le maximum de thunes en un minimum de temps sur le dos des gogos et par le miracle de l'enfumage des dindons d'la farce à la Gaston Couté ? :sarcastic:
 
L'ascension sociale n'est pas une possibilité d'évolution sociétale et civilisationnelle (elle se produit au détriment des catégories défavorisées), et l' « échelle » du même nom est un goulot d'étranglement du système induisant la compétition débile de tous contre tous (à l'instar des spermatozoïdes ; c'est dire qu'entre l'homme et le spermatozoïde il n'y a guère de différence d'évolution :D en fait, les inégalités sont inscrites dès la naissance par ce déterminisme, et ensuite le darwinisme social des hommes « civilisés » prend le relais :o), une échappatoire légitimant les injustices et inégalités. C'est comme si la précarité était institutionnelle : « Tu es dans le marigot d' « en bas » (ou la poubelle sociétale) ? Si tu veux t'en sortir, pour y échapper tu n'as pas le choix et d'autre moyen que l'ascension sociale et d'emprunter l'échelle (ou l'ascenseur à la *** du même non) » pour y parvenir.
Mais la devise nationale a bon dos et doit en faire rigoler doucement par le Monde, certains qui étant probablement plus évolués et n'ayant rien à lui envier, lorsque chez eux le salaire le plus élevé ne l'est pas de trois ou quatre fois plus que celui le plus bas, pour une meilleure qualité de vie et un  indice de développement humain (IDH) supérieur.
 
Enfin bref, pour avoir un salaire confortable et plus si affinités, ce n'est pas nécessairement dû à la valeur travail, et il faut bien que d'autres soient sur-exploités (paradoxalement les travaux les plus pénibles étant les plus mal payés) ; selon le principe des vases communicants, logiquement, ce qui ne va pas dans la poche des uns, ou en sort, va dans la poches des autres, de plus gourmands ayant les yeux plus grands que le ventre, et pas forcément la vocation pour les fonctions « prestigieuses » qu'ils occupent, sinon par cupidité et pour joindre l'utile à l'agréable. Il n'y a pas de miracle qui puisse faire tomber l'argent du ciel. Donc, il faut le pomper ou le gagner. Et la morale vous dit qu'il faut le « gagner à la sueur de son front » et que « toute peine mérite salaire », « blablablabla »... :sarcastic: Mais vous serez « récompensés au paradis », bien évidemment... :ange:
 
Pour une répartition équitable des richesses produites par la force de travail (à la gloire de sa valeur), il faudrait que les « vrais » travailleurs [:icon6] puissent s'approprier l'outil de travail (celui qui n'est pas tombé du ciel et dont la création est due à leur exploitation) et pratiquer l'autogestion (« tous ensemble ! tous ensemble ! nous ne sommes pas plus **** que les patrons ! » :o). Parallèlement à l'autogestion et tout en répartissant équitablement les fruits du travail, il est possible de relativiser les besoins en argent des pékins sur le plan individuel. Pour la plupart, nous pouvons comme « réussite sociale » (façon de parler, elle est soit individuelle, soit collective, pas les deux à la fois) simplement nous contenter d'une meilleure qualité de vie (qui est un dû) plutôt que d'une « quantité de choses superflues » (dit la « Souche », un philosophe bien connu), qualité de vie qui logiquement est redevable à tout individu venant au monde sans l'avoir demandé (lapalissade :p (*)). La qualité de vie s'en trouverait ainsi améliorée pour l'ensemble de la communauté. Sauf bien sûr pour ceux qui en n'ont jamais assez et veulent tout accaparer quitte à pourrir la branche sur laquelle ils sont assis. Mais aussi libre à eux de « travailler plus pour gagner plus ». :D
 
(*) D'ailleurs, vient-on au monde (y mettons bas progéniture) que pour travailler ? Et si en plus d'être chronophage le « travail » est sans « valeur », alors à quoi bon ?
 
Mais bon, bref, comme dirait Pépin, la répartition équitable des fruits de la valeur du travail, c'est apparemment une utopie bisounoursienne de chez bisounours et qui par conséquent le restera à jamais.
 
