En science on préfère l’emploi des mots axiomes, postulats pour désigner les points fondamentaux d’une doctrine scientifique.  
Le terme "dogme" en tant que loi fondamentale est réservé aux domaines religieux et philosophique.
C’est la seconde acceptation du mot dogme : « opinion imposée comme vérité indiscutable » qui est retenue ici.
Ainsi un dogme scientifique est une idéologie scientifique imposée comme vérité indiscutable.    
 
idéologie reprise en matière vaccinale par le public régulièrement informé de la teneur du calendrier des vaccinations obligatoires. Abus de langage révélateur, le carnet de santé est communément désigné sous le vocable de carnet de vaccinations.  
Comme nous allons le voir la vaccination n'est pas de nature uniquement théorique ou doctrinale mais bien idéologique.    
 
Des postulats de la pensée philosophique matérialiste :  
 
- Tout n’est, finalement, qu’interactions physiques,
-  La vérité est l’ensemble des faits physiques,
 
la théorie du déterminisme scientifique a retenu que :
- Il existe une vérité physique indépendante de celui qui l’étudie,
- L’objet étudié peut et doit être décomposé en éléments simples.
 
A partir de ces axiomes fondamentaux idolâtrés au rang de lois universelles, les lois de la nature ainsi découvertes sont des vérités absolues éternelles.
Ainsi aucune avancée scientifique n’est invocable partout où la vérité absolue de la théorie est admise comme une évidence indiscutable.
 
D’où l’hypothèse de Laplace : supposons que nous connaissons les conditions initiales nous pourrons alors prédire le futur et rétrodire le passé. C’est le concept de lois de la nature découvertes par la raison.
 
Néanmoins l’omnipotence d’une philosophie dans la sphère sociale, et l’assertion de vérités scientifiques indépassables sont à l’évidence source de blocages préjudiciables pour la recherche scientifique.
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable".  
"Les acquis de la science demeurent des hypothèses qui, pour avoir été scrupuleusement testées, n'en sont pas pour autant définitivement établies".  
Philosophe de la liberté, adversaire déclaré du totalitarisme, l’auteur Karl Popper a rencontré en France l'hostilité des hégéliens, des scientistes, des tenants des axiomes et postulats du matérialisme scientifique, historique et dialectique qui dominent la vie philosophique, scientifique et conservent une grande influence sur la vie politique.
En outre dans les faits, en physique la vérité est toute relative car le modèle de recherche est inachevé.  
 
Pour Ilya Prigogine prix nobel de chimie en 1977, directeur des instituts internationaux de physique et chimie nous avons certe d'un côté les lois prétenduments déterministes et réversibles où passé et avenir jouent le même rôle mais nous avons aussi la thermodynamique, qui introduit l’entropie. "La thermodynamique nous donne une image évolutive de la nature….
Il y a des lois réversibles que nous trouvons partout dans l’écoulement de la chaleur, la chimie, biologie…  Le dilemme qui est devant nous concerne les phénomènes irréversibles :
Sont-ils approximatifs ou faut-il revoir notre formulation des lois de la nature découvertes ?
Nous pouvons maintenant énoncer que notre univers devient une réalisation parmi des milliers d’alternatives plausibles qui n’ont pas eu lieu… Nous sommes à la fois acteurs et spectateurs. Etre acteur suppose que tout n’est pas donné. Le futur est incertain."  
 
La vaccination est doctrinale par essence car subjectivement issue du déterminisme scientifique en plein essor au XIXème siècle bien qu’un siècle plus tard Karl Popper ait apporté la preuve strictement logique qu’il est impossible de déterminer le futur. La doctrine vaccinale est une loi éternelle de la nature. La loi ainsi découverte par la raison est réversible et indépassable. le lien entre  cause et effet est prétendument unique.  
 
En outre il est impossible d’apporter la preuve scientifique  de la véracité d’une théorie générale car la distinction fondamentale entre d’une part les faits, objets réels qui renvoient à l’existence, aux constatations et soulèvent des problèmes de vérification concrète ou empirique ou encore de vérité matérielle; et d’autre part les concepts, objets de connaissance qui renvoient au raisonnement, à la logique et posent des problèmes de validité formelle ou abstraite ou encore de vérité formelle, conduit à s’interroger sur la relation entre ces deux objets.
 
