Début de roman

Début de roman - Arts & Lecture - Discussions

Marsh Posté le 18-10-2004 à 20:15:56    

Voilà un prologue d'héroic-fantasy que j'ai écrit hier après avoir eu une subite idée de roman. Je décidé donc de le mettre pour voir ce que vous en pensez.
   
  Les relectures ont pas été trop poussées, mais dites quand même ce que vous en pensez ( en bien comme en mal) ca m'aidera beaucoup !   :)
 
 
  EDIT : ce prélude peut paraître assez choquant pour des personnes assez sensibles, donc ne le lisez pas si vous vous sentez concerné. :hello:  Il y'a un autre chapitre plus loin, celui-ci est beaucoup plus calme.
 
 
 
                                             PRELUDE
 
 
 
 
 
  L’homme tomba sur les pavés, éclaboussant de sang un enfant qui pleurait au milieu des autres cadavres. Trop petit pour comprendre ce qui arrivait, trop petit pour réagir, une ombre mit calmement fin à ses lamentations. Son corps s'effondra, désarticulé, rejoignant les cimetières qui jonchaient les rues, tandis que son âme quittait la démente barbarie. Un peu plus loin, c’était une femme à moitié nue, le visage vermeil, qui fuyait entre les morts. Courant, trébuchant, se relevant, criant, haletant, elle n’eut guère le temps de comprendre que son destin était depuis longtemps scellé, trop funeste pour qu’elle puisse l’affronter. Une gigantesque hache, sanglante et tranchante lui faucha violemment les jambes, et, tandis qu’elle implorait, priait, entre une épée cassée et un homme défiguré, on mit doucement fin à ses jours.  
  Avec une lenteur calculée et une formidable précision, un homme, grand, musclé, très bronzé, lui ouvrit finement le ventre alors qu’elle essayait de calmer la douleur insoutenable qui lui mordait les jambes. Un flot de sang rougeoyant gicla, un cri retentit, et les entrailles s’évadèrent de leur propriétaire qui tremblait, secouée de spasme. Un vain soupire d’opposition étouffé par le sang anima finalement la pauvre victime. L’assassin engoncé dans une armure plus noire que la nuit se releva ensuite, jeta un regard avide dans les environs et s’approcha de sa prochaine proie : une vieil femme, adossée tremblante contre un mur. Il était déjà en chemin quand un cri alentour lui fit brusquement tourner la tête et son visage affreusement couturé de cicatrice embrassa un fantassin accourant. Tel une ombre il vola à sa rencontre, et tandis que le soldat  se démenait pour soulever son épée, lui asséna un coup d’une redoutable férocité dans le bas du ventre, le sciant simplement et sans bavure au niveau du nombril. Un flot vermeil vola jusqu’à son visage, et son sourire carnassier redoubla d’intensité ; il était démoniaque.
  Encore occupé à admirer son œuvre, il entendit le fracas d’un combat se rapprocher peu à peu de lui. Des lames s’entrechoquaient sombrement, toutes porteuses de morts. Alors, il décida de mêler ses yeux noirs à la bataille, et constata sans surprise que des hommes identiques à lui, protégés d’épaisses armures noires, coiffés de heaume à la forme de chacal aussi sombre et munit de monstrueuses épées, repoussaient rageusement des hommes vêtu d’armures aussi luisantes que le soleil et armés d’épées.  
  Parmi eux, un soldat tomba, mortellement touché à la gorge, entraînant un homme noir qui s’embrocha dans sa chute. La lutte était encore égale à ce moment, mais un autre homme noir vint rejoindre les deux groupes, et ce simple ennemi de plus signa l’arrêt de mort des hommes luisants. Comme entraînés par un élan invisible, ils fondirent et percèrent, égorgèrent, fauchèrent les soldats qui s’accumulèrent sur les cailloux, nourrissant des mares de sang.  Leur festin terminé, ils cherchèrent d’autres hommes, mais il n’y avait plus rien dans cette rue à tuer. Ils baissèrent leur garde, et écrasant, frappant les corps qui demeuraient inertes sur le sol rejoignirent l’homme Noir qui observait la scène.  
  — Ils ne nous opposent aucune résistance, lâcha l’un des hommes en noir, c’est trop facile, je veux du combat.  
  L’homme Noir le foudroya du regard. L’autre baissa les yeux et murmura quelque chose d’incompréhensible.  
  — Mieux vaut une victoire facile que de perdre la moitié de nos troupe, rappela l’homme Noir.  
  — Certes, Lord Zakaras, mais vous nous aviez assuré un beau combat dans cette citadelle, or je n’ai vu que des petites troupes du Nord, mal préparée et sans talent.  
  Lord Zakaras acquiesça en silence. Il observa ensuite les dizaines de cadavres qui traînaient au milieu de la rue et revint sur l’autre.
  — Alors, c’est qu’ils ne sont pas encore sorti de leur cachette, il va falloir les trouver.  
  Un cri rauque et violent accueilli les propos de Lord Zakaras, et d’un geste de la main il les fit déguerpir.  
  — Au château ! ordonna t-il d’une voix glaciale, presque meurtrière.
  Et lui même prit cette direction, chevauchant les morts et les agonisants. Sa petite troupe était déjà loin entre les bâtiments lorsqu’il en vit une autre débouler devant lui, armes brandies. Ils s’arrêtèrent devant lui et s’inclinèrent respectueusement.  
  — Regrouper les troupes, décida t-il, nous allons assiéger le château.  
  Aussitôt, ils repartirent d’où ils venaient, remuant leurs grosses épées de plus belle. Lord Zakaras partit lui seul vers le château. Sur son passage il put constater le travail acharné de ses troupes. Les maisons tombaient en ruine, portes défoncées, fenêtres brisées, certaines brûlaient, libérant un fumée grâce et puante qui volait vers l’astre du jour. Partout le sol était rouge, partout les morts grouillaient, nul part ne régnait la vie. Zakaras se félicita de ce succès et sourit rageusement. Mais le travail n’était pas finit, au contraire, tout commençait.  
