Vu ce soir : Attention danger travail au st andré des arts :) - Cinéma - Discussions
Marsh Posté le 24-10-2003 à 01:32:36
VHS peux etre oui mais bon le debat a la fin vo preske plus ke le film lui meme.
d ailleur jeudi prochaint il y aura Pierre karle lui meme ^^
l akroche cité plus haut ne rezume pas too le film c RMIstes sont des intervenants ki rakonte leur point de vue a certain mmmt dans le doku, il est bien plus riche ke ca soovent drole et parfoit tres emouvant.
Marsh Posté le 24-10-2003 à 01:34:27
THE REAL KRYSTOPHE a écrit : VHS peux etre oui mais bon le debat a la fin vo preske plus ke le film lui meme. |
Mais je ne comprends pas...ça passe à la télévision
Marsh Posté le 24-10-2003 à 01:35:27
Nico [PPC] a écrit : |
nan au st andré des art a st michel. (cinema d art et d essai)
Marsh Posté le 24-10-2003 à 01:36:47
t pas en RP ?
Marsh Posté le 24-10-2003 à 01:37:52
enfin pas ke labas la liste est la :
http://www.homme-moderne.org/rienf [...] rojos.html
Marsh Posté le 24-10-2003 à 01:50:37
le film finit vers 22h le debat depant de la kalité du publik kar c surtoo lui ki parle, la ca a duré juska 23 h 15 (et c t filmé poor la partie 2 du film v ptette etre dedant kar mon voizin a parlé, hein Ninoh )
Marsh Posté le 24-10-2003 à 01:53:17
Vais essayer de trouver un peu de temps pour le voir
Le rejet de la société actuelle ne peut que me pousser à y aller
Mais au fait, il faut payer je suppose. Et comment ont payé ceux qui refusent de travailler ?
Marsh Posté le 24-10-2003 à 01:58:01
Nico [PPC] a écrit : Vais essayer de trouver un peu de temps pour le voir |
c t 3 ? juska mardi now c 6 pour les etudiansts sinon 7.5
c vrais ke le sujet peu preter a sourir mais c une vrais remize en kestion de tout un tas de chozes en fait a la base les Rmiste refuzent pas le travail vraiment ds sa globalité mais le travail prekerre c de la la ke tout part.
les extraits de la formation chez Domino pizza est a moorir de rire
Marsh Posté le 24-10-2003 à 10:09:58
A Paris, St André des Arts, c'est le 27 ou le 29 ? (la date annoncée change selon le lien)
Marsh Posté le 24-10-2003 à 11:32:06
Citation : séances du mercredi 22/10/2003 au mardi 28/10/2003 |
maintenant le debat c le jeudi apres la seance de 20h
Marsh Posté le 24-10-2003 à 11:53:42
tes alle voir ca tout seul ?
kestion: te sens tu concerné par cette idée du "refus du travail" TRK ?
Marsh Posté le 24-10-2003 à 11:54:26
TRK c'est un rebelz, il n'y a qu'à voir sa façon d'écrire
Marsh Posté le 24-10-2003 à 12:00:06
BOB_SINCLAR a écrit : tes alle voir ca tout seul ? |
nan
oui en partie et kome un peu toot le monde je pense, la reflexion de ce doku est loin d etre idiote.
elle parle simplement du pd de l exploitation de travailleur a ki ont demande toojoor de travailler + toot en etant payé moin.
la kestion est aussy : est on sur terre poor passer les 3/4 de sa vie a travailler, pour ensuite moorir, est il normal ke ce soit les 10 % des gens possedant 80 % des richesses ki poossent justement les gens a en arriver la etc etc
c en fait le kondissionement au travail ki est remit en kestion.
poorkoi faire kroire au gens ke c avek le travail k il seront heureux.
toot c kestion les RMIstes prezenté on troové Leur reponse.
est on pret a payer le prix fort pour y troover kk choze de "mieux".
1 choze le doku n aporte aukune reponse hein c peux etre son default.
