Stop à la dépression [ Les anti-dépresseurs ] - Page : 926 - Santé - Discussions
Marsh Posté le 17-09-2013 à 23:35:57
Non c'était juste pour prendre de la levure de bière (pour mon bide).
Et j'ai lu
Citation : Parce que la levure de bière contient de la tyramine, elle devrait être évitée par les personnes qui prennent un antidépresseur de type IMAO ou de la mépéridine (ou péthidine – un narcotique), car cette association peut causer une hypertension artérielle subite7,8. |
Marsh Posté le 18-09-2013 à 07:35:49
Mais pt1, faut vraiment se méfier de tout avec ces saletés de médocs
Marsh Posté le 18-09-2013 à 09:07:31
abiero a écrit : |
Gottorp a écrit : Je suis à 20mg et cela se passe pas trop mal. J'ai "l'impression" que le seroplex était mieux mais il est incompatible avec d'autres médocs que je prend pour une autre pathologie (mélange potentiellement mortel, merci le pharmacien de l'avoir vu, le médecin ne s'en était pas rendu compte alors que j'ai pris le mélange durant 18 mois). Je suis pas forcement au top tout les jours mais cela fonctionne. |
jeffk a écrit : Est-ce que le Xanax et le Seroplex sont de type IMAO ? |
ptete qu'il faut que je passe à 30mg vu que ça dépend du poids mais bon il m'a dit 20mg Max pour l'instant
Marsh Posté le 18-09-2013 à 09:26:04
P'tit Soleil a écrit : Mais pt1, faut vraiment se méfier de |
A ce propos j'ai lu plusieurs fois que le pamplemousse (et donc le jus de pamplemousse) était à éviter avec pas mal de médocs, dont les ADs. Selon les cas, ça pouvait diminuer ou multiplier les effets... Je ne comprends pas qu'on ne soit pas plus informé à ce sujet.
Marsh Posté le 18-09-2013 à 10:56:12
Le jus de pamplemousse c'est 'connu' mais j'avoue que les médecins oublient de briefer là-dessus.
L'alcool c'est 'évident' donc ça se comprend que le rappel ne soit pas systématique, mais le pamplemousse...
Marsh Posté le 18-09-2013 à 11:07:29
Je suis sous buprénorphine depuis des années et je pense parfois / souvent à arrêter totalement mais je connais ma tendance à me jeter compulsivement sur la codéine dès que ça ne va pas trop bien dans la tête ou dans le corps. Du coup, je la garde comme garde-fou car la codéine et la morphine sont inefficaces quand elles sont combinées à la buprénorphine.
Le sevrage du Lexomil a été expédié en 3 semaines en hôpital par le valium. Peu de souffrances, une expérience même enrichissante de par les gens que j'ai rencontrées durant mon séjour. Pas de problèmes de jambes, juste le coeur qui s'emballe pour un rien depuis, alors que tous les tests que j'ai faits pour vérifier si j'allais bien de ce côté se sont avérés nickels. En tout cas, toute tentative personnelle de sevrage s'est soldée par un échec. C'est très difficile à faire tout seul, et c'est culpabilisant d'échouer. Et puis l'entourage ne comprend pas ce que ça peut représenter; quelque part, c'est de notre faute, et on avait qu'à faire attention avant de devenir dépendant.
Marsh Posté le 18-09-2013 à 14:54:49
Idée à la con du jour bonjour,
Me sentant un poil mieux, j'ai décidé tout seul hier soir de ne pas prendre mes doses habituelles de Xanax et de Stilnox.
J'ai dormi 0 heure
Faut que j'arrête de faire mon propre médecin
Marsh Posté le 18-09-2013 à 15:39:25
Krinosk a écrit : Idée à la con du jour bonjour, Me sentant un poil mieux, j'ai décidé tout seul hier soir de ne pas prendre mes doses habituelles de Xanax et de Stilnox. J'ai dormi 0 heure Faut que j'arrête de faire mon propre médecin |
On jettera pas la pierre, mais c'est effectivement la règle à tenir , et c'est en général quand on croit pouvoir la contourner que c'est une fausse bonne idée.
