chansons de malheureux - Musique - Discussions
Marsh Posté le 26-07-2003 à 05:21:24
on a fait mieux dans le genre depuis   
  
 
Soleil Noir des bérus c'est quand même autre chose   
 
 
| Au fond du H.L.M.  | 
Marsh Posté le 26-07-2003 à 08:05:13
| panzemeyer a écrit : on a fait mieux dans le genre depuis   | 
 
 
ouais bof, je la trouve pas plus puissante que l autre moi hein, ni par le sujet ni par la forme.  
 
 
 
 
Marsh Posté le 26-07-2003 à 08:06:53
par contre, pour rester proche des berus   , celle là, de PIGALLE, me touche pas mal:
  , celle là, de PIGALLE, me touche pas mal: 
 
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Marsh Posté le 26-07-2003 à 08:11:33
| el cabron a écrit : y a deja eu ses topics sur les chansons tristes ou celles qui faisaient pleurer,mais sur la misere humaine....  | 
 
 
 
et pour rester proche des crayons on va puiser chez l inévitable Berthe Sylva   
  
 
"l enfant de la misere" ( paroles et musique de Jean Lalonde, mais bon, on l associe bien sur a berthe ) 
 
| L'enfant n'a pas 6 ans  | 
Marsh Posté le 26-07-2003 à 08:31:50
| panzemeyer a écrit : on a fait mieux dans le genre depuis   | 
 
 
 
sur les suicides d ados, la grand mere a moustache quand elle n etait pas encore grand mere (dans son 1er alum je crois  )
 ) 
 
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Marsh Posté le 26-07-2003 à 08:36:16
Je préfère Mano Solo
Marsh Posté le 26-07-2003 à 08:39:16
| kokolekoko a écrit :   | 
 
 
 
encore plus proche des crayons, chanté par Berthe (et Piaf aussi), 
LES MOMES DE LA CLOCHE Andre Decaye / Vincent Scotto 
 
 
 
 
| D'un bout à l'autre de la semaine  | 
Marsh Posté le 26-07-2003 à 08:46:27
| Xavier_OM a écrit : Je préfère Mano Solo  | 
 
 
d ailleurs sur un sujet proche de soleil noir ou de c etait l hiver, (la difficulté de vivre, tout simplement) il donne une autre issue dans 15 ans du matin 
 
 
A 15 ans du matin j'ai pris par un drôle de chemin des épines 
plein les bras je me suis troué la peau mille fois a 18 ans du 
matin j'étais dans un sale pétrin jouant du poing de la chignole 
de la cambriole du vol de bagnoles ça fait du temps 
maintenant inexorablement passe le temps qui tue les enfants 
A 18 ans du soir j'ai perdu la mémoire a 20 ans du matin j'ai 
rencontré l'amour qui devait rimer avec toujours il a rimé 
avec hier a 23 ans du matin tout seul comme tout un chacun les 
yeux grands ouverts de ne rien voir j'ai peint des tableaux 
tout noirs à 23 ans du soir j'ai perdu la mémoire à 24 ans du 
matin la mort m'a serré la main et en me tapant un coup dans 
le dos elle m'a dit salut et à bientôt a 27 ans du matin j'ai 
chopé ma putain de guitare et à grand coup de butoir j'écrase 
le cafard ça fait du temps maintenant inéxorablement 
passe le temps qui tue les enfants à 30 ans du soir je t'abandonne ma mémoire
Marsh Posté le 26-07-2003 à 09:07:09
uhuhuhuh ... 
 
si vous voulez de véritables textes qui font pleurer, il faut piocher chez le maitre du genre  JEAN FERRAT :
 JEAN FERRAT : 
 
Exemple avec Berceuse 
 
 
| Dors petit homme  | 
Marsh Posté le 26-07-2003 à 16:55:40
| kokolekoko a écrit :   | 
ben moi en fait la chanson des crayons me fait presque marrer   quand il monte dans les aigus "je n'ai plus de crayons" il est trop fendard
 quand il monte dans les aigus "je n'ai plus de crayons" il est trop fendard   
   
  
 
pis la chanson des bérus faut l'écouter, à côté celle de Pigalle passe pour une ballade   
 
Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:06:15
| panzemeyer a écrit :   | 
 
 
bah c est pas du tout le meme theme   les ados et leur mal etre, c est pathetique mais pas dur comme une vie pourrie jusque dans la vieillesse.
   les ados et leur mal etre, c est pathetique mais pas dur comme une vie pourrie jusque dans la vieillesse.
Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:13:50
"Pauvre Petit" des Frères Misère : c'est léger, c'est frais, j'aime 
Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:15:57
| kokolekoko a écrit :   | 
 
tiens ça me fait penser aux "Hiboux" de Piaf aussi 
 
 
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sur le beau sujet des bonnes  engrossées par leur patron et donc renvoyées. ça a causé plein d'infanticides au passage. 
 
ah bah tiens ça me fait penser à une autre chanson: 
"La romance du 14 juillet" 
 
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et pi y'a Jean-Partick Capdeville aussi qui est très connu pour ses chansons drôles  ![[:ddr555] [:ddr555]](https://forum-images.hardware.fr/images/perso/ddr555.gif) .
.
Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:18:34
Apres tout ca faut ecouter "Tubthumping" de Chumbawanba  ![[:blacksunsoft] [:blacksunsoft]](https://forum-images.hardware.fr/images/perso/blacksunsoft.gif) 
   
   
   
 
Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:24:53
| Daniel Guichard, "Mon Vieux" a écrit  : Dans son vieux pardessus râpé Il s'en allait l'hiver, l'été Dans le petit matin frileux Mon vieux Y avait qu'un dimanche par semaine Les autres jours, c'était la graine Qu'il allait gagner comme on peut Mon vieux L'été, on allait voir la mer Tu vois c'était pas la misère C'était pas non plus l'paradis Hé oui tant pis Dans son vieux pardessus râpé Il a pris pendant des années L'même autobus de banlieue Mon vieux L'soir en rentrant du boulot Il s'asseyait sans dire un mot Il était du genre silencieux Mon vieux Les dimanches étaient monotones On n'recevait jamais personne Ça n'le rendait pas malheureux Je crois, mon vieux Dans son vieux pardessus râpé Les jours de paye quand il rentrait On l'entendait gueuler un peu Mon vieux Nous, on connaissait la chanson Tout y passait, bourgeois, patrons, La gauche, la droite, même le bon Dieu Avec mon vieux Chez nous y avait pas la télé C'est dehors que j'allais chercher Pendant quelques heures l'évasion Je sais, c'est con! Dire que j'ai passé des années A côté de lui sans le r'garder On a à peine ouvert les yeux Nous deux J'aurais pu c'était pas malin Faire avec lui un bout d'chemin Ça l'aurait p't'-êt' rendu heureux Mon vieux Mais quand on a juste quinze ans On n'a pas le coeur assez grand Pour y loger tout's ces chos's-là Tu vois Maintenant qu'il est loin d'ici En pensant à tout ça, j'me dis "J'aim'rais bien qu'il soit près de moi" Papa... | 
 
 
| Hugues Aufray, "le Petit Ane Gris" a écrit  : Ecoutez cette histoire Que l'on m'a racontée. Du fond de ma mémoire, Je vais vous la chanter. Elle se passe en Provence, Au milieu des moutons, Dans le sud de la France, Au pays des santons. Quand il vint au domaine, Y avait un beau troupeau. Les étables étaient pleines De brebis et d'agneaux. Marchant toujours en tête Aux premières lueurs, Pour tirer sa charrette, Il mettait tout son c?ur. Au temps des transhumances, Il s'en allait heureux, Remontant la Durance, Honnête et courageux Mais un jour, de Marseille, Des messieurs sont venus. La ferme était bien vieille, Alors on l'a vendue. Il resta au village. Tout le monde l'aimait bien, Vaillant, malgré son âge Et malgré son chagrin. Image d'évangile, Vivant d'humilité, Il se rendait utile Auprés du cantonnier. Cette vie honorable, Un soir, s'est terminée. Dans le fond d'une étable, Tout seul il s'est couché. Pauvre bête de somme, Il a fermé les yeux. Abandonne des hommes, Il est mort sans adieux. Mm mm mmm mm... Cette chanson sans gloire Vous racontait la vie, Vous racontait l'histoire D'un petit âne gris... | 
 
  
   
   
   
   
   
  
Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:27:39
Ptain mais le coups de l'ane gris j'arrive vraiment pas a trouver ca triste... ca aurait fini en merguez de toute facon alors ![[:spamafote] [:spamafote]](https://forum-images.hardware.fr/images/perso/spamafote.gif) 
 
Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:35:51
| Gordon Shumway a écrit :   | 
 
 
  
  
 
dans le genre des vies de merde: 
pauvre martin- G Brassens 
 
Avec une bêche à l´épaule, 
Avec, à la lèvre, un doux chant, 
Avec, à la lèvre, un doux chant, 
Avec, à l´âme, un grand courage, 
Il s´en allait trimer aux champs! 
 