Enfin bref de bref, je ne sais pas comment calculer le salaire pour pouvoir « vivre convenablement » (référence à la question du topic en question), mais une chose est certaine, pour la majeure partie du peuple de la société pyramidale et sa pathologique cupidité de la hiérarchie systémique, le salaire dû n'est pas celui perçu ! :non:
 
Et pis, soit dit en paissant l'herbe du pré qu'est pas plus verte que celle de celui d'à côté, quand en plus de ça on entend dire qu' « il faut alléger le coût du travail », alors là on se dit que bientôt il va falloir payer pour travailler. Ah mais putain de sacro-sainte « valeur travail » ma foi ! [:icon6]
 
Allez viendez les gars, viendez en découdre ! Ksss Ksss Ksss ! Roarhrrr Grrr ! Les gueux de la cours des miracles et les preux chevaliers, les exploiteux, etc., toussa ! HFRiens de tout poil. Viendez défendre votre steak et vous friter ! :D
Je fais confiance à la modération pour le cas échéant gérer les coups bas. :D
 
Plus modérément, donc, venez faire part de votre expérience de la « valeur travail » et du système « socio-ascensionnel ». De ce que vous évoque le parler politique et la morale faite à ce sujet là.
Perso ce que j'en pense, vous l'aurez compris, nous ne sommes pas tous égaux en droits et devoirs face à la « valeur travail ». Pour certains les retombées en font une chose tellement à prendre au sérieux, que rien qu'en entendre parler laisse pantois(ement) vert de rire [:icon10] mais bon...
 

Spoiler :

P-S. Cela dit, je ne jette pas le pépé avec l'eau du bain. C'est juste que la valeur travail à pépé a besoin d'un bon dépoussiérage. :D Je ne dis pas que la valeur travail est totalement absente du côté d'entrepreneurs sympas, motivés et sincères, ayant la vocation et la foi du charbonnier :ange: se décarcassant pour leur petite ou moyenne entreprise, et qu'il ne faille pas bosser comme un forcené avant de pouvoir un jour se mettre à son compte puis créer sa propre boite et devenir patron d'une entreprise, tout en bossant comme ses employés et avec eux (c'est ce qui prime avant tout et l'esprit d'entreprise tel que je le conçois perso), pour ceux qui sont passés par-là et se sont construits eux-même. Mais paraît-il qu'on oublie vite d'où on vient et devient pareil que les autres. :D Mais bon, personnellement c'est une aventure qui aurait pu me passionner si j'en avais eu la possibilité. À propos évoqués précédemment dans les variations sur un même thème pour trouver le bon accord, il y a plein de choses comme ça, intéressantes auxquelles par nature un système [pyramidal] ne donne pas accès, tant et si bien qu'on ne peux jamais vraiment savoir pourquoi on est fait et qu'on finit par se désintéresser du système et ses mirages. Puis dans ma perspective des choses et le cadre de la guerre économique, la compétition de tous contre tous, de surcroît dans la conjoncture économique actuelle (en fait, je préfère maintenant être épargné de tous ces soucis :sweat:), même en donnant l'exemple moi-même d'un patron de proximité (si cela avait pu être le cas) ayant un salaire attribué par décision d'une assemblée autogestionnaire, selon le mérite et à géométrie variable (avec un minimum garanti tout de même :sol: disons le smic [:tinostar] ben oui, « mes » employés auraient eu le droit de me sanctionner et décider que je ne vaux que le smic, c'est ça la vraie démocratie :o), je vois mal comment dans ces conditions j'aurais pu rassembler autour d'un projet d'entreprise autogérée, employés, technicien, cadre, ingénieur, secrétaire, etc., enfin bref, tout une petite clique entrepreneuriale classique (je ne me la pète pas, c'est juste un exemple imaginaire :D), avec l'acceptation d'un réparti équitable des bénéfices de l'entreprise et le réinvestissement participatif, etc., bref, susciter la collaboration de tous à une entreprise à l'esprit de famille (mais « familiale » vraiment quoi !). Alors que la tradition c'est chacun pour soi. Et qu'un ingénieur ou un cadre voudra toujours gagner dix ou vingt fois plus qu'un employé. :??: D'ailleurs le « cadre » autogestionnaire est autosuffisant et le patron non indispensable. Ah ben merde alors j'avais pas pensé à ça ! :p Alors je me serais arrangé pour me faire licencier par mes employés après avoir fait la bonne action de créer une entreprise autogérée. Un sacrifice christique quoi ! :ange: [:icon6]


