alfa romeo [topik unique] - Auto / Moto - Discussions
Marsh Posté le 06-07-2015 à 15:21:37
Mmmmh pas très vivant ce topic...
Pour ma part je suis l'heureux possesseur d'une 159SW et lorgne déjà sur la futur Giulia
Marsh Posté le 09-08-2015 à 19:14:31
Yop, sympa comme sujet .
Je roule en 147 GTA depuis 2ans. Bonne voiture, avec un look que j'ai toujours apprécié mais avec une conso d'une autre époque .
Je trouve la Brera spider somptueuse. Vraiment une bagnole que j'aurais pu avoir si le poids n'était pas aussi important.
La 4C reste un rêve aussi. Le retour d'Alfa sur le marché des sportives.... C'est bon ça .
La Giulia, malgré un moteur de pointe de haute folie avec ses 510cv, est trop germanique à mon goût. A voir en vrai, mais sur les photos, je trouve le design trop proche de BMW et Audi
Marsh Posté le 10-08-2015 à 03:29:50
Non moi je la trouve pas peu etre le chassis qui te donne l'inpression
http://m.alfaromeo.fr/fr/gamme/giulia
Des photo ?
Marsh Posté le 05-09-2016 à 08:35:05
C'est bizzare que ce topal soit mort Pourtant doit y avoir un paquet de proprios de Mito / Giulietta ici, et bientôt de Giulia !
Allez je remonte
Perso j'avais une MiTo blanche 1.4l essence multiair 135ch Selective il y a quelques années revendue ensuite, mais je viens d'en racheter une, je la trouve vraiment bien cette petite citadine sportive
J'ai pris une 1.4l 140ch TCT casi neuve de fin 2015, finition Exclusive, couleur Rouge alfa
Viendez poster les proprios d'Alfa !
Marsh Posté le 05-09-2016 à 08:57:14
NeCrOm3nT a écrit : (...) Viendez poster les proprios d'Alfa ! |
Je vais présenter ma 147 ts 120 que j'ai depuis un peu plus de 8 mois dans ce cas :
Elle est de 2006 et je l'ai acheté à 105 000km.
Voici les photos de la 147 juste après l'achat :
Les photos de l'intérieur (navré pour la qualité) :
Et voila l'autoradio que j'ai installé
avec le logo au démarrage qui va bien ,
C'est un Ownice C200 7" en 1024*600 , Quad Core cortex A9 +2GO de Ram sous Android 4.4.2,
l'intégration n'est pas parfaite, mais ça tient, les détails de l'installation sur ici sur ce topic HFR.
Voila, c'est une voiture très plaisante à conduire avec un super bruit, seul son entretien coute cher (déjà un embrayage, et certaines pièces s'usent vite (un bras de suspension), etc... ).
Marsh Posté le 05-09-2016 à 19:11:56
C'est malheureusement le problème avec les +100Kkm, parfois ça va, parfois c'est le bordel plein de trucs qui lachent
C'est pour ça que j'ai pris ma MiTo à 15k km Bon après c'est pas le même budget,
Marsh Posté le 08-09-2016 à 00:19:35
Pour ma part, la 159 est au garage depuis un peu plus de deux mois... Non pas à cause d'un soucis mécanique mais de la faute d'un abruti qui a 3h du mat' à foncé délibérément dans le portail de ma brigade et à fini sa course dans ma belle
Résultat train arrière défoncé, plus portière et aile.... presque 4000 boules de réparation
Je devrai normalement la récupérer d'ici peu. Hors entretien c'est la première fois qu'elle voit un garage en 9 ans et 130000 bornes...
Marsh Posté le 08-09-2016 à 18:22:34
L'assurance te prend tout en charge toutes façons non?
Je reçois ma MiTo samedi ! J'ai hate
Photos de la concession :
J'ai galéré à en trouver une comme ça... la couleur, les jantes, l'intérieur cuir, et le moteur, pas facile à rassembler.
Elle fait vraiment moins citadine et plus agressive que les modèles classiques ^^
Marsh Posté le 08-09-2016 à 18:42:20
Même pas... longue histoire... je dois avancer les frais et je serai remboursé via les dommages et intérêts au jugement civil.
