traduire et éditer un livre - Arts & Lecture - Discussions
Marsh Posté le 18-03-2005 à 15:40:07
fredlanvin a écrit : Je voudrais traduire et editer un livre, |
ben je sais pa strop mais je me dis que :
1. crééer sa maison est super chaud
2. il faut certainement l'accord préalable de l'auteur
la diffusion : tu comptes l'imprimer ou le diffuser sous forme d'ebook ?
Marsh Posté le 18-03-2005 à 17:14:09
Oui evidement pour l'accord de l'auteur, en fait c'est plutot avec la maison d'edition original qu'il faut voir pour acheter les droits de traduction.
Je compte l'imprimer
C'est un roman introuvable en francais.
Marsh Posté le 01-06-2005 à 23:48:18
Il ne faut aucune autorisation pour traduire une oeuvre, il en faut seulement pour PUBLIER cette traduction. En principe, ce sont les éditeurs qui négocient la cession des droits étrangers. Le traducteur (auteur dit "secondaire" ) joue plutôt le rôle d'apporteur d'affaire. Il est mieux qu'il ait l'accord de principe de l'auteur d'origine.
Ne pas oublier, avant de démarcher les éditeurs français, de déposer le texte. Si les cas de contrefaçon de manuscrits refusés sont infimes en création romanesque, ils semblent plus significatifs dans le domaine de la traduction littéraire. Le dépôt apporte la preuve d'antériorité. (Le dépositaire le moins cher aujourd'hui est le Snac; sur Internet il y a aussi le marquage IDDN. Evitez la SGDL, trop coûteuse. Les formules d'envoi self-adressé par la poste sont jugées "moyennement probantes" par les juristes spécialisés en propriété intellectuelle).
Au lieu de balancer le manuscrit au hasard, la meilleure méthode est de rencontrer les éditeurs potentiels aux salons du livre (Paris, Genève, Bruxelles...) et de tâter le terrain.
Se renseigner auprès de l'ATLF pour négocier le contrat et notamment la rémunération. En théorie, elle ne devrait pas automatiquement être forfaitaire mais proportionnelle. En pratique, on vous filera un forfait au feuillet (à négocier selon les barèmes ATLF). Les "tarifs" constatés aujourd'hui sont de l'ordre de 20 euros / feuillet (1500 signes -- comptage Ascii). Le traducteur déclare ses "droits d'auteur" (son éditeur se charge de l'interface avec l'Agessa, sauf contrat biscornu de type "free lance", à éviter).
Bien à vous.
Marsh Posté le 22-06-2009 à 18:02:01
Bonjour
Je suis nouvelle sur ce forum, mais j'ai été interpelée par cette discussion qui a eu lieu il y a bien longtemps.
Je suis en relation avec un auteur américain et après avoir commencé à traduire son livre dans l'optique de le présenter à un éditeur; il me propose d'acheter les droits de traduction pour une période d'environ 5 ans pour sécuriser ces droits et il m'assure une première publication via un site e-book. Son livre qui existe déjà en version papier doit sortir sous ce format fin juillet. L'éditeur attend la version française avec impatience
Le prix n'est pas déraisonnable mais j'hésite car je suis nouvelle (encore une fois) dans le monde de l'édition littéraire.
Est-ce que c'est un bon plan?
Est-ce que j'ai des chances de revendre plus tard à un éditeur français si la version numérique fait ses preuves?
Est-ce qu'une moyenne de 10 000 à 20 000 ventes pour un livre est faible, moyenne, réaliste???
Comme vous le voyez je me pose plein de questions, si des traducteurs ou traductrices se sont déjà lancés dans ce pari, j'aimerais beaucoup échanger sur leur expérience.
Bien à vous
Marsh Posté le 22-06-2009 à 19:04:09
Babs282 a écrit : Bonjour |
Comment le savoir en ignorant tout du livre, de ses ventes anglophones, du montant demandé etc. ? La méthode est en tous cas curieuse, puisque n'étant pas éditrice, tu te retrouves de facto agent de l'auteur pour la France, à charge pour toi de trouver un éditeur. Travail pour lequel tu devrais être payée (à la commission) au lieu d'être l'acheteuse.
Citation : Est-ce que j'ai des chances de revendre plus tard à un éditeur français si la version numérique fait ses preuves? |
Le jour où l'on verra une version numérique "faire ses preuves"... A moins que ce livre cible un marché de niche inexploité en France, n'espère pas des ventes de plus de quelques exemplaires. Et de toutes façons, aucun éditeur n'ira acheter les droits de publication papier alors que le livre existe déjà en version numérique.
Citation : Est-ce qu'une moyenne de 10 000 à 20 000 ventes pour un livre est faible, moyenne, réaliste??? |
Ca dépend du type de livre. Si c'est un roman, 10 à 20 000 ventes est un chiffre énorme. Très peu de romans dépassent les 1 000 exemplaires.
Marsh Posté le 04-07-2010 à 19:40:03
Babs282 a écrit : Bonjour |
Ce message est extrêmement intéressant car il correspond à peu de choses près à ma situation. Quel est le résultat des courses ?
Marsh Posté le 18-03-2005 à 15:20:53
Je voudrais traduire et editer un livre,
connaissez vous la marche à suivre ?
dois-je créer une maison d'édition ?
comment faire pour la diffusion.