question à propos du "paradoxe des jumeaux" - Sciences - Discussions
Marsh Posté le 17-12-2007 à 14:47:14
Oui sauf que la propulsion qui permettrait d'accélérer un vaisseau jusqu'à 99% de la vitesse de la lumière n'existe encore pas
Marsh Posté le 17-12-2007 à 14:48:17
Ca dépend ! Si les jumeaux sont les frères Bogdanoff, tout est possible !
Mais la vraie question que je me pose, c'est :"Si l'un des jumeaux reste à Terre et que l'autre voyage dans les étoiles, qui aura le menton le plus long en revenant ?"
Marsh Posté le 17-12-2007 à 14:49:26
N'empèche c'est fascinant comme expérience. Le cobaye dans la fusée vieillirait de 10 ans en temps "fusée" alors que son jumeau sur Terre vieillirait de 10000 ans en temps "terre"
Tu reviens, tu connais plus personne quoi
Marsh Posté le 17-12-2007 à 15:04:15
le fait est que, le paradoxe se casse tout seul car ni l'un ni l'autre des jumeaux n'est dans un référentiel strictement galliléen, condition nécessaire à l'etablissement du paradoxe.
Marsh Posté le 17-12-2007 à 15:29:16
En fait j'ai pris un mauvais exemple sur le "paradoxe des jumeaux" qui n'en est pas un.
Mais ce qui est interressant c'est surtout le fait que si par exemple dans le futur on sait faire un vaisseau suffisament performant, mais qui n'a qu'une durée de vie d'un siècle (ce qui est déjà pas mal), on pourra tout de même aller sur une galaxie éloignée de 1000 années lumière de la Terre. C'est bien ça ?
Marsh Posté le 17-12-2007 à 15:33:15
TNTb a écrit : En fait j'ai pris un mauvais exemple sur le "paradoxe des jumeaux" qui n'en est pas un. |
Non.
Le vaisseau durera un siècle dans son référentiel.
Marsh Posté le 17-12-2007 à 15:40:34
ok le vaisseau durera 1 siècle dans son référentiel, par rapport au reférentiel terrestre il durera 1100 ans par exemple.
il part de la Terre il accélère pendant 50 ans (temps par rapport au vaisseau) et déccélère pendant 50 ans (temps par rapport au vaisseau). Il s'est écoulé 100 ans dans une horloge située dans le vaisseau.
Lorque le vaisseau arrive à destination il envoi un rayon lumineau à la Terre. et sur Terre on voit le rayon lumineux arriver disons 2100 ans plus tard (1100 pour le voyage du vaisseau et 1000 ans pour la lumière)
Marsh Posté le 17-12-2007 à 15:47:34
Tiens, réflexion intéressante que je me faisait ce matin, c'est un peu hs mais je vais la mettre ici, histoire d'avoir des retours dessus.
Si aujourd'hui on envoi un vaisseau vers l'étoile la plus proche, et qu'il faille (je dis une bêtise) 50 ans pour qu'il y arrive, est ce que ça vaut le coup de l'envoyer, si on part du principe que dans 10 ans on va diviser le temps nécessaire par 2 ? (pure extrapolation).
Ce que je veux dire par là (purement théorique) c'est que le progrès étant ce qu'il est, la prochaine génération de propulsion permettra toujours d'arriver avant la génération précédente.
Un peu compliqué à expliquer tout de même, mais je pense que vous comprendrez de quoi je veux parler :-)
Marsh Posté le 17-12-2007 à 16:58:48
j'ai trouvé un truc ici :
http://forums.futura-sciences.com/thread54929.html
j'ai calculé en suivant la formule donné dans le dernier post :
et si j'ai pas fait d'erreur il faudrait près de 22 ans pour faire un aller retour en travarsant toute notre galaxie avec une accélération de 10 m/s2
C'est trop beau j'ai du me planter
Marsh Posté le 17-12-2007 à 17:03:49
TNTb a écrit : j'ai trouvé un truc ici : |
Oui tu t'es gourré vu que notre galaxie a un rayon de 50 000 AL, avec une épaisseur au centre de 15/16 000 AL
Marsh Posté le 17-12-2007 à 17:08:19
lokilefourbe a écrit : |
Mais je ne sais pas où c'est qu'on se trouve, j'ai supposé qu'on était au bord et qu'on allait à l'autre bord diamétralement opposé
Marsh Posté le 17-12-2007 à 17:30:19
TNTb a écrit : j'ai trouvé un truc ici : |
A priori, on ne peut pas accélérer indéfiniment (puisque c semble être une limite max indépassable, et qu'il est déjà difficile d'atteindre c/10) et il faut 'faire "demi-tour" à un moment, c'est-à-dire partir de 0-accélérer-ralentir-passer par 0 pour faire demi-tour - accélérer-ralentir-revenir à 0.
