Les metiers de la musique - Musique - Discussions
Marsh Posté le 01-04-2004 à 14:39:27
En résumé ça dit quoi
Marsh Posté le 01-04-2004 à 14:42:50
ReplyMarsh Posté le 14-04-2004 à 11:28:17
En fait, ça dit que c mal de graver parce qu'il y a trop plein de gens derrière qui vivent de la vente de disque.
Et c'est pas bien de télécharger des mp3 non plus !
Ca coute cher et faut faire vivre tout le monde...
Moi perso, je vais aux concerts, c encore ce que je trouve de mieux.
Et pis, j'ai trop l'impression que ce site pro musique parle de tous ces produits du marché musical qui correspond au panorama télévisé et radiodiffusé. Et personnellement, ces artistes là, gravez les, c pas eux qui ont besoin de tune, ce sont les artistes indépendant, qui eux n'ont pas besoin de tout ce peuple derrière eux !
(mais un minimum)
Voilà
Bonne Nuit
Marsh Posté le 14-04-2004 à 11:42:57
C'est vrais ce qur tu dis
mais moi les metiers de la musique je les connaissais pas precisement et en liant c article sur pro musique et j'ai vue plus clairement le role de chacun.
et c'est pas mal parceque quand tu es en discution avec un editeur et que tu connais pas precisement son role tu peus passer a cote de pas mal d'avantage
car un contrat marche dans les 2 sens les 2 partie on es oligation a respecter et souvent ce ne sont pas les artistes qui ne les respectent pas
Marsh Posté le 01-04-2004 à 14:29:32
Développer une carrière est un parcours de longue haleine
Avoir du talent, être un artiste ne suffit pas. Encore faut-il avoir les moyens de créer et de se faire reconnaître du public. A l'origine, il y a l'auteur et le compositeur. Aucune oeuvre ne saurait être éditée, gravée, diffusée, si d'abord quelqu'un, un jour, quelque part, ne l'a pas imaginée et élaborée. Quand il est auteur ou compositeur, la première rencontre de l'artist e est souvent avec un éditeur. Celui-ci va l'aider au tout début de sa carrière, alors que les chansons ne sont pas encore enregistrées, et encore moins connues du public. L'éditeur va apporter des moyens financiers, pour enregistrer une maquette, chercher une maison de disques, acheter des instruments de musique ou du matériel d'enregistrement, provoquer des rencontres. Par la suite, l'éditeur accompagne l'auteur, si un disque est enregistré, pour aider au financement d'une tournée, d'un clip, d'un site internet, du marketing autour du disque. Mais aussi, trouver des musiques de films à composer, placer ses chansons ou ses musiques auprès d'autres interprètes, dans des films, des publicités, moyen pour l'auteur de gagner de l'argent et, parfois, de se faire connaître du grand public. Quand l'auteur ou le compositeur n'est pas un interprète, sa seule source de revenu proviendra de ses droits d'auteurs.
Alors que l'éditeur s'occupe des oeuvres créées par l'auteur et le compositeur, le manager s'occupe du suivi de la carrière de l'artiste ou du groupe dans ses moindres détails. Il le représente auprès de tous les professionnels de la filière musicale : il va l'assister dans ses démarches, l'aider à signer avec un éditeur, une maison de disques, un tourneur, si ce n'est déjà fait. Il va l'aider à négocier tous ses contrats, en amont et faire le suivi en aval, de l'enregistrement à la promotion et au marketing, l'organisation des spectacles et des tournées, le merchandising qui l'accompagne, etc?. Il définit avec le producteur et l'artiste l'image qu'ils souhaitent développer, du choix de photos à la réalisation des clips. Le manager est un chef d'orchestre, qui va oeuvrer pour que tous les interlocuteurs de l'artiste travaillent ensemble.
