[UE/Europe] le RN rejoint l'axe Budapest-Moscou-Pékin

le RN rejoint l'axe Budapest-Moscou-Pékin [UE/Europe] - Page : 209 - Politique - Discussions

Marsh Posté le 07-04-2005 à 15:21:14    

Reprise du message précédent :

fougnac a écrit :

j'ai l'impression que c'est une constante sur les forums, et c'est pas dirigé contre toi :les gens ne lisent que ce avec quoi ils seront d'accord. Figure toi que j'ai lu beaucoup de tes post, je t'ai meme mal jugé sur un autre topic, avant de tout relire attentivement.
Si tu avais lu mes deux trois derniers post tu aurais pu lire pkoi, comment, on était arrivé à parler de la constit de58, de droits de l'homme, de droit international...
je peux pas lire à ta place
tu peux démonter ce que tu veux moi je m'en pète, mais fais le avec un minimum de bonne foi, d'attention. tu y gagnneras en pertinence et en courtoisie.


 
 
Hum je te comprends, pour ma part je me suis vite rendu compte que j'était sur un forum du web. Il est plus que vain d'espérer développer une argumentation évolutive sur plusieurs posts, comme il est vain d'espérer que tes posts précédents seront considérés.
C'est comme ca faut faire avec :??: , même si du coup tout ca ressemble à "j'ai raison parceque j'suis plus malin" "non t'a tors parcque t'es pas beau".  
 
 
Courage ! [:americas]  

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Marsh Posté le 07-04-2005 à 15:21:14   

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Marsh Posté le 07-04-2005 à 15:23:05    

Quesque a écrit :

Pourtant, c'est toujours la base qui décide, soit directement soit indirectement


non j'ai fait plusieurs posts sur le sujet : pour moi la démocratie française est malade et nécessite une nouvelle constitution.

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 15:35:20    

morb a écrit :

ca prouve que l'europe c'est pour une sois disant elite et que les politiques " pensent " (surtout les pays de l'est) que les citoyens n'ont rien a dire


 
 
Oui, c'est vrai, et ca pue :
 

Citation :

Frits Bolkestein : "Cet animal très méchant, c'est moi. Quand on l'attaque, il se défend"
LE MONDE | 06.04.05 | 13h53  •  Mis à jour le 06.04.05 | 13h53
 
 
Il est venu à Paris pour "montrer aux Français" qu'il n'est pas "le loup-garou dont on parle tant", et "encore moins" Frankenstein ­ ce méchant surnom dont l'ont affublé les opposants à sa désormais célèbre directive. Frits Bolkestein a, semble-t-il, digéré les critiques. "Je ne suis pas "choquable"", a souligné l'ancien commissaire européen néerlandais sur le plateau du "19-20" de France 3, mardi 5 avril. Mieux, il en sourit désormais. "Voilà. Cet animal très méchant, c'est moi. Quand on l'attaque, il se défend", a-t-il déclaré le lendemain matin, au terme de quelques échanges avec des auditeurs de France-Inter.
 
Cheveux argentés, costume-cravate bleu, M. Bolkestein ..., qui avait dénoncé l'apparition de "sentiments xénophobes" à son encontre et jugé que le risque d'un dumping social engendré par sa directive était "pure idiotie", a cette fois mis les formes, en usant, dans un excellent français, de quelques euphémismes.
 
"Aux Pays-Bas, on regarde un petit peu la France avec un certain étonnement et on se demande pourquoi on est tellement excité dans ce pays. Moi-même, je suis un petit peu étonné, car ce que j'ai lu dans la presse ne correspond pas toujours à la vérité", a-t-il sobrement noté, ...
 
 Sans doute soucieux, mardi soir, de s'attirer les bonnes grâces des Français sur un autre terrain, il a commis un joli lapsus en se disant "contre l'entrée du Japon" dans l'Union européenne, perspective encore plus lointaine qu'une intégration éventuelle de la Turquie.
 
Mercredi matin, point de lapsus. Mais M. Bolkestein a vu un autre foyer se déclarer. En cause, cette fois, son aversion prononcée pour la procédure du référendum, qui n'a "pas de place" dans le système de démocratie représentative auquel il est attaché. "Les élus doivent décider. C'est pour cela qu'ils ont été élus", a-t-il dit. Cela lui a valu quelques répliques acerbes des auditeurs de France-Inter.


 
 
Voila tous les ingredients du libéralisme qui fricote avec l'ultranationalisme, avec le discours redondant : moi je sais la verité, les peuples sont des imbeciles, surtout les autres (France, Japon...) ce n'est pas moi le xénophobe c'est vous, je suis blessé parce que vous m'attaquez, le peuple doit voter le moins possible et fermer sa gueule le reste du temps...
 
Ca m'etonnerait que cette arrogance soit etalée au nez des bataves. Mais passées les frontières administratives qui sont à détruire (pour les remplacer par celles des régions ?), pourquoi se gêner, hein ????
 
Le libéralisme, c'est le cynisme économique.
 

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 15:35:48    

moonboots a écrit :

non j'ai fait plusieurs posts sur le sujet : pour moi la démocratie française est malade et nécessite une nouvelle constitution.


En fait, c'est surtout que la 5è république est un véritable rapt de démocratie. Et ce, depuis le début.


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mes ventes : http://forum.hardware.fr/hfr/Achat [...] 0413_1.htm .
Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 16:10:33    

SFO a écrit :

Voila tous les ingredients du libéralisme qui fricote avec l'ultranationalisme


 
Où vois-tu une once d'ultranationalisme ? Il s'agit d'internationalisme, ça n'a strictement rien à voir.
 

SFO a écrit :

avec le discours redondant : moi je sais la verité, les peuples sont des imbeciles, surtout les autres (France, Japon...)


 
Quel pays au monde pratique la démocratie directe lorsqu'il atteint une taille de plusieurs millions d'habitants ? Aucun. Il ne s'agit pas de vérité ou de bêtise, mais de domaines techniques ou pas.
 

SFO a écrit :

ce n'est pas moi le xénophobe c'est vous, je suis blessé parce que vous m'attaquez,


 
Et qui vient de le taxer d'ultranationaliste ? Et qui sont ceux qui l'ont dénigré à cause de la consonnance de son nom ?
 

SFO a écrit :

le peuple doit voter le moins possible et fermer sa gueule le reste du temps...


 
Le peuple doit voter sur les grandes orientations ; pour le détail, pour les négociations et les compromis, il est suicidaire de penser que le peuple peut se prononcer sans la méditation de ses élus.
 

SFO a écrit :

Ca m'etonnerait que cette arrogance soit etalée au nez des bataves. Mais passées les frontières administratives qui sont à détruire (pour les remplacer par celles des régions ?), pourquoi se gêner, hein ????


 
Tu dérives en plein délire : il ne s'agit pas de détruire les frontières administratives, et l'UE est justement une marchine normative, qui sécurise notre environnement jurdique au niveau européen. La directive Bolkestein vise simplement à permettre aux entreprises de service de répondre à des appels d'offre européens. Pour tout ce qui est service de proximité (plombier et autre nounou), c'est seulement dans les zones proches des frontières que l'effet se fera sentir : une nounou de Strasbourg pourra aller garder des gosses de l'autre côté de la frontière. Mais elle n'ira certainement pas en Pologne. Idem pour le plombier.
 
