Voici le début de mon roman. Si vous le voulez bien, j'aimerais avoir votre avis. Merci d'avance!
Prologue : Cher Benjamin, Ton grand-père est vieux dans l’âme et même si la sorcellerie préserve la jeunesse de mon corps, sache que je vais promptement m’éteindre. Je vis déjà depuis deux siècles et je te berçais avec mes souvenirs quand tu étais tout bébé. Il y en a un que je ne t’ais jamais conté. Tu ne sais pas que ton vieux aïeul est un puissant sorcier empli de facultés et que la magie saute toujours une génération. C’est donc normalement toi qui devrais hériter de mes dons. Mais il y a déjà plus d’un siècle, j’ai livré une délicate bataille avec mon ennemi juré, le dénommé Hugon Maligno. Nous étions tout deux épouvantablement blessés et il m’a jeté un puissant charme, enfermant dans mon corps toute ma force. Chacun de mes dons était désormais relié à une partie de mon être. Je ne peux t’en dire plus car tout magicien doit tisser sa propre toile. On m’a toujours qualifié de miséricordieux et ne pouvant faillir à ma réputation, j’ai fais dons de mes yeux, mes deux bras, ma peaux et mon cœur. Toi, mon petit-fils, tu es né sans bras droit et je te fais don du mien qui s’ajustera, j’en suis sûr, tout à fait à ton corps.
EGO IN VOBIS Grand-père Albert,
Chapitre 1 : je reçois un bras en héritage. Je m’appelle Benjamin Montgomery et je suis né avec une malformation : je n’ai pas de bras droit. Mes parents ont toujours voulu me protéger et ne m’ont donc jamais inscrit dans une école. C’est ma mère qui m’a toujours donné des cours. Je ne m’en suis jamais plain, je comprends que mes parents veuillent me préserver des méchancetés, des moqueries et de tous ce qui pourrait me faire du mal. Mais aujourd’hui, je viens d’apprendre que je vais recevoir un bras et que ma vie va peut-être devenir normale. Le donneur doit surement être un jeune garçon d’une quinzaine d’année, tout comme moi, il doit avoir la peau assez claire, tout comme moi, et aucunes tâches de rousseur sur le bras car je suis brun. Ça m’attriste, bien sûr, de savoir qu’un ado de mon âge est mort mais comprenez que je suis aussi très excité à l’idée de recevoir un bras et de pouvoir faire un tas de choses que je n’ai jamais pu faire comme nager, aller à l’école ou même jouer au basket-ball correctement. Une seule chose me gâche un peu mon bonheur, mon père semble plus triste que réjouis. J’ai même surpris pour la première fois de ma vie une larme qui roulait sur sa joue. Je ne sais pas ce qui le met dans un tel état et même ma mère semble me cacher quelque chose. On était dans ma chambre d’hôpital quand j’ai lancé : –M’man ? Qu’est-ce qu’il a papa en ce moment ? Je ne le sens pas dans son assiette. -Ah bon ? Je n’ai rien remarqué, mentit-elle. –Oui, bien sûr et tu vas me dire qu’il est tout à fait comme d’habitude ? Dis-je exaspéré. –Et bien, oui, s’écria-t-elle, il est comme d’habitude. –Pourquoi tu t’énerves ? J’ai rien dis de mal ! M’énervai-je à mon tour. –Je m’énerve parce que tu vas recevoir un bras, c’est une chose que tu attendais depuis toujours et voilà que tu te mets à parler de ton père, tu ne crois pas que tu devrais plutôt te réjouir et te préparer à… -Me préparer à quoi ? La coupai-je, depuis hier tu me dis que je dois me préparer, mais me préparer à quoi ? -Ben, commença-t-elle comme à chaque fois qu’elle veut m’expliquer quelque chose, recevoir un organe c’est mentalement une épreuve, et quand il s’agit d’un bras c’est dix fois plus dur, ton corps pourrait rejeter ce nouvel invité et tu pourrais être déçus et psychiquement affaibli après. Ton père à juste peur de cette éventualité, il s’inquiète pour toi. –D’accord, mais