Pauvre Martin, pauvre misère, 
Creuse la terre, creuse le temps! 
 
Pour gagner le pain de sa vie, 
De l´aurore jusqu´au couchant, 
De l´aurore jusqu´au couchant, 
Il s´en allait bêcher la terre 
En tous les lieux, par tous les temps! 
 
Pauvre Martin, pauvre misère, 
Creuse la terre, creuse le temps! 
 
Sans laisser voir, sur son visage, 
Ni l´air jaloux ni l´air méchant, 
Ni l´air jaloux ni l´air méchant, 
Il retournait le champ des autres, 
Toujours bêchant, toujours bêchant! 
 
Pauvre Martin, pauvre misère, 
Creuse la terre, creuse le temps! 
 
Et quand la mort lui a fait signe 
De labourer son dernier champ, 
De labourer son dernier champ, 
Il creusa lui-même sa tombe 
En faisant vite, en se cachant... 
 
Pauvre Martin, pauvre misère, 
Creuse la terre, creuse le temps! 
 
Il creusa lui-même sa tombe 
En faisant vite, en se cachant, 
En faisant vite, en se cachant, 
Et s´y étendit sans rien dire 
Pour ne pas déranger les gens... 
 
Pauvre Martin, pauvre misère, 
Dors sous la terre, dors sous le temps 
Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:39:43
les 2 premières lignes sont irrésistibles : 
 
"elle n'avait pas de parents 
puisque elle était orpheline" 
 
puissant le texte... 
 
| el cabron a écrit : y a deja eu ses topics sur les chansons tristes ou celles qui faisaient pleurer,mais sur la misere humaine....  | 
Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:51:07
| blueteen a écrit : les 2 premières lignes sont irrésistibles :  | 
attends, y a aussi "elle avait une mine de crayon, et c'est ça qui la minait"  
 
quel talent  
  
Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:54:27
| blueteen a écrit : les 2 premières lignes sont irrésistibles :  | 
 
 
c est fait expres hein 
Marsh Posté le 26-07-2003 à 17:58:31
Le petit ane gris, on la chantaient au tour du feu, chez les scouts, elle est trop   
  
 
Apres 8 ans, me rappel encore de l air et c est tjs aussi triste.
Marsh Posté le 26-07-2003 à 18:39:16
voici ma favorite, un grand classique...   
   
  
 
| Citation : Ne me quitte pas  | 
Marsh Posté le 28-07-2003 à 04:59:24
je rechigne a mettre les paroles ,l emotion est rarement rendu (sauf pour des monuments comme "ne me quitte pas" ) 
la teigne 
 
L'était bâti comme un moineau 
Qu'aurait été malade. 
A la bouche, derrière son mégot, 
y' avait des gros mots en cascades. 
L'était pas bien gros c't' asticot, 
mais c'était une vrai boule de haine, 
On lui filait plein d' noms d'oiseaux. 
Même ceux qui l' connaissaient qu'à peine 
L'appelaient la teigne. 
 
Il avait pas connu ses vieux, 
Il était d' l'Assistance, 
Ce genre d'école, pour rendre joyeux, 
C'est pas vraiment Byzance. 
D'ailleurs on lisait dans ses yeux 
Qu' pour qu'y soit bien fallait qu'on l' craigne, 
Si tu rentrais pas dans son jeux, 
Putain ! C' que tu r'cevais comme beignes, 
C'était une teigne. 
 
Avec les gonzesse, les mich'tons, 
L'était encore plus vache : 
J' te pique tes sous, j' te fous des gnons, 
Tu tombes amoureuses et j' m'arrache. 
Pour sa p'tite gueule, ses poings d' béton, 
Plus d'une se serait jetée à la Seine, 
Elles lui parlaient d'amour, d' passion, 
Y répondait pas des châtaignes, 
C'était une teigne. 
 
L'avait pas fêté ses vingt berges 
Quand, une nuit de novembre, 
On l'a r'trouvé raide comme un cierge, 
Pendu au beau milieu d' sa chambre. 
Si y a un bon Dieu, une Sainte Vierge, 
Faut qu'ils l'accueillent à leur enseigne, 
Parc' qu'avant d' passer sur l'autr' berge 
Y m'avait dit personne ne m'aime, 
J' suis qu'une pauv' teigne. 
 