(sauf si la formule sus-nommée tient déjà compte deça... )
Marsh Posté le 17-12-2007 à 17:33:04
la formule ne sert qu'à evaluer le temps mesuré à bord du mobile en mouvement. 150000 années lumières, à la vitesse de la lumière, ca prends 150000
Marsh Posté le 18-12-2007 à 10:06:55
TNTb a écrit : j'ai trouvé un truc ici : |
Pas forcément. En théorie, il est possible de rendre tout voyage arbitrairement court en temps propre, à condition de s'approcher suffisement vite de son objectif (99.999...%c).
Marsh Posté le 06-01-2008 à 20:24:25
Joel F a écrit : la formule ne sert qu'à evaluer le temps mesuré à bord du mobile en mouvement. 150000 années lumières, à la vitesse de la lumière, ca prends 150000 |
tout dépend du référentiel justement
Si tu es au repos, que tu regardes quelquechose qui va à la vitesse de la lumière pendant 150.000ans, effectivement, ça dure bien 150.000 ans.
Si maintenant, tu gardes ton horloge dans ta maison, toi tu pars avec un vaisseau super rapide (disons c/2) pendant 2ans (mesurer avec ta montre casio), tu reviens chez toi. Ton horloge aura avancé de beaucoup plus que 2ans !
Marsh Posté le 06-01-2008 à 20:29:41
il me semblait que justement on "cassé" le paradoxe des jumeaux en disant que justement, un des deux n'etait pas dans un référentiel "galliléen" car accélérer à c, faire demi-tour et revenir à c induisait un mouvement non uniforme du référentiel.
Marsh Posté le 06-01-2008 à 20:50:10
Ben en supposant que la terre est fixe, que le temps pour atteindre c (ou pour ralentir à nouveau) soit négligeable, on peut décomposer le voyage en deux mouvements uniformes (et de même vitesse) du référentiel, et le paradoxe tient encore debout car au niveau des calculs purs les résultats sont les mêmes que pour un mouvement unique (enfin il me semble, à vérifier).
Marsh Posté le 07-01-2008 à 01:05:32
Joel F a écrit : il me semblait que justement on "cassé" le paradoxe des jumeaux en disant que justement, un des deux n'etait pas dans un référentiel "galliléen" car accélérer à c, faire demi-tour et revenir à c induisait un mouvement non uniforme du référentiel. |
Tiens, je connais pas bien le principe de ce paradoxe d'un point de vue purement mathématique, mais je pensais que c'etait simplement le fait de voyager pendant une certaine durée à une vitesse proche de celle de la lumiere qui rendait le paradoxe possible.
De ce fait, je vois pas en quoi le fait qu'il y ait une phase d'accélération et de décélération, quelqu'en soit la durée, annule le paradoxe
J'aurais raté un truc ?
Marsh Posté le 07-01-2008 à 01:36:21
Non non ça n'annule en rien le paradoxe, c'est juste que ça simplifie énormément le problème si les deux référentiels sont en déplacement rectiligne uniforme (=>vitesse constante et phases d'accélération négligées) l'un par rapport à l'autre
C'est une habitude de physicien de faire ce genre d'approximation, rien de plus. Joel F semblé gêné par le fait que le mouvement ne soit pas uniforme...
Marsh Posté le 07-01-2008 à 01:56:59
Oui le fait de zapper les valeurs négligeables pour simplifier les equations, je connaissais. Je me demndais justement si c'etait le cas ici ou au contraire quelque chose de plus complexe.
Apparamment non, donc tout va bien
Merci
Marsh Posté le 07-01-2008 à 09:10:16
zad38 a écrit : Joel F semblé gêné par le fait que le mouvement ne soit pas uniforme... |
c'est parce que je suis un sale matheux
Marsh Posté le 07-01-2008 à 09:36:40
zad38 a écrit : Non non ça n'annule en rien le paradoxe, c'est juste que ça simplifie énormément le problème si les deux référentiels sont en déplacement rectiligne uniforme (=>vitesse constante et phases d'accélération négligées) l'un par rapport à l'autre |
Non, Joel F a parfaitement raison, la condition de référentiel non galiléen (en toute rigueur, on devrait dire non-Lorentz) est essentielle au paradoxe.
Ce qui est paradoxale, ce n’est pas la dilatation du temps, qui est parfaitement expliquée par la relativité restreinte. C’est le fait que pour l’observateur de la fusée, c’est la Terre qui semble s’éloigner à vitesse relativiste, et de son point de vue c’est donc la Terre qui voyage. Pourquoi n’est-ce donc pas en conséquence le jumeau terrien qui vieillit au ralenti ?
La réponse tient justement à ce que le mouvement de la fusée est accéléré, et son référentiel comobile n’est donc pas galiléen.