Marsh Posté le 18-09-2013 à 21:27:29
A propos des jambes sans repos, le meilleur moyen de ne plus en souffrir, c'est de faire ... de la marche à pieds.
Marsh Posté le 18-09-2013 à 21:35:55
5 km par jour
Marsh Posté le 18-09-2013 à 21:37:49
ReplyMarsh Posté le 18-09-2013 à 21:38:47
sylvion a écrit : |
Ah zut, non seulement je prends tout le temps de la levure de bière, mais récemment j'ai pris plein d'EPP
Marsh Posté le 18-09-2013 à 21:43:14
aucune idée.
Mon père qui en souffrait n'a plus de problème depuis qu'il marche 5 km par jour minimum et je n'ai jamais de problème quand je fais du sport, dès que j'arrête et quand je suis fatiguée, je passe des soirées insupportable avec "les jambes qui sautent".
C'est simple de guérir.
Se bouger pour faire du sport quand on ne va pas bien dans sa tête, ce n'est pas simple, je sais.
Marsh Posté le 18-09-2013 à 21:47:48
Pépins de courge, j'en avais acheté aussi, mais je ne les ai jamais mangés finalement
Marsh Posté le 18-09-2013 à 22:14:08
laureka a écrit : |
Peut-être que ça marche pas pareil pour tout le monde. Ou alors que ce sont les causes qui diffèrent. Toujours est il que je marche vraiment beaucoup. Le seul "truc" que j'ai trouvé qui me soulage quand c'est trop chiant c'est de virer la couette au niveau des jambes.
Marsh Posté le 19-09-2013 à 08:48:03
merci pour ces longs messages ça montre à quel point tu es attentif aux autres
Je ne prends pas de benzos, ou alors de temps à autre du lexomil (genre 1/2 une fois par semaine). Parfois je prends 1/2 imovane pour dormir (vraiment rare).
Le médecin qui me suit est neurologue, je le vois dans un service hospitalier spécialisé dans les pathologies du sommeil. Il est donc à la fois spécialiste des jambes sans repos et de l'hypersomnie idiopathique. Je crois qu'il est ancien psychiatre aussi. Actuellement, il me donne du Modafinil (pour l'hypersomnie), du Neupro (pour le SJSR), du Valdoxan (pour la dépression) et du Neurontin (=Gabapentine, j'ai commencé hier soir, il me le donne pour les jambes sans repos, pour la douleur et comme régulateur d'humeur). En plus, j'ai juste de la cortisone mais je suis en cours de sevrage, actuellement j'en ai 5mg / jour (prednisone), bientôt je passe à 5 mg 1 jour sur 2 puis j'arrête. J'ai aussi de l'ésoméprazole pour l'estomac (si je ne le prends pas j'ai des douleurs horribles à l'estomac). Et vitamine D, calcium, potassium à cause de la cortisone. Ça fait déjà beaucoup, mais je ne peux pas faire moins Le régulateur d'humeur c'est nouveau, il paraît que j'ai une forme de bipolarité (en même temps ça ne m'étonne pas vraiment, depuis le temps que j'enchaîne les dépressions, les moments où ça va et les moments où je vais "un peu trop bien"...).
Mon neurologue a l'air assez calé sur la question des médocs, un psy m'avait parlé de l'anafranil (si jamais je fais à nouveau une rechute dépressive sous Valdoxan), le neuro m'a dit de ne jamais en prendre parce que ça aggrave le SJSR... Il m'a expliqué aussi que le mélange morphine + tramadol cause nausées et vomissements, ce qui explique mes nausées et l'appétit coupé quand j'étais à l'hosto puis en clinique, ces cons là m'avaient donné les deux en même temps Put*** vivre 1 mois avec des nausées en permanence, l'appétit coupé et la perte de poids trop rapide, alors qu'il suffisait juste d'arrêter de me donner du tramadol et de garder la morphine seule... J'y crois pas, il m'a dit que c'était une interaction connue, ben apparemment pas de tous les médecins...