Marsh Posté le 24-10-2003 à 12:07:39
Citation : Le film se déroule ensuite suivant une mécanique simple et efficace. Les discours sur le travail, illustrés par politiciens et patrons, ponctuent un film constitué par des entretiens avec des chômeurs et des chômeuses refusant une société vouée au culte de la productivité, entretiens que complètent des extraits de films, de reportages, voire de publicités. |
le monde diplo
Marsh Posté le 24-10-2003 à 12:09:14
THE REAL KRYSTOPHE a écrit : |
si on extrapole un peu cette reflexion, t'as pas l'impression que le monde a toujours tourné de la même facon, depuis des siecles et des siecles, avec notemment ce constat que approximativement 10 % des gens sur terre possedent 80 % des richesses ..???? Et que depuis des siecles toujours, les gens n'ont cesse de reflechir sur cette inegalité, ont essayé a divers degres d'y apporter des solutions, et qu'aujourd'hui, semble t il ne sommes nous pas plus avancés qu'il y a 50 ou 500 ans ????
Marsh Posté le 24-10-2003 à 12:15:56
BOB_SINCLAR a écrit : |
et paske c la depuis longtp c normal ?
et nan ya une vrais degradation aktuelment ds le monde du travail les gens vont de ces en stage etc les bac + 4 se retroove livreur de pizza .... ya kk choze ki kloche.
mais bon va voir le doku il ne vante pas le fait de ne pas travailler,il ne fait ke pozer des kestion.
Citation : "Ce film n'est pas un appel à la glande, même si aucun jugement moral n'est porté sur la paresse, ce n'est pas non plus une diabolisation du travail, au sens d'effort pour créer quelque chose", dit Stéphane Goxe. "Il questionne la place centrale donnée au travail, la manière dont il est organisé et l'idée selon laquelle il est le fondement irremplaçable de notre dignité". |
Marsh Posté le 24-10-2003 à 12:29:51
THE REAL KRYSTOPHE a écrit : |
non, j'ai jamais dit ca, mais ... bon, je vais aller voir le film, parce que moi, ma reflexion, c'est que des debats , des debats, il y en a toujours eus, mais a quoi cela a-t-il mené ?
par ex, lors du debat auquel tu as assisté, y a t il eu des solutions, des idées concretes, realisables, inovantes succeptibles de faire veritablement bouger les choses, ou bien est ce, comme dans la majorité des cas "on constate que ca va pas, on n'est pas d'accord, ok merci au revoir..." ?
et puis tu dis :"et nan ya une vrais degradation aktuelment ds le monde du travail les gens vont de ces en stage etc les bac + 4 se retroove livreur de pizza .... ya kk choze ki kloche.
"
aktuellement, ca signifie par rapport a kan ?????
toute la kestion est la aussi tu ne crois pas ? parce ke si on dit "aktuellement par rapport a il y a 100 ans", je suis pas sur que kon assiste a une degradation tu komprends ?
Sans avoir de grandes idées sur la question, j'ai juste l'impression qu'au fil des decennies passées, l'homme occidental s'est un peu "faineantisé", que la notion de "normalité" dans le fait de passer les 3/4 de son temps a travailler est un vaste sujet, et que je ne remets absolument pas en cause le coté pourri de la societé actuelle, de ses travers, et surtout de ses abus (c'est peut etre la ou il y a une difference par rapport a "avant" je pense ...)
Marsh Posté le 24-10-2003 à 12:42:19
Citation : "Ce film n'est pas un appel à la glande, même si aucun jugement moral n'est porté sur la paresse, ce n'est pas non plus une diabolisation du travail, au sens d'effort pour créer quelque chose", dit Stéphane Goxe. "Il questionne la place centrale donnée au travail, la manière dont il est organisé et l'idée selon laquelle il est le fondement irremplaçable de notre dignité". |
Il est vraiment impayable cet ernest-antoine. Ce genre de réflexion est vraiment pitoyable. "la fin de la récréation... "
allez tout le monde à la mine !! bande d'aliénés !
