Topique sur mes nouvelles. Bonne lecture à tous.

Topique sur mes nouvelles. Bonne lecture à tous. - Arts & Lecture - Discussions

Marsh Posté le 01-05-2006 à 01:35:00    

Bonjour. Je me présente sous le pseudo "fan-taisy", j'ai 17 ans, de nationalité belge et j'aime passer mon temps libre à écrire des nouvelles. Ne sachant pas où les poster, j'ai créé ce topique dans l'espoir que vous me les critiquiez ou du moins me disiez ce que vous en pensez, vos impressions. Je suis bien entendu apte à toute critique positive ou négative autant qu'elle soit argumentée et constructive. Je vous remercie d'avance et vous souhaite une agréable lecture (Je l'espère).
 
Voici ma première nouvelle, Pleurer le clown qui rit, une sorte de satire sociale dans un futur que je vois très pessimiste. Selon vos commentaires ou impressions, je me déciderai à poster ou non une autre nouvelle...  
 
 
Bonne lecture à tous.
 
 
 
 
Pleurer le clown qui rit.
 
 
 
 
Connaissez-vous l’expression : « Pleurer le clown qui rit. » ?
 
Non ? Mmm, peut-être parce que ce n’en est pas une finalement, peut-être… En fait, je viens juste de l’inventer, couché sur mon misérable lit sans vie, pris par un froid glacial qui recouvre mes pieds pour s’étendre peu à peu à travers la couverture sur mes jambes, mon ventre, ma tête… Je fixe le plafond dénué de toute expression, vierge de couleur, de bonheur… Incapable de trouver le sommeil, je repense à cette triste fin de journée qui avait pourtant si bien commencée… Etendu sur ce lit, je pleure le clown qui rit.
 
 
Au matin de cette inoubliable journée, le soleil se leva tôt sur la rue Brassin. De multiples rayons lumineux frappèrent à chaque porte ; la rue, tantôt sombre et effrayante, semblait avoir retrouvée une seconde jeunesse, celle du temps où la pollution n’avait pas encore dévasté le climat, où la chaleur de l’été faisait sortir tous les enfants dans la rue et verdissait les jardins dans lesquels les voisins pouvaient à leur guise se rassembler et trinquer à la paisible vie qu’ils menaient.  
 
C’en était fini de tout cela, les pluies diluviennes qui s’abattaient maintenant plusieurs fois par semaine, le jour comme la nuit, l’été comme l’hiver, avaient rendu le quotidien pauvre et bancal. Malgré toutes les installations mises en place pour prévenir des inondations, chacun s’enfermait chez lui et évitait tout contact avec l’extérieur sauf pour le travail «manuel » et les achats dans les grands magasins qui se multipliaient dans tout le royaume. Bien entendu, tous les spectacles, animations de rue et fêtes foraines étaient de plus en plus désertés puis supprimés.  
 
Les rayons pénétrèrent dans une petite pièce misérable composée d’un petit lit crasseux qui faisait le coin et d’une unique table poussiéreuse sur lequel traînait un ordinateur d’un autre siècle. Jonathan s’éveilla brusquement, l’air pantois. Le visage pâle et malade, les yeux cernés, le jeune homme se redressa sur son lit et fixa la fenêtre de sa chambre dépourvue de rideaux. « Le soleil…»  Réjouis, il se changea en vitesse, jeta ses sous-vêtements usés en vrac sur le lit et sortit de la pièce en claquant la porte.  
 
Quelques jours auparavant, il avait remarqué une petite affiche entre deux publicités Coca-cola, la plus puissante multinationale du monde qui contrôle les plus gros marchés du royaume. Elle annonçait :
 
GRANDE REPRÉSENTATION DU CIRQUE DES CLOWNS
 
Du 14 au 28 mai par la troupe PROFESSIONNELLE,
LES MÉMORABLES « RIRES » OUBLIÉS
 
Tous les jours, de 14 à 18 heures
AU CENTRE CULTUREL DE SERAING.
 
PRIX : 15 yens  
 
MERCI ET VENEZ NOMBREUX !!!
 
Surpris et amusé par cette drôle affiche jaunâtre qui contrastait parfaitement au milieu des magnifiques publicités, Jonathan s’était promis d’aller voir le spectacle si le temps le permettrait. Visiblement, c’était le cas.  
 