  Une tête gisait sur le sol, ses traits figés sur l’horreur et la surprise. Zakaras lui flanqua un coup de pied et partit d’un petit rire satisfait. L’attaque marchait merveilleusement bien jusqu’à présent. Bénéficiant de l’effet de surprise, ses troupes mettaient la ville sans dessus dessous, tuant quiconque s’opposait à leur marche victorieuse. Lui même s’amusait bien avec les quelques villageois apeurés, les abattant avec un plaisir atroce, mais le niveau supérieur serait encore plus palpitant. Les soldats du Nord devaient en cet instant se regrouper au château pour forger une dernière rempart face à l’envahisseur du Sud — Lord Zakaras —, mais rien ne pourrait arrêter l’inexorable tuerie qui planait sur la ville. Une fois les derniers gardes éliminés, le festin sera royal… Le Roi, la Reine, ils périraient et l’emprise de Lord Zakaras serait alors total sur cette citadelle. Elle lui appartiendrai…  
  Tandis qu’il tournait au coin d’une rue, un homme déboula en courant face à lui. Il brandissait une faux, et son visage rougissait sous l’hystérie. Zakaras montra ses crocs, et tandis que le paysan accourait, la faux prête à broyer, il attrapa deux couteaux aiguisés qui pendaient à se ceinture et sans ménagement les lança sur l’assaillant qui hurlait à perdre la voix.  
  — Ca le fera taire, soupira Lord Zakaras.  
  Le premier couteau volait à une vitesse incroyable, et le cœur du fermier n’eut pas le temps de battre une fois que la lame s’enfonçait dans son abdomen, le stoppant net dans sa course. Il regarda, béat, l’homme Noir qui lui faisait face, puis lâcha sa faux et porta ses mains au ventre. Accompagné d’une grimace de douleur, il retira l’arme, la laissa tomber et essaya d’arrêter la fontaine de sang qui jaillissait et tapissait ses mains crasseuses. Lord Zakaras s’amusait de la scène et décida d’approcher de l’homme mourant. Celui-ci regarda l’homme Noir approcher avec affolement, mais sa blessure le paralysait. Une fois à sa hauteur, Lord Zakaras le toisa, hautain et amusé. Un vulgaire fermier, les traits meurtris par le temps, une expression ridicules peinte sur son visage, pas une grosse perte. L’homme essaya d’articuler une phrase, mais tout ce que Lord Zakaras comprit fut un misérable :
  — Pourquoi  ?
  Zakaras partit d’un rire tonitruant qui effraya le vieil homme, puis se baissa doucement pour ramasser la faux rouillée. Il lâcha un simple :
  — Car il le faut.
  Et brandissant la faux de côté, il lui arracha la tête. Elle partie valdinguer à des mètres plus loin. Une flèche de sang gicla vers le ciel, et lentement, alors que l’homme ne tombait toujours pas, elle décrue pour devenir un simple ruisseau. Lors Zakaras le poussa et l’homme sans tête tomba sur d’autres corps dans un son étouffé. Vraiment, ce spectacle méprisable lui plaisait. Il jubilait presque, et tandis qu’il se rendait au château, quelques de ses hommes passèrent devant lui en courant. Ils ne le remarquèrent, une ombre parmi les morts.  
  D’un pas déterminé, Lord Zakaras prit cette direction, la farouche idée qu’une victoire écrasante se dessinait à l’horizon. Sur le chemin qui le séparait du château, il ne rencontra plus qu’une femme agonisante et gémissante sur le sol. Il se baissa pour constater l’importance de ses blessures : un bras à moitié coupé, et un pied arraché. Empreint d’un sentiment de pitié, Lord Zakaras détacha une dague de sa ceinture et se mit à genou devant la femme moribonde. Elle pleurait, et un jour de beau temps, elle devait due être très belle, se dit Zakaras. Mais aujourd’hui rien n’était beau, et très normalement, ses traits inspiraient la pitié. Lord Zakaras commença donc son amputation. Il continua l’entaille qui lui tailladait le bras, sous les pleurs de la victime, lui sectionnant entièrement sous un atroce, effroyable cri. Il balança le bras sanglant loin dans la rue, et d’un geste ce coup-ci beaucoup plus violent, lui incisa l’autre cheville. Il dut s’y reprendre à deux fois avant de parvenir totalement à l’en défaire de la mourante. Il attrapa le pied, l’observa et le déposa dans la main de la femme, puis s’en alla sous les affreuses plaintes de l’amputée.  
  Puis il déboucha enfin face au château. Immense édifice protégé d’une muraille épaisse, il se dressait fier et provoquant face à l’envahisseur. Les drapeaux blanc étaient un peu partout hissés et flottaient dans la douce brise qui charriait une désagréable et putride odeur de sang, de mort, de corps en décomposition. Non loin de Lord Zakaras, tout prêt d’une épaisse porte de fer fermement encrée dans le sol et prête à risquer sa vie pour décourager l’envahisseur, trépignaient ses soldats. Sautillant sur place, beuglant, affûtant leurs haches à double tranchant, il en arrivait sans cesse, et le rideau noir qu’ils formaient commençait lentement à prendre forme. La forme de la mort. Lord Zakaras constata avec satisfaction que pour l’instant, le gros de ses hommes était présent, tous en bon état, le moral toujours intact, et prêt à se battre jusqu’à la mort. Un groupe d’une cinquantaine d’entre d’eux déboula d’une rue en courant, et vint aussitôt gonfler les rangs noir.  
  Préparant un bref discours mais percutant, Lord Zakaras s’approcha de ses audacieux soldats et dégaina sa longue épée. Il sauta sur un mur d’une hauteur respectable, faisant face à ses hommes. Ils devaient bien être prêt de huit cents, et il en vit un imposant groupe s’approcher à grands pas au lointain. Venu avec légèrement plus de mille hommes, il n’avait presque rien perdu jusqu’à présent. Parfait.
  Sa formidable armure noir affrontant le soleil, il réajusta sa cape pourpre sur ses épaules musculeuses. Ses gants noirs finement ouvragés serrèrent vigoureusement sa lourde épée, ses bottes d’acier plus foncés que les ténèbres raclèrent le sol, et se voix retentit, violente et souveraine dans l’air fétide de la ville en ruine. Une clameur accueillit ses mots.
  — Hommes d’armes, champions des champions, honorez vos familles, honorez votre Roi, honorez votre Suzerain, honorez votre Continent !
  Des cris rauques et puissants tonnèrent, les armes furent dégainées, et le fer résonna.
  — Anéantissez cette ville, anéantissez ce château, anéantissez Tak’zur, tuez tous les hommes et que vive notre peuple en ces terres désormais notre !