Marsh Posté le 24-10-2003 à 12:54:44
De toutes les questions posées par la race meurtrière des biographes et des journalistes en quête, hélas toujours vaine, d'une originalité impossible, il en est une qui revient avec une régularité de métronome : "Qu'aviez-vous envie de faire plus tard quand vous étiez enfant ?" Ce que je voulais faire ? Je m'en souviens très clairement, avec une troublante précision. C'était : rien. J'avais envie de vivre et qu'on me fichât la paix.
Jean d'Ormesson, de l'Académie française. C'était bien, paru chez Gallimard.
Marsh Posté le 24-10-2003 à 12:55:01
THE REAL KRYSTOPHE a écrit :
|
Merci !
Marsh Posté le 28-10-2003 à 08:37:32
Ca y est, j'ai vu le documentaire hier aux Ulis. Je l'ai trouvé drole, émouvant et pretant à reflexion. Le dernier documentaire dans le genre (un peu "décalé" ) que j'ai vu était Baraka, qui lui était plus orienté "spirituel" (Danger travail est un peu plus axé sur le matériel et le psychologique).
Marsh Posté le 28-10-2003 à 11:10:31
a propo je cherche a troover la chanson en oxitant ke j ai troové magnifik
si tu konais les ref
Marsh Posté le 28-10-2003 à 11:29:45
THE REAL KRYSTOPHE a écrit : |
elle dit quoi cette chanson ?
Marsh Posté le 28-10-2003 à 11:51:38
THE REAL KRYSTOPHE a écrit : |
Je ne connais pas son nom, tu aurais dû le noter lors de son passage dans le générique de fin, il y avait toutes les références...
Marsh Posté le 28-10-2003 à 12:31:15
philibear a écrit : |
elle rakonte la dure et longue vie d un ancien a ki ont dit un joor k il a vielly et k il n est donk plus assez produktif et k on foo dehors, apres k il ait donné 40 ans de son tps a son uzine. c une vieille chanson (reprize je pense)
Marsh Posté le 28-10-2003 à 18:37:37
THE REAL KRYSTOPHE a écrit : |
t'as pas une phrase en tête (même de l'à peu prés)
Marsh Posté le 28-10-2003 à 18:40:43
ben je parle pas trop oxitan hein mais c t soos titré.
Marsh Posté le 28-10-2003 à 18:46:54
a si c ca !
Marsh Posté le 28-10-2003 à 18:47:09
mais bon jai pas reussy a la troover.
Marsh Posté le 29-10-2003 à 16:09:42
Nico [PPC] a écrit : Ce n'est pas "Feniant" ? |
je lai !
Marsh Posté le 17-11-2003 à 15:37:40
Up déguisé.
« Il n'est pas d'individu plus fatalement malavisé que celui qui consume la plus grande partie de sa vie à la gagner. »
Henry D. THOREAU : La vie sans principes.
« Le propre du travail, c?est d?être forcé »
ALAIN
« Rien ne sert d?être vivant, s?il faut que l?on travaille. »
André BRETON
« L?esclavage humain a atteint son point culminant à notre époque sous forme de travail librement salarié. »
George BERNARD SHAW
« La vie n?est pas le travail : travailler sans cesse rend fou. »
Charles DE GAULLE
« L'Homme est un être de désir. Le travail ne peut qu'assouvir des besoins. Rares sont les privilégiés qui réussissent à satisfaire les seconds en répondant au premier. Ceux-là ne travaillent jamais. »
Henri LABORIT : Éloge de la fuite.
« Que reste-t-il d?étincelle humaine, c?est-à-dire de créativité possible, chez un être tiré du sommeil à six heures chaque matin, cahoté dans les trains de banlieue, assourdi par les fracas des machines, lessivé, bué par les cadences, les gestes privés de sens, le contrôle statique, et rejeté vers la fin du jour dans les halls de gare, cathédrales de départ pour l?enfer des semaines et l?infime paradis des week-ends, où la foule communie dans la fatigue et l?abrutissement ? (?) De la force vive déchiquetée brutalement à la déchirure béante de la vieillesse, la vie craque de partout sous les coups du travail forcé. »
Raul VANEIGEM : Traité du savoir-vivre à l?usage des jeunes générations.