Vêtu d’un simple short d’été et d’une chemise blanche chiffonnée, il avait tout de même pris la précaution d’emporter avec lui un gros pardessus noir qu’il tenait fermement dans sa main droite. Le jeune homme se dirigea d’un pas sûr vers la gare routière en repensant à la petite affiche qui l’avait marqué. « Des clowns… J’en ai beaucoup entendu parler dans mes leçons d’histoire sociale à la fac. Des être grotesques qui se trémoussent devant un public pour les faire rire et oublier les tracas quotidiens. Très bonne idée !  Et ce «rires oubliés» évoqué pour la petite touche d’humour... Ça me rappelle une discussion tenue dans le célèbre forum "hardware"… Vraiment, ça promet ! » (Dans quel topique du forum, alors là, faut pas me le demander...)
 
Arrivé à la gare, Jonathan fit les cents pas devant l’arrêt n°2. Il observait des carcasses de bus en rouille, situées tout le long du mur central, datant de l’avant-guerre économique, après quoi ceux-ci, jugés trop peu rentables, furent remplacés par des automates-taxis personnels qui permettaient d’aller beaucoup plus vite et de s’arrêter exactement à l’endroit voulu.
 
Pris dans ses rêveries, il n’avait tout d’abord pas remarqué que l’un d’eux venait de stationner devant l’arrêt. Il eut tout juste le temps de verser les 10 yens dans la portière, de monter en vitesse dans l’auto-taxi et de prononcer maladroitement « Centre culturel, Seraing. Et faites vites ! » avant que l’engin ne démarre.
 
Le trajet fut rapide. Jonathan contemplait d’un regard distrait les files de maisons et les jardins sans vie qui les accompagnaient, des mottes de terre posées pêle-mêle sur le sol dû aux nombreuses pluies incessantes. Une agitation inhabituelle régnait toutefois dans les rues ; de nombreux enfants s’amusaient sur les trottoirs : ils jouaient à cache-cache, escaladaient les façades d’immeubles en ruine… « Ça… Quand un soleil éclaire notre vie, tout est toujours plus joyeux ! » Il sourit discrètement à la vue de tant de joie.  
 
L’auto-taxi fit soudain un brusque changement de direction et s’arrêta devant un sinistre établissement. La portière s’ouvrit et Jonathan s’éclipsa à l’extérieur, avant la fin du discours de la célèbre et énervante voix qui annonça d’un air enjoué : « Centre culturel, Seraing. Merci d’avoir choisi le moyen de transport Coca-cola, certifié pour sa sécurité (…). Passez une agréable journée ! »« De même pour vous » ajouta ironiquement le garçon pendant que la machine repartait au sens inverse.  
 
L’aspect misérable de l’établissement choqua tout particulièrement Jonathan. Même le soleil ne parvenait pas à donner un peu de couleur à la façade grise et peu accueillante. Une pancarte sur le dessus, écrite en hâte, affichait : CIRQUE DES CLOWNS.  
« Bon, suis arrivé… » Il gravit les quelques marches et pénétra à l’intérieur. Un petit corridor donnait à une vaste salle peu éclairée. Assise sur un banc, une vieille dame faisait des mots-croisés près du guichet, au centre de la pièce. Un escalier, au coin, menait à une porte noire.  
La femme leva les yeux et s’adressa à Jonathan d’une voix grinçante.
- Je peux vous aider ?
- Ha, euh, oui. Je viens pour le spectacle. Euh, c’est bien ici ?
La vieille dame se radoucit et répondit.
- Oui, oui. Excusez-moi. C’est qu’on n’a pas eu beaucoup de visiteur depuis… On a pas mal d’ennuis et… Enfin bref, c’est 15 yens. La représentation commence dans dix minutes. Voici votre ticket.  
Mal à l’aise, Jonathan tendit la monnaie et prit le ticket en échange.
- Euh, ha oui. La porte en face de l’escalier. Placez-vous où vous voulez.
Le garçon monta les escaliers.
- Et, euh, bon spectacle !
 
Derrière la porte, une petite salle partiellement éclairée, d’aspect miteuse, dont les sièges, installés façon pièce de théâtre, étaient dirigés vers la scène, surélevée. Il y régnait une étrange atmosphère, vide… Une trentaine de personnes tout au plus remplissait la salle. Jonathan s’installa à une place, dans la rangée du milieu. Au bout d’un quart d’heure, un homme apparut sur la scène. Visiblement mal à l’aise, il lui fallut quelques minutes pour se décider à se montrer plus clairement. Enfin, il avança au centre de la scène et, éblouit par la lumière, salua maladroitement le public.
 
