Cette semaine, nous avons eu connaissance des 2 taxes que le FMI va proposer lors du prochain G20 ; taxes sur les institutions financières ayant pour but de rééquilibrer les finances publiques. En effet, après la crise des subprimes, des politiques de relance budgétaire ont été mises en place par de nombreux états, afin de provoquer une augmentation de la consommation/demande et éviter une crise comme celle de la grande dépression.
 
Ces politiques de relance par la demande n'améliorent pas les finances publiques : les dettes des états continuent d'augmenter, et pour y remédier le FMI propose donc une taxe sur les risques excessifs pris par les banques, et une autre sur leurs profits.  
 
Que pensez vous de telles mesures ?
Etant donné que chaque Etat choisit le taux de ces deux taxes, la concurrence entre les banques ne pourrait-elle pas prendre un coup ?
Quelles autres façons de freiner voire diminuer l'augmentation de la dette publique des états ?

Rien, on la laisse augmenter de façon exponentielle, et quand on en a marre on se coalise avec d'autres états pour former une nouvelle zone économique avec une nouvelle monnaie créée ex nihilo, valable que dans cette zone, en envoyant chier les créanciers et en les expropriant sans préavis ni indemnité de leurs possessions pour les laisser sans le moindre pouvoir.

Si des créanciers sont aussi dans dans cette zone, on leur laisse le choix d'accepter de se faire enfler d'une façon volontaire par devoir patriotique, ou d'aller se faire mettre tout court.

D'autres questions ?

Pas mal. Ca peut faire une bonne trame de fond pour un bouquin de science-fiction.

Sinon, taxer les institutions financières pour rééquilibrer les finances publiques me parait être actuellement d'une totale nécessité. Mais je sens que sauf si Obama suit cette voie résolument, les gouvernements du G20 vont encore rivaliser d'annonces tonitruantes suivies de non-effets, comme ils s'en sont fait la spécialité.

Les financiers ont réussi le tour de force de rendre nécessaire l'intervention des états, qu'ils en subissent les conséquences.
 
Nationalisation des banques.  
Annulation des dettes  "de finance" (pas les sommes dues par exemple aux fabricants des produits manufacturés achetés par les états) d'un certain nombre d'états dans l'immédiat (en Europe celle de la Grèce devrait être immédiatement annulée) et éventuellement plus tard celle des autres.  
Punitions exemplaires pour ceux qui ont fraudé/triché/détourné/etc.  Etablissement d'une limitation d'enrichissement personnel restant à déterminer mais se comptant tout de même en dizaines de millions, tout ce qui dépasse va à l'état.  
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Je pense aussi qu'une nationalisation globale des banques permettra de découvrir les comptes de tous ceux qui ont fraudé le fisc et bien d'autres problèmes comme le financement de la droite en France. C'est une nécessité.
De même les intérêts financiers pris aux Etats devront d'un accord commun sauter car pris par refinancement spéculatif contre la volonté des peuples.
De toute manière il est incompréhensible et anti-social que les banques soient privées. Pourquoi l'usure est interdite alors que les banques qui pratiquent l'usure sont autorisées ?

En fait je ne vois pas la nationalisation comme une solution, mais avant tout comme un moyen de confisquer la banque et ses moyens, aux vautours qui lui ont fait faire n'importe quoi. Les états ne sont pas de bons gestionnaires (ils nous coûtent cher avec au final un rapport qualité/pris très moyen) mais il s'avère que les financiers font pire encore, et eux c'est sciemment qu'ils agissent, par cupidité alors que les états agissent en cherchant plus ou moins à assumer un certain nombre d'obligations.
Les états devraient aussi "faire main basse" en même temps sur les traders. Soit le métier est supprimé, soit il est mis à la disposition de l'état avec pour mission de simplement rester bénéficiaires, sans maximisation du bénef à tout prix au détriment du reste.