 
Et c'est là qu'un intervenant du forum débarque sur le topic pour me balancer : « tu leur aurais déroulé le tapis sans faire le Bernard quoi ! ». :o (ou bien, fait le St Bernard sans être un Tapie). :ange:
 

Spoiler :

P-S. Suite : Pour moi, tout est lié est interactif, et par conséquent sont liés d'une mauvaise alliance la « valeur travail » et l' « ascension sociale » (contradictoire et conduisant à la sacro-sainte « réussite sociale » des injustices et inégalités, puisque elle est sélective, individuelle et par conséquent pas sociale ou sociétale) qui à partir de ce principe s'annulent et n'ont plus rien à faire ensemble, puisqu'il s'agit de devenir un dominant privilégié et profitant de la « valeur travail » produite par autrui.
Et du moment où je prends conscience de cela (avec une certain spiritualité, mais sans religiosité), et que le maître doit s'attendre à être dépassé par l'élève, c'est le but du jeu, mais dans l'esprit de l'émulation, pas de celui de la compétition, alors plus rien ne va (dans ma tête, ou dans le système ?).
 
Pour imager, pour le bien de leur évolution et de celle de leur communauté, le maître, l'élève, et la réussite sociétale (fondée sur la « valeur travail » ; difficile à mesurer, quoique, et de faire la part des choses ; il faudrait un « revenu de base inconditionnel » ou dit « minimal d'existence », et du coup (é)/(in)voquer le « travailler plus pour gagner plus » que celui-ci en le méritant), cela doit être un peu comme un grand ayant besoin d'un plus petit (« on a toujours besoin d'un plus petit que soi » ; il faudrait une pénurie de petits pour bien s'en rendre compte :D) et se servant de lui pour attraper un pot de confiture sur une étagère en lui faisant la courte échelle, afin de pouvoir ensuite se le partager « équitablement » ; l'association de deux paramètres d'un même processus dans le but d'atteindre un même objectif (pour le bien de la collectivité).
 
Autre analogie, un peu du même tonneau qu'une autre que j'ai déjà tenté de faire par ailleurs : Le système « sociétal » [pyramidal] c'est un peu à la fois comme dans un circuit électronique (ou le principe des vases communicants et d'un vertueux flux financier artérioscléreux et thrombotique à certains endroits de la circulation :o), il y a tout en « haut » du circuit (hiérarchiquement) le processeur, et à la « base » le fusible (ou au niveau du parafoudre, mais bon, c'est caricatural)... Même que le fusible est présent sur le secteur au niveau du disjoncteur. Le fusible ne pourra jamais devenir un processeur ou autre noble composant. Il n'a aucune reconnaissance de la part du système. Tandis que d'autres composants plus "nobles" sont privilégiés et ont des places de choix dans la « hiérarchie », la possibilité de communiquer entre-eux pour réaliser ensemble des projets d'un intérêt plus créatif (là, pendant que je type au clavier). Et pourtant, si insignifiant soit-il, le fusible a un boulot important. Oui mais bon, me direz-vous, ceci transposé au monde consumériste des « humains », de la compétition sociale de tout contre tous et du chacun pour soi, de la compétition économique et de l'emploi jetable, et alors que bien que contributif par son turbin, celui-ci est remplaçable à volonté et ne vaut guère plus qu'un consommable, alors que l'argent-roi, lui, représente la valeur suprême, le Dieu des temps modernes...


 
[:atom1ck] La Valeur Travail...