  Ce coup-ci, les vivats retentirent avec une puissance inouïe. Pendant un bon moment elles durèrent, mêlées de joie, de férocité, d’impatience. Le fer remplaça peu à peu les voix, et la troupe s’attaqua à l’immense barrière, hermétiquement fermée. Dure comme l’acier, il fallut s’acharner dessus pendant un long moment avec que les plus farouches coups ne réussissent à l’ébranler. Un des épais piques qui la composait se brisa à force de persévérance, libérant un passage trop étroit pour pouvoir pénétrer à l’intérieur. Les plus sauvages réitérèrent les attaques sur un deuxième barreau, et lorsqu’il céda un véritable cri de réjouissance parcouru la troupe qui s’enfonçait par la brèche. Une fois à l’intérieur, l’un d’eux brisa l’immense serrure qui la maintenait fermée et la porte s’ouvrit. Tous passèrent, et débouchèrent dans les jardins royaux.  
  Une allée de cailloux blanc courait droit à l’entrée du château, bordée de chaque côté par de grands sapins coniques, des fleurs multicolores, des légumes éclatants. L’endroit était d’une magnificence redoutable. Et cependant, toujours aucune trace dé défenseur. Ils étaient donc dans le château, se préparant à un rude combat. Lord Zakaras pénétra dans le jardin après ses troupes, et, tandis qu’il marchait tranquillement, arborant un sourire rayonnant, il vit déferler des dizaines et des dizaines d’hommes, retardataires, mais toujours prêt à livrer l’assaut final. Au passage, il cueillit une pomme verte, fruit typique du Nord, et croqua dedans à pleine dent. Il jeta le trognon dans l’herbe, et se dit qu’il aurait bien le temps de goûter chaque fruit de ce jardin à l’avenir. Cette pensée lui arracha un ricanement sinistre.  
  De loin, il entendit devant lui, le rude tintement du fer : tout commençait. Le moment présent était le début de son règne et la fin de l’autre, l’ancien Roi. Ses troupes avaient tant de fois été entraînées par lui même qu’il aurait pu les abandonner à l’instant, qu’il reviendrai plus tard, tout lui appartiendrai. Néanmoins, il voulait absolument contempler le spectacle, et surtout au moment voulu, pénétrer dans la salle du trône, et s’amuser avec la famille Royale.  
  Et tandis qu’il se délectait de ses sombres pensées, ses pas le menèrent jusqu’à l’entrée principale du château. Des cadavres jonchaient le sol dans un bain de sang, certains hommes de ses rangs gisaient inertes, une flèche dans l’abdomen, et d’autres, étincelants dans leurs armures d’argent, beaux dans leurs casques en forme de faucon, épousaient les cailloux, d’énormes plaies quadrillant leurs corps. Un d’eux s’étouffait avec son sang, et jugeant bon de mettre fin à se gazouillis désagréable, Lord Zakaras lui enfonça son épée dans la gorge. Un craquement funeste se fit entendre, et le sang s’éternisa sur son visage, le noyant totalement. Des cris étouffés un peu plus loin lui fit tourner la tête, et il s’engagea doucement à l’intérieur. La pièce était petite, et hormis les torches qui brûlaient au mur, ne se trouvait rien d’autre qu’un bureau de bois. Deux archers se mourraient sur des escaliers de marbre blanc. Avec mépris, il leur écrasa fermement le visage de ses grosses bottes. Les terribles craquements qui en résultèrent le ravir. Ses chausses claquaient sur la dalle, et la rythmique s’accompagna du fer contre fer à mesure qu’il se rapprochait du champs de combat. L’escalier qui montait en spirale durait un moment interminable, et plus il grimpait, plus les cadavres s’accumulaient, souvent ennemis, parfois connus.
  La montée se termina et il déboucha sur un long et large couloir, sombre et envahit de cadavres. La tornade humaine était déjà passée par ici, dévastatrice. De massives portes en bois ciré perçait les murs de chaque côtés, mais rien ne devait se produire ici. Lord Zakaras continua donc sa marche, achevant occasionnellement les agonisants. Au bout du corridor un autre escalier mutilait le mur. Plus sombre encore, il tournait autour d’un pilier immense et usé. Il s’y engagea sans la moindre hésitation, et à peine avait-il gravit cinq marches qu’un homme s’éternisait, une brèche béante dans le ventre. Lord Zakaras éprouva un certain plaisir à voir cet homme luter contre l’inévitable mort, et décida de le laisser encore en proie à la souffrance. Il traça sa route. L’épée toujours au poing, il sentait que la montée se terminait lorsque des pas précipités résonnèrent derrière lui.  
  Un homme vivant, pensa t-il en esquissant un sourire.
  Il arrêta donc sa progression et attendit. L’homme jaillit comme une flèche. Il portait une armure ouvragée plus belle encore que celle des simples soldats, et Lord Zakaras serra son épée en voyant qu’il avait à faire à un homme d’une plus grande fonction, peut-être Garde Royal…
  L’homme, de belle taille et de corpulence moyenne tenait un glaive magnifiquement entretenu dans les mains, et son casque cachait la moitié de son visage. Seul quelque mèches brunes dépassaient, et dans l’obscurité du casque, Lord Zakaras crut déceler la couleur de ses yeux : bleu.  
  Avec un cri de folie, le soldat Royal fondit sur l’Homme Noir qui lui faisait face. Lord Zakaras para facilement la première attaque, se contentant de tendre sa lourde épée en travers de son torse. Un bruit aiguë et très puissant résonna dans les escaliers, se propageant dans tous les coins. Ce fut alors au Lord d’attaquer. Un coup tellement vif et puissant, que son adversaire fut obliger de se lancer contre le mur pour l’éviter. Sous le choc, il chancela, évitant le chute de justesse. Mais Lord Zakaras, outre cet amusement certain, ne voulait perdre de temps. D’un simple mouvement de la main il l’aida à tomber à la renverse, et sous des gerbes d’étincelles et un mugissement assourdissant, le soldat Royal dévala tout les escaliers, frappant les murs, cognant les marches. Lord Zakaras suivit tranquillement sa chute, et arriver en-bas lui plaqua sa main libre sur la gorge. Dans cette position, il releva le pauvre homme encore sonné et le toisa de son regard insoutenable.  