Sinon la belle sort peut être du garage demain, reste à lui faire une géométrie pour remettre le volant droit et c'est bon
Marsh Posté le 08-09-2016 à 19:14:01
Tu as eu une embrouille avec l'assurance ? Tu avais pas fait ton CT ? une truc à la con du genre ?
Marsh Posté le 22-09-2016 à 15:23:13
Drap!
Pas très vivant le topic ?
Pourtant, il y a matière à l'alimenter car ça bouge pas mal chez Alfa (en bien).
Le record de la Giulia QV sur le Nurburgring par exemple!
Pour ma part, j'attends surtout la Giulia 2.0 turbo essence 280cv!
A priori, elle sera dispo début 2017...
Marsh Posté le 22-09-2016 à 16:51:48
Moi je me tâte encore pour dans quelques années.. les références sont nombreuses dans cette gamme...
Je suis très intéressé par la Jaguar XF dernière génération en ce moment, mais c'est vrai que pour être monté dans une Giulia, même à l'arrêt, ça donne aussi envie
Marsh Posté le 22-09-2016 à 17:08:32
NeCrOm3nT a écrit : Moi je me tâte encore pour dans quelques années.. les références sont nombreuses dans cette gamme... |
J'ai eu l'occasion d'essayer une Giulia diesel, version Super 180cv, boîte 8 rapports ZF avec palettes au volant, presque toutes options. Noire, intérieur cuir rouge.
Je l'ai pour moi tout seul pendant 30mn environ (40km).
D'abord, elle est magnifique en version Super (mais je la préfère en rouge).
Le tableau de bord est superbe et la qualité au top.
L'espace à l'arrière (jambes notamment) est appréciable !
Mais la chose la plus impressionnante que j'ai relevé, c'est sa tenue de route : rigueur, efficacité, vivacité du train avant (très incisif), train arrière qui enroule naturellement sans excès, stabilité...
C'est vraiment extraordinaire !!!
La boîte de vitesse ZF est top. En mode tout auto, pas d'à-coups, c'est fluide, confortable. En mode manuel, c'est vraiment très rapide le changement de rapports. Mais 8 rapports c'est beaucoup en manuel, je me perdais un peu, heureusement, le couple du moteur fait que ça n'a pas presque pas d'importance
Bon le moteur : bah ça pousse bien, c'est coupleux, ça monte assez haut dans les tours (agréable surprise), ça ne fait pas trop de bruit, c'est performant.
Mais bon, je suis anti-diesel de base donc bon...
En conclusion : vivement la version 2.0 turbo essence !!! (il y aura d'abord une version 200cv d'ici à la fin de l'année, et ensuite 280cv plus tard. Il y aura aussi des versions 4x4 mais je ne vois pas trop l'intérêt vu son comportement routier ultra efficace en propulsion. En montagne, région neigeuse, oui.)
Marsh Posté le 28-09-2016 à 11:22:36
C'est vrai qu'elle est superbe avec cette finition haut de gamme, et ce bruit du V6 ferrari
Z'ont fait un joli boulot à créer une vraie concurrence aux BMW M, Mercedes AMG et Audi RS sur ce coup. Surtout que les tarifs sont très similaires.
Y'a plus qu'a faire des campagnes de pub aussi bien qu'Audi et autres pour convaincre...
J'espère que les gens n'auront plus peur d'Alfa et achèteront !
Marsh Posté le 28-09-2016 à 11:40:33
NeCrOm3nT a écrit : C'est vrai qu'elle est superbe avec cette finition haut de gamme, et ce bruit du V6 ferrari |
Alors, non c'est une fausse affirmation que de dire que c'est un V6 Ferrari.
C'est un ingénieur ex-Ferrari mais qui fait bel et bien parti d'Alfa Romeo qui l'a conçu (et ce moteur sera aussi présent dans des Maserati).
Ce serait comme dire que le premier V12 Ferrari a été conçu par Alfa Romeo (c'était effectivement un ex-ingé d'Alfa).