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c'est quand qu'on va où ?
Reply

Marsh Posté le 03-06-2012 à 04:41:48   

Reply

Marsh Posté le 03-06-2012 à 04:48:32    

Non.


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"I can cry like Roger. It's just a shame I can't play like him" - Andy Murray, 2010
Reply

Marsh Posté le 03-06-2012 à 13:14:02    

Confus

Reply

Marsh Posté le 03-06-2012 à 13:16:31    

http://www.threadbombing.com/data/media/20/hahaha_didnt_read.gif


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Message édité par rz1 le <INVALID FIELD TYPE> à <INVALID FIELD TYPE>  -   Message cité <INVALID VALUE> fois
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Marsh Posté le 03-06-2012 à 13:41:34    

ewas a écrit :

[:atom1ck] La « valeur travail » est-elle du pipeau ?  


Oui.
 
La démonstration est aisée. Connais-tu quelqu'un qui, ayant le choix entre faire faire de menus travaux en payant un artisan ou en se faisant aider par un copain/un membre de la famille, choisis l'artisan ?
 
Pas moi.  
 
Tout travail mérite salaire, sauf si c'est moi qui doit payer...

Reply

Marsh Posté le 01-07-2012 à 05:55:23    


http://i44.tinypic.com/2hxx6pk.gif
 
C'est celui-ci que je préfère. [:icon6]


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c'est quand qu'on va où ?
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Marsh Posté le 01-07-2012 à 05:55:53    


Je ne m'informe plus de l'actualité, car suis-je devenu autiste et ne comprends plus rien à La Vérité Sociétale Intemporelle qui depuis la nuit des temps nous enfume la réalité concrète. J'avais besoin d'un lavage de cerveau et de retrouver mon « âme » pure de nouveau-né en faisant la sourde oreille. :D Mais ceci dit j'ai quand même ouïe-dire (encore une fois) des choses très sympathiques à entendre ; l'info ne me parvenant plus que par bribes au travers de médias libres et indépendants, puisque donc les officiels me sont devenus insupportables à voir et à entendre (à voir, n'en parlons pas coco  :o).
Bref, on n'a jamais autant entendu dire de conneries que pendant ces temps de crise économique. Comme par challenge et pour en rajouter une couche supplémentaire à l'universalité de la connerie humaine d'actualité plus qu'opérationnelle.
 
Mais que sont-ce donc ces guignols de l'info et journaleux...?...qui dans leurs canards propagandistes et boiteux disent que si les Français sont en majorité OK pour une limitation des salaires, c'est parce qu'ils (les pauvres) sont jaloux des riches et de leur réussite (ou quelque chose comme ça). Ah mais certes quelle belle « réussite » que la richesse au constat de la réalité sociale des choses ma foi !
Mais comment peut-on éprouver de la jalousie à l'égard de ceux qui nous tondent la laine sur le dos,  être jaloux de ces grandes qualités humaines que sont l'avidité matérielle et la cupidité de ceux qui s'enrichissent en nous volant presque tout.
Si c'est pas de la désinformation, entre autre sous forme du déni de la réalité et de l'inversion des valeurs, de la propagande servant à perpétuer en l'état des choses un système de piraterie légalisée, alors tous ces prêtres de la messe médiatique, donneurs de leçons à la mord-moi-l'nœud, devraient avoir connu la précarité avant de pouvoir s'exprimer sur les états d'âme des pauvres. [:tinostar] Ces imbéciles, qui tout en parasitant la réalité concrète vivent dans un autre monde, pourront faire ce genre de remarque le jour où sur Terre il n'y aura plus de misère et il existera l'égalité des chances pour tous. :sarcastic:
 
Dans le contexte actuel (de la désespérance sur le lieu de travail et ailleurs), il y a des pompes à fric que tout le monde (y compris la gueusaille) doit grassement entretenir à sodomiser les diptères déblatérer sur le dos populaire (des gratte-papier journalistiques au service de l'esclavage moderne), en partie rémunérés par de la pub (plus propagandiste et débilitante qu'informationnelle), et qui celle-ci d'ailleurs exacerbe l'instinct primaire (reptilien) des individus, bref, et les médias en général contribuant à l'établissement de la loi de la jungle économique (et la boucle de la connerie humaine reptilienne est bouclée), mais qui feraient bien mieux de la fermer, ne serait-ce qu'en guise de recueillement sur la tombe des sacrifiés de l' Histoire de la société de consommation et du servage moderne.
 