« Bonjour, bonjour ! Bienvenue au merveilleux, au prodigieux, au fabuleux, au magique, au magnifique…cirque des clowns ! –Une pause, quelques applaudissements polis- Oui, euh bon, faut vous avouer que j’exagère un peu, juste un rien, mais bon...On n'est pas vraiment des clown,quoi… Ben oui, on n'est qu'une bande d’amis, juste pour s’amuser, on s’prend pas la tête. Quoique des fois… -Un petit coup d’œil derrière- Y en a, dans la troupe je parle, qui devrait s’en servir un peu plus, de leur tête… On est pas sérieux, ok. Mais, à ce point là ! Vous vous imaginez ! Comment peut-on attirer quelqu’un avec une bête affiche comme ça ! Même pas un clodo en voudrait ! -Un petit regard dans ma direction, moi ?- Ha non, tiens, j’avais tort...  –Une pause, des sourires dans ma direction- Oui, mais l’pire c’est qu’il n'y a pas que l’affiche qui va pas, je serais contant si c’n’était que ça ! Mais, vous avez pas vu la vieille pie qui vend les tickets ! Qui a eu l’idée d’l’engager celle-là ? Avec sa p’tite humeur de vieille sorcière ! Pas moi, en tout cas ! Enfin, je crois… Euh, mais vous lui dites pas, hein ! Déjà qu’j’ai des problèmes avec les autres…Si en plus ils savaient ça… -Une pause, il réfléchit- Je m’suis écarté. Désolé. Vous n’êtes pas là pour ça. Non, vous venez pour rigoler… -Un petit sourire ironique - Et bien, vous ne serez pas déçus. Ha oui, on rigole, mais on s’moque pas ! Non, mais ! Suis-là qu’je vois qui s’moque -Il sort un petit objet rond, rouge- Vous avez compris...
La porte du dessus s’ouvre brusquement. Sous la lampe du projecteur, la vieille dame du guichet s’avance, furieuse. -Mince, elle l’a entendu, il parlait trop fort !
- Non, mais qu’est-ce que tu fous ! Ça te va bien de traiter les gens de cette manière !
 L’homme étourdi, apeuré.  
- Non, non j’t’assure, c’était qu’une blague, j’te jure ! Dites-leur vous !
Vlam, du liquide coule de sa joue, rouge -du sang ? Je me lève, je fais quoi ?- Vlam, une autre lancée !
- Ça t’apprendra, tu vas voir de quel bois je me chauffe, moi !  
Encore, je reste debout, qu’est-ce que je fais ! Je regarde les autres spectateurs, une petite fille rit. Elle rit ? Ha ok, compris ! Je ris aussi.
 
Et paf, c’était parti pour trois heures de délire, de lancée de tomates, de fou rire, de dialogues somptueux à tomber par terre, de quiproquos époustouflants… A la fin de la pièce, Jonathan était bien heureux d’avoir pensé à prendre son pardessus. « Au moins, il m’aura servi. » pensa-il en quittant le centre culturel, euphorique.  
   
Jamais encore il n’avait connu un tel détachement. Autant qu’il s’en souvienne, c’était la première fois qu’il riait, qu’il éprouvait une réelle envie de s’amuser sans penser à la misère qui l’attendrait le lendemain. Et il en était reconnaissant, au plus profond de lui-même, reconnaissant. « Quel bonheur qu’un clown qui rit ! »
 
Jonathan n’avait pas l’intention de rentrer, pas après ce choc qu’il avait subi. Il prit à droite et laissa vagabonder son esprit. Chaque pas lui était maintenant précieux. Il savait, il avait enfin appris à apprécier. Une éphémère rencontre, la musique d’un matin, le chant d’un oiseau et, enfin, la vie s’écoule tel un fleuve dans l’océan des rêves. Mais, il savait aussi, car la réalité du monde apporte le malheur d’un rêve heureux, il savait qu’autant le matin se lève par la tiédeur du soleil, autant la nuit s’annonce froide et solitaire, jamais plus il ne serait heureux…
 
Porter par ses réflexions, il se laissa guider par le cheminement des trottoirs, des ruelles sombres, des jardins publiques. Il marchait sans but ni espoir. Il marchait parce que c’était la destinée de tout homme sur terre : tracer son chemin et le suivre sans repos. La lumière du soleil déclinait peu à peu. Des zones d’obscurité se formaient devant lui. La chaleur des rayons ne parvenait plus à contrer le froid de la fin journée, ce froid qui s’installe dans la chair par les fissures du cœur. Le garçon s’enveloppa de son pardessus taché et débarqua sur une place.
 