Pour le tarif de la Giulia QV, c'est bien moins cher que les concurrentes allemandes à puissance égale.
La meilleure pub serait de retourner en compétition (en DTM par exemple ).
Marsh Posté le 29-09-2016 à 23:18:01
ReplyMarsh Posté le 03-10-2016 à 08:54:35
Il n'y aura pas je pense.
Du moins pas d'ici 2 ans.
Il y aura la future Giulietta, en propulsion, et donc probablement avec les petits moteurs 1.4 Multiair.
C'est prévu pour 2018 normalement, voire 2019.
Marsh Posté le 04-10-2016 à 09:31:28
Euh perso, les sièges chauffants, je ne vois pas trop l'intérêt sauf à habiter au Ch'nord, genre le Groenland
Quant à la caméra de recul, bof, ça fait plus gadget que réellement utile. C'est sûr qu'au début, ça fait classe mais le radar de recul est déjà bien suffisant, non?
Sinon, nous aussi, on attend la version 200cv pour l'essayer
Elle doit arriver au mois de Novembre. Je vous ferai un petit CR
Marsh Posté le 06-10-2016 à 14:55:34
Fifou63 a écrit : |
Les sièges chauffants sur du cuir, c'est juste un bonheur dès qu'il fait un peu froid et humide. Je les avais sur mon ancienne 406, je les regrette bien.
Et pour la caméra, moi je la trouve plus pratique justement que les bips bips parce qu'on a une vraie visibilité sur ce qui se passe à l'arrière. On avait une 108 de loc équipée de ce truc cet été, franchement le pied pour se garer dans un trou de souris
Marsh Posté le 12-10-2016 à 19:06:54
yatta91 a écrit : |
Les sièges chauffants, jamais je prendrais ce truc. Vous êtes au courant que c'est dangereux pour vos couilles ?
Marsh Posté le 11-12-2016 à 15:01:56
T'as craqué pour une Giulia ?
Marsh Posté le 11-12-2016 à 16:13:15
ReplyMarsh Posté le 11-12-2016 à 16:20:03
ReplyMarsh Posté le 11-12-2016 à 16:21:03
NeCrOm3nT a écrit : T'as craqué pour une Giulia ? |
J'attend de pouvoir l'acheter d'occaz à un airbusien, vu que je ne suis que sous traitant
Marsh Posté le 11-12-2016 à 22:14:14
Ahah si c'etait tjrs mon cas c'est sur que j'en aurais une
Marsh Posté le 12-12-2016 à 05:41:46
Bizarre quand meme qu'il y ait si peu de monde sur ce topic, sachant qu'alfa rimeo est une des marques avec les plus beaux modeles
Marsh Posté le 12-12-2016 à 12:34:59
De toutes les citadines sportives, visuellement la MiTo est de loin, pour moi, le design extérieur le plus réussi.
L'intérieur est aussi super, si tenté qu'on ait les options qu'il faut
Et la sonorité des plus "gros" moteurs essence est top, on a pas l'impression d'être sur un 1.4L, ni au niveau son, ni au niveau sensations.
Marsh Posté le 12-12-2016 à 12:37:13
sins@ a écrit : Bizarre quand meme qu'il y ait si peu de monde sur ce topic, sachant qu'alfa rimeo est une des marques avec les plus beaux modeles |
Le FP donne tellement envie
Marsh Posté le 12-12-2016 à 12:40:25
ReplyMarsh Posté le 12-12-2016 à 12:42:52
Reply
Marsh Posté le 12-04-2015 à 20:05:34
Salut on est ici pour parler d'alfa romeo en general une marque pour moi bien plus passionantes que les autres
toutes les infos viennent de wikipedia , et de sites web parlant d'alfa romeo
L'histoire d'Alfa Romeo, le constructeur automobile italien, connu pour sa production d'automobiles aux caractères sportifs, a débuté le 10 juin 1910 avec la fondation à Milan de l'ALFA (acronyme de « Anonima Lombarda Fabbrica Automobili »). En 1918, la société change son nom pour « Alfa Romeo » à la suite de l'acquisition de la société par Nicola Romeo.