Puis on a beau focaliser sur l'esclavage moderne chez les autres. Ou comparer les salaires de la zone €uro. Cocorico ! Pour détourner l'attention, se dédouaner et donner bonne conscience tout en montrant au peuple qu'il n'a pas à se plaindre de sa situation - d'exploité. Mais l'esclavage moderne a bel et bien cours dans les dites « démocraties », comme partout ailleurs au monde.
Pouvoir comparer son peuple à autre peuple plus pauvre, mais quelle belle aubaine pour le faire relativiser et comprendre qu'il n'a pas à se plaindre qu'on le plume et qu'on le tonde. Mais le relativisme ne devrait pas s'arrêter à la pauvreté. Autrement dit, si les pauvres se plaignent de spoliation, les riches à leur tour se plaignent de ne pas pouvoir maintenir un train de vie (paradisiaque au ciel pour les pauvres) nécessitant l'exploitation des pauvres (une spoliation légale), et menacent de délocalisation de leur pouvoir d'achat ou entreprise, puis par conséquent, réaction en chaîne, même si le peuple n'est pas de ceux qui sont le plus à plaindre (mais cela dit, il réside dans le pays qui est le sien et pas celui d'un autre), il en n'est pas moins spolié de son dû. Puis donc comme nous vivons ici et pas ailleurs, en conséquence il faut comparer avec ce qui est comparable, les écarts de revenus chez nous, pas par rapport à ceux dans d'autres société, comme pour chercher à noyer le poisson.
La société de consommation crée des besoins (pas seulement vitaux, nous ne somme pas que des tubes digestifs), et une certaine qualité de vie digne de notre société moderne (soit disant évoluée) est à maintenir, et même à améliorer. Mais ça irait plutôt dans le sens contraire et en se dégradant. [:tinostar]
 
La hiérarchisation pyramidale des valeurs bidons (la « valeur travail » ne voulant plus rien dire ; « c'est d' la merde », comme dirait l'autre ; mais pas pour ceux à qui elle profite, qui ne sont pas les mêmes que ceux qui la produisent), et l'inéquitable répartition des fruits du travail, le chômage et la précarité systémiques, les bas salaires, bref, tout cela sont les paramètres institutionnalisés d'un système légal de voleurs patentés parfaitement organisé.
Et alors que chaque fois qu'il est question d'augmentation du smic, on en fait tout un plat (maintenant il faudrait baisser les prix pour augmenter le pouvoir d'achat, plutôt qu'augmenter les salaires, pourquoi pas, mais cela ne revient-il pas au même finalement ?), le patronat des patrons a beau s'offusquer de ce que ces salauds de pauvres veuillent s'engraisser sur le dos des riches, mais cet état de fait ne peut jamais par a+b autrement se justifier que par l'entretien d'une pathologique cupidité sous-jacente et toute aussi systémique que la précarité dans une relation de cause à effet.
 
Par ailleurs (encore un, mais oui, il y a toujours des « ailleurs » pour ceux qui désirent partir et en ont les moyens), mais même si les riches quittaient le pays pour aller ailleurs toujours gagner plus en travaillant moins (ou pas du tout) que les pauvres, grâce à leur exploitation, et dans les cas où il ne serait plus nécessaire de « rémunérer » les riches, ça ferait des économies et plus de pouvoir d'achat à partager équitablement entre tous les vrais citoyens. Et par conséquent ne pourrait faire que du bien à l'économie et à l'emploi. Parce que à l'inverse - les patrimoines résidant au pays -, au lieu d'être ré-injecté dans le commerce et l'économie sociale, pour la plupart du temps social (pendant que la « valeur travail » s'active) l'argent des riches passe son temps financier en bourse à faire des petits sur le dos des gagne-petit.
 