Donc ton glissement de la disparition des "frontières nationales" à la disparition des "frontières administratives" est erronée.
 

SFO a écrit :

Le libéralisme, c'est le cynisme économique.


 
Et le socialisme, c'est le cynisme social. :sarcastic:  
 
SFO, tes propos sont parfaitement excessifs, déplacés, et -pire- mensongers.

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 16:17:45    


 
Ok, il y a 2 étapes :
1 - transfert de compétence à l'unanimité, (donc quasi impossible)
2 - législation a la majorité qualifiée, (et si la comission le veut bien!).
 
Donc il est quasi impossible que le parlement européen vote des lois à caractère social.
 
J'ai bon la ?


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Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 16:25:40    


 
La Suisse.


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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 16:39:24    

XVI Ames a écrit :

c'était pire que ca, les 2 représentants des instituts de sondage affirmaient que c'était les gens peu cultivés qui votaient non
ce qui explique que les journalistes, cultivés, sont tous pour le oui  :sarcastic:


 
C dans l'air est vraiment pire que tout! On est bien d'accord. Et nous ne sommes pas les seuls à l'avoir compris:
http://www.acrimed.org/rubrique316.html
 
 « L’Europe, L’Europe... »  : Sur France 5, « C’dans l’air »... et réservé aux « experts »
 
Yves Rebours
 
Publié le jeudi 7 avril 2005
 
      « C’dans l’air », l’émission animée par Yves Calvi sur France 5 [1], a consacré plusieurs de ses sessions à l’Europe, comme permet de le vérifier le sommaire des archives:
http://www.france5.fr/cdanslair/D00063/359/94622.cfm
 Et particulièrement à la « Politique de l’Union » (ainsi qu’à l’« Elargissement de l’Europe », dont on ne parlera pas ici).
 
      Des élections au Parlement européen de Juin 2004 au débat sur le Traité constitutionnel européen, le (petit) défilé des « journalistes-experts » et des « experts-journalistes » permet de vérifier que les déséquilibres du traitement médiatique récent doivent être éclairés par des déséquilibres constants.
 
Attention, la lecture de cet article pourra paraître fastidieuse : rien n’est plus monotone que la mise en évidence de la monotonie...
 
I. Des élections au Parlement européen ...
 
Avant que la question des élections ne devienne d’actualité, « C’dans l’air » consacre une émission - « Europe : secousse force 10 » (Première diffusion : le 22 avril 2004) à l’élargissement de l’Union européenne qui doit avoir lieu le 1er mai 2004.
 
Etaient invités ce jour-là :
- Jean-Dominique Giuliani : « Auteur de Quinze plus dix, le grand élargissement, paru en 2003, Jean-Dominique Giuliani est président de la fondation Robert-Schuman. Celle-ci a pour but d’aider les pays candidats à l’adhésion dans l’Union européenne, de tisser des liens solides entre les peuples, de faire naître de nouvelles solidarités et de soutenir ceux qui œuvrent pour la démocratie.  » A suivre...
- Paul-Marie Coûteaux , « Député français au Parlement européen, membre du groupe Europe des Démocraties et des Différences (EDD) et président-fondateur du mouvement Rassemblement pour l’Indépendance d’une France Souveraine (RIFS). » Notez bien ce nom : c’est le seul opposant - de droite - aux processus actuel de la Construction européenne qu’on entendra à « C’ dans l’air ».
- Jean-Bernard Cadier « Journaliste pour Europe 1, spécialiste de l’Europe, Jean-Bernard Cadier est correspondant permanent à Bruxelles. » Et ancien correspondant d’Europe 1 et du Point à Washington. Invité quasi permanent sur le sujet.
- Jean-Pierre Faugère : « Doyen de la faculté Jean-Monnet, à Sceaux, Jean-Pierre Faugère est professeur de sciences économiques et auteur d’ Economie européenne, paru aux éditions Presses de Sciences Po et d’Europe, paru chez L’Harmattan. » Il ne reviendra pas : dommage ?
 
Puis, en juin 2004, « C’dans l’air » se penche à trois reprises sur les élections au Parlement européen.
 
-  La première émission - « L’Europe, cette inconnue ! » (première diffusion mercredi 2 juin 2004) - s’inquiète des taux d’abstention passés et insiste sur l’enjeu : « Une vraie occasion pour chacun d’entre nous de participer à l’avenir en influençant la politique européenne. » Mais la présentation de l’émission précise : « Le projet de Constitution européenne vise à remplacer et à simplifier les traités en vigueur. Il a pour objectif d’établir les valeurs phares de l’Union, d’en faire une entité juridique unifiée et indépendante, et de définir son architecture constitutionnelle. Le texte précisera les droits fondamentaux des citoyens européens et dessinera son paysage institutionnel : Parlement européen, Conseil européen, Conseil des ministres, Commission européenne et Cour de justice. »
 
Encore faut-il savoir ce que sont les institutions européennes. Pour nous éclairer, les invités sont :
- Jean-Dominique Giuliani, toujours « Auteur de... » et « président de la fondation Robert-Schuman. » Et de deux participations !
- Jean-Bernard Cadier, toujours « Journaliste pour Europe 1 » et « spécialiste de l’Europe ». Et de deux !
- Anne Levade-Cassin, « Professeur de droit public à l’université Paris XII-Val-de-Marne et responsable de la maîtrise en droit, mention droit européen, Anne Levade-Cassin y dirige le Centre de recherches communautaires. » Elle aussi reviendra...
 
-  La deuxième émission - « Rappel : dimanche, on vote ! » (Première diffusion : le jeudi 10 juin 2004) - poursuit ce travail civique de mobilisation des électeurs en compagnie des « invités » suivants :
- Christophe Barbier, Directeur adjoint de la rédaction de L’Express et chef de son service politique. La présentation précise : « Dans son édition du 7 juin 2004, l’hebdomadaire publie les résultats d’un sondage sur l’intérêt des Français pour les élections européennes et un article sur les façons de voter dans neuf pays de l’Union européenne. » Un habitué de l’émission. Il reviendra...
- Roland Cayrol, « Président associé de l’institut CSA (Conseil, Sondage, Analyse), directeur de recherche au Centre d’études de la vie politique française, Roland Cayrol est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Sondages, mode d’emploi, Le grand malentendu et Médias et démocratie : la dérive. » Autre habitué de ce programme. Et lui aussi, reviendra...
- Elisabeth Guigou, « Députée socialiste de Seine-Saint-Denis et vice-présidente de la délégation de l’Assemblée nationale pour l’Union européenne » [2].
- Valérie Pecresse, « Députée UMP des Yvelines depuis deux ans » [3]
 
« L’équilibre » politique est maintenu... de bien étrange façon : deux représentantes qui approuvent, de gauche et de droite, le processus actuel de la construction européenne (et désormais le Traité...).
 
