Un deuxième topic à vocation plus généraliste ayant été fermé, j'ouvre celui-ci à orientation plus spécifiquement sociologique et philosophique. Le grand sociologue et regretté Pierre Bourdieu, dans son traité "La misère du monde", n'a pas manqué d'inclure dans son champ d'investigation les supermarchés : je n'ai hélas pas le livre sous la main mais voici dès à présent diverses citations pour amorcer la réflexion de chacun. Ce sujet est à la fois inépuisable et à la portée de tous : il n'est pas exclu que certains accèdent, par ce biais à priori dévalorisé, à rien moins qu'à la plus haute réflexion philosophique. Point n'est besoin pour cela de pousser la porte d'une université !
 
Voici tout d'abord un texte qui permet d'appréhender de façon somme toute aérienne (à l'exemple du début des films de Eastwood) l'objet de la présente étude :
 
 
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La symbolique des lieux : pour une géographie des relations entre espace, pouvoir et identité.
Par Jérôme Monnet  
(Université de Toulouse-Le Mirail / Institut universitaire de France)
http://www.cybergeo.presse.fr/geocult/texte/monet.htm
 
" (...)  
Le supermarché ou l´hypermarché (la grande surface de vente avec ligne de caisses en sortie) est apparu dans les années 50 aux États-Unis et en France et s´est répandu dans les années 60 dans les pays d´économie de marché. C´est donc la dernière-née des formes de distribution commerciale massive. L´évolution de l´architecture de ces bâtiments est significative de l´importance croissante prise par la symbolique (cf. Capron 1995, 1996). Au début, il s´agit purement et simplement de ce que l´on a appelé l´architecture de la " boîte à chaussure ", le bâtiment étant conçu, construit et implanté uniquement en fonction de préoccupations fonctionnelles. A partir des années 70 mais surtout 80, les entreprises ont engagé des cabinets d´architectes réputés pour soigner à la fois l´apparence du bâtiment et son insertion dans le paysage.  
Aujourd´hui, il est rare qu´un supermarché ou hypermarché soit implanté seul. Les nouvelles implantations sont presque toujours composites, une galerie de petits commerces introduisant à la grande surface commerciale. Le mouvement architectural postmoderniste est très sollicité par les décideurs des compagnies de distribution pour créer des pastiches d´espaces publics urbains et offrir des cheminements ludiques dans les centres commerciaux, bref pour en faire des symboles de la vie urbaine. A l´origine, les supermarchés étaient implantés sur des terrains bon marché, isolés à la périphérie des villes. Ensuite, leur succès leur a permis de s´installer à l´intérieur des espaces urbains déjà construits. Aujourd´hui, ils sont impliqués dans d´ambitieuses opérations de promotion immobilière où l´aide des autorités politiques, en termes d´argent public ou d´arrangement juridique, ne manque pas. Ces bâtiments, qui sont des espaces ouverts au public et sont devenus des symboles de l´accès pour tous à la société d´abondance et de consommation, sont désormais traités architecturalement et fréquentés socialement comme des substituts climatisés et sécurisés de l´espace urbain englobant.  
(...) "

Trop fort  

Putain, Rogr...    
 
Sinon, Scenes from a Mall de Woody Allen, c'était quand même pas bien terrible

Un aspect du supermarché qu'il ne faut bien sûr pas négliger, c'est l'exploitation du malheureux personnel :
 
 
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Pour une nouvelle «aufklärung» européenne  
Par Pierre Bourdieu
http://mail.v2.nl/v2east/2000/Dec/0057.html
 
" (...) Les caissières de supermarché, sont devenues, grâce à l'informatisation de l'enregistrement des prix, de véritables travailleuses à la chaîne, sortes d'OS de la "nouvelle économie", dont les cadences sont minutées, chronométrées, contrôlées, et dont les emplois du temps varient au gré des fluctuations du flot de clients. (...) "
 
 
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Non, les intellectuels ne sont pas des plantes vertes ! Des Bourdieu de toutes les couleurs !  
Par Eleonora Rossi
http://www.humanite.presse.fr/jour [...] 4-05-31755
 
