Ils s'appellent Boutin, Morin, Villepin. Ou même Le Pen. Chacun dans leur domaine, ils ont pris leur indépendance. Christine Boutin, catholique, présidente du parti chrétien-démocrate, rencontre régulièrement, selon ses dires, Nicolas Sarkozy pour geindre et réclamer des places éligibles aux élections régionales. Elle souhaite réunir un certain nombre d'élus autour de la dictrine sociale de l'Eglise catholique apostolique et romaine. Virée du gouvernement Fillon I, Christine Boutin a transformé sa première formation en véritable parti, le parti chrétien-démocrate. Si au bout du processus de désignation des listes, elle n'obtient pas ses vingt éligibles, elle menace de se présenter en Pays-de-Loire où elle possède une maison. Elle a déjà un directeur de campagne. Tout est prêt pour partir à la conquête. Ces gesticulations font rire Xavier Bertrand qui sait qu'il ne pourra pas gagner beaucoup de régions et se fiche un peu de ces régionales. Sarkozy a répondu favorablement à l'ultimatum, selon Christine Boutin. Mais celle-ci s'est prise au jeu. Bonne cliente des médias, elle commence à penser à 2012, avec l'aide d'une éditorialiste de Famille chrétienne, Marie-Joëlle Guillaume, qui l'aide à former un corpus électoral avec des colloques sur les domaines variés de direction d'un pays. Christine Boutin pourrait rallier à son panache tout l'électorat catholique, particulièrement déçu par l'ouverture à gauche, par le bling-bling, par le non-engagement de Nicolas Sarkozy en faveur des racines chrétienens de l'Europe. Malgré son discours de Latran.
 
 
 
Un homme veut disputer ces valeurs chrétiennes à Christine Boutin, à droite, c'est Hervé Morin. Ministre de la défense actuel, Hervé Morin a commencé à marquer des signes d'impatience à l'Udf dès 2005. Il répond régulièrement à des mails avec une orthographe déplorable, mais rapidement, ce qui prouve l'ennui dans lequel il est plongé. Auto-proclamé par lui-même, aidé en cela par le chef, dauphin par François Bayrou, acclamé à chaque meeting de la campagne présidentielle par son rpésidnet, l'idée germe dans son esprit, il va trahir si le chef est devancé, comme il le pressent. Hervé Morin est un affectif, un sensible. Il aime les chevaux parce qu'avec les chevaux, on n'est pas obligé de parler. Parler, il déteste cela et ses discours devant diverses assemblées, des comices agricoles aux colloques sur l'Otan, prouvent qu'il est un bien piètre orateur. Mais il y prend goût. Poussé sans cesse par Bayrou qui a tellement confiance en lui-même qu'il n'imagine même pas qu'on puisse le dépasser, Morin s'y voit. Il rêve de marcher dans les
 
 
pas de son maître en politique, François Léopard. Fils de maçon, il n'avait rien pour réussir en politique. C'est sa femme qui va être son pygmalion. Elle le façonnera, elle le poussera dans toutes les occasions. Aujourd'hui, il dispute à François Bayrou le drapeau de l'Udf, vieille formation politique dont plus personne ne se souvient. Plus personne, sauf peut-être l'électorat démocrate-chrétien qui a toujours eu en France un petit pourcentage sur lequel lorgne... Christine Boutin. Hervé Morin ne eput même pas compter sur son chef de groupe à l'Assemblée nationale, François Sauvadet qui lui conteste régulièrement le leadership du parti. Avec 22 députés, on pourrait penser que le Nouveau cn=entre devient une force majeure du paysage politique français. Une vue en trompe-l'oeil. Pas de militants, pas de structures, aps de salariés autres que les asssitants parlementaires des députés, Morin ira au casse-pipe.
 