-  La troisième émission - «  Europe : carton rouge » (Première diffusion : le lundi 15 juin 2004) - a pour objet de commenter les résultats, marqués (pour reprendre les termes de la présentation de l’émission) par une « abstention record », puisque « la participation globale n’a pas dépassé 44,2 %, presque six points de moins qu’au dernier scrutin de 1999. » En outre, sur fond d’abstention record (la participation globale n’a pas dépassé 44,2 %, presque six points de moins qu’au dernier scrutin de 1999), les élections pour le Parlement de l’Europe se sont conclues par une défaite de la plupart des gouvernements en place.
 
Invités :
- Christophe Barbier, toujours Directeur adjoint de la rédaction de L’Express et chef de son service politique. Et de deux participations [4].
- Roland Cayrol, Toujours « Président associé de l’institut CSA » et auteur de plusieurs ouvrages dont.... Et de deux aussi [5].
- Pierre Giacometti, « Directeur général d’IPSOS. Cet institut spécialisé dans les études d’opinion et les études marketing réalise régulièrement des enquêtes et des baromètres sur le potentiel présidentiel des différents hommes politiques français. L’IPSOS a suivi de près le cours des élections européennes. » Reviendra...
 
II. ... A la campagne sur le Traité constitutionnel Européen
 
-  Pour terminer l’année 2004, « C’dans l’air » propose une rétrospective - « C’était dans l’air en 2004 » (Première diffusion : Vendredi 17 décembre 2004) - dont une des séquence est consacrée à la question suivante : « Pour ou contre une Constitution européenne ? ». La présentation nous apprend ceci :
 
« Alors que les socialistes d’autres pays européens peinaient à comprendre le débat des socialistes français sur la Constitution européenne et d ans la perspective du référendum, prévu en 2005, malgré les dissensions internes, le PS s’est uni pour dire un "oui" franc lors d’un scrutin interne. Pourtant, les réactions en faveur du "non" restent néanmoins vives chez de nombreuses figures politiques. Ainsi, l’association alter-mondialiste ATTAC s’est engagée, elle, après avoir eu l’aval de ses adhérents, dans une campagne de rejet du projet. Au-delà des clivages politiques, le soutien au futur traité gagne du terrain. Les Français auront le dernier mot lors d’une consultation national en 2005. En attendant, selon le baromètre politique mensuel BVA, paru dans L’Express du lundi 13 décembre 2004, même si les indécis sont nombreux, 65 % des Français comptent voter "oui" au prochain référendum de ratification du projet. ». On ne sourit pas...
 
Invité ? Jean-Dominique Giuliani, toujours auteur de... et président de la fondation Robert-Schuman, dont le but n’a pas changé. Et de trois participations...
 
-  En février 2005, l’émission - « L’Europe : l’auberge espagnole » (Première diffusion le lundi 21 février 2005) - se penche sur la victoire du "oui" au référendum sur la Constitution européenne en Espagne. En dépit des 57,68% d’abstention, la présentation constate une « approbation massive » : « Cette approbation massive de la Constitution européenne par les Espagnols est saluée en France par tous les partisans du "oui", tandis que les tenants du "non" mettent en avant le taux particulièrement élevé d’abstentions. »
 
Pour commenter ces interprétations divergentes, les invités de « C’ dans l’air » sont d’une diversité époustouflante : <
- Anne Levade : toujours professeur de droit public à la faculté de droit de Paris-XII-Saint-Maur, etc. Désormais elle est aussi « l’auteur, avec Laurence Burbogne-Larsen et Fabrice Picot, d’un ouvrage à paraître aux éditions Hachette qui s’intitulera [...]  »
- Dominique Reynié  : « Politologue, professeur à Sciences-Po Paris et chercheur au Centre d’études de la vie politique française, Dominique Reynié est directeur de l’Observatoire interrégional du politique, dont la vocation est de faire des enquêtes d’opinion au niveau régional, y compris européen. Il est l’auteur de La fracture occidentale, naissance d’une opinion européenne, paru en 2004, aux éditions de la Table ronde. ». On l’entend partout, mais il reviendra !
- Carles Prats : « Correspondant en France pour TV3, la télévision publique catalane, Carles Prats était auparavant rédacteur au service international de la chaîne à Barcelone ».
- Jean-Bernard Cadier (en duplex de Bruxelles), toujours correspondant d’Europe 1.
 
-  L’émission suivante - « Si la France disait non... » (Première diffusion : le lundi 21 mars 2005) laisse poindre une grave inquiétude...
 
La présentation donne successivement et exclusivement la parole à un responsable (anonyme) de la CGT qui explique la poussée du « non » dans les sondages par l’énervement contre Chirac et Raffarin, puis à Jean-Marc Ayrault et Jean-Pierre Raffarin, tous deux favorables au Traité.
 
Quant aux invités, leur liste vaut tous les commentaires :
- Dominique Reynié : est resté « Politologue, professeur à Sciences-Po », etc. et « auteur de... ». Et deux participations.
- Roland Cayrol, toujours « Président associé de l’institut CSA » et « auteur de plusieurs ouvrages dont... ». Et de trois participations !
- Pierre Giacometti, toujours « Directeur général d’IPSOS » [6]
- Christophe Barbier : toujours Directeur adjoint de la rédaction de L’Express et chef de son service politique. La présentation, cette fois précise : « L’hebdomadaire commentera dans son édition du 28 mars 2005, les conséquences politiques d’un "non" contre la Constitution européenne. ». Et de trois participations...
- Jean-Bernard Cadier (en duplex de Bruxelles)
 
Ainsi, les sept émissions consacrées directement à la construction européenne et au Traité constitutionnel européen ont eu pour invités des amis choisis dans un cercle très limité : des responsables politiques partisans du processus actuel de construction de l’Europe, des journalistes politiquement plus ou moins marqués, des universitaires à l’horizon limité à la politologie et au droit les plus conventionnels et des sondologues, « experts » ès entrailles de « l’opinion publique ». On imagine assez quelle Europe peuvent chérir de tels commentateurs... en l’absence de tous les autres.
 
Et que croyez vous qu’il arriva quand le mercredi 6 avril 2005, l’émission prit pour thème (selon son titre) « Le "non" des "non" » ? On y entendit les invités suivants : Roland Cayrol, Pierre Giacometti, Christophe Barbier et Jean-Bernard Cadier...
 
