Chantal Sébire atteinte d'une tumeur incurable et réclamant le droit de mourir dans la dignité, est décédée
C'est ce qu'on a appris mercredi soir auprès du ministère de l'Intérieur, son corps sans vie ayant été trouvé dans la soirée à son domicile de Plombières-les-Dijon (Côte d'Or).
Les causes de la mort, "constatée à 19h30", ne sont "pas connues", a déclaré le procureur de la Réupublique de Dijon. La justice avait rejeté lundi sa demande d'euthanasie.
Jean-Luc Romero, le président de l'association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), a fait part de sa "tristesse" et a salué une "femme d'exception, avec un caractère exceptionnel, une grande force, une volonté et une voix pour un combat formidable: celui de la fin de vie dans la dignité".
Atteinte d'une esthésioneuroblastome, tumeur rarissime et incurable aux sinus et à la cavité nasale, qui la défigurait et la faisait atrocement souffrir depuis huit ans, cette ancienne enseignante, mère de trois enfants, avait médiatisé depuis plusieurs semaines son sort.
Elle disait vouloir être conduite vers la mort, en accord avec ses enfants et réclamait qu'on permette à son médecin de famille de lui administrer une dose mortelle de pentothal. Elle avait donné de nombreuses interviews à la presse, écrit à l'Elysée et saisi la justice.
Le président de la République Nicolas Sarkozy avait reçu mercredi après-midi à l'Elysée le Dr Emmanuel Debost, son médecin traitant, en présence du professeur Arnold Munnich, conseiller du président et du Professeur Daniel Brasnu, chef du service d'oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale de l'hôpital européen Georges Pompidou, spécialiste de la maladie dont souffrait Chantale Sébire.
Après avoir reçu un courrier de la malade, Nicolas Sarkozy avait demandé au Pr Munnich, qu'un "nouvel avis" soit donné "par un collège de professionnels de la santé du plus haut niveau" sur son cas.
Matignon a demandé mercredi à Jean Léonetti, rapporteur de la loi de 2005 instaurant un droit au "laisser mourir" mais pas à l'euthanasie active, une mission d'évaluation pour remédier éventuellement à "l'insuffisance de la législation".
Marsh Posté le 20-03-2008 à 02:18:09
Chantal Sébire atteinte d'une tumeur incurable et réclamant le droit de mourir dans la dignité, est décédée
C'est ce qu'on a appris mercredi soir auprès du ministère de l'Intérieur, son corps sans vie ayant été trouvé dans la soirée à son domicile de Plombières-les-Dijon (Côte d'Or).
Les causes de la mort, "constatée à 19h30", ne sont "pas connues", a déclaré le procureur de la Réupublique de Dijon. La justice avait rejeté lundi sa demande d'euthanasie.
Jean-Luc Romero, le président de l'association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), a fait part de sa "tristesse" et a salué une "femme d'exception, avec un caractère exceptionnel, une grande force, une volonté et une voix pour un combat formidable: celui de la fin de vie dans la dignité".
Atteinte d'une esthésioneuroblastome, tumeur rarissime et incurable aux sinus et à la cavité nasale, qui la défigurait et la faisait atrocement souffrir depuis huit ans, cette ancienne enseignante, mère de trois enfants, avait médiatisé depuis plusieurs semaines son sort.
Elle disait vouloir être conduite vers la mort, en accord avec ses enfants et réclamait qu'on permette à son médecin de famille de lui administrer une dose mortelle de pentothal. Elle avait donné de nombreuses interviews à la presse, écrit à l'Elysée et saisi la justice.
Le président de la République Nicolas Sarkozy avait reçu mercredi après-midi à l'Elysée le Dr Emmanuel Debost, son médecin traitant, en présence du professeur Arnold Munnich, conseiller du président et du Professeur Daniel Brasnu, chef du service d'oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale de l'hôpital européen Georges Pompidou, spécialiste de la maladie dont souffrait Chantale Sébire.
Après avoir reçu un courrier de la malade, Nicolas Sarkozy avait demandé au Pr Munnich, qu'un "nouvel avis" soit donné "par un collège de professionnels de la santé du plus haut niveau" sur son cas.
Matignon a demandé mercredi à Jean Léonetti, rapporteur de la loi de 2005 instaurant un droit au "laisser mourir" mais pas à l'euthanasie active, une mission d'évaluation pour remédier éventuellement à "l'insuffisance de la législation".