Reprendre des études de droit après un diplôme d'ingénieur ? - Etudes / Orientation - Emploi & Etudes
Marsh Posté le 19-11-2009 à 13:10:11
Citation : Je voudrais savoir si il existe une "passerelle" pour reprendre des études de droit |
non pas avec ton parcours en tant que tel dans une filière juridique classique tu risques de devoir tout reprendre à 0
Citation : Est-ce qu'il y aurait des métiers dans le domaine du droit où je pourrais valoriser mon expérience dans le domaine technique |
oui les métiers de la certification , de la mise aux normes techniques et donc règlementaires (presque juridique dirons nous) te sont accessibles par le biais de ta formation, maintenant certaines écoles te proposent des Ms à coloration juridique pour enrichir ton parcours (20 000 € tt de même)
ex: http://www.escpeurope.eu/fr/progra [...] formation/
http://www.hec.fr/Masteres-Special [...] ernational
http://www.groupe-esc-rouen.fr/fr/ [...] juridiques
Marsh Posté le 19-11-2009 à 17:22:21
Guillaume852 a écrit : Bonjour à tous, |
c'est la luuuuuuuuuuuuuuuuuuuuutte finaaaaaaaaaale
Marsh Posté le 19-11-2009 à 18:28:56
J'aime beaucoup ton post. Avec le cavej, tu peux faire un deug accéléré en 1 ans et donc commencer direct en deuxième année.
Après, je suis plus mesuré que toi. Comme toi, je pense qu'on tombera tjrs sur des patrons qui veulent filouter. Mais je pense aussi qu'il y a trop de salariés et de personnes qui ne se battent pas assez contre ca par eux-même. Il faut pas attendre que le système soit juste, à mon sens, il faut se battre simplement pour atteindre ce que toi tu veux. Protéger les faibles c'est bien ( encore que, bcp de dérives..et d'effets pervers), leur apprendre à se battre c'est mieux.
Marsh Posté le 04-12-2009 à 01:29:42
Bonsoir Guillaume (je me permets)
je vais tenter de te donner une réponse. D'abord je suis juriste et doctorant en droit. J'ai préalablement travaillé dans un gros cabinet d'avocats international. Je pense connaître suffisamment cet univers pour pouvoir t'apporter quelques réponses.
Tout d'abord, c'est possible de devenir avocat après avoir été ingénieur. Je connais quelqu'un qui a fait ça ; cette personne s'ennuyait dans son boulot d'ingénieur, et a fait ce choix. L'expérience a été concluante, du moins pour la réussite au concours. Par contre pas de passerelle, il faut reprendre à zéro. Mais c'est possible de suivre des études de droit tout en travaillant.
Sur les conditions d'accès à la profession :
Il est possible de ne présenter le concours d'avocats que si tu as auparavant obtenu certains diplômes dont la liste est limitative : master 1 d'une faculté de droit ou les diplômes de droit économique ou carrières judiciaires de l'IEP de Paris. Hors de ces sésames, point de salut. C'est pour cela qu'il faut soigneusement éviter les diplômes d'école de commerce pour passer le concours à moins d'avoir au moins un M1 de droit avant.
Il faut être de "bonne moralité" (en gros ne pas avoir eu à faire à la police pour des infractions trop graves, une enquête est menée avant la prestation de serment) et avoir un casier judiciaire vierge.
sur les conditions de travail
Comme partout, il y a à boire et à manger. Il est possible d'exercer dans des grosses structures, et des moins grosses. La nature des dossiers, des conditions de travail comme la rémunération varient fortement en fonction de la taille du cabinet dans lequel tu évolues, même si naturellement rien n'est absolu.
dans les grands cabinets
Premier point, les horaires sont parfois délirants. Leurs jolis comptes de résultat sont directement causés par l'abnégation des collaborateurs qui, pour le coup, donnent leur âme au cabinet. Le traitement des dossiers est parcellaire, je veux dire par là qu'il est rare de traiter le dossier dans son ensemble.