  — Qui es-tu ? demanda t-il d’une vois caverneuse, presque fantomatique.  
  Ses mains essayant d’arracher celle de son tortionnaire, l’homme déglutit avec difficulté.
  — Comte Durak, gardien de Sa Majesté…
  Lord Zakaras hocha gravement la tête. Il s’en doutait et avait donc raison.  
  — Et que voulais-tu faire en courant ainsi ?
  Le jeune homme le regard, tremblant et suant. Prenant son courage à deux mains, il lui cracha au visage, espérant que la surprise fasse relâcher l’étreinte. Hélas pour lui, nul ne se passa tel quel. Au lieu de cela, Lord Zakaras lui enfonça son poing avec une telle fureur sur le nez que celui-ci vola en éclat, du sang giclant partout. Il n’avait pourtant pas reposer son adversaire, et tandis que celui-ci se perdait dans l’inconscience, il décida d’en finir avec cet amusement et serra avec la puissance d’un mammouth le cou. L’homme devint livide, sa tête prête à exploser, puis le jugeant assez mort, il le relâcha et lui déposa un coup de pied dans les côtes. Plusieurs se brisèrent sous l’impact. Puis Lord Zakaras s’essuya le visage et rit en voyant sa victime défigurée, morte, et pire encore…
  Il remonta les escaliers deux à deux, et la pièce dans laquelle il arriva était spacieuse et remplie de cadavre. Quelques minutes auparavant elle devait être belle aussi, mais le rouge qui maculait les tapisseries et les hommes qui recouvraient le sol lui ôtait cette qualité. Tout se passait comme il l’avait prédit, et il sut avec certitude que le Roi de cette citadelle, ni même les Chef d’armée ne savait organiser convenablement les défenses. Des groupes d’hommes étaient dispersés un peu partout dans toutes les pièces et le surnombre n’était donc jamais du côté des défenseurs. Zakaras n’avait pas de leçon à donner, mais il se ferait un malin plaisir à le signaler à Sa Majesté une fois devant elle.  
  Pour l’heure, il se frayait un chemin entre les cadavres écarlates, examinant au passage leurs apparences. La plupart était des hommes défenseurs, mais il y avait sur le carreau quelques hommes Noirs. Lord Zakaras ne fut pas trop étonné, tant l’agitation, l’impatience avec laquelle l’attaque avait été lancé, mais il rappellerait quand même ses soldats à l’ordre un peu plus tard. On ne peut pas se permettre de perdre des hommes juste à cause de la joie de certains. Il n’y avait que deux portes de chaque côté, mais il savait que la famille Royale ne se trouvait pas dans ces pièces cachées. Il avait obtenu quelques précieuses informations…
  Peu avant l’attaque, il était venu seul à Tak’zur, et avait commencé son enquête. Bien sûr, il avait due se déguiser tant la haine entre ceux du Sud — dont il fait parti — et ceux du Nord était impressionnante. Sa peau enduit d’un produit qui lui ôtait son bronzage parfait, il s’en était allé dans la ville, après un débarquement simple et inaperçu, dont il se félicite encore aujourd’hui. Sa quête l’avait d’abord mené dans les auberges de la ville où il avait glaner quelques informations mais futiles comparées à celle qu’il cherchait : où logeait la famille Royale dans le Château. Ses pas l’avait alors mené à ce magnifique édifice de pierre blanche. Faisant mine de s’engager dans l’armée Impériale, il avait demander à un soldat abruti où la salle du trône se trouvait, le tout par simple curiosité, et son interlocuteur avait été assez bête pour lui répondre.
  — Dernier étage, après le grand escalier on y arrive directement. Je n’y suis jamais allé, mais les collègues disent que c’est vraiment magnifique.  
  Et la réponse fatidique obtenue, il avait signé sous le nom donné, — Gole Rot, un pauvre aubergiste qui bientôt changerai de profession — avait embarqué à bord de son navire, puis avait fignolé son plan chez lui, dans le Palais de Zol’minos. Quelques mois plus tard, il réapparaissait en bonne compagnie, et semait le carnage dans la cité, pour bientôt tuer le Roi et Sa Famille.  
  Face à lui, l’escalier lui faisait face, imposant et royale sous son tapis Bleu roi. Quelque peu encombré de soldats, il ne perdait pas de son éclat et de sa beauté. Le rouge du sang s’accordait parfaitement avec sa teinte foncé. Son premier pas fut étouffé par les épais poils, et il prit un plaisir inhumain à gravir silencieusement, une à une, les marches qui le conduirait devant le Roi. Au fur et à mesure qu’il montait, des voix apparurent, et il put bientôt discerner celles de ses hommes, et celle moins grave de ceux du Nord. Lorsque Lord Zakaras avala la dernière marche, tout lui faisait face, tout ce qu’il avait prévu, tout ce qu’il voulait…
  Etaient présents dans la salle, outre ses soldats, un homme de grande taille portant une armure ainsi  qu’une longue cape rouge, Son visage était vieux, ridé, mais il gardait une impressionnante vigueur. Des cheveux noirs tombaient sur ses épaules et ses yeux gris menaçait le nouvel arrivant. A côté de lui se trouvait une femme. Grande elle aussi, très mince, elle demeurait impassible face aux envahisseurs. Un regard glacial accueillit Lord Zakaras, ses yeux bleu lançant des éclair. Vêtu d’amples capes en soies sombre, elle semblait presque fantomatique. Devant eux, deux enfants pleuraient, chancelant sur leurs fines jambes. Encore petits, ils inspireraient la pitié à n’importe qui dans cet état déplorable. Quelques soldats de la Garde Royale vivaient encore dans la pièce, mais plus pour très longtemps.  
  De ses hommes, il n’en restait plus qu’une vingtaine. La marque rouge à l’effigie du chacal qui ornait leurs armures révélait qu’ils constituaient la garde rapprochée et personnelle de Lord Zakaras ; une certaine élite. Du regard il questionna l’un de ses hommes pour savoir où était le reste de son armée, et celui-ci lui désigna un escalier à l’arrière de la salle, derrière un gigantesque et étincelant trône en or sertit de diamants, émeraudes, rubis, topazes et bien d’autres pierres précieuses.  Des longues colonnes en or partaient du sol, encadrant le magnifique siège et s’encastrait dans le plafond de dalles blanche. Lord Zakaras observait l’ouvrage, plus brillant que les étoiles et plus précieux que le reste du château. Il se dit que siéger ici ne devait pas être si pénible et plus tôt il aurait éradiquer la famille Royale, plus tôt il aurait le loisir de s’y installer.  
