aide pour un commentaire de merleau ponty - Etudes / Orientation - Emploi & Etudes
Marsh Posté le 17-12-2007 à 22:29:43
lola23 a écrit : Bonjour à tous! |
C'est de la pilo assez classique de terminale qui nous explique que sans langage, il n'y a pas de pensée. C'est le langage qui forme, détermine (et donc influence) la pensée. Voilà d'ailleurs pourquoi avec un cahmp lexical pauvre, la pensée va pas très loin.
Mais il n'est pas question de relation temporelle (lun avant l'autre). Le langage et la pensée sont simultanés puisque l'un est support de l'autre.
Là il multiplie les arguments pour montrer que tant que le langage n'est pas, la pensée n'est pas non plus, ce qui montre que le langage est condition nécessaire de la pensée. Et il conlut en disant notamment qu'il faut pas disjoindre la reconnaissance et le langage, la dénomination, pour les mêmes raisons que tout le reste.
Marsh Posté le 18-12-2007 à 18:22:03
mais comment je dois faire pour prouver que selon lui, le langage est indispensable pour penser?
En tout cas merci pour tout,
Lola
Marsh Posté le 17-12-2007 à 21:05:51
Bonjour à tous!
j'ai un commentaire à faire mais j'ai quelques problémes. Est ce que quelqu'un peu m'aider, me donner des pistes...Moi, ce que que j'ai compris de ce texte, c'est que l'auteur traite du rapport entre le langage et la pensée. Il dit qu’il existe une interdépendance entre la parole et la pensée mais je n'arrive pas a savoir s'il dit que la parole vient avant ou après la pensée...
Voici le texte!
Merci à tous ceux qui pourront m'aider!
LOla
Si la parole présupposait la pensée, si parler c'était d'abord se joindre à l'objet par une intention de connaissance ou par une représentation, on ne comprendrait pas pourquoi la pensée tend vers l'expression comme vers son achèvement, pourquoi l'objet le plus familier nous paraît indéterminé tant que nous n'en avons pas retrouvé le nom, pourquoi le sujet pensant lui-même est dans une sorte d'ignorance de ses pensées tant qu'il ne les a pas formulées pour soi ou même dites et écrites, comme le montre l'exemple de tant d'écrivains qui commencent un livre sans savoir au juste ce qu'ils y mettrons. une pensée qui se contenterait d'exister pour soi, hors des gênes de la parole et de la communication, aussitôt apparue tomberait à l'inconscience, ce qui revient à dire qu'elle n'existerait pas même pour soi. [...] C'est en effet une expérience de penser, en ce sens que nous nous donnons notre pensée par la parole intérieure ou extérieure. Elle progresse bien dans l'instant et comme par fulgurations (1), mais il nous reste ensuite à nous l'approprier et c'est par l'expression qu'elle devient nôtre. La dénomination des objets ne vient pas après la reconnaissance, elle est la reconnaissance même. MERLEAU-PONTY