À croire que ce sont les pauvres qui (par « jalousie » des riches) font capoter l'économie et sont responsables de tous les maux, bref... :sarcastic:
 
Il devrait y avoir une pénurie de pauvres, pour qu'on rigole un peu. Moi je dis, faites la grève de la procréation (engendrez une baisse de la natalité et une pénurie de main d'œuvre, bref, éradiquez le chômage systémique), et vous allez voir, des riches ou des pauvres, lesquels sont les plus utiles aux autres et à la société... [:icon6]


Message édité par ewas le 01-07-2012 à 06:21:31

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c'est quand qu'on va où ?
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Marsh Posté le 01-07-2012 à 12:25:42    

La valeur travail a été inventée par les puissants pour asservir les esclaves.


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Nous ne sommes rien, nous n'allons vers rien. Profitons au moins du voyage !
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Marsh Posté le 01-07-2012 à 12:43:18    

Drapal.


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Parce que le vote pour Emmanuel Macron n'est pas un vote de conviction mais une nécessité démocratique
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Marsh Posté le 22-07-2012 à 06:16:13    


Dans la série les « valeurs pipeau » : de même on peut se demander si l' « Héritage de 68 » n'est pas du pipeau. Si ça vous chante, vous pouvez faire le topic « L'Héritage de 68 est-il du pipeau ? ». Moi je suis fatigué.
 
« 68 » a engendré une génération de bobos reproductifs croissant et multipliant à la manière biblique. :ange:
 
Les acquis de « 68 » : on n'en est toujours pas revenu d'avoir découvert l'existence du sexe (à part le cul, qu'est-ce qu'il en reste aujourd'hui ? eh bien la « crise économique » de la « société de consommation » !). Comme s'il ne s'était rien passé avant « 68 ». Comme si on avait attendu 68 pour se secouer la nouille. [:morgoth1] Chez les yéyés et les rockers ! [:icon6] Et du temps de la mobylette bleue alors ?! [:tinostar] Ou mieux encore de la strada et du scooter, pour les plus fortunés, avec donzelle sur l' porte-bagage ; un bon départ pour se retrouver avec une flopée de chiards, mouarf ! :D
 
Mais qu'est-ce qu'on apporté de plus et de mieux les babas cool ? Mine de rien, avec leurs fleurs dans les ch'veux, barbe fleurie et et l'air angélique de ne point y toucher...? C'est quoi ? Le new âge des startups, l'ère du trading, etc., et la belle société de consommation et du 'pectacle en crise [:tinostar] c'est ça ? Ah ouais ! En tout cas pas le remake des trente glorieuses ? [:icon10]
 
Bref, de toute façon les « acquis » (où sont-ils vraiment ? :??:) seraient venus (ou sont encore à venir) avec le temps, avec ou sans les bobos estudiantins de « 68 ». En tout cas une chose est certaine, dans cette histoire ne méritant même pas un « H » majuscule (c'était quand même pas « 89 »), disons plutôt dans cette « Affaire », alors (qui déchaîna le libéralisme en tout genre et le plus mortifère, celui « économique »), les ouvriers ont été laissés sur le bas côtés (sur le carreau et k.-o. coco :o), tandis que chez les anciens étudiants babas et nouveaux bobos, qui à l'époque pour leurs revendications avaient très bien su entraîner avec eux dans la rue les gueux, ça « trad » plutôt pas mal bon train maint'nant, hein ! :o
 
Oui, on peut dire que la belle jeunesse de 68, génération idéaliste, porteuse d'espoir et prometteuse d'avenir, a la bonne école des ancêtres et prenant la relève du changement dans la continuité, a d'une certaine manière et en quelque sorte changé le monde... [:tinostar] en se planquant tous plus ou moins bien les fesses derrière le magot, ouais ! [:icon6]
 
[:cend]


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c'est quand qu'on va où ?
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