Yves Rebours
 
[1] Ce magazine de 65’ est coproduit par France 5/Maximal Production 2004 est ainsi présentée sur le site de France 5 : « Dans ce magazine d’actualité quotidienne diffusé en direct, Yves Calvi décrypte, en compagnie d’invités, l’actualité sociale, politique et culturelle qui rythme notre quotidien. Destiné à un large public, "C dans l’air" aborde tous les sujets qui font l’actualité et donne les clés pour la comprendre. Chaque soir, un thème est décortiqué à travers des reportages et des débats animés par Yves Calvi. Tout au long du magazine, les téléspectateurs sont invités à prendre la parole, et plus exactement, leurs portables, pour réagir et poser leurs questions à grand renfort de SMS ! Durant les quinze dernières minutes, Yves Calvi pose à ses invités les questions reçues par ce biais, mais aussi par Minitel ou Internet. Durant cette séquence, les questions qui n’ont pu être traitées défilent au bas de l’écran. Enfin, à l’issue de l’émission, vous pouvez également confronter votre point de vue à celui d’autres internautes, en participant aux forums de "C dans l’air" ! »
 
[2] La présentation des invités précise : « Elisabeth Guigou a été garde des Sceaux et ministre de l’Emploi du gouvernement Jospin, députée européenne de 1994 à 1997 et ministre des Affaires européennes au moment du traité de Maastricht (1990 à 1993). Elle est l’auteur de Je vous parle d’Europe, paru en 2004 aux éditions du Seuil. »
 
[3] La présentation des invités précise : « Valérie Pecresse y est, entre autres, membre de la commission des lois. Elle est également porte-parole de l’UMP et conseillère régionale d’Ile-de-France. De 1998 à 2002, elle a été conseillère technique du président de la République, chargée des études, de la prospective et des technologies de l’information. »
 
[4] Cette fois, la présentation de l’émission précise : « Dans son édition du 21 juin 2004, l’hebdomadaire consacrera un long dossier au bilan politique des élections européennes (abstention, vote sanction, retour de la droite plurielle...) et les défis posés à Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin. On y trouvera également un sondage sur les raisons du comportement électoral de ce week-end du 12 juin 2004. ». Chaque participation doit trouver un nouveau prétexte...
 
[5] Cette fois la présentation de l’émission précise : « L’institut CSA a réalisé, à la sortie des bureaux de vote des élections européennes, un sondage selon lequel 51 % des électeurs souhaiteraient que "Jacques Chirac nomme un nouveau Premier ministre" et 37 % préfèreraient qu’il "conserve Jean-Pierre Raffarin" à Matignon. ». Chaque participation doit trouver un nouveau prétexte...
 
[6] La présentation de l’émission précise : « Cet institut spécialisé dans les études d’opinion et les études marketing a réalisé un sondage pour Le Figaro et Europe 1, les 18 et 19 mars 2005, donnant 52 % de "non" à la Constitution européenne contre 48 % de "oui".  » Chaque participation doit trouver un nouveau prétexte...
 

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 16:40:52    


 
L'exception qui confirme la règle ? :D  
 
Et concrètement, on ne peut pas demander à un peuple de se prononcer directement sur tout.
 
Petit rappel pendant que j'y suis : je suis POUR le référendum sur le TCE. Certes, il s'agit d'un texte technique, mais l'enjeu est clair et doit être soumis à référendum : voulons-nous Oui ou Non d'une Europe politique ?
 
C'est comme ça que sera interprêté le résultat du 29 mai par l'UE et par le monde, donc je persiste à considérer que c'est l'enjeu effectif.
 
Ernestor, je sais que tu vas me répondre que tu prfèrerais UNE AUTRE Europe politique. Mais dans quels délais ? Et ne faut-il pas faire un pas en avant, pour ensuite demander à nos représentants de modifier les points qui ne nous paraissent pas convaincants dans le détail ?
 
Mais ces modifications à la marge sont possibles uniquement au niveau de l'UE, pas d'un référendum. Ce sont les élus qui peuvent efficacement porter ces aspirations, pas le peuple au cours d'un référendum.
 
Ceux qui veulent d'emblée un texte parfait (i.e. parfait pour EUX) croient-ils réellement à la démocratie, et veulent-ils réellement de l'Europe ?


Message édité par Profil supprimé le 07-04-2005 à 16:41:38
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Marsh Posté le 07-04-2005 à 16:42:51    


 
Je ne pense pas que les hommes politiques aient des compétences techniques ni d'ailleurs qu'ils en aient besoin ... Il n'y a pas de concours ou d'examen pour être élu, c'est un vote !
 Si j'en crois une prof de droit de mes connaissances qui avait cotoyé un député, les élus donnent les lignes directrices (pas techniques du tout): à charge à leurs "grouillots" juristes de rédiger, vérifier la cohérence et se colletiner la partie technique.
 
La démocratie représentative a AMHA 2 raisons d'être :  
- simplifier le processus de prise de décision (principalement !)
- éloigner le peuple des décisions (peut-être pas voulu à l'origine, mais pratique...)

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 16:42:51   

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 16:43:43    

Non, t'as rien compris à mon point de vue Artus :D
 
J'ai dit que je voulais une autre europe ECONOMIQUE.
 
Et encore une fois c'est bien trop facile de résumer comme tu le fais ce traité à une question politique. Non, non et non ! La partie III concerne l'aspect économique et une validation et continuation dans une direction très libérale. Et c'est contre ça que je suis. Par contre l'Europe politique.
 
Et personne ne veut un texte parfait, arrête le délire là dessus ;)
On veut un texte qui convient plus à nos aspirations politiques et sociales. La perfection n'existe pas, on est pas aussi con que certains voudrait faire croire :o


Message édité par Ernestor le 07-04-2005 à 16:45:49

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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 16:50:37    

frbonnet a écrit :

Salut
. Alors quoi l'Anglerre marginalisée
apauvrie : quelques chiffres amusants chomage anglais moins de 5%
chomage en France : plus de 10%, croissan anglaise : 3.5%
croissance en France : 1% je ne parle pas de la dette
de la France : 1000 MDs d'euros !,  
Donc ma quesion en quoi l'euro a-t-il apporte la prosperite : la
reponse est : en rien !


Analyse totalement erronée. La différence de fonctionnement interne du point de vue économique et social entre la GB et la France expliquent cela, c'est pas (que) une question d'Euro ou pas Euro.
 

Citation :


Donc pour moi le bilan de l'euro 10 ans apres est negatif en terme
de prosperite pour la France, d'autant qu'il a surtout permis de
brouiller les reperes : 1 euro pour 6.56 FF y'a que des enarques
pour pondre ça  :na:  


Diantre, c'est la théorie du complot la plus original entendue ca :D
 

Citation :


Le principal objectif des fondateurs de l'Europe etait la paix.
...
Donc pour moi l'apport de l'UE en terme de paix reste à prouver.


La paix s'obtient si on est fort politiquement et militairement. Or l'Europe n'est pour l'instant qu'une entité économique. Donc tu mets la charrue avant les boeufs...
 
 

Citation :


Que faire enfin
c'est simple  
i - voter non   :sarcastic:  
ii - sortir de l'UE   :bounce:


Ok, mais allons jusqu'au bout des choses alors : rendons ensuite l'indépendance à la Corse, la Bretagne, l'Alsace, le Pays Basque et j'en passe :D
Ben oui, ce sont des régions qui souffrent de la France comme la France souffre de l'Europe :o


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Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 17:02:38    

on fait l'europe des 25 et plus  
quelques missiles et on se débarrasse de la perfide albion
apres on regle le compte des usa  
les usa il se coupe du monde, ils sont seuls et nous on est 25, donc les plus forts  :o  
 
apres on rase la chine
et il faut que la russie se mette au pas, sinon c'est la féssée pour eux  :fou:  
 
et voilà on est les maitres du monde et tout va bien !  :o


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Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 17:09:20    

Ernestor a écrit :

Non, t'as rien compris à mon point de vue Artus :D
 
J'ai dit que je voulais une autre europe ECONOMIQUE.
 