« L?amour du travail bien fait et le goût de la promotion dans le travail sont aujourd?hui la marque indélébile de la veulerie et de la soumission la plus stupide. »
Raul VANEIGEM : Ibid.
« L?organisation du travail et l?organisation des loisirs referment les ciseaux castrateurs chargés d?améliorer la race des chiens soumis. »
Raul VANEIGEM : Ibid.
« Se rendre à un travail, c?est se constituer prisonnier. »
Anonyme
« Si tu as envie de travailler, assieds-toi et attends que ça passe. »
Proverbe corse
« Le travail est l?opium du peuple? Je ne veux pas mourir drogué. »
Boris VIAN
« On dit qu?il y a trois millions de personnes qui veulent du travail. C?est pas vrai, de l?argent leur suffirait. »
COLUCHE
« En napolitain, le mot travailler n?existe pas. On dit fatigare. »
Roberto ROSSELLINI
« L?homme est né pour le travail comme l?oiseau pour voler. »
La bible (Le livre de Job)
«Arbeit macht frei » (Le travail rend libre)
Inscription à l?entrée des camps nazis
« Travail, famille, patrie »
Devise du régime de Vichy
« Le travail est, dans notre société, pour nous, au c?ur du lien social. Nous ne voulons pas une société d'assistance, mais une société fondée sur le travail et l'activité productrice. »
Lionel JOSPIN
« La "société du travail" de Jospin a deux slogans ; travailleurs, craignez le chômage et fermez vos gueules ! Chômeurs, humiliez-vous pour mendier un emploi que vous n'aurez pas.
Pas de "plein emploi", une vie bien remplie ! »
Des chômeurs/meuses actifs/ves de l'Assemblée de Jussieu.
« J'avais pris l'habitude de regarder autour de moi, d'observer ceux que je côtoyais dans la rue, dans le métro, au petit restaurant où je prenais mes repas de midi. Qu'avais-je vu ? des gueules tristes, des regards fatigués, des individus usés par un travail mal payé, mais bien obligés de le faire pour survivre, ne pouvant s'offrir que le strict minimum. (?) Des êtres connaissant leur avenir puisque n'en ayant pas. Des robots exploités et fichés, respectueux des lois plus par peur que par honnêteté morale. Des soumis, des vaincus, des esclaves du réveille-matin. J'en faisais partie par obligation, mais je me sentais étranger à ces gens-là. Je n'acceptais pas que ma vie soit réglée d'avance ou décidée par d'autres. »
Jacques MESRINE
« Nous n'avons plus de travail à perdre.
Qu'attendons-nous ? »
Un chômeur (Bourg-en-Bresse, le 18/01/98)
« Quand le travailleur s'endort il est bercé
par l'insomnie
et quand son réveil le réveille
il trouve chaque jour devant son lit
la sale gueule du travail
qui ricane qui se fout de lui »
Jacques PREVERT : « Le paysage changeur », Paroles.
« Le travail est probablement ce qu'il y a sur cette terre de plus bas et de plus ignoble. Il n'est pas possible de regarder un travailleur sans maudire ce qui a fait que cet homme travaille, alors qu'il pourrait nager, dormir dans l'herbe ou simplement lire ou faire l'amour avec sa femme. »
Boris VIAN
« Chômeurs, salariés, feignants, chenapans
même combat »
Slogan de la manifestation du 27 janvier 1998 à Paris.
« "Le travail rend libre" disait-on. Eh bien non !
On reconnaît le niveau de liberté d'un individu non à sa capacité à travailler servilement, afin de consommer servilement, mais à son degré d'épanouissement dans les activités et les loisirs qu'il aura définis librement et en toute conscience.
Laissons tomber le partage du travail,
et vive le partage des bons moments !