" (...) Au supermarché, je vois les cernes des caissières que l'on fait travailler avec des horaires flexibles. Quand les caisses sont longues, j'en profite pour leur demander combien on les paie. Pour que tout le monde entende, je m'exclame : " Quoi ? 3 200 francs par mois brut ? " Certains râlent dans la file d'attente, une discussion se met en place. La parole circule. Le directeur arrive. Je lui demande à son tour combien il est payé, mais il refuse de me le dire (...) "
 
 
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Etude sur "Nouvelles approches des hommes et du masculin" de Daniel Welzer-Lang
Par Monique Abellard
http://www.cndp.fr/RevueDEES/notelecture/200304-19.htm
 
" (...) Daniel Welzer-Lang rappelle la critique adressée par les féministes à Pierre Bourdieu qui réduit la violence masculine sur les femmes à son seul aspect pseudo-symbolique. Angelo Soares montre que, pour analyser l'univers du travail, les équipes de sociologues doivent être mixtes, sans quoi, la relation des travailleurs(ses) avec leur corps est gommée ; en étudiant un supermarché brésilien, ils ont ainsi mis en évidence l'humiliation des caissiers par les remarques des clients pour qui ce poste de travail est féminin, et l'accroissement de la charge de travail des caissières qui résulte de la préférence des clients. (...) "
 
 
 
 
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Lor a écrit :
Sinon, bon à savoir, les cadres d'Auchan durant leur formation, s'entendent dire que les caissières leur sont inférieures. Il faut boycotter *CENSURE* !

j'ai pas vu ou j'ai pas pigé la vanne

Par contre, les 2 épisodes de "Mariés, 2 enfants" se déroulant dans un supermarché sont absolument sensationnels et géniaux

je bosse a auchan comme caissiere pdt les vacances et les jours fériés... ben c exactement ca..

ton témoignage pourrait être du plus immense intérêt. par exemple je me suis toujours demandé quelles étaient exactement les consignes de politesse à la caisse, et si il y avait des garde-chiourme qui passaient pour vérifier que la caissière dit bien "bonjour" et tout le reste...

 
on doit dire : bonjour messieurs dames, je vous remercie, passez une bonne journée/soirée
bonnes vacances/fetes/week end... etc
+ le sourire
 
ca s'appelle le SBAM (Sourire, Bonjour, Aurevoir, Merci)
 
et un mois sur 2, des gens qui passent a ta caisse comme des clients controllent si tu le fais

les enfoirés...
sinon lunabulle, si je passe à ta caisse avec 2 bouteilles de whisky, est-il techniquement possible de n'en enregistrer qu'une ?

 
techniquement bien sur. il suffit de ne pas le bipper
mais on est filmés... plusieurs se sont fait choper en flag en train de piquer des billets dans la caisse  

J'en reviens à ma grave question de départ : j'ai le choix entre Auchan et Carrefour pour aller faire des big courses, et comme en ce moment je n'ai pas d'idée de sortie culturelle j'ai pensé emmener ma copine faire une visite de supermarché cela peut être intéressant, mais j'hésite vraiment entre Auchan et Carrefour, les caddies sont dans les deux d'excellente qualité, car c'est toujours amusant de faire rouler le caddie dans tous les rayons, surtout à grande vitesse au début quand le caddie est vide, enfin je ne sais vraiment pas lequel choisir...
 
J'ai toujours aimé les supermarchés (hélas ce goût est trop rarement partagé), et d'immenses réflexions et méditations ne manquent pas de m'assaillir à chaque visite de ces lieux de pélerinage. Une étude comparative des deux enseignes Auchan et Carrefour serait par exemple du plus haut intérêt. Auchan bénéficie je ne sais pourquoi d'une image plus "classe" : mais si l'on porte son attention sur le rayon des vins, Carrefour semble avoir pris le dessus, grâce en particulier à une recherche de vins de propriété plus étendue et fouillée que chez Auchan (mais cette remarque date d'un an ou plus, les choses ont peut-être changé). Par ailleurs une étude verticale de deux supermarchés de la même enseigne mais situés dans des lieux socio-géographiques bien distincts, serait sans doute d'un intérêt immense...
 