Marsh Posté le 07-01-2008 à 14:12:25
Ha oui, effectivement, j'm'ai trompé
Faudrait que je relise mes cours pour la peine tiens
Marsh Posté le 07-01-2008 à 17:28:40
Welkin a écrit : |
Si je comprends bien, ce n'est pas le fait même que l'un des jumeaux vieillisse plus vite que l'autre qui est remis en cause (je ne comprenais d'ailleurs pas où était le paradoxe la-dedans), mais simplement le distingo entre le fait que l'un veillisse, au contraire, moins vite et non l'inverse ?
Le paradoxe, dans l'histoire, c'est donc que le jumeau de la navette semblerait vieillir moins vite (du point de vue de la terre), alors que de son point de vue ça devrait également etre le jumeau terrestre qui vieillit moins vite que lui? En gros, pourquoi l'un plus que l'autre vieillirait-il plus ou moins vite alors que leurs vitesses relatives est la meme ?
Marsh Posté le 07-01-2008 à 18:01:48
kami no namida a écrit : |
C'est exactement ça
Marsh Posté le 07-01-2008 à 19:10:56
Ok
Effectivement fallait y penser, pas super intuitif comme paradoxe
Marsh Posté le 08-01-2008 à 00:25:41
petite parenthese technique. Ouai, pasque au dela des calcules et des reflexion sur ce joli paradoxe, moi je me pose quand même une petite question : imaginons, allé, le mec, il cré une machine, et paf elle va ala vitess de la lumiere. La lumière, elle, quand elle se balade a sa vitesse de croisière normal, son ptit 300000 km/s, elle se scrache partout dans l'univers, mais elle s'en fout pasque c'est comme sa que sa marche. Allé mettons que notre bonhomme y monte dans sa machine, avec son cerveau qui analyse sont deplacement habituelle a 5 km/heure tout au plus, les ordinateur de bord qui s'en inquiete au alentour des 15km/s (a notre époque bien evidemment, mais laisser moi finir gouja !!!), croyait vous reelment qui soit foutu de tenir plus de 15 s (et encore!!!) sans se prendre un caillou balancé a contresens au centieme de sa vitesse !!! A mon avis ( et je n'attend qu'a etre contredit.) on ne peut pas vraiment concevoir de voyage en vitesse lumière, je croit bien plus en la teletransportation et dans un futre bien lointain, très lointain ... tamtamtatam tam tata tatam tam
Marsh Posté le 08-01-2008 à 01:21:13
junk1 a écrit : petite parenthese technique. Ouai, pasque au dela des calcules et des reflexion sur ce joli paradoxe, moi je me pose quand même une petite question : imaginons, allé, le mec, il cré une machine, et paf elle va ala vitess de la lumiere. La lumière, elle, quand elle se balade a sa vitesse de croisière normal, son ptit 300000 km/s, elle se scrache partout dans l'univers, mais elle s'en fout pasque c'est comme sa que sa marche. Allé mettons que notre bonhomme y monte dans sa machine, avec son cerveau qui analyse sont deplacement habituelle a 5 km/heure tout au plus, les ordinateur de bord qui s'en inquiete au alentour des 15km/s (a notre époque bien evidemment, mais laisser moi finir gouja !!!), croyait vous reelment qui soit foutu de tenir plus de 15 s (et encore!!!) sans se prendre un caillou balancé a contresens au centieme de sa vitesse !!! A mon avis ( et je n'attend qu'a etre contredit.) on ne peut pas vraiment concevoir de voyage en vitesse lumière, je croit bien plus en la teletransportation et dans un futre bien lointain, très lointain ... tamtamtatam tam tata tatam tam |
Marsh Posté le 06-08-2008 à 19:43:41
un petit up ! je pense à un autre truc un peu bizarre.
imaginez deux points A et B distant de 100 années lumières, et I entre A et B, proche de A (disons AI=10 années lumières et IB=90 années lumières)
On se trouve en I.
à l'instant t=0 en I on lance un rayon lumineux vers B qui va se réfléchir et revenir en I.
On est toujours avec nos 2 jumeaux, à t=0, un reste en I et l'autre va faire un voyage en A et revient le plus rapidement possible. Il met 180 ans pour une horloge restée en I.
Le jumeau resté en I va voir le rayon revenir au bout de 180 ans. (bah oui il est toujours vivant !)
Le jumeau qui a voyagé et qui revient sera plus jeune que le sédentaire. Et pour lui, entre le moment ou le rayon lumineux est parti de I, s'est réfléchit en B, et est revenu en I, il s'est écoulé moins de 180 ans.
donc en résumé pour un des jumeaux, un rayon a été lancé sur un obstacle distant de 90 années lumières et est revenu en moins de 180 ans.