Pour une révolution ludique et choisie ! »
GIGN (Groupe d'Intervention Gaillardement Nuisible), Bordeaux, février 1998
« Si le chômeur est malheureux, ce n'est pas parce qu'il n'a pas de travail, mais parce qu'il n'a pas d'argent. Ne disons donc plus demandeur d'emploi mais "demandeur d'argent" ; plus "recherche active d'emploi", mais : "recherche active d'argent". »
Chômeurs heureux de Berlin : Rapport d'inactivité n°1, 1996.
« Le travail est un meurtre en série, un génocide. Le travail tuera, directement ou directement, tous ceux qui lisent ces lignes. Dans ce pays, le travail fait chaque année entre 14 000 et 25 000 morts, plus de deux millions d'handicapés, 20 à 25 millions de blessés. C'est bien ce qui s'appelle un meurtre ! »
Bob BLACK : Travailler, moi ? Jamais !
« Les économistes s'en vont répéter aux ouvriers : travaillez pour augmenter la richesse nationale ! Et cependant un économiste, Destutt de Tracy, répond : les nations pauvres, c'est là où le peuple est à son aise ; les nations riches, c'est là où il est ordinairement pauvre. Mais assourdis et idiotisés par leur propres hurlements, les économistes de répondre : travaillez, travaillez toujours pour créer votre bien-être ! Travaillez pour que, devenant plus pauvres, vous ayez plus de raisons de travailler et d'être misérables. »
Paul LAFARGUE : Le Droit à la paresse
« Jamais nous ne travaillerons. »
Arthur RIMBAUD
« Abolition du travail aliéné. »
Guy DEBORD
« Dès qu'il n'existe pas de contrainte physique ou autre, le travail est fui comme la peste. »
Karl MARX : Manuscrit de 1844
« Dans la glorification du "travail", dans les infatigables discours sur la "bénédiction du travail", je vois la même arrière-pensée que dans les louanges des actes impersonnels et conformes à l'intérêt général : la crainte de tout ce qui est individuel. On se rend maintenant très bien compte, à l'aspect du travail ? c'est-à-dire de ce dur labeur du matin au soir ? que c'est là la meilleure police, qu'elle tient chacun en bride et qu'elle s'entend vigoureusement à entraver le développement de la raison, des désirs, du goût de l'indépendance. Car le travail use la force nerveuse dans des proportions extraordinaires, et la soustrait à la réflexion, à la méditation, aux rêves, aux soucis, à l'amour et à la haine, il place toujours devant les yeux un but minime et accorde des satisfactions faciles et régulières. Ainsi une société, où l'on travaille sans cesse durement, jouira d'une plus grande sécurité : et c'est la sécurité que l'on adore maintenant comme divinité suprême. »
Friedrich NIETZSCHE : Aurore
« Les pauvres croient [...] que le travail ennoblit, libère. La noblesse d'un mineur au fond de son puits, d'un mitron dans la boulangerie ou d'un terrassier dans une tranchée, les frappe d'admiration, les séduit. On leur a tant répété que l'outil est sacré qu'on a fini par les en convaincre. Le plus beau geste de l'homme est celui qui soulève un fardeau, agite un instrument, pensent-ils. "Moi, je travaille", déclarent-ils, avec une fierté douloureuse et lamentable. La qualité de bête de somme semble, à leurs yeux, rapprocher de l'idéal humain. Il ne faudrait pas aller leur dire que le travail n'ennoblit pas et ne libère point ; que l'être qui s'étiquette Travailleur restreint, par ce fait même, ses facultés et ses aspirations d'homme ; que, pour punir les voleurs et autres malfaiteurs et les forcer à rentrer en eux-mêmes, on les condamne au travail, on fait d'eux des ouvriers. Ils refuseraient de vous croire. Il y a, surtout, une conviction qui leur est ch ère, c'est que le travail, tel qu'il existe, est absolument nécessaire. On n'imagine pas une pareille sottise. La plus grande partie du labeur actuel est complètement inutile. Par suite de l'absence totale de solidarité dans les relations humaines, par suite de l'application générale de la doctrine imbécile qui prétend que la concurrence est féconde, les nouveaux moyens d'action que des découvertes quotidiennes placent au service de l'humanité sont dédaignés, oubliés. La concurrence est stérile, restreint l'esprit d'initiative au lieu de le développer. »