pourquoi passe-t-il son temps à m’éviter depuis quelques jours ? -Il ne t’évite pas, me rassura-t-elle, il remplit la paperasse pour la transplantation, c’est tout. Ma mère avait peut-être raison mais je pensais qu’il y avait anguille sous roche. La conversation terminée, je pris un bouquin et le survola sans réellement m’y intéresser. Avez-vous déjà eu l’impression que vous étiez entouré de menteurs ? Que l’on vous cachait la vérité mais que vous sentiez tout ça ? C’est exactement la sensation que j’avais ce jour là, comme si quelqu’un se cachait derrière mon dos et attendait le bon moment pour me planter une lame dans les vertèbres. Les docteurs sont arrivés et mon expliqué tout le protocole de transplantation. En fait, c’était la deuxième fois de ma vie que j’entendais tout ça : il y a trois ans, j’avais failli être transplanté mais à la dernière minute, les chirurgiens avaient dit que c’était impossible car le donneur avait une tâche de naissance sur le bras droit et que je ne pourrait pas supporter de la voir tous les jours, que cela me rappellerait que c’était le bras d’un petit garçon de douze ans et que mon corps finirait par rejeté le nouveau membre. Cette année là, je fus anéanti. Je m’étais fais pleins d’idées sur ce que serait ma vie avec un nouveau bras et même si je me refaisais des idées cette fois encore, je n’avais plus douze ans. Ma mère avait peut-être raison, mon père ce faisait certainement du souci au cas où je rejetterais mon nouveau bras. –Tu seras donc transplanté demain, dit une jeune femme en blouse blanche. –D’accord, répondis-je sans trop faire attention. Demain, j’aurai mon nouveau bras mais j’étais fou de m’imaginer que tout serait aussi simple. Le soir venu je me lavai dans la petite cabine de douche de ma chambre d’hôpital. Il faut savoir qu’avant une opération il faut se laver avec une sorte de savon liquide rougeâtre qui vous colore la peau. C’est pour prévenir tous les risques infectieux. Après ma rapide mais efficace douche, j’allai directement me coucher. Les plaisantes infirmières avaient installé un lit pour que ma mère dorme avec moi. Aucune nouvelle de mon père. Je ne dormis que très peu, j’avais extrêmement hâte de recevoir ce bras. Vers huit heures du matin, une charmante infirmière vint me réveiller : c’était l’heure ! L’heure d’aller dans la salle d’opération et de me faire un peu charcuter, ou plutôt transplanter. Mon père était là, heureusement pour lui. –Ah ! T’es là, dis-je un peu sur les nerfs. –Bien sûr que je suis là Ben ! Je n’aurais jamais pu être ailleurs, répondit-il avec beaucoup de tendresse dans la voix. –Pourtant t’étais ailleurs ces deux derniers jours ! -Désolé Ben. Il me tapa sur l’épaule et on m’emmena dans l’ascenseur qui me conduisait vers ma nouvelle vie. Je ne me souviens que d’une chose : une horloge électronique en haut de la porte du bloc qui clignotait huit heures et quart en rouge. J’avais une sensation bizarre en me réveillant, comme un poids sur mon côté droit. Normal, j’avais un bras ! -J’ai un bras ! J’ai un bras ! J’ai un bras ! m’écriai-je aux anges. –Mon cœur ? dit ma mère, tu es réveillé ? -OUI ! Et en plus j’ai un bras ! Non pardon je n’ai pas un bras : j’en ai deux ! Deux magnifiques bras ! - Je suis contente mon cœur, me dit ma mère en m’embrassant sur le front. –Mais attends ! Où est papa ? fis-je d’un coup. –Il est…pas là, chuchota ma mère. –Pas là ? Ce n’est pas vrai ! Je sus plus tard que mon père ne pouvait pas être là, mais l’événement déclencheur de toute l’histoire se passa exactement à ce moment. J’étais vraiment énervé et quand je me suis mis a cri er la fenêtre explosa. OUI ! Explosa comme ma fureur d’ailleurs. Et comme à chaque fois que je suis paniqué, je me tus stupéfait. Ma mère, elle ne paniqua pas du tout mais elle avait l’air aussi confuse que ma réaction : -Alors c’est ça, dit tout bas ma mère. Excuse-moi mon cœur, je vais passer un coup de fil. J’étais terrifié : une fenêtre de ma chambre d’hôpital venait d’exploser. Je me concentrai sur mon nouveau bras pour ne plus m’inquiété de cet étrange « incident ». Ça me faisait une sensation bizarre, comme si j’étais endolori. J’arrivai à peine à bouger mon bras. Puis, je m’habituai et quand je fis un mouvement de la main, le fauteuil disposé en face de mon lit glissa sur le mur de gauche. Je fis le mouvement en sens contraire et le fauteuil alla cette fois-ci se coller au mur de droite. Je venais de comprendre que j’étais le responsable de l’explosion. Au début, ça m’amusait, et rapidement ça m’émerveilla ! Non seulement j’avais un bras droit mais en plus je pouvais déplacer les objets sans les toucher ! J’avais déjà entendu parler de ce phénomène : certain religieux asiatiques pouvaient le faire, ou dans les films fantastiques. Je devinai que c’était de la télékinésie. Alors je m’en suis amusé : j’allumai la télé, fis flotter mon lit, claqua les portes et répara la fenêtre. Ma mère et mon père entrèrent à ce moment là. –Salut Ben, je crois que je te dois des explications, fis celui-ci d’un air grave. Il m’expliqua une chose à laquelle je ne me serais jamais attendu : mon grand-père que je pensais ne pas connaitre était mort et j’avais hérité de son bras. –Mais c’est impossible, dis-je, le donneur doit avoir environ mon âge. Et là une chose éclaira tout : une lettre de mon grand père. Je la lue et appris plusieurs choses : je connaissais mon grand-père car il venait souvent me voir quand j’étais petit, c’était bel et bien son bras qui était rattaché à mon corps et le plus étrange, la raison pour laquelle je me découvrais une si exceptionnelle capacité, c’était que mon grand-père était un sorcier…Cool comme héritage !
Chapitre2 : Je me fais un pote grâce à papy Je n’avais pas peur de ce qui m’arrivé. C’est vrai, on reçoit tous un héritage de notre famille et même si normalement il est question d’argent, de bijoux ou d’un tempérament fort, moi c’était un bras et un don en prime.
Marsh Posté le 07-06-2011 à 23:41:04
Voici le début de mon roman. Si vous le voulez bien, j'aimerais avoir votre avis. Merci d'avance!
Prologue :
Cher Benjamin,
Ton grand-père est vieux dans l’âme et même si la sorcellerie préserve la jeunesse de mon corps, sache que je vais promptement m’éteindre. Je vis déjà depuis deux siècles et je te berçais avec mes souvenirs quand tu étais tout bébé. Il y en a un que je ne t’ais jamais conté. Tu ne sais pas que ton vieux aïeul est un puissant sorcier empli de facultés et que la magie saute toujours une génération. C’est donc normalement toi qui devrais hériter de mes dons. Mais il y a déjà plus d’un siècle, j’ai livré une délicate bataille avec mon ennemi juré, le dénommé Hugon Maligno. Nous étions tout deux épouvantablement blessés et il m’a jeté un puissant charme, enfermant dans mon corps toute ma force. Chacun de mes dons était désormais relié à une partie de mon être. Je ne peux t’en dire plus car tout magicien doit tisser sa propre toile.
On m’a toujours qualifié de miséricordieux et ne pouvant faillir à ma réputation, j’ai fais dons de mes yeux, mes deux bras, ma peaux et mon cœur. Toi, mon petit-fils, tu es né sans bras droit et je te fais don du mien qui s’ajustera, j’en suis sûr, tout à fait à ton corps.
EGO IN VOBIS
Grand-père Albert,
Chapitre 1 : je reçois un bras en héritage.