En contrepartie, les clients sont souvent de grandes entreprises qui sollicitent tant une expertise pointue, qu'une capacité du cabinet à solutionner très vite les problématiques soumises. C'est un exemple qui en vaut un autre, une augmentation de capital en bourse se décide et se fait très vite puisque les marchés financiers offrent des fenêtres de tir assez restreintes. Dans une telle hypothèse, l'avocat (enfin le cabinet) rend l'opération possible en solutionnant à toute vapeur les obstacles qui pourraient affecter l'opération, et une fois que c'est bon, cette dernière est lancée. Ce sont des dossiers chronophages, c'est un peu la panique à bord au cabinet. Et il faut vraiment, vraiment beaucoup travailler.
Leurs domaines d'activité sont le droit des sociétés (cotées ou pas), le droit des marchés financiers, le droit de la concurrence, le droit fiscal... et ils valorisent une expérience certaine pour certaines opérations qui demandent beaucoup de staff : introductions en bourse, gestion fiscale, fusion/acquisitions, contrôle des concentrations, candidatures à des marchés publics…
Autre point important, le gros de l'activité des grands cabinets n'est pas de plaider : le gros de l'activité consiste à conseiller des opérations en les sécurisant tant d'un point de vue juridique (éviter qu'une partie ultérieurement lésée ne vienne demander au juge d'annuler l'opération, c'est le cauchemar absolu) que fiscal (bien tout verrouiller pour que les contrôles fiscaux ultérieurs se passent bien).
Dernier point : si la rémunération est confortable voire très confortable, les avocats de ces cabinets sont des avocats collaborateurs, juridiquement indépendants et sans la protection du salariat (congés payés, protection sociale). Ils sont donc lourdables du jour au lendemain. Matériellement, ils n’ont aucune indépendance, le lien de subordination et la hiérarchie font vraiment partie des contraintes de ces structures.
Mais il y en a qui aiment, les dossiers permettent de solutionner des cas vraiment intéressants, il y a une émulation certaine. Ces cabinets sont généralement très bien situés (ils sont quasiment tous dans le 8eme), avec des jolis locaux.
Ces grands cabinets sont (liste non limtative) : cleary gottlieb, clifford chance, shearman et sterling, allen et overy, gide loyrette nouel, Bredin Prat, Darrois, de Pardieu Brocas Maffei...
dans les petits cabinets
On change d'ambiance! Premier point et non des moindres, on passe de structures de 300 personnes à des petites PME. L'immense majorité des cabinets français compte au maximum 4 ou 5 associés, pour lesquels travaillent un ou deux collaborateurs.
Ces structures n'ont ni la taille, ni le staff, ni le réseau pour conseiller des grandes entreprises et des grosses opérations. S'ils interviennent ponctuellement sur des activités de conseil (cessions de fonds de commerce, cessions et transmissions d'entreprises ou de parts et actions, constitution de sociétés...), le gros de leur activité est contentieuse : ils plaident, pour des clients locaux, rarement internationaux. Dans tous les cas, ce sont des clients de petite taille pour les entreprises (je dis pas PME parce qu'au sens du droit communautaire, une PME c'est 250 salariés, CA 50 millions d'euros et 37 millions d'euros de total de bilan) ou des personnes physiques.
N’importe quel jeune avocat dans ces structures fait du droit pénal : là c’est vraiment l’image d’Epinal de la profession, en robe, au tribunal correctionnel ou à la cour d’assises (avec un peu de bouteille quand même), en prison (les audiences disciplinaires de détenus à l’intérieur de la prison pour infractions au règlement de l’établissement nécessitent la présence d’un avocat), assistance aux gardés à vue, devant le juge d’instruction ou des libertés et de la détention. Humainement c’est intéressant, mais difficile, peu lucratif, ça prend beaucoup de temps, les dossiers sont parfois pourris (les flics ont tout pour confondre le client qui a avoué, le procureur hargneux, le président mal luné, le prévenu dit finalement que c’est pas lui au tribunal et envoie la victime se faire dorer… je carricature à peine), en même temps c’est enrichissant du point de vue personnel, l’extraordinaire fait partie de ton métier, il y a une confraternité qui est appréciable, de temps en temps ça se passe bien voire très bien… Bref certains aiment, d’autres détestent… comme tout. Il faut avouer que la procédure pénale est un instrument passionnant à manier.
