Bonjour,
 
Petite réflexion au sujet du scandisk windows (commande chkdsk):
 
Au gré de mon expérience professionnelle, je suis très souvent confronté à des problemes de disque ou système de fichiers et récupération de données.
En écumant le web, il ressort que pour un grand nombre de techniciens/bidouilleurs, la solution à ces problèmes (qu'ils soient hardware ou logique) est très souvent la même: chkdsk.
 
Par exemple si le disque comporte des secteurs défecteux, la commande chkdsk /r permettrait de les réparer et le disque par la même occasion.  
Réparation physique donc.
 
la commande chkdsk /f permettrait d'analyser et corriger si besoin, des anomalies au niveau de la MFT et de la structure des fichiers.
 
Or je me suis à douter, il ya quelques années de la fiabilité de la première commande (chkdsk /r) sur un disque défectueux.
 
En effet, j'ai pris l'habitude en cas de soupcon concernant un disque de faire un test de diagnostic du fabricant (Seagate diagntosic tools, ou Western Digital diag tool)
A mon avis seuls ces outils sont capables de d'évaluer et de donner un diagnostic fiable et complet de l'état d'un disque.
 
Dans un cas précis (windows ne démarrait plus), j'ai utilisé HDAT2 pour tenter de réparer (ou plutot réalllouer) les secteurs defectueux (les outils dos des fabricants donnant le disque comme irréparable, vu le nombre de secteurs defect) réparation qui s'est soldée par un échec.
 
En dernier recours je tente donc un chkdsk /f /r, qui détecte également des secteurs defect et m'annonce les avoir réparer avec d'autres problemes logique.
Windows démarrre normalement.
 
Surpris, je relance donc un diagnostic fabricant: FAIL: trop de clusters endommagés
Puis un HDAT2: rien n'a changé: une centaine de clusters defectueux. Impossible à réparer.
 
 
Suite à des recherches, voici mon hypothèse:  
 
chkdsk /r, ne marque les secteurs defectueux qu'un niveau logique, c'est à dire dans la MFT
(https://msdn.microsoft.com/en-us/library/bb470206%28v=vs.85%29.aspx)
 
Il marque dans ce fichier qu'à tels endroits se trouvent des secteurs defect, déplace les données en conséquence, note la position des clusters illisibles afin qu'ils ne soient plus utilisés.
Le disque n'est donc pas réparé physiquement mais uniquement au niveau logique (la MFT étant un fichier de données propre à Windows).
Les outils de diag des fabricants quant à eux, indiquent dans un endroit prévu par les fabricants du disque la position des secteurs defect, s'il y en a.  
Le controlleur n'ira donc plus écrire sur ces clusters.
C'est donc une réparation matérielle contrairement à chkdsk.
 
Ma conclusion (si mon raisonnement tient la route, et je pense que c'est le cas) est donc la suivante:
Je pense qu'utiliser scandisk pour réparer un disque et l'utiliser à tort à travers est une hérésie technique dans le cas d'un problème matériel (voire de récupération de données).
 
On ne devrait l'utiliser que dans le cas de problème au niveau de la structure de fichiers ou de MFT, bref pour des problèmes au niveau logique donc.
 
 
D'accord pas d'accord ?
 
 
Tom

Perso voici ce que je pense : Les outils fabricants (en tous cas ceux que tu cites) sont limités par un certain nombre de secteurs de secours, chkdsk ne semble lui pas être (ou moins) limité, mais il doit donc réduire la taille du DD.

Petit up:
 
j'ai trouvé une discussion qui rejoint ce que je pensais très fort: chkdsk /r est vu comme un outil miracle et utilisé à tort et à travers pour "réparer" un disque, Alors qu'en fait l'outil de test du fabricant est plus complet et fiable.
D'ailleurs comme son nom l'indique, l'outil du fabriquant sert à faire des diagnostique et réallouer des clusters defect au niveau matériel au contraire de chkdsk
 
 
http://www.bleepingcomputer.com/fo [...] osis-tool/
http://www.bleepingcomputer.com/fo [...] g-windows/
 
Bref chkdsk /r pour checker l'état d'un disque  et réparer un disque c'est crade