Miserere - Galerie Perso - Photo numérique
Marsh Posté le 11-04-2007 à 09:36:19
Superbe reportage...Encore !
(mais on va te dire que c'est pas la bonne cat'...!)
Marsh Posté le 11-04-2007 à 09:47:51
tazar97180 a écrit : Reportage d'un autre monde: |
TRès bon ca,mais tu peux en faire une galerie perso
Marsh Posté le 11-04-2007 à 11:47:31
Tu as vécu au Brésil où tu effectuais simplement un reportage ?
Marsh Posté le 11-04-2007 à 11:49:22
simple et efficace
le texte est un plus
Marsh Posté le 11-04-2007 à 11:53:18
Les photos (en plus d'être bien réalisées) et les textes sont poignants. Beau reportage
...même 28 ans après
Marsh Posté le 11-04-2007 à 11:57:37
Excellent tout simplement !.. Si tu en d'autres, ne te gêne pas !....
Marsh Posté le 11-04-2007 à 12:01:53
Très bon...
Il n'y a que la dernière dont la qualité laisse à désirer étrangement... Il y a une raison ?
Marsh Posté le 11-04-2007 à 12:05:50
Je suis fasciné par ces photos... Un autre monde... une autre culture... la misère, la vraie...
Marsh Posté le 12-04-2007 à 11:19:27
nosdy a écrit : |
Pérou... Il y a 30 ans... Ca a un peu changé aussi.
Marsh Posté le 12-04-2007 à 15:41:11
j'avais oublié de dire que c'était au Pérou dans la banlieu de Lima la capitale. J'y ai vécu de 1978 à 81.
Marsh Posté le 11-04-2007 à 06:05:47
Reportage d'un autre monde:
17 septembre 1979, cimetière sauvage de San Juan de Lurigancho, la famille Zarate et les voisins enterrent le petit dernier Emilio mort de maladie. Eux sont venus à pied du bidon ville de Campo Grande. Ils attendent Silvio qui emméne le reste des personnes avec son camion
Pas facile de trouver une place. Le cerceuil est pourtant petit. Près de la statue ce serait bien dit madame Rios
Creuse bien profond, il y a beaucoup de chiens qui trainent et le cerceuil n'est pas bien solide
C'est bien assez profond, vient boire avec nous. Nous n'avons pas de bierre car on a dèjà enterré une tante la semaine dernière et l'argent manque. Vous seriez venu samedi dernier on a fait une belle fête. Un petit coup de aguardiente ?
Ecoutons le prêcheur. Un homme payé au chant entonne un cantique dans un latin peut catholique. Une improvisation très personnelle. C'est son métier, il a une vielle bible qu'il tient à l'envers. Mais peut importe, de toute facon il n'y voit plus beaucoup, des lunettes seraient inutiles, il ne sait pas lire. Pas besoin de jardinier dans ce cimetière, il n'y a pas d'eau. La bouteille change de main et se vide doucement
Monsieur, Madame Zarate et leur fils pensent qu'Emilio est bien enterré, qu'il veille sur eux tout la haut dans le ciel. Eux qui sont restés sur leur terre doivent maintenant continuer de vivre.....