Mais enfin il me reste cette horrible irrésolution : je ne sais où emmener ma copine en balade, j'hésite toujours entre Auchan et Carrefour. Les caddies paraissent d'égale qualité ici et là. Pour ce qui est de l'ambiance, Auchan parait peut-être un peu plus cosy, mais peut-être est-ce une idée fausse... Enfin si quelqu'un pouvait m'éclairer de ses sages conseils ce serait pour moi une aide précieuse, car véritablement je n'arrive pas à y voir clair dans cette alternative entre Auchan et Carrefour, situés tous deux à égale distance d'où je crèche...
 
Certains pourraient ironiser sur le fait de prendre un supermarché comme objectif de ballade, à fortiori culturelle : ce serait une immense erreur. En effet :
 
 
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Culture scolaire, culture élitaire ?
Par Philippe Perrenoud
(Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation, Université de Genève, 1990).
http://www.unige.ch/fapse/SSE/teac [...] 90_03.html
 
" En 1964, Bourdieu et Passeron publiaient "Les héritiers". Vingt-cinq ans plus tard, l'analyse n'a pas une ride. Aujourd'hui comme hier, une partie des élèves retrouvent à l'école une culture familière, parce que familiale, alors que d'autres y vivent en exil.  
(...)
Il y a un siècle, il était relativement facile d'identifier une culture paysanne, une culture ouvrière, la culture des petits artisans ou des petits commerçants. Aujourd'hui, la culture de masse a brouillé les cartes. Elle n'a que peu de rapports avec les cultures populaires traditionnelles. C'est la culture des média de masse, celle des émissions télévisées à succès, des best-sellers, des sports spectacles, des jeux, du Top 50, des journaux de boulevard. La culture de masse participe de la consommation, elle est produite pas des industries culturelles, c'est une culture qui privilégie le divertissement, les loisirs, le spectacle, les jeux, l'image. Certains avancent que la culture de masse s'est purement et simplement substituée à la culture populaire. Il me paraît plus juste de dire que la culture populaire s'est retranchée dans la sphère quotidienne, celle de la famille, du supermarché, des conversations de bistrot, du coude à coude sur les stades ou dans le métro, des solidarités syndicales, des grands ensembles, de la drague. Souvent, la culture populaire paraît une réponse commune à une condition commune : pauvreté relative, chômage, insécurité et solitude dans les grandes villes, logements précaires, confrontation aux immigrés. "
 
 

C'est intéressant aussi de comparer les marchés et les supermarchés : dans les premiers, les commerçants sont encore quelquefois les producteurs et ils se déplacent avec leurs marchandises. L'éleveur de poulets de bresse, le gars qui fait ses fromages de chèvre, le maraicher du coin, etc... Il y a aussi le vendeur d'illustrés d'occase et de cassettes de cul et les africains qui essaient de placer leurs ceintures en peau de serpent.
Rien de tout ça dans les super et hypermarchés, il n'y a que des marchandises et plus de marchands. Mais les hyper ont d'autres charmes : on peut s'y perdre, deviser benoitement et pour soi tout seul sur l'économie du monde et même parfois rencontrer son voisin ou une personnalité du monde littéraire avec un petit panier à la main en plastoc verdâtre. Impec.

   
il y aurait bien sûr une solution : mettre les doigts sur l'étiquette à rayures pour faire semblant de bipper mais ça bippe pas...

ces lieux peuvent à coup sûr se révéler des lieux propices à la poésie et à la méditation.  
Il m'a semblé reconnaître dans ton anecdote au petit panier vert le romancier Tahar Ben Jelloun. Ne me dis pas que tu l'as rencontré au rayon poisson...

Si, comment le sais tu ? En effet j'ai rencontré l'autre jour devant le rayon du poissonnier le fameux écrivain prix Goncourt de je sais pas quelle année, Tahar ben Jelloun, qui n'avait pas l'air au mieux dans son gilet un peu étroit et sa gabardine pas très fun. En fait, et tu as raison encore une fois, c'est son panier vert (tu dis vert mais dans mon souvenir ce vert tirait vers le kaki, voire le kaka, plus verdâtre marronasse que vert, somme toute) qui m'attira l'oeil. Je me souviens de lui portant beau, lunettes de soleil, noblesse quelque peu hautaine, bref, ce qu'on attend d'une vedette de l'édition. Mais là, non, en plus il avait été malade à cause (je te raconte, je te raconte...) du poisson cru qu'il avait bouffé au Japon. Qu'est ce qu'il foutait devant l'étale du poissonnier ? j'en sais rien. Nostalgie de sa maladie ?