  Ses pas résonnèrent dans la salle tandis qu’il s’approchait de leurs désormais prisonniers. Ceux-ci le regardait, défiants et rebelles. Le Roi surtout adoptait cette attitude, la femme, elle, restait calme, imperturbable, presque détendue. Les enfants quant à eux pleurnichaient aux pieds de leurs parents. Les soldats de la Garde Royale restaient immobiles, impuissants. Ils ne pouvaient rien faire. Le sourire de Zakaras se fit plus sombre et plus diabolique à mesure qu’il avançait. Il sentit aussi ses fantassins se détendre, savourant l’aboutissement d’un long projet. Une épée d’or trônait contre la cuisse du Roi, mais elle ne serait pas d’un grand secours contre son ennemi.  
  A moins de deux mètres, Lord Zakaras s’arrêta et admira. Plus d’une année de préparation, plus d’une année d’acharnement, de sollicitude, d’angoisse, de peur, d’abstraction s’effaçait tandis qu’il contemplait la fleur de son plan. La Famille Royale tremblait devant lui.  
  — Pourquoi nous avoir attaqué ? demanda brusquement le Roi d’une voix énergétique et rageuse.  
  Zakaras se contenta d’une réponse floue sur un ton mielleux qui exaspéra le Roi.
  — Il le fallait mon cher, c’était vitale.  
  — Ne pouvions pas continuer à vivre en paix comme nous l’avions fait des siècles durant ?
  — A quoi bon ? fit Lord Zakaras. Je pouvais conquérir votre citadelle, je l’ai fait, pourquoi m’en serai-je abstenu ?
  — Pour éviter de déclencher une Guerre gigantesque dans le Monde, maintenant, tout le monde va se mêler de ce qui s’est passé ici, et entre le Nord et le Sud, une guerre éclatera, c’est inévitable.
  Le Roi fulminait, et sa femme, la Reine, se contentait de garde la tête bien droite et de ne jamais cligner des yeux. Quoi qu’elle regarda, rien ne pouvait soutenir ce regard.  
  — Qu’elle éclate, continua sobrement Lord Zakaras, ce n’est point mon affaire, j’ai maintenant deux citadelles, une dans le Sud, et la votre dans le Nord. J’ai des yeux partout. Je saurai toujours les actions des deux continents.  
  Et il partit d’un petit rire cruel. Les enfants recommencèrent à pleurer.  
  — Je doute que votre Suzerain ne soit satisfait de votre acte en tout les cas. Ai-je raison ?
  — Ho, peu m’importe de lui. Je n’ai rien à lui dire, rien à lui rendre. Je suis autonome, pas comme les autres Gardiens du Sud. Je suis libre d’agir. Et qu’il vienne me sermonner si l’envie lui prend, mais il ne repartirai pas d’un seul morceau. D’ailleurs, il le sais très bien. (Il se tut un instant) Mais je doute que le votre de Suzerain soit ravi de la prise d’une de ces protections.
  Le Roi était rouge comme une tomate à présent. Il semblait prêt à exploser.
  — Ho non, cela va engendrer un tas de complication pour la défense de notre territoire, mais ne souriez pas, il viendra tôt ou tard récupérer cette cité. Je m’en porte garant.  
  Lors Zakaras hocha la tête et reporta son regard sur la Reine qui ne bougeait toujours pas.  
  — He bien ma Reine, qu’avez-vous aujourd’hui ? Vous semblez bien préoccupée.  
  La Reine ne lui répondit pas. Elle ne trembla même pas.
  — Dulana ne parle pas ! lui ordonna son mari.
  Lord Zakaras haussa les épaules en riant et se rapprocha plus encore du Roi.  
  — Qu’allez-vous faire de nous ? demanda t-il, soucieux.  
  — Vous tuez.
  Le Roi baissa les yeux et ne dit plus rien. Il semblait prêt à éclater en sanglot, quand, plus rapide qu’un éclair, il dégaina son épée et se lança sur Zakaras. Mais l’attaque ne surprit pas le Lord. Son épée toujours en main, il para l’attaque, et un bruit retentissant, mêlé de fer et d’or, retentit sous les plaintes des enfants. Les gardes voulurent se jeter sur leur ennemi, mais les hommes de Lord Zakaras ne furent pas de cet avis. Ils ripostèrent. Le combat s’engagea avec agilité. Le Roi maniait mieux l’arme que ne l’aurait présager son âge avancer, mais contre Lord Zakaras, il n’avait pas ses chances. Il se fatiguait plus vite, et ses mouvements se firent plus lent. Lord Zakaras s’amusa encore un moment, toujours aussi vif et habile, et jugeant le moment venu mit fin à la joute. Sa longue épée s’enfonça dans l’armure du Roi, ressortit de l’autre côté sous les cris horrifiés des enfants et, ce coup-ci, de sa femme. Un filet de sang coula alors, éclaboussant le sol, désertant le corps du vieux Roi. Lord Zakaras retira lentement son arme, taillant un peu plus le trou béant. Pendant deux ou trois secondes le Roi vacilla blême puis il tomba, tremblant sur les dalles. Lord Zakaras l’observa, victorieux.  
  Tandis que le Roi se mourrait sur le sol, Lord Zakaras fit signe à ses hommes qui en avait déjà terminer avec les gardes de tuer les enfants. Ils s’exécutèrent sous l’impuissance de leur père. La Reine était retenue par deux hommes de Zakaras et se débattait avec fureur, pleurant et hurlant. Deux jeunes cadavres de la Famille Royale vinrent encombrer la salle.  
  — Ne tuez pas la Reine, fit Zakaras et ses hommes ne firent rien.  
  Le Roi emportait un dernier souvenir abominable de son assassin et de celui de ses enfants et siffla juste avant la mort :
  — Ma descendance vivra…  
  Puis ce fut tout. Il cessa de respirer et la Reine défaillit. Lord Zakaras l’observa encore un moment et ordonna à ses hommes de débarrasser la salle. Maintenant son plan accomplit, il voulait s’adonner au plaisir de cette conquête victorieuse. Une fois la pièce vide, il resta un moment seul devant la contemplation de son nouveau trône, puis en prit la direction. Il caressa l’or, les bijoux et il était incroyablement chaud, protecteur. Alors il s’assit, inspira profondément et chuchota :
  — Ce n’est pas finit…