La connaissance ne peut se réduire à une collection de faits sans concept ni théorie.  
A partir de cette réalité scientifique on procède soit à un raisonnement inductif, soit à un raisonnement déductif.
La méthode inductive prétend appréhender la réalité au niveau des seuls faits en estimant que la connaissance s’obtient entièrement à partir des données immédiates du réel en dehors de toute construction conceptuelle. Elle commence par une observation des faits qui se veut libre et sans préjuger. Puis elle procède par inférence inductive à la formulation de lois universelles relatives à ces faits et enfin par induction supplémentaire, elle parvient à des propositions encore plus générales appelées théories.
La confrontation entre les faits et la théorie ne se pose pas puisque les faits sont privilégiés de manière absolue. La difficulté vient de ce que la logique de la méthode est incorrecte.
En effet, aucune proposition universelle ne peut être déduite logiquement de constatations particulières pour aussi nombreuses qu’elles soient. Il en découlerait qu’il est impossible de démontrer la validité d’une théorie à partir des seuls faits. Mais cette dernière proposition est elle-même universelle : il est donc impossible de démontrer qu'il est impossible de démontrer la validité d'une théorie à partir des seuls faits.
La méthode déductive prétend appréhender la réalité au niveau des purs concepts en estimant parvenir à une connaissance complète par le seul calcul abstrait. La théorie de Pasteur sur les vaccins a été abstraitement déduite.
Elle part d’hypothèses à partir d’éléments qu’elle cherche à expliquer à l’aide des seules règles de la logique déductive. L’observation des faits aura lieu après la formulation de la théorie. La difficulté de cette méthode vient de sa confrontation ave le réel.
Deux situations sont alors concevables :
soit la théorie est en accord avec les faits, elle est alors corroborée mais en aucune manière démontrée vrai puisqu’il ne s’agit pas d’une méthode de raisonnement démonstrative;          
soit la théorie est en désaccord avec la réalité. Là, elle est démontrée fausse.  
Une théorie peut être conforme à la réalité, mais on ne peut jamais démontrer qu’elle est logiquement vraie. Si bien qu’une théorie peut sembler conforme aux faits et être tout bonnement fausse.
Il existe une logique de la réfutation. En revanche il n’existe pas de logique de la preuve. Il n’est donc pas raisonnable de croire en un dogme scientifique absolu.
 
 
C’est néanmoins la réunion de plusieurs facteurs qui ont abouti à un dogme patent
En matière vaccinale, le savant s’est substitué au politique. N’ayant pas su rester à l’écart des querelles d’écoles, le politique a basculé vers l’autoritarisme médical en servant de tremplin au paradigme médical dominant du moment.
Paradigme naturellement provisoire et non pas indépassable puisque tout paradigme est voué le moment venu a laissé la place à un nouveau paradigme plus satisfaisant aux yeux de la communauté scientifique majoritaire.
 
En imposant le déterminisme de la doctrine vaccinale au public par une politique vaccinale autoritaire, le politique a élevé la vaccination au rang d’une opinion imposée comme vérité indiscutable. La force de l'idéologie vaccinale est de servir de paravent derrière lequel  une entité a pu imposer ses objectifs réels à savoir l'obligation vaccinale pour tous.
La force des positions idéologiques permet de maintenir des lois d'exceptions dénigrant nos libertés.  
     
Ce dogme vaccinal, cette idélogie politique vaccinale imposée au vu et au su de tous prend toute sa signification dans les normes étatiques prescrites en violation du respect de l’intégrité humaine et corporelle de l’homme, loi fondamentale de la pensée humaniste bafouée par un déterminisme érigé sur un piédétal en loi d’ordre public.
 
Le dogme vaccinal prend corps dans les lois et décrets généraux et impersonnels, les règlements internes régissant le personnel de certaines administrations. La répression à l’insoumission au dogme vaccinal en vigueur fait d’une part encourir des sanctions administratives et d’autre part des sanctions pénales.

J'ai vu ça en philo.    

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