En 1933, la propriété de l'Alfa Romeo passe à l'IRI, holding de l'État italien, en raison du fort endettement que la société accumule avec les banques depuis la décennie précédente. Alfa Romeo continue de produire des automobiles selon un mode semi artisanal jusqu'au début des années 1950, quand elle est transformée en une véritable industrie automobile grâce à l'introduction d'une chaîne de montage dans les départements de production. À partir de cette décennie, Alfa Romeo connait une période de succès croissant qui atteint son apogée dans les années 1960. Dans les années 1970, un revirement provoque une profonde crise. Les comptes de la société sont dans le rouge ce qui conduit l'État italien en 1986 à vendre le constructeur automobile au groupe Fiat. La relance économique d'Alfa Romeo arrive enfin à la seconde moitié des années 1990.
UNE GENESE FRANCAISE
Bien que ce soit à Milan, le 24 juin 1910, que la société A.L.F.A. « Anonima Lombarda Fabbrica Automobili » fut constituée, on ne peut laisser de côté la « Societa Italiana Automobili Darracq », du nom de son créateur, Alexandre Darracq. Ce français aux multiples casquettes fit construire une usine ultra-moderne en périphérie de Milan pour assurer le développement de sa société automobile. Le succès ne fut pas au rendez-vous et la faillite permit à un groupe d’industriels de récupérer le flambeau. C’est le Directeur Général d’A.L.F.A., Ugo Stella, qui impulsa une nouvelle dynamique concrétisée par la 24 HP, premier modèle ALFA. Elle aura une petite carrière dans la compétition automobile, preuve d’un désir de proposer des véhicules au tempérament sportif. En 1911, c’est un autre modèle, la 15 HP qui devient réalité mais la marque a du mal à percer si bien qu’en 1915, la Banca Di Sconto confie la gestion de la société à l'ingénieur Nicola Romeo. C’est ainsi qu’ALFA devint Alfa Romeo… L’histoire du logo a toujours pris une place importante lorsqu’il est question d’Alfa Romeo. A gauche, on retrouve la croix rouge de l’étendard, symabole de la ville de Milan et à droite, l’emblême de la famille Visconti, le Biscione. Le logo ne connut que peu d’évolutions (cinq au total et à chaque fois minime), derrière lesquelles se cachent à chaque fois une explication cohérente. Nous reviendrons en détail sur chacune d’entre elles…
L'APRES-GUERRE
Après la première guerre mondiale durant laquelle Alfa Romeo se consacra aux commandes gouvernementales, la production automobile devait reprendre. C’est en 1920 que sort le premier modèle badgé Alfa Romeo : la 20-30 HP Torpedo (comprendre cabriolet). Le dessin est signé Giuseppe Merosi et se négociait à un tarif prohibitif (35 000 lires) faisant de cette Torpedo une automobile très haut de gamme, produite à 124 exemplaires. A partir de 1921, la G1 vit le jour sous l’égide de Giuseppe Merosi et connut une belle carrière commerciale avec plus de 2000 modèles vendus au travers des différentes versions sorties, regroupées sous l’appellation RL. Elles disposaient d’un gros six cylindres en ligne et d’une déclinaison course plus connue sous le nom de RLTF. Plusieurs pilotes se succédèrent à son volant, dont un certain Enzo Ferrari… Simultanément se créa le département sportif de la marque : l’Alfa Romeo Racing. Le Quadrifoglio Verde (trèfle à quatre feuilles) fit son apparition après la victoire d’Ugo Sivocci à la Targa Florio en 1923. Ce symbole restera sur tous les véhicules de course et finira même par devenir une gamme à part entière pour les modèles sportifs de la marque. D’ailleurs, nous aurons très prochainement l’occasion d’essayer l’un des derniers en date… Alors qu’en 1925 Alfa Romeo présente la 6C 1500, la P2 lancée l’année précédente est la première Alfa Romeo à être équipée d’un huit cylindres fait maison. C’est aussi le premier moteur à disposer d’une suralimentation, solution mise en œuvre par Vittorio Jano. L’année 1925 fut aussi l’année choisie par le constructeur milanais pour modifier son logo en y ajoutant une couronne de lauriers pour rappeler les victoires ses victoires en course. Un an plus