Message édité par karnh le 21-12-2004 à 16:01:32

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Marsh Posté le 18-10-2004 à 20:15:56   

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Marsh Posté le 18-10-2004 à 20:17:27    

c'est quoi comme genre?

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Marsh Posté le 18-10-2004 à 20:19:51    

dsl de te dire ca mais bon : trop ennuyant je finie pas :sweat:

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Marsh Posté le 18-10-2004 à 20:29:18    

Un peu trop macabre pour moi...

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Marsh Posté le 18-10-2004 à 20:29:41    

oligarque a écrit :

c'est quoi comme genre?


  Comme beaucoup d'autres ici, de l'héroic-fantasy  :D


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Marsh Posté le 18-10-2004 à 20:30:34    

terminapor a écrit :

dsl de te dire ca mais bon : trop ennuyant je finie pas :sweat:


  D'accord, mais tu peux dire ce qui rend si chiant, c'est l'ambiance, le style, les persos ?  ;)


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Marsh Posté le 18-10-2004 à 20:31:14    

c'est long donc je lirais plus tard, en tout cas ça à l'air bien ecrit.

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Marsh Posté le 18-10-2004 à 20:32:15    

Astaria a écrit :

Un peu trop macabre pour moi...


  Voilà, je redoutai un peu ça.  :(  
  Je veux vraiment que ce personnage passe pour un homme sans âme, trop méchant pour vivre, pour qu'on ne l'aime pas du tout, ou au contraire qu'on aime ce comportement inhumain, mais la tu trouves vraiment ça trop choc ?  :hello:


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Marsh Posté le 18-10-2004 à 20:33:22    

oligarque a écrit :

c'est long donc je lirais plus tard, en tout cas ça à l'air bien ecrit.


  Merci, c'est sympa de prendre du temps pour "moi"  :)


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Marsh Posté le 18-10-2004 à 20:37:22    

Hum bah pour un méchant c'est un méchant... Si c'est ce que tu voulais, c'est réussi ! Mais à force il l'est peut-être un peu trop, et la on tombe dans la stéréotype... Le super méchant qui veut tout dominer on sait pas trop pourquoi...
mais sinon j'aime bien ton style !