Mais moi qui l'ai connu un peu, 
Quand parfois j'y repense, 
putain ! C' qu'il était malheureux, 
Putain ! C' qu'y cachait comme souffrance 
Sous la pâle blondeur de se frange, 
Dans ses yeux tristes, dans sa dégaine. 
Mais j' suis sûr qu'au ciel c'est un ange, 
Et quand j' pense à lui mon c?ur saigne. 
Adieu la teigne... 
 
 
Marsh Posté le 28-07-2003 à 17:29:18
Du meme acabit pour Jacques Brel y'a aussi 'Orly'
Marsh Posté le 29-07-2003 à 11:02:25
ReplyMarsh Posté le 29-07-2003 à 20:57:07
Une des chansons les + tristes que je connaisse est en Breton : Ty Eliz Iza .  
 
"Thème musical breton très ancien, la gwerz ou complainte ELIZ-IZA, présente la particularité d'une grande diversité de titres qui l'ont désignée au fil des armées.  
 
En 1867, Jean-Pierre-Marie LESCOUR, dans son recueil de poèmes Telen Rumengol, l'intitule Plac'hig Eusa, la jeune fille d'Ouessant et précise que ce poème se chante sur la mélodie An deiz kentan deus a viz du, le premier jour du mois de novembre, également connue sous le nom de Marivonik. D'autres titres sont venus jusqu'à nous Ti Eliz Iza, Elysa, Enez Eussa, Kaourantenig.  
 
Sans doute est plus la beauté du thème que la diversité des titres qui a incité de très nombreux artistes à l'interpréter à leur façon : les soeurs GOADEC ,Alan STIVELL, GWERZ, Dan AR BRAZ, les bagadoù BLEIMOR et KEMPER, Yan-Fanch KEMENER et Didier SQUIBAN, Denez PRIGENT... " 
 
Pour les non-bretonnants , j'ai mis une traduction en bas  )
) 
 
Ti Eliz Iza 'zo ur plac'hig  
Eürus, dous, koant 'vel un aelig  
 
Eürus, dous, koant 'vel un aelig  
He anv 'zo Korantenig  
 
'Vont d'an Ejip dre ar Saozon  
Ma zad 'zo beuzet kreiz ar mor don  
 
Kalon ma mamm baour a ranne  
Pa n'oa klevet ar c'heloù-se  
 
War vord ar mor, war ur garreg  
Korantenig 'ouele dourek  
 
"Alas, alas piv ez on me  
Me n'am eus den war ar bed-mañ  
 
Me n'am eus den war an douar  
Na tad na mamm, na breur na c'hoar  
 
'Barzh an neñvoù zo un tad mat  
E Rumengol 'zo ur vamm vat"  
 
Korantenig 'ouele dourek  
E Rumengol p'oa erruet  
 
"Gwerc'hez Vari, me a zo paour  
N'am eus mann 'bet, blev melen aour  
 
Me m'eus na koar na goulaouenn,  
Netra, netra, 'met ma fedenn  
 
Me a rei deoc'h 'vit kurunenn  
Ur gudenn deus ma blev melen"  
 
 
 
 
 
 
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Dans la maison d'Eliz Iza il y a une petite fille  
Heureuse, douce, belle comme un petit ange  
 
Heureuse, douce, belle comme un petit ange  
Son nom est Korantenig  
 
En allant en Egypte, par les Anglais  
Mon père a été noyé dans la mer profonde  
 
Le c?ur de ma pauvre mère s'est brisé  
Quand elle a entendu cette nouvelle  
 
Au bord de la mer, sur un rocher  
Korantenig pleurait amèrement  
 
"Hélas, hélas, qui suis-je ?  
Je n'ai personne sur cette terre  
 
Je n'ai personne sur cette terre  
Ni père ni mère, ni frère ni s?ur  
 
Aux cieux il y a un bon père  
A Rumengol il y a une bonne mère  
 
Korantenig pleurait amèrement  
A Rumengol comme elle arrivait  
 
"Vierge Marie, je suis pauvre  
Je n'ai rien, que mes cheveux blonds  
 
Je n'ai ni cire ni cierge  
Rien, rien que ma prière  
 
Je vous donne comme couronne  
Une natte de mes cheveux blonds  
 
Marsh Posté le 26-07-2003 à 04:53:23
y a deja eu ses topics sur les chansons tristes ou celles qui faisaient pleurer,mais sur la misere humaine....
les crayons
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Rechercher le bonheur, c'est l'occupation des gens tristes.