A côté du pénal, il y a naturellement un contentieux civil (droit de la famille : divorce, successions, filiation), du droit immobilier (baux, loyers), du recouvrement de créance, du droit de la faillite (on dit du droit des procédures collectives), du droit de la consommation… c’est très varié, l’ennui est vraiment rare même s’il y a parfois des harpies en procédure de divorce franchement enquiquinantes, des dossiers correctionnels où le client est fait aux pattes…
Si tu souhaites avoir un aperçu de cette profession, tu peux visiter les blogs de Me Eolas ou de M e Mô, ça t’en dira plus sur l’activité d’un avocat pénaliste. Tape ça dans google et ça apparaît !
Dernier point : beaucoup de pénal se fait à l'aide juridictionnelle. Généralement, avocat indépendant dans un petit cabinet ça paie assez mal au début voire très mal, mais ça finit par être confortable.
Et les horaires sont lourdes, il y a beaucoup de temps perdu à attendre au tribunal pour plaider, à faire la compta, courir après les honoraires..
sur a possibilité de valoriser ton bagage technique
Fatalement, le droit s’éloigne de l’ingéniérie. Cependant, sache que de nombreux contentieux font fatalement appel à des experts pour éclairer une situation à laquelle ni le juge, ni les avocats ne risquent de comprendre quoi que ce soit. J’ai eu entre les mains des dossiers de droit de la construction ou de réparation du dommage corporel, la technicité est très présente. Mais j’ignore dans quelle mesure il est possible d’y valoriser concrètement ta compétence d’ingénieur.
Sûrement dans le domaine des brevets (pour déposer un brevet, il faut décrire l'invention, et c'est une affaire de spécialiste. Mais dans ce cas là, tu travailles pour un conseil en propriété industrielle qui n'est pas avocat), ou dans le contentieux de la propriété industrielle mais ce dernier est rare.
Et pour répondre à ta dernière question, pour défendre les faibles il faut aller dans les petites structures, les gros cabinets internationaux font rarement dans la philantropie. Et fais gaffe de ne pas attendre trop de reconnaissance dans les yeux de tes clients, ils voient plus l'avocat (le baveux est le surnom chez les voyous) comme un riche parasite que comme un efficace auxiliaire.
Mais à titre personnel, je n'ai AUCUNE envie de faire autre chose!
Naturellement si tu veux plus d'infos ou si tu as des questions spécifiques hésite pas à me contacter
Marsh Posté le 04-12-2009 à 10:49:11
Citation : Il faut être de "bonne moralité" |
ce n'est pas là le problème...
hum bref
pour le reste tout ce que tu as pu dire est plus ou moins vrai mais bon passons, reprendre à 0 des études de droit tout en travaillant qui plus est dans un domaine qui n'a aucun rapport avec le droit de près ou de loin me semble difficile voire compromis, je pencherai plus pour tenter à la limite l'expertise juridique près les tribunaux ou cour d'appel qui peut s'avérer un compromis
http://www.experts-institute.eu/index.php?id=23
Marsh Posté le 04-12-2009 à 17:06:06
A ceci près que l'inscription sur la liste des experts relève du parcours du combattant et n'a rien à voir avec la profession d'avocat, ce qui était quand même la question posée.
