Moi je me pose une question.
 
Petite mise en contexte:
Les artistes ne se plaignent pas vraiment, c'est seulement les major de la musiques qui ralent, déjà la c'est une chose. Mais plaçons tout les artistes de la musique dans le même panier: comme quoi ils pensent tous que la copie tue la musique.... Chouette.
 
Ma question est celle-ci: les bibliothèques publiques fournissent une quantité infini de livre pour seulement 10$/an (soit le prix de la carte de membre). Hors, un seul livre coute le double. Pourquoi les auteurs de livre ne se plaingnent pas des bibliothèques mais les editeurs de musique semble croire que c'est la fin du monde dans leur cas ?
 
J'ai manqué un détail capital ou quoi ?

Tu amènes ton écran dans ton lit pour lire ?

oui les editeurs de musique ne sont pas honnetes
 
et sinon photocopier un livre c'est fastidieux et ca revient presque aussi cher que le livre lui meme

Nicodonald: Quel est le rapport ? (mis à part: aucun)
 
Ouais, mais le point c'est que les bibliothèque t'évite carément de payer pour un bouquin, tout comme un cd copié, sauf qu,à la bibliothèque, tu ne paie pas une taxe de redevance sur le media.

Petit rappel :

Tous les bouquins un peu liés à la "jeunesse" sont scannés par des malades page par page et mis sur les réseaux P2P.
 
Genre les livres de Jeux de Roles et leurs multiples extensions à 30$ le feuillet de 30 pages, dis toi bien que ça plait pas à tout le monde de payer autant, même si c'est un milieu un peu en crise depuis les eighties...
 
 
 

- Les Bd sont piratés
- les bouquins à grand succès aussi
- les livres techniques auto aussi

tout est dit  

 
J'aime bien la dérive orthographique...

Le livre est un objet.
 
Photocopier un livre, pourquoi pas, mais on a pas le meme résultat au final.

 
+1 et bien d'autres encore, sous forme d'ebook et autres ...
 Faut pas avoir cherché longtemps pour prétendre le contraire.    

 
le cd aussi c'est un objet

http://www.uqac.ca/zone30/Classiqu [...] _sociales/
 
Sur ce site, en france, telecharger certaine des oeuvres est du piratage de livre. Au quebec non (question de liberation de droit post-mortem). Ce qui n'empèche pas pas que bcp sont téléchargeable en france.

Mais faut avouer que les ebook c'est bien pratique pour lire sur son PDA quand on est en déplacement et qu'on ne veut pas se trainer 10 livres sur soi.

 
Les bibliothèques paient un droit de prêt pour avoir le droit d'exister. Cet argent est réparti entre les éditeurs, et les auteurs.  
(bon, c'est assez récent- 2003, je crois-, les bibliothécaires ayant été très réticents car cela alourdit le budget de la structure - qui fonctionne déjà à perte)
 
Et la majorité des lecteurs ne lisent pas le même livre toutes les semaines (alors qu'on peut très bien écouter le même CD tous les jours).  
La quantité de livres photocopiées est négligeable comparée à la masse totale des livres édités.

Surtout que la copie de livre est autorisé pour un usage privé...

 
Pas toi, mais la bibliothèque. L'association des bibliothécaires ayant refusé de répercuter ce droit de prêt sur les usagers (c'est l'Etat qui prend en charge le versement de ce droit aux éditeurs et auteurs), tu ne paie que ton inscription à la Bibliothèque.
 

http://www.legifrance.gouv.fr/WAsp [...] CX0200037L
 
Certaines bibliothèques associatives ne bénéficiant pas de subventions font payer cette "taxe" aux usagers : 1€ le livre emprunté en plus de l'abonnement dans la ville d'à côté.  
 
 
 
Après, pour les photocopies de livres, j'ignore si elles ne paient pas aussi une taxe sur les photocopieurs

Ont-ils le droit de distribuer des photocopies de livres entiers aux étudiants, comme le font parfois certains profs peu regardants ?
Les livres techniques sont souvent chers. Moi j'achète chez l'éditeur Dover quand je peux. Ils sont spécialisés dans les rééditions d'excellents traités à prix souvent très raisonnables. Ainsi, on peut acheter l'excellent livre de Méca Q. de Messiah (auteur pourtant français) moins cher qu'en France.
Ils ont une très bonne collection d'ouvrages de maths et aussi d'excellentes partitions pas chères.
 
http://store.doverpublications.com

Ben voilà, on a fait le tour du problème:
 
On ne peut pas dire que les livres ne sont pas piratés, ils le sont même beaucoup dans des domaines ciblés, qui se rapprochent d'avantages de lectures "utiles" ou "dédiées".
 
Oui des bibliothèques permettent d'avoir accès à une masse de livres incroyable pour pas très cher, c'est même une très bonne chose. Non ces modes de diffusion paralèlles ne cours-circuitent pas les réseaux officiels, pour un tas de raisons très diverses:
 
Les gens sont plus souvent dans leur centre commercial que dans la biblothèque de leur ville.
En cas de copie de livre, le résultat final n'est pas strictement identique à l'original comme peuvent l'être des copies de CD de musique ou de DVD de film ou de jeu video:
 
En cas de photocopie papier, l'objet obtenu a couté cher en photocopies et en temps pour les relier. La qualité de lecture est clairement moindre sur une photocopie, le scan étant peu envisageable pour un particulier...
 
En cas d'impression de scan téléchargé, là encore, l'objet obtenu est loin de posséder l'ergonomie d'un livre.
 
En face d'une consultation sur PC portable ou pda, on peut voir à l'inverse l'aspect pratique du livre, qui se sort partout, que l'on ne risque pas de se faire voler, qui n'est pas fragile, qui ne craint par l'eau, la manipulation des enfants, qui se prête, qui se donne, qui se garde dans une pièce dédiée, qui n'a pas de problème de batterie, que l'on peut marquer, que l'on peut anoter, que l'on peut plier, que l'on peut toucher aussi, puisque l'aspect sensuel est une composante du livre.
 
 
A l'arrivée, on a une industrie peu touchée pour l'instant, mais tous ses secteurs les plus techniques, les plus pratiques, les plus dédiés à une activité/passion donnée risquent d'être touchés de manière grandissante à mesure que la toile aura été étendue...
 
 
La grande force du livre étant au final sa diversité pour résister à la copie massive, qui ne peut obéir qu'à des phénomènes de mode, or les phénomènes de mode, même le monde "littéraire" et mondain les crée de toute pièce, avec des générations plutôt féminines et plutôt âgées qui lui donneront encore de beaux jours, jusqu'à ce que la génération de l'image décide de ne plus alimenter ces oasis anti numérique: les écrivains de demain passeront à la télé ou ne vendront pas.(c'est déjà beaucoup le cas...)
 
 
La généralisation progressive de la médiocratie en Europe, ultime mimétisme en forme de soumission à nos chères Amériques, risque de faire vasciller quelques institutions: Désormais, ce qui existe, c'est ce qu'il se vend, la masse fait les succès et se rassasie uniquement des anciens succès et des échecs à prix cassé: comme si le peuple méritait à la fois le meilleur et le pire, mais pas l'essentiel: l'immense majorité des créations qui se trouvent entre les deux...
 
Heureusement que l'encyclopédie biblique google est là devant moi, gratuite et tellement plus capable que quiquonque pour savoir ce qui est bien pour moi ou pas...
 
 
 
 

Donc si j'ai bien compris:
 
L'état paie pour les bibliothèques publique des frais de redevances.
Bien, merci
 
Je savais bien que j'avais très probablement manquer un bout important.