Et encore une fois c'est bien trop facile de résumer comme tu le fais ce traité à une question politique. Non, non et non ! La partie III concerne l'aspect économique et une validation et continuation dans une direction très libérale. Et c'est contre ça que je suis. Par contre l'Europe politique.
 
Et personne ne veut un texte parfait, arrête le délire là dessus ;)
On veut un texte qui convient plus à nos aspirations politiques et sociales. La perfection n'existe pas, on est pas aussi con que certains voudrait faire croire :o


 
Voter Non au TCE ne remettra pas en cause la partie III du TCE. Sauf ses articles nouveaux :
 

Citation :

Partie III, titre I :
 
L'article 117 est une nouveauté. Il définit les objectifs communs à toutes les politiques de l'Union : niveau élevé d'emploi, garantie d'une protection sociale, lutte contre l'exclusion sociale, niveau élevé d'éducation et de formation, et enfin protection de la santé humaine. Jusqu'à présent, seule la protection de la santé humaine était explicitement incluse dans les traités et pouvait ainsi servir de limite à la libre circulation des marchandises (cas du cannabis légal aux Pays-Bas mais pas dans le reste de l'Union, malgré la jurisprudence "Casis de Dijon" ).
 
L'article 118 est lui aussi nouveau. Il concerne la lutte contre toutes les discriminations. Avec les traités actuels, le Conseil a certes déjà la possibilité de prendre des mesures pour lutter contre les discriminations. Ce qui est nouveau c'est le fait de trouver cette disposition parmi les objectifs que doivent prendre en compte toutes les politiques.
 
L'article 121 est une nouveauté. Il impose à l'Union de tenir compte du bien-être animal dans ses politiques agricoles, de la pêche, des transports, du marché intérieur et de la recherche.
 
Bilan : ce titre I permet de mieux saisir ce que signifie l'expression "économie sociale de marché" pour l'Union, en fixant des objectifs communs aux différentes politiques qui vont dans le sens d'une plus grande attention portée aux questions sociales.


Citation :

Partie III, titre II :
 
L'article 124 n'apporte pas de grand changement, sauf concernant le rôle du Parlement. Jusqu'à présent il a sur la lutte contre les discriminations un avis consultatif, désormais il devra approuver toute décision couvrant cette question.
 
L'article 127 (protection diplomatique dans un pays tiers) est lui aussi une reprise de l'existant, avec comme nouveauté que le Conseil peut prendre des mesures pour faciliter cette protection, alors que jusqu'à présent rien de tel n'est prévu.
 
L'article 129 prévoit que le Conseil, statuant à l'unanimité, peut ajouter des droits liés à la citoyenneté européenne. C'est une disposition qui existe déjà. Cet article modifie juste la prise de décision, puisque le Parlement n'a plus un simple rôle consultatif mais doit approuver toute décision dans ce domaine.
 
Bilan : Pas de grand changement concernant la citoyenneté de l'Union, si ce n'est que le Parlement voit son rôle accru sur cette question.


Citation :

Partie III, titre III, chapitre 1 :
 
L'article 136 évoquant la sécurité sociale des travailleurs migrants connaît quelques changements. Le Conseil se prononcera désormais à la majorité qualifiée et plus à l'unanimité sur cette question, dans le cadre de la procédure de codécision. Toutefois, pour tempérer cette évolution, une clause d'appel devant le Conseil européen (les chefs d'Etat et de gouvernement) est instaurée pour les Etats membres qui estimeraient leur système de sécurité sociale mis en danger. Le Conseil européen peut dès lors soit demander à la Commission de revoir sa copie, soit estimer qu'il n'y a pas de problème et alors la procédure de codécision reprend son cours.
 
Pas de changement concernant les articles 137 et 138. L'article 139 instaure la codécision. Cet article limite la liberté d'établissement pour les activités participant à l'exercice de l'autorité publique dans les Etats membres.
 
Pas de changement pour l'article 140. L'article 141 instaure le vote à la majorité qualifiée dans le domaine de l'accès aux activités non-salariées dans les Etats membres (reconnaissance mutuelle des diplômes, harmonisation réglementaire).
 
Pas de changement pour les articles 142 et 143. L'article 144 voit la procédure de codécision s'appliquer désormais en ce qui concerne l'extension de la liberté de prestation de services à des ressortissants d'Etats tiers.
 
Pas de changement pour les articles 145 et 146. L'article 147 voit lui aussi se mettre en place la procédure de codécision. Cet article concerne la libéralisation d'un service déterminé.
 
Les articles 148 à 151 sont inchangés. L'article 152 sur la coopération douanière ne dit plus que "ces mesures ne concernent ni l'application du droit pénal national ni l'administration de la justice dans les États membres". En effet, cette question est traitée plus loin (article III-271) puisque le rapprochement des normes de droit pénal est maintenant inclus dans le traité (au chapitre sur l'espace de liberté, de sécurité et de justice, que je traiterai ultérieurement).
 
Les articles 153 à 156 ne sont pas modifiés. L'article 157 inclut une clause spécifique pour l'Estonie et la Hongrie concernant les mouvements de capitaux en provenance de pays tiers. Par ailleurs, cet article prévoit le passage à la procédure de codécision pour cette question.
 
A l'article 158 est ajouté un paragraphe 4. Celui-ci indique que la Commission ou le Conseil statuant à l'unanimité, sur demande d'un Etat membre, peuvent décider que des restrictions aux mouvements de capitaux vis-à-vis d'un pays tiers sont justifiées.
 
L'article 159 est inchangé. L'article 160 est lui entièrement nouveau. Il concerne la restriction de la liberté de mouvement des capitaux dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
 
Les articles 161 à 164 ne sont pas modifiés. L'article 165 se voit, quant à lui, ajouter un paragraphe 3. Celui-ci prévoit que la Commission peut adopter des règlements d'exemption couvrant les catégories d'accords entre entreprises les plus répandues. Il s'agit en fait de la formalisation d'une pratique qui existe depuis les années 1970.
 
L'article 166 est inchangé. L'article 167 concernant les aides d'Etat est un peu modifié. Il est juste indiqué que le Conseil peut abroger l'exception à la règle accordée à l'Allemagne pour aider ses Länder de l'Est. Une telle abrogation ne pourra intervenir au plus tôt que cinq ans après l'adoption de la constitution. Par ailleurs, l'exception au sujet des régions ultrapériphériques (les DOM français, les Açores, Madère et les Canaries) est confirmée avec une légère modification. C'est maintenant le critère géographique qui prédomine et non plus le revenu par habitant. En effet, avec l'élargissement, les règles actuellement en vigueur pourraient servir à remettre en cause cette exception.
 
L'article 168 se voit ajouter un paragraphe 4 qui prévoit que la Commission peut adopter des règlements exemptant certaines catégories d'aides publiques de l'obligation de notification.
 
Les articles 169 à 175 sont inchangés. L'article 176, enfin, est nouveau. Il crée une nouvelle compétence européenne au sujet des titres de propriété intellectuelle. La procédure de codécision s'applique dans ce cas-là.
 