Marsh Posté le 04-12-2009 à 17:51:51
A ta place je ferais une formation en propriété industrielle ouverte aux ingénieurs pour devenir conseil en propriété industrielle et après t'attends que la profession de CPI soit absorbée par celle d'avocat
sinon t'as des master de droit qui acceptent des ingénieurs !
un exemple:
http://www.jm.u-psud.fr/fr/les_for [...] tions.html
Citation : Candidature et inscription |
Après avec un M2 droit théoriquement tu peux passer l'examen d'avocat ...
Marsh Posté le 04-12-2009 à 19:48:21
Zwiebel a écrit : A ceci près que l'inscription sur la liste des experts relève du parcours du combattant et n'a rien à voir avec la profession d'avocat, ce qui était quand même la question posée. |
ce sera tjs dur que de recommencer à 0 et n'empêche pas de commencer à bosser par ailleurs comme ingé! sinon certif technique je l'ai déjà dit afnor, iso & co
Marsh Posté le 13-12-2009 à 20:07:38
Bonjour,
merci à tous pour vos réponses, en particulier à Zwiebel !
Je vais essayer de faire le point sur mes motivations. J'ai souvent tendance à m'enfuir.
Je ne suis jamais resté bien longtemps à un endroit (travail, études). C'est un peu vrai de dire que je suis un éternel insatisfait.
Assez solitaire mais respectueux des autres, des pratiques déloyales et hypocrites me mettent hors de moi, hors c'est la règle dans le monde de l'entreprise... (c'est le plus malin qui gagne, pas le plus intelligent ni le plus honnête)
Ha ce n'est pas ce dont je rêvais quand j'étais gamin : je passais des journées entières à jouer aux Lego ou à dessiner des tracteurs et autres véhicules...
Je me suis procuré des livres parlant des études de droit et de leurs débouchés :
http://www.amazon.fr/%C3%A9tudes-d [...] 2273007337
http://www.amazon.fr/gp/product/27 [...] AYATJDZWSV
Je vais les lire et avancer dans ma réflexion.
Encore merci.
A bientôt,
Guillaume F.
Marsh Posté le 13-12-2009 à 20:17:44
hello Guillaume,
je cerne tres bien ta personalite, a mon avis c est pas en faisant du droit que tu vas fuire ces problemes.
Les problemes que tu evoques en industrie ,tu les retrouveras en droit, dans le domaine du medicale, au mcdo,..
"ca s appelle la vie en entreprise". des hypocryte il y en a partout!
Apparement tu dis d un "esprit honnete", en tant qu avocat si tu dois defendre un coupable que tu sais qu il est coupable , ton job c est de defendre au mieux!!! tu risque d abord de partir de zero en droit! et je peux te dire que vu ton profil peu generaliste tu va galerer!
il te faut un job qui correspond a ta personnalite, je pense comme professeur dans le technique: passe un capes en un ans et voila le tour est joue!
ou bien metier independant, ou chercheur.
sinon tu peux rester chez toi et vivre des allocations,...
Marsh Posté le 14-12-2009 à 15:52:15
Guillaume852 a écrit : Bonjour, |
Marsh Posté le 16-12-2009 à 18:35:12
@ Pablo2009 : j'ai déjà pensé à faire prof.
D'autant plus que dans mon domaine (mécanique agricole) il y a des postes à pourvoir dans les lycées techniques.
Mais je ne me sens pas prêt pour cela.
(manque de confiance ? pas assez d'expérience ? )
Je préfère engranger des connaissances pour le moment.
C'est vrai qu'en étant prof on est neutre vis à vis des produits et de l'entreprise.
On a moins une attitude de rapace et on aide notre prochain !
Monter ma boite : j'y pense aussi : mais là aussi, j'aimerais avoir plus de connaissances, en tout cas élargir mon champ de compétence (comptabilité...).
Citation : sinon tu peux rester chez toi et vivre des allocations,... |
> ce n'est pas mon genre : je suis peut-être sensible, critique etc mais ça ne m'empêche pas d'être sérieux dans mon travail et d'être bosseur (dans certaines limites, aujourd'hui).