Je précise pour ceux qui s'intéressent à la littérature, que c'était au Carrefour de Bercy.

J'ai du mal à imaginer un écrivain sérieux égaré devant le rayon poisson, et de plus dans un gilet douteux. Cette vision a du être pour toi à proprement parler surréaliste, mais nous savons que dans un supermarché il faut ne s'étonner de rien : les plus grandes merveilles peuvent à tout moment advenir. C'est pourquoi je tiens tant à emmener ma copine en balade au supermarché, bien sûr pour l'instant elle rechigne, elle n'a pas encore compris toutes ces choses si hallucinantes et qui c'est vrai frisent l'inimaginable pour celui ou celle qui ne les a pas encore cotoyées. Enfin j'ai toujours mon problème, cette horrible irrésolution : il faut choisir entre Auchan et Carrefour !

Objet d'étude mais aussi objet de bordel  
 
 

 
 
Et dire que les ariegeois viennent déjà faire les courses chez nous, quel bordel ça va pas etre si ça se fait

cette info comblera j'en suis sûr tous les amoureux des livres : il paraît confirmé que Tahar n'habite pas le 16ème arrondissement.

Pour info, les Auchan en Espagne s'appellent Alcampo  

c  sur le supermarchéest un lieu d'etude des habitides de consommation de nos contemporains surtt
perso , je ny mets jamais les pied
trop dattente et de temps passé à marcher ds le magasin    
je suis pour la solution de la livraison mensuelle pour degrossir le temps passé  à faire les courses et passer plus de temps d'autres lieux culturels(ciné,vernissages, expos...)ou de sortie(concerts, boites, bars, raves ...)
 
Le SAMEDI est le jour de supermarché à prohiber à tout prix  

je me rappelle avoir visité je ne sais plus quel supermarché dans une région du Nord, un samedi après-midi. L'éclairage était d'un néon atroce, les gens étaient comme hallucinés et erraient tels des spectres blafards : j'ai immédiatement pensé au "Freaks" de Tod Browning. Je n'ai vu aucune oreille en pointe mais au moins dans le film ces gars-là avaient l'air de rigoler. Ce supermarché coupé de tout, dans une région recélant elle-même certains territoires que l'on dirait proscrits, offrait comme un concentré de détresse, c'en était hélas presque fascinant.

je ne vois pas de discour critique vis a vis de ce type d'edifice, de son impact social et urbain...
est ce un oublis de votre part ?
 
pour preciser la reflexion, je pense qu'il est utile de connecter l'hyper avec les tissus pavillonnaires car ce sont les elements urbain revelateurs de notre systeme de consomation.

 
Ah bah çà tombe bien samedi je fais un diner avec des amis et on comptais parler de l'impact des hyper dans nos sociétés çà te dirais de venir?

je suis coinsé a l'anniversaire d'un amis...
mais d'ici la, on a le temps de disserter de cet epineux probleme sur ce topik.

Ce n'est pas de Woody Allen, même si c'est avec Woody Allen. C'est en fait de Paul Mazursky. Et c'était bien sympa, dans mon souvenir.
 
http://us.imdb.com/title/tt0102849/

 
Ouep, c tt a fait vrai. D'ailleurs quand un pdt pas cher ne passe pas et qu'il y a du monde, on offre le pdt.
 
mais perso, c'est vraiment pas un truc que je ferais quand je vois tous les gens qui se font virer pr ce genre de choses

Une info précieuse : Carrefour a ouvert des supermarchés en Corée du Sud. On y trouve par exemple du pinard français à un prix abordable, chose impossible à trouver là-bas.