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Marsh Posté le 18-10-2004 à 20:37:22   

Reply

Marsh Posté le 18-10-2004 à 20:39:02    

karnh a écrit :

D'accord, mais tu peux dire ce qui rend si chiant, c'est l'ambiance, le style, les persos ?  ;)


je sait pas ... je lis, j'arrete au bout de 4,5 ligne :sweat: ou sinon je sait pas lire [:dawa]

Reply

Marsh Posté le 18-10-2004 à 20:44:23    

Astaria a écrit :

Hum bah pour un méchant c'est un méchant... Si c'est ce que tu voulais, c'est réussi ! Mais à force il l'est peut-être un peu trop, et la on tombe dans la stéréotype... Le super méchant qui veut tout dominer on sait pas trop pourquoi...
mais sinon j'aime bien ton style !


  En fait, dans cette histoire, il n'y a pas vraiment de méchants ni de gentils, c'est plutôt deux camps qui s'opposent, et cet homme là se démarque un peu de autre, voilà  ;)  
  Sinon, merci pour le style y'a au moins un truc potable :jap:


Message édité par karnh le 18-10-2004 à 20:44:58

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Marsh Posté le 18-10-2004 à 22:03:49    

Ouais, c'est vraiment bien. Mais 1 pêu long, donc j'ai pas tout lu, je vais finir demain. Mais je trouve que c'est un peu glaucque ( c'est voulu ?), et puis il y a quelques petites fautes d'innatteention ( mais il suffit de te relir, et ca sera bon). A quand la suite ????


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Les épées trancheront, le boucliers pareront, le mal renaîtra, le Héros Vert reviendra, et Hyrule tremblera sous les pas de l'armée, qui, de tous les temps fut la plus grande, et l'histoire deviendra légende. Pour quand ?
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Marsh Posté le 19-10-2004 à 14:44:49    

nebot a écrit :

Ouais, c'est vraiment bien. Mais 1 pêu long, donc j'ai pas tout lu, je vais finir demain. Mais je trouve que c'est un peu glaucque ( c'est voulu ?), et puis il y a quelques petites fautes d'innatteention ( mais il suffit de te relir, et ca sera bon). A quand la suite ????


  Mici  :jap:  
   
  POur le côté glauque, c'est voulu, mais à première vue, tu n'es pas le seul qui le trouve un peu trop marqué dans le prologue, peut-être qu'il faudra revoir un peu et l'atténué.  :D  
  Sinon, he bien, il n'y pas encore de suite  :p J'ai écrit ce prologue comme ça, parce que j'avais l'idée, mais pour la suite, bien que j'aie quelques idées, je plafone un peu, le commencement est dur, donc ca ne risque pas d'arriver très repidement, dsl  :(  
 
  N'hésitez pas dire vos impression si vous avez lut, ne serait-ce que partielement, ça m'aidera beaucoup  :hello:


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Marsh Posté le 19-10-2004 à 15:50:51    

j'ai lu avec attention les 2 1ers paragraphes, et bien j'aime beaucoup le style.
Je lirais le reste ce soir "à tête reposée".
Quoi qu'il en soit, je ne peux que t'encourager sur cette voix, parce que je trouve ca mieux ecrit que certaines bouquins publiés...

Reply

Marsh Posté le 19-10-2004 à 20:08:04    

YuL a écrit :

j'ai lu avec attention les 2 1ers paragraphes, et bien j'aime beaucoup le style.
Je lirais le reste ce soir "à tête reposée".
Quoi qu'il en soit, je ne peux que t'encourager sur cette voix, parce que je trouve ca mieux ecrit que certaines bouquins publiés...


  Ha ben ça c'est sympa, merci  :hello:  
   
  De toute façon, prend ton temps, et ceux qui voudraient le lire aussi, car le chapitre suivant n'est pas encore écrit, donc il ne risque pas d'arriver de si tôt. En plus faut que je trouve quelque chose à mettre dedans  :D


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Marsh Posté le 20-10-2004 à 20:37:34    

Bon, j'ai commencé une petite suite, mais je ne peux pas encore vous dire quand elle sera lisible. Je viens de commencer. Je dirai dans une petite semaine :)


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Marsh Posté le 20-10-2004 à 20:39:00    

O.K. Je l'attends avec impatience


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Marsh Posté le 20-10-2004 à 20:40:09    

nebot a écrit :

O.K. Je l'attends avec impatience


  Tu l'as lu en entier le PROLOGUE ?


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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:33:24    

 Fait ch..r, un problème. J'ai deux idées pour la suite, mais je sais pas dans quel ordre les mettre pour pas réveler trop vite certains trucs importants... :)


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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:35:24    

tire à pile ou face.

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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:36:58    

Astaria a écrit :

tire à pile ou face.


   :lol:  :lol:  
  Nan, je vais réfléchir un peu à la suite pour voir ce qui colle le mieux. Mais si j'arrive vraiment pas à me décider je le ferai  ;)


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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:38:50    

Essaye de mixer les deux idées pour n'en faire qu'une ... J'ai déjà essayé, ca marche pas à tous les coups, mais bon ...


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Les épées trancheront, le boucliers pareront, le mal renaîtra, le Héros Vert reviendra, et Hyrule tremblera sous les pas de l'armée, qui, de tous les temps fut la plus grande, et l'histoire deviendra légende. Pour quand ?
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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:41:43    

nebot a écrit :

Essaye de mixer les deux idées pour n'en faire qu'une ... J'ai déjà essayé, ca marche pas à tous les coups, mais bon ...


  Pas possible, elles se passent dans des lieux différents avec des persos différents  :D


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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:43:30    

 ET au fait, pour les personnes qui trouvaient ça trop glauque, je vous rassure, ce n'est plus comme ça par la suite. CAa redevient plus "calme" :D


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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:45:49    

karnh a écrit :

Comme beaucoup d'autres ici, de l'héroic-fantasy  :D

mais créer un club quoi, une asso et louez un bus et jetez vous d'en haut d'une corniche à pleine vitesse, l'autoradio crachant "Field of Pelennor". Mais pitiez, arretez de massacrer un genre.