Georges DARIEN : La Belle France
« Les hommes travaillent généralement trop pour pouvoir encore rester eux-mêmes. Le travail : une malédiction que l'homme a transformée en volupté. Oeuvrer de toutes ses forces pour le seul amour du travail, tirer de la joie d'un effort qui ne mène qu'à des accomplissements sans valeur, estimer qu'on ne peut se réaliser autrement que par le labeur incessant ? voilà une chose révoltante et incompréhensible. Le travail permanent et soutenu abrutit, banalise et rend impersonnel. Le centre d'intérêt de l'individu se déplace de son milieu subjectif vers une fade objectivité ; l'homme se désintéresse alors de son propre destin, de son évolution intérieure, pour s'attacher à n'importe quoi : l'?uvre véritable, qui devrait être une activité de permanente transfiguration, est devenue un moyen d'extériorisation qui lui fait quitter l'intime de son être. Il est significatif que le travail en soit venu à désigner une activité purement extérieure : aussi l'hom me ne s'y réalise-t-il pas ? il réalise. »
Emil CIORAN : Sur les cimes du désespoir
Marsh Posté le 17-11-2003 à 19:19:04
THE REAL KRYSTOPHE a écrit : le dernier doku de pierre karl. |
Si vous avez aimé ce doc, les précédentes productions de Pierre Carles valent aussi le coup d'oeil à commencer par "Pas vu, pas pris" où tous les faux-culs de la télé à commencer par Karl Zero en prennent pour leur grade.
Autres docs de P. C.:
- "La sociologie est un sport de combat"
- "Enfin pris" (dont la tête de turc est cette fois-ci Ledermann, le présentateur d'"Arrêts sur images" sur la 5)
- "Journal intimes des affaires en cours", projet initié à la base par l'excellent Denis Robert, ancien journaliste de Libé et qui vient de gagner un procès contre "Clearstream", société Luxembourgeoise soupçonnée de blanchiement de pognon "all over the world".
Les diverses enquêtes de Denis Robert sont d'ailleurs éditées en livre de poche.
A voir aussi, son doc' diffusé sur Canal+ dans l'émission 90 minutes, intitulé "L'affaire Clearstream Racontee A Un Ouvrier De Chez Daewoo"
Réflexion perso : c'est une peu gavant de lire des proses style SMS ou faussement branché". Le français est une belle langue, respectons-là avant qu'elle ne disparaisse complètement ...
A moins que l'orthographe ne soit encore une barrière pour certains adultes en 2003 :-)
Marsh Posté le 17-12-2003 à 16:34:00
deni robert il rulez
Marsh Posté le 07-07-2005 à 23:51:35
Très sympa ce documentaire, 90% de bonne chose dites et des fous rires entre les pizzas et le télé-démarchage
Marsh Posté le 24-10-2003 à 01:25:39
le dernier doku de pierre karl.
Allez y c vraiment interessant et surtoo assez marrant (pierre karle tooch koi toojoor tres ironik)
Le jeudi a 20h c suivit par un debat
Une dizaine de chômeurs et de chômeurses racontent pourquoi et comment ils ont décidé de ne plus aller travailler. Après avoir fréquenté plus ou moins longtemps le monde du travail, ces hommes et femmes ont fui l'usine, l'entrepôt ou le bureau, bien décidés à ne plus accepter les règles de la guerre économique contemporaine.
Loin de l'image du chômeur accablé et déprimé, ces "sans-emplois qui n'en demandent pas pour autant" expliquent ouvertement pourquoi ils cherchent à s'épanouir en dehors du monde du travail, avec peu de ressources mais en disposant de temps à profusion
Site officiel : http://www.rienfoutre.org
http://www.allocine.fr/film/fichef [...] 53882.html
bande annonce :
http://lbsjs.free.fr/LaBasMermet/adt_carles_hd.ram
Message édité par THE REAL KRYSTOPHE le 24-10-2003 à 02:35:36
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