Pour ce qui est de marcher, habituellement je marche beaucoup (ce qui ne m'empêche pas d'avoir des crises de SJSR), mais actuellement je ne peux pas à cause de mon opération récente.
Habituellement pour le SJSR, ce qui est donné ce sont les médocs qui soignent aussi la maladie de Parkinson, soit Adartrel (= Ropinirole), Sifrol (=Pramipexole), Neupro (=Rotigotine, celui que j'ai). Je crois que tous les trois sont des agonistes dopaminergiques. On peut donner aussi du Rivotril, du Neurontin... Je suis tombée sur un témoignage très parlant ici : http://www.marcheplaisir.com/blog/ [...] -sjsr.html
Il y a aussi le site de l'association France-Ekbom (le SJSR s'appelle maintenant la maladie d'Ekbom, du nom du médecin qui l'a découvert) : http://www.france-ekbom.fr/ et le site de l'association suisse, que je trouve très bien fait : http://www.restless-legs.ch
Sur ce dernier site il y a une page expliquant les traitements : http://www.restless-legs.ch/index.php?id=28&L=1 et une page à imprimer si on est hospitalisé : http://www.restless-legs.ch/filead [...] rls-fr.pdf
J'ai été agréablement surprise de voir que le chirurgien et l'anesthésiste ont vraiment tenu compte de cette pathologie. Pour l'anesthésie, certains médicaments aggravent le SJSR, d'autres le soulagent. Et ce serait embêtant d'avoir une crise pendant l'opération... (surtout que là on opérait ma colonne vertébrale...)
Marsh Posté le 19-09-2013 à 09:09:20
Autre message parce que j'en ai assez d'actualiser l'autre
Mes crises de SJSR ont commencé dans l'adolescence je crois (et j'espère vraiment que mes filles n'auront pas à en souffrir, quoique vu la fréquence dans ma famille c'est peu probable qu'elles y échappent toutes le deux). C'est surtout dans les jambes, une sensation désagréable, un agacement qui m'obligent à bouger les jambes. Je bouge aussi les jambes dans mon sommeil (mon mari se plaignait parfois de même que mon père qui se prenait des coups de pieds en dormant ). Et parfois, et c'est le pire, les crises ont lieu dans les bras, ou les épaules, ou je ne connais pas le nom de cet endroit, juste au-dessus de la poitrine, dans le prolongement des épaules. Là c'est très dur, quand c'est dans les jambes je masse du bas vers le haut, je marche, je passe un gant froid... Mais dans les épaules ou les bras je ne sais pas quoi faire pour faire passer la crise
Même avec le traitement, j'ai parfois un "début de crise", comme si ça allait commencer mais que ça ne vient pas (ma mère a la même chose). Et aussi, en début de crise je ne supporte pas qu'on me touche les jambes. Parfois je suis allongée sur le canapé, ma fille à côté, et si elle m'effleure juste la jambe ou les pieds, c'est horrible je sursaute, je ne peux pas vraiment expliquer ce qui ne va pas mais c'est insupportable. Il paraît que c'est aussi un symptôme assez courant.