Bilan : Il n'y a pas de changement fondamental dans le fonctionnement du marché intérieur. On voit juste que la procédure de codécision devient la norme.


Citation :

Partie III, titre III, chapitre 2 :
Les articles 177 et 178 sont des reprises d'articles du TCE, ils ne connaissent pas de modification. Au paragraphe 6 de l'article 179, le rôle du Parlement européen se trouve accru, puisque c'est désormais la procédure de codécision qui s'appliquera au mécanisme de surveillance multilatérale.
 
Les articles 180 à 183 sont inchangés. Le long article 184 sur les déficits excessifs connaît quelques changements. Le paragraphe 5 prévoit ainsi que la Commission envoie un avis à l'Etat membre concerné par la procédure et en informe le Conseil, alors qu'actuellement elle n'envoie un avis qu'au Conseil. Par ailleurs le paragraphe 6 indique que le Conseil prend sa décision constatant un déficit excessif sur "proposition de la Commission". Cependant les recommandations pour sortir de ce déficit excessif restent prises à la majorité qualifiée. De plus, en vertu de l'article 197 seuls les Etats ayant l'euro pour monnaie prennent désormais part au vote (j'y reviens plus loin).
 
Les articles 185 et 186 sont inchangés. L'article 187 étend le champ de la codécision aux modifications des statuts de la BCE et du système européen des banques centrales. Aujourd'hui, le Parlement n'a qu'un rôle consultatif sur ce sujet.
 
Les articles 188 à 190 reprennent des articles existants. L'article 191 étend lui aussi le champ de la codécision aux mesures nécessaires à l'usage de l'euro en tant que monnaie unique. Actuellement, le Parlement n'a aucun rôle en la matière.
 
Les articles 192 et 193 sont inchangés.
 
La section 4 de ce chapitre (articles 194 à 196) est entièrement nouvelle. Elle concerne les dispositions propres aux Etats membres de la zone euro. Rien de tel n'existe dans les traités actuels. L'article 194 doit permettre un renforcement de la coordination de la zone euro, en indiquant que seuls les Etats dont la monnaie est l'euro prennent part au vote sur les orientations de politiques économiques de la zone euro. L'article 195 indique que les modalités de réunion des ministres EcoFi des Etats dont la monnaie est l'euro sont fixées par le protocole sur l'Eurogroupe (voir les annexes au traité : en gros, est élu un "M. Euro" pour deux ans qui est chargé de présider les réunions). Enfin, l'article 196 est là pour permettre de faire émerger une représentation unifiée de la zone euro dans les institutions financières internationales (FMI, Banque Mondiale).
 
L'article 197 énumère les dispositions de la Constitution qui ne s'appliquent pas aux Etats n'ayant pas l'euro pour monnaie et les sujets sur lesquels ils ne prennent pas part au vote : en gros tout ce qui concerne la gestion de l'euro et la coordination des politiques économiques au sein de la zone euro.
 
L'article 198 introduit une nouveauté en ce qui concerne l'entrée d'un nouvel Etat dans la zone euro. Le Conseil (les 25) ne peut se prononcer qu'à condition que les Etats ayant déjà l'euro pour monnaie aient auparavant adopter une recommandation à la majorité qualifiée qui soit favorable à l'adhésion de ce nouvel Etat à la zone euro.
 
Enfin, les articles 199 à 202 ne connaissent pas de modification.
 
Bilan : La principale innovation en matière de politique économique et monétaire est liée à l'affirmation de la zone euro en tant que telle. Ce sont désormais uniquement les Etats ayant l'euro pour monnaie qui auront le droit de vote sur les sujets les concernant, alors qu'actuellement les décisions restent prises à 25... dont 13 n'ayant pas l'euro ! Cette évolution a été rendue nécessaire par l'élargissement qui fait que la non adoption de l'euro n'est plus une exception. Un point qui me semble important, personnellement, est la possibilité offerte aux Etats membres de la zone euro d'unifier leur représentation dans les institutions internationales. C'est déjà le cas pour l'Union à l'OMC, où son poids décisionnel s'en trouve accru. Par ailleurs, on voit également à l'œuvre dans ce chapitre le renforcement du rôle du Parlement avec l'extension du champ de la codécision.


 
 
source : http://publiusleuropeen.typepad.com/publius/


Message édité par Profil supprimé le 07-04-2005 à 17:11:43
Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 17:15:08    


Voter Non permet d'exprimer qu'on est en total désaccord avec cette partie 3.  
 
Je rappelle qu'on nous demande notre avis : êtes vous d'accord ou pas avec ce traité ?
 
La question est pas : voulez vous le changer ? C'est une autre question ça.
 
Merde, ça fait au moins 20 fois que j'ai expliqué ça, suit un peu :p


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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 17:16:29    

Ernestor a écrit :

Voter Non permet d'exprimer qu'on est en total désaccord avec cette partie 3.  
 
Je rappelle qu'on nous demande notre avis : êtes vous d'accord ou pas avec ce traité ?
 
La question est pas : voulez vous le changer ? C'est une autre question ça.
 
Merde, ça fait au moins 20 fois que j'ai expliqué ça, suit un peu :p


 
 
Et où vas-tu indiquer sur ton bulletin que ton Non, c'est un Non à la partie III, mais que tu es pour l'Europe politique ? Tu le rajoutes au stylo bic ?


Message édité par Profil supprimé le 07-04-2005 à 17:17:30
Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 17:17:48    

Et c'est bien pour ça également que j'ai expliqué moutles fois qu'il était débile de pas avoir différiencer clairement les parties politiques et économiques via 2 traités.
 
Non, je peux pas le dire. Donc je dis Non de manière globale.
 
En même temps, toi c'est pas mieux, tu dis que le vote ne se fait pas du tout en prenant en compte cette partie 3 ;)
 


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Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 17:19:28    


 
Pas besoin des lumières de ce forum ou de l'écrire au bic pour voir que la question posée (enfin,le TCE) est trop vaste pour qu'on puisse être 100% non ou 100% oui ...

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 17:23:44    

Ernestor a écrit :

Et c'est bien pour ça également que j'ai expliqué moutles fois qu'il était débile de pas avoir différiencer clairement les parties politiques et économiques via 2 traités.
 
Non, je peux pas le dire. Donc je dis Non de manière globale.
 
En même temps, toi c'est pas mieux, tu dis que le vote ne se fait pas du tout en prenant en compte cette partie 3 ;)


 
Si on avait sorti la partie III du TCE, on n'aurait pas eu un Traité et une Constitution ; on aurait eu deux Traités. Donc il était normal de ne faire qu'un seul texte. [:airforceone]
 
Et une fois encore, et même si tu le regrettes, ce référendum ne nous donne pas l'occasion de rejetter l'existant de la partie III. C'est à nous d'élire des Gouvernements et des députés européens qui porteront des aspirations de changement dans le détail.
 
Mais l'enjeu de ce traité demeure : Europe politique, ou pas ?