tard, Merosi donna sa démission tandis que trois ans plus tard fut créée la Scuderia Ferrari qui n’est pour le moment qu’une simple branche d’Alfa Romeo. En 1929, la 6C devient 1750, un nom et une cylindrée qui restera mythique pour tout alfiste… Avec la 2300 de 1935, Alfa deviendra même le premier constructeur européen à adopter des suspensions indépendantes. Avant cela, il y eut la 8C dont le nom provenait de son moteur atypique : un huit cylindres suralimenté (en réalité constitué de deux 4 cylindres) en ligne à double arbre à came en tête et culasse hémisphérique. Elle est reconnaissable à son très long capot (la faute au moteur !) et connut plusieurs évolutions. D’abord en 1931 avec une cylindrée de 2336 cm3 avant de grimper à 2905 cm3 sur la 2900. L’IRI (Istituto per la Ricostruzione Industriale) créée par le gouvernement italien en 1933 saisit Alfa Romeo. Les nouvelles têtes pensantes délèguent à la Scuderia Ferrari la totalité de l’aspect compétition, sous la direction d’Enzo. Le cheval cabré remplace le trèfle comme symbole de Ferrari. En 1938, Alfa Romeo retourna dans la compétition avec des monoplaces d’exception telles que la Tipo 158 Alfetta pilotée par Juan Manuel Fangio ou encore la 316 équipée d’un V16 (assemblage de deux moteurs de la 158) capable d’atteindre les 300 km/h. A cause de la Seconde Guerre Mondiale, ce projet ainsi que d’autres furent mis entre parenthèses.
LA PERIODE FASTE
Il aura fallu attendre 1950 pour qu’Alfa Romeo lance un nouveau modèle et pas n’importe lequel. Il s’agit de la berline 1900 présentée en octobre et motorisée par un quatre cylindres, parfaitement dans l’esprit de la firme transalpine. Parmi les révolutions techniques employées, on retrouve le remplacement du châssis par une coque autoportante. Une nouvelle déclinaison allait sortir des cartons en 1952, la 1900 TI. Encore deux lettres importantes dans l’histoire d’Alfa et toujours disponibles sur les modèles actuels, tels que la 159. L’autre figure emblématique du constructeur italien à voir le jour dans les années 50 est la Giulietta. Présentée au salon de Turin en 1954, elle figure encore aujourd’hui parmi les chouchous des fans d’Alfa Romeo (ce qui est loin d’être le cas de la deuxième Giulietta…). Elle connut de nombreuses variantes dont le sublime et indémodable Spider. Alfa semblait à l’époque présent sur tous les fronts et gagna les deux premiers titres du Championnat du Monde de Formule 1, en 1950 et 51, avant de se retirer pendant une dizaine d’années. Alfa Romeo devient le second constructeur italien grâce à la Giulietta qui dépasse les 100 000 ventes et à sa remplaçante, la Giulia, autre modèle phare de la marque et une nouvelle fois à la pointe de technologie avec entre autres la cellule de l’habitacle indéformable. Le Spider Duetto ou la Giulia Sprint GT (ou Coupé Bertone) sont d’autres déclinaisons mythiques de cette Giulia parmi lesquelles nous pouvons citer le 1750 GT Veloce, oeuvre majeure dans l’histoire d’Alfa Romeo. Simultanément à la Giulia, la toute nouvelle usine d’Arese sort de terre, au nom pour le moins évocateur… Le 4 mars 1963 est créée la société Auto Delta qui marque les ambitions d’un retour en compétition automobile d’Alfa Romeo, qui a alors les moyens de ses ambitions. Ils obtiennent la signature de Carlo Chiti. Son plus gros résultat sera sans doute la Tipo 33 et son V8 en position centrale arrière, dont une version 33 Stradale d’anthologie sera commercialisée. De ce V8 naîtra un autre modèle, la Montreal, présentée à l’exposition universelle de Montreal de 1967 et qui malheureusement ne connaîtra pas le succès qu’elle aurait méritée. Elle figure désormais en bonne place au panthéon de l’automobile italienne et pour avoir eu la chance de la côtoyer une après-midi entière, on comprend pourquoi… Le début des années 70 marque un revirement dans la philosophie d’Alfa Romeo avec l’Alfasud qui doit son nom à sa production faite dans l’usine construite à Naples. A sa présentation, elle fit grincer des dents. Pourquoi ? D’abord à cause de son image d’Alfa économique