Bonjour, selon vous est-ce que nous avons vraiment besoin de consommer des médicaments qui bien souvent dégradent notre état de santé?  
 
En changeant simplement nos habitudes alimentaires, on pourrais surement se passer de nombreux médicaments non ?  
 

Je te propose de contracter au choix : le tétanos, la poliomyélite, la rubéole, la rougeole, la coqueluche puis de venir nous faire un témoignage sur quelle association céréales/légumineuses t'as permis d'éviter la souffrance et les éventuelles séquelles à long terme.
 
Tu peux aussi l'inoculer à tes enfants (si tu as trouvé une reptilienne pour se reproduire avec toi).
 

 
 
hakuna matata

Évidemment qu'une part de la pharmacopée est inutile,  ce sont des commerçants qui l'ont produits Du médiator à la talidomide en passant par l'homéopathie.
Mais faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain c'est tout, y a des biens aussi  
pour ce qui est de manger , nous soMmes ce que nous mangeons donc si on mange de la merde. ..  
 
Et félicitations à Bobby pour son esprit critique proche du poulpe mort.

Salut !    
 
On ne "consomme" pas de médicaments. Ce ne sont pas des M&M's   . On prend des médicaments, ponctuellement, parce qu'un événement préalable nommé maladie, s'est immiscé dans nos petite vies de primates. Le but du médicament étant alors de supprimer ou tout du moins atténuer la maladie.
Les idées clés ici sont la ponctualité et la prise en réponse à quelque chose. On est loin du bien de consommation.    
 

Assertion gratuite, et un peu rapide !  .  
Je te laisse chercher en quoi mais quelques pistes de réflexion : regarder ce qu'est un médicament, un principe actif, son bon usage, la notion de balance bénéfice/risque, l'étymologie du mot "pharmacie", et essayer de lister ce qui, en cas d'abus, ne nuit pas à la santé.    
 

Bien sur, avoir une hygiène de vie déplorable n'aide pas.    
Mais très peu peuvent, aujourd'hui, vivre comme des moines. Ce n'est pas possible pour beaucoup de manger proprement, de faire régulièrement du sport... À cause tout simplement des obligations sociales usuelles (famille, travail), d'un manque d'éducation à la santé, etc.
 
Plus généralement ce genre de discours repose sur une illusion aussi vieille que Descartes. On ne prévient pas la maladie de manière absolue. Tu respires ? J'espère bien pour toi cher ami, tu serais mort sinon. Mais par cet acte tu inhales tout un tas de gentilles bestioles qui, peut-être, pourront te mettre KO et qu'il faudra chercher à exterminer à coup d'antibiotiques/antiviraux.
Tu respires conjointement tout un tas de particules qui, par accumulation, vont t'endommager les poumons (pas besoin de fumer pour faire un BPCO).  
Tu as l'habitude de te baigner dans le charmant petit lac de ton village alpin d'enfance, à l'eau si claire ? C'est le meilleur moyen de chopper une parasitose bien vilaine.  
 
Enfin, la plupart des grands syndromes visés par cette idée de "je suis ce que je mange", et bien ils ont une origine génétique très importante, particulièrement tout ce qui est dyslipidémies et diabète. Les prévenir de manière absolue en ne gobant que de la salade et des oeufs, est une belle utopie. Améliorer son hygiène de vie, par contre, est crucial pour bien gérer sa maladie et atténuer les symptômes/complications. Mais cela ne dispense pas de médication. Un diabétique de type 1 serait assez embêté sans son insuline.
 
Chercher des coupables est dans l'air du temps. Bah, c'est humain. Mais bon, il faut à un moment accepter que nous sommes finalement de petites machines fragiles, et que de temps en temps, à défaut de changer des pièces, il faut remettre un peu d'huile.