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 17:26:41    

pulco-citron a écrit :

Pas besoin des lumières de ce forum ou de l'écrire au bic pour voir que la question posée (enfin,le TCE) est trop vaste pour qu'on puisse être 100% non ou 100% oui ...


 
Et c'est bien pour ça que le seul enjeu de ce référendum, c'est de savoir si on est d'accord avec la construction d'une Europe politique, ou pas.
 
Pour le détail, et notamment la partie III, dont les politiques seront votées à la majorité qualifiée, laissons ça à nos représentant au PE et à nos Gouvernements. Arrêtons de nous tromper de scrutin.
 
 
 
En faisant croire que ce référendum est l'occasion de répondre à tout un tas de questions différentes, on multiplie les raisons de dire Non, mais on fausse également le scrutin.
 
Ceux qui jouent à ce petit jeu risquent de ne jamais voir arriver l'Europe politique qu'ils disent pourtant réclamer.


Message édité par Profil supprimé le 07-04-2005 à 17:26:58
Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 17:28:13    


Mais non  [:mouais]  
 
On aurait eu d'un coté une constitution et de l'autre un traité économique. Une constitution n'intègre RIEN d'économique.
 
C'est quoi ce délire :D
 
Une constitution ne doit pas imposer une politique économique, mais mettre en oeuvre les mécanismes politique, administratifs qui permettent de décider d'une politique économique et de l'appliquer.
 

Citation :


Et une fois encore, et même si tu le regrettes, ce référendum ne nous donne pas l'occasion de rejetter l'existant de la partie III. C'est à nous d'élire des Gouvernements et des députés européens qui porteront des aspirations de changement dans le détail.


Je le sais bien, je ne suis pas con. Mais c'est mon droit le plus légitime de dire que je ne suis pas d'accord. Surtout qu'on me demande mon avis.
 

Citation :


Mais l'enjeu de ce traité demeure : Europe politique, ou pas ?


Non. C'est UN des enjeux. Dire ce que tu dis revient à dire que la partie 3 est accessoire et peu importante. Pourquoi l'avoir mise alors ?


Message édité par Ernestor le 07-04-2005 à 17:29:54

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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 17:33:26    


 
C'est ton opinion.
Chacun est libre de voir l'enjeu qui lui plaît, non ?
Si certaines personnes (des pro-non visiblement) voient comme enjeu de ce traité (et de ce référendum) l'occasion de valider l'ensemble des politiques menées jusqu'à présent qui sont résumées dans le TCE, je ne vois pas en quoi ça contredit l'énoncé du référendum ...
 
Une Europe politique, je suis pour. Je la vois de moins en moins dans le TCE...

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 17:39:54    


Non, non et NON !
 
Tu te rends compte de ce que tu fais là : tu supprimes purement et simplement la partie 3.
 

Citation :


En faisant croire que ce référendum est l'occasion de répondre à tout un tas de questions différentes, on multiplie les raisons de dire Non, mais on fausse également le scrutin.
 
Ceux qui jouent à ce petit jeu risquent de ne jamais voir arriver l'Europe politique qu'ils disent pourtant réclamer.


Une Europe politique qui rend impossible l'application de n'importe quelle politique économique, c'est ça qu'on veut nous donner. Oui à une Europe politique, mais non à celle là.


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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 17:46:17    

Une seule chose a dire ... merci a toi Arthus

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 17:46:26    

Référendum: le Conseil constitutionnel rejette le recours de Philippe de Villiers
 
Le Conseil constitutionnel a rejeté jeudi le recours déposé par Philippe de Villiers contre l'envoi aux électeurs de l'exposé des motifs du projet de loi autorisant la ratification de la Constitution européenne.
 
Le président du Mouvement pour la France (MPF) estimait que le contenu de ce document «de propagande grossière» pour le «oui» était «de nature à altérer la sincérité» du référendum du 29 mai.

 
Pas etonnant tout ça  :sarcastic:


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C'est une constitution et non un traité et c'est Olivier Duhamel qui le dit!
Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 17:49:01    

Citation :

Le président du Mouvement pour la France (MPF) estimait que le contenu de ce document «de propagande grossière» pour le «oui» était «de nature à altérer la sincérité» du référendum du 29 mai.


En même temps c'est De Villier qui parle ^^
J'attends de le voir ce papier pour me prononcer.


Message édité par Nunurs Mega Power le 07-04-2005 à 17:49:38
Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 17:53:24    

Nunurs Mega Power a écrit :

Citation :

Le président du Mouvement pour la France (MPF) estimait que le contenu de ce document «de propagande grossière» pour le «oui» était «de nature à altérer la sincérité» du référendum du 29 mai.


En même temps c'est De Villier qui parle ^^
J'attends de le voir ce papier pour me prononcer.


 
 
ce sera ni plus ni moins l'arbre qui va cacher la foret ...  :sarcastic:

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 17:58:50    


 
 
Pour la énième fois, tu n'as rien compris, et tu m'attribues des pensées qui ne sont pas les miennes.
 
C'est pas moi qui ait déclaré être contre l'entrée du Japon, c'est lui, Môssieu BOL-KE-STEIN. J'appelle ca de la part d'un libéral qui ne pense que par le marché, une réaction protectionniste, par dessus le fait qu'elle soit épidermique. Là où ca le démange. S'il se sent frustré après le rejet massif de sa vision, c'est qu'il n'a pas assimilé le respect et la dignité. Oui, je sais, le mépris et la condescendance envers le genre humain fait partie de certaines cultures, mais pas la mienne.
 
J'ai parlé de SA volonté de faire sauter les frontières administratives, pas la mienne, qui n'a rien à voir. Pour ce point, il y a un lien dans les 30 premieres pages qui dit bien la finalité du régionalisme à la sauce européenne - > démantèlement à long terme des structures trop proches des populations, qui les comprennent mieux que le député au PE. J'ai pas envie de t'expliquer le pourquoi du comment, c'est un concept qui n'est pas dans ton empreinte ADN. Quand à la démocratie directe, elle n'existe dans aucun pays occidental. Si tu veux vraiment savoir où elle est est pratiquée, cherche et va voir de près. Mais fais gaffe à ton complet-veston, ton attaché-case et ta gourmette, après avoir fait attention à ce que tu peux y dire. J'en ai assez vu en slip au bord de la route...
 
J'ai pas envie de l'environnement juridique du titre III, à savoir un marché ouvert à tous les vents du libéralisme. D'ailleurs je me demande où se cache la sécurité dans ce concept...
 
La méditation des élus !!!! Ouaaaarfff !!!! Il y a deux mois, pas un kopek pour les fonctionnaires. Aujourd'hui, des dizaines de millions d'euros... La Sécu fait des bénéfices, mais les urgentistes sont en grève pour une durée indéterminée. La santé ca n'a pas de prix. Et les élus méditent, pendant ce temps :lol:  
 
Et je persiste à dire que de tels propos auraient créés une montée de boucliers aux Pays-Bas. Dans le pays où les écoles du niveau primaire sont ENTIEREMENT gratuites, où les équipements sportifs sont un volet pertinent de l'éducation offerte à la jeunesse (une piscine pour 3500 hbts), où les édiles sont tenus d'informer (leurs administrés) de la moindre requête reçue de n'importe lequel de leurs administrés. Comme par exemple le petit port d'Urk, sur le Zuiderzee, ou Lelystad, dans le Flevoland, ville de 60.000 hbts, entierement conçue et bâtie pour les handicapés...
 