Last but not least, Dominique de Villepin. Le plus dangereux des trois. Et parce le plus dangereux, le moins. En politique, l'intelligence, la flamboyance sont des inconvénients. Les Français préfèrent les besogneux, les tatués, ceux qui portent de vieilles cicatrices. Quand on creuse un peu les ambitions de Dominique de Villepin, on découvre son père, Xavier de Villepin, qui s'est toujours fait du souci pour son rejeton. On a une vision d'une carrière fulgurante, mais en fait, Dom' est le raté de la famille. Chez les Villepin, on ne se montre pas. Si l'on fait de la politique, c'est en coulisse, on conseille els grands, mais on sait rester à leur service. Dominique, lui, veut devenir le chef et surtou écraser celui qu'il déteste, Nicolas Sarkozy. Cette haine est si tenace qu'elle en devient ridicule. Son père donc, mais aussi Brigitte Girardin, ancienne ministre de l'outre-mer, une groupie pareille à celles qu'on trouve chez François Bayrou. Une amoureuse inconditionnelle. Quand on lui demande avec quelles forces elle va réussir à renevrser la table, elle vous répond sans rire, on est quatre, mais des milliers et des milliers de Français nous siivet. Quatre ? Oui, quatre. Quarte, c'est bien parce qu'on ne se marche pas sur els pieds... (authentique... !) Les supporters de Dominique de Villepin ont monté un site, une sorte de réseau social, dans la lignée des Facebook, Ning ou SocialGo. c'est d'ailleurs SocialGo qui a été retenu pour le Club Villepin. Si l'on croit que la catholique, c'est Boutin, on se trompe. les vrais sont chez Villepin. ils ont une foi qui déplace les feuilles mortes et se comportent comme des scouts. Pas des scouts d'Europe qui couchent par cinq degrés en short dehors, non, des scouts de France, c'est à peine s'ils ne portent pas les couettes de Laura Ingalls qui coure dans les champs de la Petite maison dans la prairie. Ces gens se shootent probablement à la grandeur de la France, je ne vois que cela.
 
Vues les orientations actuelles de Nadine Morano ou Eric Besson, on pourrait légîtimement citer également Marine Le Pen. Tant que le père n'aura pas dételé ou qu'il ne sera pas mort, Marine Le Pen n'aura pas complètement les coudées franches pour écraser son principal rival, Bruno Gollnisch. Elle a cependant pris de la carure et les déclarations de son père ne laissent aucun doute sur l'issue du combat, c'est Marine qui ira au front, si j'ose dire, en 2012.
 
 
 
Tout bien considéré, Sarkozy a compris qu'il y avait du mou dans la corde à noeud. En 2007, il avait tout intérêt à jouer à fond le rassemblement de toutes les forces de droite. Peut-êtr que pour 2012, partir à la guerre soit-disant divisé ne serait peut-être pas pour lui déplaire. Ressserrer autour de lui ses fidèles, se montrer pugnace et bagarreur, même peut-être jouer sur l'image de celui qui est trahi par ceux qu'il a fait roitelet. ELan de sympathie,il arrive en tête des candidats de droite. La gauche peut faire un bons score et là, Boutin, Morin, Villepin, peut-être Le Pen, disent, on arrête les frais et on se range tous derrière toi. Résultat, un deuxième tour presque facile face au "péril socialiste" et un mandat de plus pour tous ceux qui souhaitent voir DSK l'emporter...
 
Qu'en pensez-vous ?

Que Dominique de Villepin et Hervé Morin sont des hommes

Les autres aussi  

 
 
Boutin aussi, non ? J'ai toujours eu un doute...

Dans le cas de Boutin on ne sait pas si elle est humaine à vrai dire.

 
 
Probablement le fruit d'une immaculée conception...  

Avis aux ames sensibles je te laisse juger    

On voit mal comment la Boutin pourrait réussir à faire vaciller quoi que ce soit au passage  

C'est marrant elle cadre bien avec l'image de la vie austère.

Elle est marrante, elle gagne à être connue la bougresse, morceau choisi :

Bande d'enfoiray, vous tentay de sabotay mon topic

 
 
ben, faut dire que le titre est assez mal choisit.

C'est pas faux

 
Et la mise en page est à chier.

Ouais bon, je suis pas un spécialiste

 
D'accord, mais "ces femmes de droite", en présentant De Villepin, y a vraiment rien qui te choque ?
Tu ne mettrais pas par exemple "ces hommes, ces femmes de droite", si t'étais toi ?

Il n'est pas un spécialiste qu'il a dit