Marsh Posté le 06-08-2008 à 20:33:32
Ne pas oublier la contraction des longueurs dans tous ça : le jumeau voyageur verra la distance I-B comme plus petite par rapport à ce que voit le jumeau immobile. Dans son référentiel, le rayon n'aura pas parcouru 90 années lumières. Voila qui résout le "paradoxe" je pense
Marsh Posté le 18-08-2008 à 06:04:27
junk1 a écrit : petite parenthese technique. Ouai, pasque au dela des calcules et des reflexion sur ce joli paradoxe, moi je me pose quand même une petite question : imaginons, allé, le mec, il cré une machine, et paf elle va ala vitess de la lumiere. La lumière, elle, quand elle se balade a sa vitesse de croisière normal, son ptit 300000 km/s, elle se scrache partout dans l'univers, mais elle s'en fout pasque c'est comme sa que sa marche. Allé mettons que notre bonhomme y monte dans sa machine, avec son cerveau qui analyse sont deplacement habituelle a 5 km/heure tout au plus, les ordinateur de bord qui s'en inquiete au alentour des 15km/s (a notre époque bien evidemment, mais laisser moi finir gouja !!!), croyait vous reelment qui soit foutu de tenir plus de 15 s (et encore!!!) sans se prendre un caillou balancé a contresens au centieme de sa vitesse !!! A mon avis ( et je n'attend qu'a etre contredit.) on ne peut pas vraiment concevoir de voyage en vitesse lumière, je croit bien plus en la teletransportation et dans un futre bien lointain, très lointain ... tamtamtatam tam tata tatam tam |
Aucune information ne peut voyager plus vite que la lumière. La téléportation ne peut donc pas être plus rapide que la lumière, soit une vitesse de 300 000km/h. En plus, l'information du contenu téléporté pourait lui aussi se heurter à un caillou.
Marsh Posté le 20-08-2008 à 09:08:03
Faut intégrer des bits de parité dans ton protocole ip-over-hyperspace
pour le problème du caillou balladeur, il est probable qu'on parvienne a résoudre ce problème qvqnt qu'on arrive à résoudre le problème de l'énergie nécessaire pour amener un objet massif a des vitesses proches de c
Marsh Posté le 21-08-2008 à 23:42:19
Prozac a écrit : Faut intégrer des bits de parité dans ton protocole ip-over-hyperspace |
Bah on y arrive déjà, dans les accélérateurs de particules.
Les électrons, les protons.. ont une masse et on les accélèrent à des vitesses proches de c.
Mais un vaisseau spatial voire même un simple grain de sable, c'est complètement différent. L'énergie nécessaire serait sans commune mesure.
Comment concevoir de consommer l'énergie d'un soleil à chaque seconde pour accélérer un vaisseau spatial.
Marsh Posté le 22-08-2008 à 00:03:02
lokilefourbe a écrit : |
Un grain de sable ou un vaisseau spatial, même combat Spa possible
Marsh Posté le 22-08-2008 à 00:07:41
Welkin a écrit : |
Tu entrevoyais une possibilité dans le le fait de consommer un soleil par seconde
Marsh Posté le 22-08-2008 à 00:27:25
lokilefourbe a écrit : |
Où ça ?
Marsh Posté le 22-08-2008 à 00:30:19
ReplyMarsh Posté le 22-08-2008 à 00:40:16
lokilefourbe a écrit : |
Bon... J'ai du mal comprendre.
Marsh Posté le 27-08-2008 à 04:29:49
lokilefourbe a écrit : |
On pourait utiliser de l'anti-matière. Si ça ne suffit pas, on pourait utiliser "l'énergie" d'un trou noir. À ce que je sache, un trou noir est capable d'attirer des planètes à une vitesse (sinon proche) de c. Sachant qu'un vaisseau spatial est beaucoup moins massif qu'une planète...
Marsh Posté le 17-12-2007 à 14:43:52
Une question que je me pose depuis longtemps, et à laquelle je n'ai jamis trouvé de réponse, sinon celle qu'on "ne peut pas dépasser la vitesse de la lumière".
paradoxe des jumeaux - wikipedia
supposons qu'un jumeau reste sur Terre, l'autre va faire "un petit" voyage à une vitesse proche de celle de la lumière jusqu'à une étoile située à 10 années-lumière et revient sur Terre.
Normalement celui resté sur Terre est plus vieux que celui qui a fait un long voyage. Si par exemple il ne met que 21 ans suivant une horloge située sur Terre (je suis d'accord il ne peut pas revenir avant que l'horloge sur Terre indique 20 ans), est-il possible que celui qui ait fait le voyage n'ai mis que 15 ans par exemple suivant une horloge présente dans la fusée ?
Ce qui signifirait que l'on pourrait aller à des étoiles situé à 100 années lumière par exemple (distance Terre-étoile visée) à l'échelle d'une vie humaine (vie humaine dans le vaisseau)