et ensuite parce que l’adoption d’une transmission aux roues avant (traction) et l’architecture moteur, quatre cylindres à plat, sont des premières pour Alfa Romeo. Pourtant ce boxer ne démérite pas mais il a le tort d’évoque pour les alfistes le choix opéré par Lancia sur la Flavia. Ils ne seront pas au bout de leurs déceptions… Pour tempérer les avis négatifs, le succès de la Sud est colossal puisqu’elle s’écoulera à plus d’un million d’exemplaires. Le logo change une dernière fois avec la disparition de l’inscription Milano. L’Alfetta, d’abord sortie en berline puis en coupé Alfetta GTV, est un autre hit du constructeur. Elle inaugurera également une nouvelle finition, le Quadrifoglio Oro. Emblématique le GTV ? Bien plus que ça… Pas question de sacrifier le plaisir sur l’autel des coûts de production, ce TGV homologué est une pure machine à sensations comme Alfa Romeo a eu l’habitude de le faire, en particulier dans la version GTV6, équipée du V6 2.5. Une sorte de pied de nez au contexte mondial peu favorable à ce genre d’exubérance. Il sera même réalisé pour le marché allemand une version ultime, étrennant le V8 de la Montreal. Attention, ce collector est limité à 20 exemplaires seulement. En 1979 sort la 6, censée faire oublier la Giulietta II (dont la reprise du nom fut une vaste escroquerie) et prendre la relève de la 2600, afin de concurrencer les berlines très haut de gamme étrangères. Cette année-là, Alfa Romeo fait son retour officiel en Formule 1. En 1983, l'Alfa 33 fait son apparition au catalogue avant d’y rester plus de dix ans. Si une bonne partie du châssis et des moteurs est directement empreinté à la Sud, la carrosserie est totalement revisitée par Ermano Cressoni.
DECLIN ET RACHAT PAR FIAT
L’Arna (faite co-jointement avec Nissan) et la 90 ne connurent jamais le succès et demeureront à jamais dans l’oubli. Alfa Romeo semble alors sur le déclin. En 1985, sort la 75, également surnommée la dernière vraie Afa en interne, en l’honneur des 75 ans d’existence du constructeur milanais. Le retrait de la F1 fut une autre façon de le célébrer… Berline dotée d’un tempérament de feu, elle reprend en partie la face avant de la 90 et reste fidèle à la propulsion et au pont de Dion. L’année d’après, Fiat devient actionnaire majoritaire de la société en prise à de terribles difficultés économiques. Réduction de coûts et homogénéisation des marques sont les maîtres mots, de quoi craindre le pire. Il en découle en 87 la fusion d’Alfa et de Lancia dans le pôle Alfa-Lancia Industriale SpA. Plus réjouissant, l’apparition du premier moteur quatre cylindres Twin Spark, technologie qui avait déjà fait ses preuves chez Alfa Romeo. Un moteur produit à l’usine Arese, spécifiquement pour Alfa, l’honneur semble sauf. Décidément, cette année est riche en émotions puisque la 164 arrive en concession. Elle est la première née de la fusion Alfa et Lancia et partage sa plate-forme avec les Lancia Thema, Fiat Croma et Saab 9000. Adieu propulsion mais malgré tout, elle reste une voiture très appréciée de la communauté alfiste, notamment grâce à son look signé Pininfarina et à ses déclinaisons sportives (QV et Q4). La 75 servit en 1990 à la base d’un coupé et d’un spider atypiques grâce au concours de Zagato, appelés officieusement Il Monstro, et plus officiellement SZ / RZ (ES-30). Sous le capot se loge le V6 3.0 de la 75 poussé à 210 ch. Les performances ne sont pas tonitruantes mais sa très faible diffusion en font un collector de choix. Personnellement, j’adore… La succession de la 75 est assurée par la 155 en 1992 même si en réalité les deux modèles cohabiteront près deux ans. Malgré une belle carrière en compétition et une version Q4 dotée du moteur de la Lancia Delta HF, cette 155 ne marqua pas les esprits et fait partie des mal-aimées d’Alfa Romeo. La période n’est décidément pas à la fête avec la sortie des 145 et 146 en remplacement de la 33. En pleine période de doute, Alfa Romeo se cherche tandis que le public cherche quant à lui le cœur sportif qui fait à cette époque cruellement défaut.