Je m’appelle Benjamin Montgomery et je suis né avec une malformation : je n’ai pas de bras droit. Mes parents ont toujours voulu me protéger et ne m’ont donc jamais inscrit dans une école. C’est ma mère qui m’a toujours donné des cours. Je ne m’en suis jamais plain, je comprends que mes parents veuillent me préserver des méchancetés, des moqueries et de tous ce qui pourrait me faire du mal. Mais aujourd’hui, je viens d’apprendre que je vais recevoir un bras et que ma vie va peut-être devenir normale. Le donneur doit surement être un jeune garçon d’une quinzaine d’année, tout comme moi, il doit avoir la peau assez claire, tout comme moi, et aucunes tâches de rousseur sur le bras car je suis brun. Ça m’attriste, bien sûr, de savoir qu’un ado de mon âge est mort mais comprenez que je suis aussi très excité à l’idée de recevoir un bras et de pouvoir faire un tas de choses que je n’ai jamais pu faire comme nager, aller à l’école ou même jouer au basket-ball correctement. Une seule chose me gâche un peu mon bonheur, mon père semble plus triste que réjouis. J’ai même surpris pour la première fois de ma vie une larme qui roulait sur sa joue. Je ne sais pas ce qui le met dans un tel état et même ma mère semble me cacher quelque chose. On était dans ma chambre d’hôpital quand j’ai lancé : –M’man ? Qu’est-ce qu’il a papa en ce moment ? Je ne le sens pas dans son assiette. -Ah bon ? Je n’ai rien remarqué, mentit-elle. –Oui, bien sûr et tu vas me dire qu’il est tout à fait comme d’habitude ? Dis-je exaspéré. –Et bien, oui, s’écria-t-elle, il est comme d’habitude. –Pourquoi tu t’énerves ? J’ai rien dis de mal ! M’énervai-je à mon tour. –Je m’énerve parce que tu vas recevoir un bras, c’est une chose que tu attendais depuis toujours et voilà que tu te mets à parler de ton père, tu ne crois pas que tu devrais plutôt te réjouir et te préparer à… -Me préparer à quoi ? La coupai-je, depuis hier tu me dis que je dois me préparer, mais me préparer à quoi ? -Ben, commença-t-elle comme à chaque fois qu’elle veut m’expliquer quelque chose, recevoir un organe c’est mentalement une épreuve, et quand il s’agit d’un bras c’est dix fois plus dur, ton corps pourrait rejeter ce nouvel invité et tu pourrais être déçus et psychiquement affaibli après. Ton père à juste peur de cette éventualité, il s’inquiète pour toi. –D’accord, mais pourquoi passe-t-il son temps à m’éviter depuis quelques jours ? -Il ne t’évite pas, me rassura-t-elle, il remplit la paperasse pour la transplantation, c’est tout.
Ma mère avait peut-être raison mais je pensais qu’il y avait anguille sous roche. La conversation terminée, je pris un bouquin et le survola sans réellement m’y intéresser. Avez-vous déjà eu l’impression que vous étiez entouré de menteurs ? Que l’on vous cachait la vérité mais que vous sentiez tout ça ? C’est exactement la sensation que j’avais ce jour là, comme si quelqu’un se cachait derrière mon dos et attendait le bon moment pour me planter une lame dans les vertèbres. Les docteurs sont arrivés et mon expliqué tout le protocole de transplantation. En fait, c’était la deuxième fois de ma vie que j’entendais tout ça : il y a trois ans, j’avais failli être transplanté mais à la dernière minute, les chirurgiens avaient dit que c’était impossible car le donneur avait une tâche de naissance sur le bras droit et que je ne pourrait pas supporter de la voir tous les jours, que cela me rappellerait que c’était le bras d’un petit garçon de douze ans et que mon corps finirait par rejeté le nouveau membre. Cette année là, je fus anéanti. Je m’étais fais pleins d’idées sur ce que serait ma vie avec un nouveau bras et même si je me refaisais des idées cette fois encore, je n’avais plus douze ans. Ma mère avait peut-être raison, mon père ce faisait certainement du souci au cas où je rejetterais mon nouveau bras. –Tu seras donc transplanté demain, dit une jeune femme en blouse blanche. –D’accord, répondis-je sans trop faire attention. Demain, j’aurai mon nouveau bras mais j’étais fou de m’imaginer que tout serait aussi simple. Le soir venu je me lavai dans la petite cabine de douche de ma chambre d’hôpital. Il faut savoir qu’avant une opération il faut se laver avec une sorte de savon liquide rougeâtre qui vous colore la peau. C’est pour prévenir tous les risques infectieux. Après ma rapide mais efficace douche, j’allai directement me coucher. Les plaisantes infirmières avaient installé un lit pour que ma mère dorme avec moi. Aucune nouvelle de mon père. Je ne dormis que très peu, j’avais extrêmement hâte de recevoir ce bras.