Le producteur phonographique est celui qui va engager de l'argent sur une production. Produire un album peux coûter très peu, mais aussi beaucoup d'argent. Jusqu'à 200.000 euro. Payer les répétitions, le studio, les musiciens, les arrangeurs, le réalisateur, le mixage. L'enregistrement d'un album est le plus souvent un long processus. Accompagnés par le directeur artistique, les artistes enregistrent plus de titres, beaucoup de versions et ne conservent que les meilleurs. On essaye, on expérimente, on recommence, dans des studios qui coûtent plusieurs centaines d'euro par jour. Evidemment, il faut payer tous les musiciens, les frais de logement et de transport etc. Puis c'est le mixage, encore des jours de studio, et enfin le mastering. Le disque est alors prêt à être pressé
La maison de disques prépare la sortie de l'album. D'abord, l'environnement graphique de l'artiste : les photos, la pochette et le livret. La maison de disque confie généralement ce travail à des agences de graphistes et à des photographes. Puis tout le matériel nécessaire pour convaincre. Biographies, argumentaires, revues de presse s'il y a, à destination des médias, bon de pré-commande à destination des magasins. Dans le même temps, la maison de disques recherche des appuis auprès des médias, pour faire des partenariats qui permettront de mieux exposer l'album
S'en suit la phase de promotion vers les médias. Les attachés de presse vont envoyer des disques aux journalistes, aux programmateurs radio et TV, à toute personne susceptible d'aider à son développement. Relancer et convaincre, tout faire pour que les médias l'aident à se faire connaître. Assister l'interprète ou les membres du groupe dans les interviews et éventuellement convier l'auteur et le compositeur à défendre l'album.
Dans le même temps, la distribution s'active auprès des magasins. Des dizaines de représentants commerciaux sillonnent les routes de France pour convaincre les enseignes, les vendeurs de mettre en valeur cet album. D'abord d'en mettre dans les bacs de façon suffisante, mais aussi de faire un travail de promotion avec des PLV, des points écoute, des shows cases.
Selon les projets, la maison de disques décidera de faire un clip. Il faudra alors trouver le bon scénario, le bon réalisateur de clip. Parfois, elle décidera d'appuyer la sortie de l'album pour une campagne publicitaire. Il faudra alors définir les cibles et analyser l'impact sur les mises en place en magasins et sur les ventes selon les médias choisis, presse, radio ou TV.
Et pourtant, malgré tous ces efforts, les dizaines de personnes qui travaillent autour de l'artiste, les centaines de milliers d'euro investis, l'album ne trouve pas forcément son public. Parfois parce que les médias sont frileux , parfois parce qu'ils ne correspondent pas aux besoins du moment des radios, ou simplement à l'air du temps, à la mode. Et quand un artiste est "trop en avance sur son temps", ou qu'il n'est pas tout à fait arrivé à maturité, ce sont deux ou trois albums, soit des années de travail et plus d'un million d'euro qu'une maison de disques va investir avant de, peut-être, permettre à l'artiste de rencontrer le succès. Alors seront enfin rémunérés les auteurs, compositeurs et éditeurs des chansons qui ont été à l'initiative du titre.
Evidemment, la "concurrence" est rude. Des milliers de nouveaux albums, dans tous les genres musicaux, arrivent dans les rayons des disquaires chaque mois. C'est le prix de la liberté de créer, c'est aussi le prix de la diversité culturelle. Comment une société pourrait-elle accepter de compter ses créateurs sur les doigts d'une seule main et de ne protéger que ceux qui ont les moyens de l'être ?
La scène est elle aussi un vecteur fondamental de découverte de talents, de diversité culturelle, un terrain d'expression essentiel pour l'artiste, qui là aussi, a besoin d'un entourage professionnel. Au centre du dispositif, le producteur de spectacles qui est celui qui va initier le spectacle, en vue de sa diffusion. Au même titre que le producteur de disques, le producteur de spectacles vivants, assume les risques financiers de ces nouvelles créations et transforme de l'argent en spectacle. Comme tout producteur ou éditeur, il doit être un gestionnaire averti, un dirigeant entreprenant et innovant, un découvreur et promoteur de talent, car sans lui, le spectacle n'existe pas. Là encore, les investissements sont lourds, tant en terme d'équipe (promotion, affichage, distribution de tracts) que financier. Produire un concert est une activité à haut risque : on peut tout gagner ou tout perdre sur une seule soirée.
Alors voilà, la musique n'a pas de prix, mais elle a un coût. Des dizaines de milliers de personnes travaillent en France pour l'industrie musicale. Elles en vivent parce que c'est leur métier, et leur passion. Si demain la musique était gratuite, il n'y aurait tout simplement plus d'industrie musicale, donc plus de salariés, plus de professionnels, plus personne pour travailler autour des artistes et les aider à connaître le succès
extrait du site pro musique
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