Et puis bonne nouvelle, la fonction publique pourra desormais recruter des CDI. Finis les concours. Y a plus qu'à se demander sur quels critères seront opérés les recrutements. C'est passé au Parlement hier, vers onze heures du soir...
 
 
 

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 18:04:08    

Les Anglais ne sont pas mort en votant non à Maastricht et à tout les referendums européen merdique de ce genre.
 
Suivont les anglais et votons non à la constitution européenne.


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C'est une constitution et non un traité et c'est Olivier Duhamel qui le dit!
Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 18:10:59    

Citation :

Suivont les anglais et votons non à la constitution européenne.


TCE ... [:aloy]
Non franchement, il n'y aura pas de modèle auropéen qui va venir se substituer au modéle francais ... l'economie sera toujours aux mains des etats et les directives sont en faveur des echanges intra-européens ... l'argent du social dois bien trouver sa source quelque pars, non ? je ne suis pas contre une europe sociale bien au contraire , mais il faut la batir pierre apres pierre et ne pas se tétaniser face à un bloc trop lourd ... l'edifice sera long a mettre en oeuvre ... pour moi une avancée même imparfaite vaut mieux que l'immobilisme et la critique systématique .. on a besoin d'une base politique ... institutionellement on requiert un texte récapitulatif ... n'oublions pas les "progrès"  que vont permettre ce texte ... arretons de ne voir que le bout de nos pieds ... bref ...

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 18:11:22    

on m'a dit que si le traité n'etait pas ratifié par tous les pays membres, il ne serait pas retenu
 
ca me parait logique, puisqu'on est dans un mode ou les décisions sont actuellement prises à l'unanimité
 
pourtant, on entend dire ici et là que si la france vote non, hé ben tant pis, ca se fera sans elle :gratgrat:
 
y'a pas comme un probleme dans l'énoncé ?
 
pouvez-vous m'éclairer là-dessus ?

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 18:16:25    

XVI Ames a écrit :

on m'a dit que si le traité n'etait pas ratifié par tous les pays membres, il ne serait pas retenu
 
ca me parait logique, puisqu'on est dans un mode ou les décisions sont actuellement prises à l'unanimité
 
pourtant, on entend dire ici et là que si la france vote non, hé ben tant pis, ca se fera sans elle :gratgrat:
 
y'a pas comme un probleme dans l'énoncé ?
 
pouvez-vous m'éclairer là-dessus ?


 
on ferme sa gueule et on subi  [:kurrupt]

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 18:17:42    

Ernestor a écrit :

Non, non et NON !
 
Tu te rends compte de ce que tu fais là : tu supprimes purement et simplement la partie 3.
 

Citation :


En faisant croire que ce référendum est l'occasion de répondre à tout un tas de questions différentes, on multiplie les raisons de dire Non, mais on fausse également le scrutin.
 
Ceux qui jouent à ce petit jeu risquent de ne jamais voir arriver l'Europe politique qu'ils disent pourtant réclamer.


Une Europe politique qui rend impossible l'application de n'importe quelle politique économique, c'est ça qu'on veut nous donner. Oui à une Europe politique, mais non à celle là.


 
 
La DDHC consacre le droit de propriété, donc l'instauration du communisme en France est incompatible avec la Constitution française.
 
Idem avec l'UE : il y a des principes de liberté de circulation des citoyens et des biens qui sont des principes sur lesquels les Etats membres ont voulu s'appuyer pour renfocer les échanges entre eux et empêcher définitivement toute guerre au sein de l'UE.
 
Qu'est-ce que tu souhaiterais ? Qu'on instaure en France des barrières douanières entre la Creuse et l'Ile-de-France ?

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 18:22:37    

XVI Ames a écrit :

on m'a dit que si le traité n'etait pas ratifié par tous les pays membres, il ne serait pas retenu
 
ca me parait logique, puisqu'on est dans un mode ou les décisions sont actuellement prises à l'unanimité
 
pourtant, on entend dire ici et là que si la france vote non, hé ben tant pis, ca se fera sans elle :gratgrat:
 
y'a pas comme un probleme dans l'énoncé ?
 
pouvez-vous m'éclairer là-dessus ?


 
 
Si un petit Etat disait Non, on pourrait lui reproposer le texte dans 1 à 2 ans, et faire quand même l'UE.
 
Mais si un pays comme la France dit Non, je ne vois pas le TCE entrer en application.
 
Je te confirme que logiquement, il faut l'unanimité pour son instauration.

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 18:25:32    


 
et c'est un défenseur du oui qui me le dis  [:mossieurpropre]  
 
merci  :jap:  
 
ca fait donc plus aucun doute, je vote non :D

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 18:26:19    

le non est majoritaire dans tout les sondages hfr ou autres   :)  
 
d'aprés toi artus pourquoi ca penche en faveur du non alors qu'avant le oui etait plus que majoritaire !  :o


---------------
2009 c'est  la fin du monde[008d71] phoenixjpforum [/#008d71] [/g] :) [g] [#008d71] [url=http://www.phoenixjp.net/n
Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 18:27:11    

Fraye a écrit :

le non est majoritaire dans tout les sondages hfr ou autres   :)  
 
d'aprés toi artus pourquoi ca penche en faveur du non alors qu'avant le oui etait plus que majoritaire !  :o


 
parce qu'avant, on voyait le non comme la voix des extremistes de tous poils
 
alors que maintenant, c'est la voix de ceux qui ont lu le traité :D

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 18:29:43    

Fraye a écrit :

le non est majoritaire dans tout les sondages hfr ou autres   :)  
 
d'aprés toi artus pourquoi ca penche en faveur du non alors qu'avant le oui etait plus que majoritaire !  :o


 
 
Parce que Raffarin + Bolkestein + Turquie + fantasmes des Laguiller / de Villiers / Buffet.
 
Par contre, je pense que l'engagement de Fabius en faveur du Non est un atout pour le Oui.  :o  :D

Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 18:32:11    

quand j'ai vu la taille de l'assenseur, je me suis dit : yang a posté sur cette page (page 220, on va finir par doubler le traité lui même  :o )  [:dawa]  
 
... en fait non   [:joce]


Message édité par liquid nitrogen le 07-04-2005 à 18:33:05
Reply

Marsh Posté le 07-04-2005 à 18:33:02    


 
non  :non:  
 
concurrence non faussée + concurrence non faussée + concurrence non faussée + mensonges éhontés de tous les tenants du oui.  
 
pour fabius, je suis assez d'accord
je suis content qu'on l'entende plus trop celui la  
 

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Marsh Posté le 07-04-2005 à 18:39:34    

D'après vous, Sarkozy appellerait-il les français à enterrer leur Constitution au profit du traité, ou utiliserait-il les pleins pouvoirs pour trahir l'unité de la nation ?  
 
Chirac, lui, n'a pas osé...
 
 

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Marsh Posté le    

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