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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:47:01    

Tout le monde n'est pas de ton avis...

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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:50:53    

Astaria a écrit :

Tout le monde n'est pas de ton avis...

ouai des gus qui veulent faire de l'heuroïquefantazzie parce qu'ils sont incapable d'avoir un imaginaire propre on en a une bonne douzaine sous la main là. On va finir par croire que HFR veut faire une collection.


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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:51:33    

meriadeck a écrit :

mais créer un club quoi, une asso et louez un bus et jetez vous d'en haut d'une corniche à pleine vitesse, l'autoradio crachant "Field of Pelennor". Mais pitiez, arretez de massacrer un genre.


  Au lieu de pourrir le topic de tout ceux qui font de la fantasy, tu ferais bien de lire les textes et de les critiquer, ensuite on parlera. Sinon tu t'abstiens  :jap:


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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:52:06    

Astaria a écrit :

Tout le monde n'est pas de ton avis...

tout le monde, peut être pas, mais il n'est pas tout seul :o


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Activiste untergründ de l'UCAF, faction radicale
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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:52:11    

Astaria a écrit :

Tout le monde n'est pas de ton avis...


 
Si on trouve 10 personnes du même avis ça compte ?


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Ratures - Cuisine
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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:53:18    

meriadeck a écrit :

ouai des gus qui veulent faire de l'heuroïquefantazzie parce qu'ils sont incapable d'avoir un imaginaire propre on en a une bonne douzaine sous la main là. On va finir par croire que HFR veut faire une collection.


  Mais franchement, ca peut te faire quoi qu'on fasse de la fantasy pour notre plaisir. Tu peux me le dire ?? Parce que là ca devient vraiment emm...dant tes messages.
   
  Et le topic n'est pas fait pour critiquer la fantasy, donc merci  [:sortir]


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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:54:04    

karnh a écrit :

Pas possible, elles se passent dans des lieux différents avec des persos différents  :D


 
Ah, zut ... Dans ce cas, essaye de faire un chapitre sur deux (comme moi :lol: ).
Sinon, tu  peix faire une autre technique assez difficile : tu écris les deux versions, puis tu choisis ...


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Les épées trancheront, le boucliers pareront, le mal renaîtra, le Héros Vert reviendra, et Hyrule tremblera sous les pas de l'armée, qui, de tous les temps fut la plus grande, et l'histoire deviendra légende. Pour quand ?
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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:54:18    

karnh a écrit :

Au lieu de pourrir le topic de tout ceux qui font de la fantasy, tu ferais bien de lire les textes et de les critiquer, ensuite on parlera. Sinon tu t'abstiens  :jap:

ouai t'es né en 88, t'es a peine pubère et tu vas me faire la leçon sur l'Heroic fantazy.  :D


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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:54:24    

Pas d'imaginaire propre ? Excuse moi mais pour créer un monde, il en faut de l'imagination, enfin à mon avis...

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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:55:46    

meriadeck a écrit :

ouai t'es né en 88, t'es a peine pubère et tu vas me faire la leçon sur l'Heroic fantazy.  :D


  Pourquoi, t'es le Dieu vivant de la fantasy ?
  Tu vois, c'est le genre de gars comme toi qui me font envie d'être publié pour clore cette discussion.  :fou:
 
  Et puis exact, pour créer un monde, des personnages, des nouvelles religions, des modes de vies, des cartes, des niveaux de vie etc. Je pense qu'il faut un minimum d'imagination.  :na:


Message édité par karnh le 21-10-2004 à 20:57:07

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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:56:32    

karnh a écrit :

Mais franchement, ca peut te faire quoi qu'on fasse de la fantasy pour notre plaisir. Tu peux me le dire ?? Parce que là ca devient vraiment emm...dant tes messages.
   
  Et le topic n'est pas fait pour critiquer la fantasy, donc merci  [:sortir]

fais une recherche et regarde le nombre assez impressionnant de topic similaire. moi je te donne un conseil gratuitdonnépascherc'estcadeau: contact les autres en mp et créer un topic "atelier d'écriture en terre du milieu". Comme ça vous pourrer confronter vos styles. Parce que bon ça s'apprend ce genre, surtout celui dans lequel tu veux proser. Tolkien n'a pas écris ses volumes en deux jours. Mais en 60 ans.


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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:56:33    

meriadeck a écrit :

mais créer un club quoi, une asso et louez un bus et jetez vous d'en haut d'une corniche à pleine vitesse, l'autoradio crachant "Field of Pelennor". Mais pitiez, arretez de massacrer un genre.


Rien ne t'oblige à venir sur ce topic !! T'as qu'à nous ignorer, un point c'est tout ! Oh mais alors, quel manque de respect de la liberté d'expression !


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Les épées trancheront, le boucliers pareront, le mal renaîtra, le Héros Vert reviendra, et Hyrule tremblera sous les pas de l'armée, qui, de tous les temps fut la plus grande, et l'histoire deviendra légende. Pour quand ?
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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:57:37    

karnh a écrit :


  Et puis exact, pour créer un monde, des personnages, des nouvelles religions, des modes de vies, des cartes, des niveaux de vie etc. Je pense qu'il faut un minimum d'imagination.  :na:


 
 [:rofl]  [:rofl]  [:rofl]  
 
franchement c'est nul

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Marsh Posté le 21-10-2004 à 20:58:15    

nebot a écrit :

Rien ne t'oblige à venir sur ce topic !! T'as qu'à nous ignorer, un point c'est tout ! Oh mais alors, quel manque de respect de la liberté d'expression !


mais lol. si tu savais au moins ce que c'est que la liberté d'expression et que tu la désserts assez peu là.


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Marsh Posté le    

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