Vers huit heures du matin, une charmante infirmière vint me réveiller : c’était l’heure ! L’heure d’aller dans la salle d’opération et de me faire un peu charcuter, ou plutôt transplanter. Mon père était là, heureusement pour lui. –Ah ! T’es là, dis-je un peu sur les nerfs. –Bien sûr que je suis là Ben ! Je n’aurais jamais pu être ailleurs, répondit-il avec beaucoup de tendresse dans la voix. –Pourtant t’étais ailleurs ces deux derniers jours ! -Désolé Ben. Il me tapa sur l’épaule et on m’emmena dans l’ascenseur qui me conduisait vers ma nouvelle vie.
Je ne me souviens que d’une chose : une horloge électronique en haut de la porte du bloc qui clignotait huit heures et quart en rouge. J’avais une sensation bizarre en me réveillant, comme un poids sur mon côté droit. Normal, j’avais un bras ! -J’ai un bras ! J’ai un bras ! J’ai un bras ! m’écriai-je aux anges. –Mon cœur ? dit ma mère, tu es réveillé ? -OUI ! Et en plus j’ai un bras ! Non pardon je n’ai pas un bras : j’en ai deux ! Deux magnifiques bras ! - Je suis contente mon cœur, me dit ma mère en m’embrassant sur le front. –Mais attends ! Où est papa ? fis-je d’un coup. –Il est…pas là, chuchota ma mère. –Pas là ? Ce n’est pas vrai ! Je sus plus tard que mon père ne pouvait pas être là, mais l’événement déclencheur de toute l’histoire se passa exactement à ce moment. J’étais vraiment énervé et quand je me suis mis a cri er la fenêtre explosa. OUI ! Explosa comme ma fureur d’ailleurs. Et comme à chaque fois que je suis paniqué, je me tus stupéfait. Ma mère, elle ne paniqua pas du tout mais elle avait l’air aussi confuse que ma réaction : -Alors c’est ça, dit tout bas ma mère. Excuse-moi mon cœur, je vais passer un coup de fil. J’étais terrifié : une fenêtre de ma chambre d’hôpital venait d’exploser. Je me concentrai sur mon nouveau bras pour ne plus m’inquiété de cet étrange « incident ». Ça me faisait une sensation bizarre, comme si j’étais endolori. J’arrivai à peine à bouger mon bras. Puis, je m’habituai et quand je fis un mouvement de la main, le fauteuil disposé en face de mon lit glissa sur le mur de gauche. Je fis le mouvement en sens contraire et le fauteuil alla cette fois-ci se coller au mur de droite. Je venais de comprendre que j’étais le responsable de l’explosion. Au début, ça m’amusait, et rapidement ça m’émerveilla ! Non seulement j’avais un bras droit mais en plus je pouvais déplacer les objets sans les toucher ! J’avais déjà entendu parler de ce phénomène : certain religieux asiatiques pouvaient le faire, ou dans les films fantastiques. Je devinai que c’était de la télékinésie. Alors je m’en suis amusé : j’allumai la télé, fis flotter mon lit, claqua les portes et répara la fenêtre. Ma mère et mon père entrèrent à ce moment là. –Salut Ben, je crois que je te dois des explications, fis celui-ci d’un air grave. Il m’expliqua une chose à laquelle je ne me serais jamais attendu : mon grand-père que je pensais ne pas connaitre était mort et j’avais hérité de son bras. –Mais c’est impossible, dis-je, le donneur doit avoir environ mon âge. Et là une chose éclaira tout : une lettre de mon grand père. Je la lue et appris plusieurs choses : je connaissais mon grand-père car il venait souvent me voir quand j’étais petit, c’était bel et bien son bras qui était rattaché à mon corps et le plus étrange, la raison pour laquelle je me découvrais une si exceptionnelle capacité, c’était que mon grand-père était un sorcier…Cool comme héritage !
Chapitre2 : Je me fais un pote grâce à papy
Je n’avais pas peur de ce qui m’arrivé. C’est vrai, on reçoit tous un héritage de notre famille et même si normalement il est question d’argent, de bijoux ou d’un tempérament fort, moi c’était un bras et un don en prime.