Je tiens à noter que les roulettes des caddich' "Champion" glissent bien mieux sur le sol qu'à Auchan par exemple.
Donc moins de fatigue, car moins d'efforts à fournir pour le pousser + une rapidité accrûe = retour à la maison plus tôt.
Le revêtement de sol y est pour beaucoup je pense.
 
En espèrant avoir été utile.

 
Puisqu'on parle de caddie, s'il y a bien une chose dont j'ai une sainte horreur ce sont les caddies 4x4, comprendre 4 roues libres.
 
C'est impraticable correctement !

Y'a-t-il des syndicats dans ces supermarchés, ou une "organisation du personnel" pour ne pas être entièrement à la merci des exploiteurs ?  
De plus je viens d'y penser, n'existerait-il pas dans certains supermarchés une aumônerie ? Car dans ces lieux de perdition ce ne serait pas un luxe : ces supermarchés étant maintenant, avec toutes les galeries marchandes associées, comme de petites villes en miniature, il serait sans doute de bon aloy d'implanter là des havres de méditation, qui seraient en outre comme un signal rappelant à tous les marchands et à tous les égarés que les véritables nourritures ne sont pas à rechercher en tête de gondole.  
 
 
Meg > merci pour ton immense soutien, ta contribution ne manquera pas je pense de révolutionner les us culturelles de beaucoup d'entre nous ici (car je sais que certains vont au supermarché d'abord pour s'amuser avec les caddies ). Hélas pour ce qui me concerne je n'ai pas de "Champion" à proximité...

En ce qui concerne les Citymarchés, sachez que les Atac, les Franprix et les Champion, sont très nettement moins chers que les Monoprix et les Marchés Plus (mais ceux-ci ont l'avantage d'ouvrir jusqu'à 22 heures)
Sinon, hier, à mon Franprix, j'ai acheté une bouteille de vodka Absolut en promotion affichée à 12€95 au lieu de 14€55. Au moment du bippage en caisse, voilà-t-y pas que le divin breuvage m'est facturé à 14€55. Je proteste donc vigoureusement, et là, le monsieur qui s'occupe de ce genre de choses me montre que la promotion ne courait qu'à partir du lendemain. Bien ennuyée, je lui fais remarquer que vu que la promotion est affichée, le magasin pourrait être dans l'obligation de l'appliquer. Il me dit que non, mais n'empêche, comme il était pas sûr, il m'a quand même appliqué la réduction. Ô joie.

 
Je plussoie mortellement   , chez moi Auchan fut le précurseur du chariot 4x2, et pour pratiquer les 2 enseignes je préfère Auchan: meilleure fréquentation ( ), et j'y trouve mes produits favoris  
 
( )

 
Puis d'abord, c'est son boulot d'être sûr. Bien joué!
Non mais.  

Attention ceci est un post sponsorisé par Kneelex.(le dégriffé du Kleenex)
 
 
Je vois(mais j'ai survolé) qu'aucune mention spéciale n'est faite aux parents pauvres de ces usines à capitalisme que sont les hyper.
J'ai nommé ED et autres Leader Price , le haut-lieu gastronomique du tout pour moins que rien, du poulay transgènique urophile, de la tomate à Herpess ou même du Pims no-name ( )
Le Miamland du smicard au RMIste en passant par l'intermittent pour arriver au chômeur en fin de droits.
Enfin un endroit ou déverser ses pièces honteuses de 5cents par rouleau de 30 en espèrant que l'achat maintes fois soupesé à la caisse vous remplira la panse pour le week-end, sans pour autant vous causer une indigestion.

 

 
...et aussi Lidl, CDM (le Comptoir des Marchands)...
 

 
J'applaudis des 2 moignons !
En effet, quel splendide invention que ces super-discounters, delivrant chaque jour leur flot de marchandises avariées a point, pretes a provoquer de foudroyants cancers de l'appareil digestif.
Et je tiens a decerner une mention toute speciale a Aldi et ses no-names de multiples produits bien connus de nos cheres tetes blondes bourgeoises.
Comme exemple, je citerai les trucculents "You-You", version cancero-degeulasse des celebres "Yes".
 
Bon appétit.  

 
Comme c'est joliment dit

je t'invite a la cafet casino stu veux