A+
Marsh Posté le 16-12-2009 à 19:04:37
Citation : > ce n'est pas mon genre : je suis peut-être sensible, critique etc mais ça ne m'empêche pas d'être sérieux dans mon travail et d'être bosseur (dans certaines limites, aujourd'hui). |
donc oublie tes idées de devenir justicier masqué & et trouve toi un taf dans tes cordes ça vaudra mieux!
Marsh Posté le 17-12-2009 à 18:36:58
Il ne s'agit pas de devenir justicier "masqué".
Je veux être dans la légalité, défendre des honnêtes gens.
Et n'est-ce pas important de se fixer des limites ? de connaître ses propres limites ?
J'en connais pas mal des gens qui ont beaucoup bossé pendant un temps, et le samedi et le dimanche...
et au black etc
Ben j'en connais aussi beaucoup de ceux-là qui ont divorcé ou qui ont mal tourné (alcoolisme).
Quelquefois le mieux est l'ennemi du bien.
avec ma modeste expérience j'ai appris que la modération ça avait du bon.
A+
Guillaume
Marsh Posté le 17-12-2009 à 18:49:24
Guillaume852 a écrit : |
un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, après la pluie vient le beau temps, On ne va jamais si loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va....
bon, je crois qu'on a fait le tour!
bonne chance!
Marsh Posté le 19-11-2009 à 12:39:23
Bonjour à tous,
j'ai 25 ans, je travaille depuis 5 ans, j'ai obtenu un diplôme d'ingénieur (mécanique) ENI par apprentissage il y a 2 ans.
J'ai bossé dans plein de boites différentes (8 ou 9 avec les stages - à chaque je suis parti de mon plein gré). et c'est toujours la même chose.
Je veux dire que les patrons sont tous les mêmes, on leur donne la main ils nous bouffent le bras. OK il y a les charges, ok c'est pas facile le métier de patron. Mais il n'y a que les idiots qui ne se rendent pas compte qu'on les prend pour des cons. Et je n'ai pas envie de continuer dans ce système, d'avoir bientôt des ouvriers sous mes ordres, de leur faire miroiter la carotte qu'ils n'auront jamais etc etc.
Autant j'ai toujours bossé beaucoup (trop !? ) pour mes études, autant j'ai pas envie de faire des heures et des heures pour un boulot (la fatigue est différente). Bien souvent le statut de cadre est une grande baisoire : on est mieux payé qu'un technicien, mais on fait plus d'heure, et si ce n'est pas le boulot en lui-même qui nous impose cet emploi du temps (déplacements, salons, trajets en avion), c'est le patron (réunions pendant la pause du midi, arrivée systématique à la débauche, donner du travail à faire 1/4 d'heure avant la débauche alors qu'il avait toute la semaine pour nous le dire...).
Je vois partout des gens qui essaient de faire les malins, de filouter, profiter des gens et du système.
Plus ça va, plus ça m'agace (insomnies lol). J'ai envie d'une société juste.
Je suis même devenu anti-capitaliste (je n'ai pas la solution pour autant).
Défendre les intérêts des plus faibles me parait être une voie intéressante pour moi. (Défense des consommateurs...)
J'ai fait mes études dans le technique (BAC STI / BTS / Ingé) mais j'ai toujours eu un bon niveau en français et en langues et je suis curieux, j'ai toujours envie d'apprendre plein de choses.
> Je voudrais savoir si il existe une "passerelle" pour reprendre des études de droit ?
combien de temps ça peut durer ? combien ça peut me coûter ?
> Je voudrais aussi savoir si d'autres gens l'ont fait ?
> Est-ce qu'il y aurait des métiers dans le domaine du droit où je pourrais valoriser mon expérience dans le domaine technique ?
Je vous remercie d'avance pour votre aide !
Sincères salutations,
Guillaume F.