LE RENOUVEAU
Le salut vient de deux modèles, la 156 puis la 147 qui par leur design réussi et une fiabilité enfin retrouvée, permettent de glisser Alfa sur de bons rails, toutes deux plébiscitées par la critique et le public. L’emblématique appellation GTA est même remise au goût du jour et malgré leurs imperfections, les 156 et 147 GTA gardent une cote d’amour importante. Il serait injuste d’oublier les GTV (dont la rencontre avec la Montreal aboutit à quelques instants d’anthologie) et Spider 916 avaient réussi à fait rebattre le cœur des alfistes, après un concept 164 Proteo très alléchant, malheureusement peut-être trop avant-gardiste techniquement. Les voitures plaisir sont décidément à l’honneur et Alfa n’hésite pas à compléter sa gamme de coupé avec le GT. L’heure est au remplacement de la 164, rôle qui incombera à la 166 La gamme est alors complète et les vrais moteur Alfa Romeo sont les garants de l’identité retrouvée de la marque. Pourtant les motifs d’inquiétude sont palpables mais personne ne semble vouloir les voir. La fermeture de l’usine d’Arese en est un signe fort, confirmé plus tard par l’arrêt des V6 et Twin Spark qui ne satisfont plus aux normes anti-pollution. Les moteurs JTS d’origine Holden sont alors fournis par General Motors.
PRESENT ET FUTUR
Les 159 et Brera/Spider furent les emblèmes de cette nouvelle donne et malgré une offre diesel satisfaisante, elles ne parvinrent pas à percer. Preuve qu’Alfa Romeo est décidément un constructeur à part et que le tout diesel ne garantit pas le succès à tous les coups, surtout quand on le greffe sur un Spider… Pour redorer son image sportive, Alfa présente le concept 8C qui aboutit à la 8C Competizione, sur base de châssis Maserati et doté d’un inédit V8 Ferrari dont la base est partagée avec la F430 et la Maserati 4200. Les 500 exemplaires de cette diva trouvèrent acquéreur malgré un tarif dépassant les 150 000 €. Mais c’est un peu l’arbre qui cache la forêt au vu du reste de la gamme. A l’autre bout de la gamme, il fallait un petit modèle plus abordable. Ce projet aboutit à la Mi.To qui reprend le nouveau code stylistique initié par la 8C. Le succès est au rendez-vous à tel point qu’elle représente près des ¾ des ventes totales de la marque ! Il lui manque un modèle à vocation sportive, c’est alors que le concept GTA est dévoilé. Tout le petit monde est en émoi devant ce prototype mais toute cette excitation retombe assez vite, une fois sa commercialisation annulée. La Mito Quadrifoglio Verde équipé de la toute nouvelle technologie multiair montre le bout de son capot, comme pour mieux se racheter auprès du public. Plus récemment encore, la Giulietta troisième du nom finit par enfin remplacer la 147. La question que nous pouvons légitiment nous poser est la suivante : que nous réserve l’avenir ? Vraisemblablement, un retour aux Etats-Unis amorcé par les 8C Competizione et Spider, le rachat de Chrysler qui aboutira à un partage de technologies. A ce sujet, les rumeurs concernant la présence du prochain V6 Pentastar sur les modèles italiens ne sont pas pour nous rassurer. Espérons uand même qu'Alfa Romeo aura tiré les leçons de l’épisode des moteurs Holden…
Message édité par Teddy du 84 le 07-04-2017 à 15:24:52