Vlad, tu ne peux pas imaginer à quel point ma fille aînée est adolescente... Elle a douze ans, rien ne l'intéresse, tout l'ennuie, elle râle beaucoup, elle a de l'acné, a honte de ses parents Bref, une vraie ado... Ma deuz qui fait une puberté précoce (traitée depuis décembre 2012), commence à avoir des symptômes de changements hormonaux, surtout les sautes d'humeur, parfois elle se met en colère pour un rien (elle a 8 ans). Bref, d'ici six mois max (son traitement pour freiner la puberté s'arrête en décembre, ce sont des injections mensuelles de gonapeptyl) j'aurai deux vraies ados à la maison, je vais devenir folle je crois
Marsh Posté le 19-09-2013 à 12:24:40
Bordel le Stilnox, cette qualité de sommeil mes aïeux
Ça va être chaud de m'en passer
Marsh Posté le 19-09-2013 à 12:29:49
Bon derrière mes remarques genre "surtout pas faire son propre médecin surtout quand ça parait une bonne idée ", une question quand même : lyzanxia et zopiclone sont bien compatibles ? y compris à peu près en même temps (prendre le lyzanxia le soir quoi).
Cette nuit lyzanxia, un peu dormi, puis un peu de zopiclone car il me restait pas mal de la nuit à faire et je DEVAIS la faire (très fatigué hier).
Marsh Posté le 19-09-2013 à 12:56:26
Mr Oscar a écrit : Bon derrière mes remarques genre "surtout pas faire son propre médecin surtout quand ça parait une bonne idée ", une question quand même : lyzanxia et zopiclone sont bien compatibles ? y compris à peu près en même temps (prendre le lyzanxia le soir quoi). |
oui c'est compatible
Marsh Posté le 19-09-2013 à 18:46:45
Ca fait genre 3/4 jours que j'ai arrêté le Norset, j'en ai toujours pas rechoppé et je me sens pas super bien, normal ?
XaT
Marsh Posté le 19-09-2013 à 19:20:48
Fais chier je pensais pas
Et personne ne veut me faire une prescription, faut que j'attende demain
XaT
Marsh Posté le 19-09-2013 à 19:20:53
Mais jle comprends d'un côté, c'est pas toujours facile d'évaluer les conséquences d'un arrêt brutal d'un traitement. On peut se sentir suffisamment fort sur le moment pour résister à tout effet négatif de sevrage
Marsh Posté le 19-09-2013 à 19:44:38
Non mais c'était pas prévu, fin bref' j'ai cherché comme un drogué et j'en ai trouvé 3, pile la dose quotidienne
XaT
Marsh Posté le 20-09-2013 à 19:07:57
Merci pour l'info, je ne savais pas ça ! Je vais surveiller...
Marsh Posté le 20-09-2013 à 19:17:08
ça tombe bien
Depuis tout petit j'ai toujours eu les jambes qui "sautaient" quand je suis assis. On m'a souvent parlé des jambes sans repos. Je le vis bien, mais c'est plus gênant pour les autres en fait
Et comme vous parlez de la nuit, ça se traduit comment ?
Car ici, je peux pas m’empêcher de ne pas bouger toutes mes articulations à partir du bassin plus de 30 sec.
En gros c'est : je tourne une cheville, puis l'autre (ou les 2 en même temps), je m'étire la jambe, je tourne le bassin, 'fin toutes les articulations avec leurs différents mouvements possibles sauf le haut du corps.
Donc je suis incapable rester de marbre.
ça ressemble à ça vos impatiences de nuit ?
Marsh Posté le 20-09-2013 à 21:20:56
Reply
Marsh Posté le 17-09-2013 à 23:18:43
Reprise du message précédent :
Je ne savais pas que les jambes sans repos pouvaient être iatrogènes. Dans mon cas c'est familial (ma mère, mes deux sœurs, et deux enfants de ma sœur aînée). Mais effectivement la codéine ou la morphine font passer les crises (avant d'avoir un traitement de fond, je prenais du daffalgan codéiné en cas de crise). Cet été, sous morphine j'avais arrêté mon traitement habituel des jambes sans repos (patch de Neupro), j'ai souffert au sevrage, méga crise... Là ça semble rentrer dans l'ordre...
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"J'avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie." - "Le sommeil n'est pas à nos ordres. C'est un poisson aveugle qui monte des profondeurs, un oiseau qui s'abat sur nous."