De hauts bâtiments en ruine l’entouraient de leur ombre menaçante. Au centre, une ancienne fontaine aux dimensions disproportionnées trônait tel un drapeau sur la plus haute tour du château. Quelques personnes étaient assises sur le trottoir, en face de la plus haute bâtisse qui n’était autre que la Maison Communale. Une petite épicerie, à gauche, attira Jonathan. Il s’assit sur une chaise devant la terrasse et se laissa aller à rêvasser.  
 
Au bout d’un certain temps, des bruits de pas se firent entendre de l’autre côté de la place. Intrigué, Jonathan contempla attentivement, une dizaine au début, puis une centaine de personnes débarquer en masse. Certains portaient des bannières accrochées sur un bout de bois, d’autres levaient furieusement leurs bras en signe de colère. Ils se dirigèrent d’un pas féroce devant la préfecture et entamèrent une ronde tout autour. « Ben oui, la journée avait trop bien commencé… » pensa tristement Jonathan en observant la foule de gens en colère qui continuait de s’agrandir.
 
Un petit toussotement, derrière lui, attira son attention. Un homme chauve, ridé se tenait devant la porte de l’épicerie et observait le sinistre spectacle de ses yeux pénétrants. Il s’avança à côté de Jonathan.
 
- Excusez-moi, M. Que se passe-t-il s’il vous plaît ?  
Le vieil homme fixa Jonathan de ses yeux plein de malice.
- Tiens, tiens. Tu n’es pas d’ici, toi !  Il s’agit, mon petit, d’une révolte contre l’Etat, contre toutes les injustices et les misères de ce monde ! Cette vie n’est plus tolérable ! C’est contre le gouvernement qu’il faut se battre ! Il faut faire quelque chose, et vite !
Il tira un gros cigare de sa poche et le mit dans sa bouche.
- Un p’tit ?
- Euh, non, non, merci.  
La foule de coléreux grossit encore, on pouvait maintenant entendre des slogans : « A bas l’gouvernement ! Une vie pour nos enfants ! » se chanter en chœur.
 
Le vieux s’assit sur une chaise. Un petit rictus lui ridait le visage.
- Et, mon p’tit, tu t’rappelles de la chanson, « Respire » Hé, hé, tu vas pas mourir de rire… La seule différence –Il approcha son visage de Jonathan- c’est qu’on a encore nos deux yeux sur la tête ! –Il était pris d’un fou rire.
- Euh, celle dont l’auteur s’est pendu ?
- Oui ! Hé, il a oublié de respirer ! Ha, ha !  
 
La manifestation avait atteint son apogée. Toute la place semblait trembler devant les hurlements des gens. Soudain, une fanfare sonna au coin de la place. Des individus déguisés débarquèrent. Ils tapaient sur des tambours, jouaient avec des pétards, lâchaient des ballons de toutes les couleurs qui s’envolèrent dans le ciel. Le garçon assista à l’étrange scène, amusé.  
 
Ce ne fut pas le cas de la foule... Tous huaient les pauvres clowns qui tentaient d’amener un peu de joie sur la place. Ils leurs jetèrent des pierres, leurs crachèrent dessus, le tout ponctué par des gestes grossiers. « Partez, vieux fous ! Comment vous voulez qu’on se fasse prendre au sérieux avec vos pitreries ! » Jonathan resta stupéfait.  
 
- Grotesque ! Lança le vieux en expirant un considérable tas de fumée.  
- Pourquoi ça ? Répliqua Jonathan, médusé. Ils essayent juste d’apporter un peu de joie dans leur cœur !
Le vieil homme sourit ironiquement.
- Et tu crois vraiment que c’est d’un peu de joie qu’on a besoin ? La vie est triste mon petit ! C’est comme ça et on n’y peut rien ! Paraître heureux juste pour quelques instants dans une vie misérable, tu crois que ça apporterait un vrai changement ? Ha ! Tu es encore jeune mon petit, mais tu vas bientôt comprendre. Tu sais quoi, j’t’aime bien. Oui, je te le jure ! Tiens, pour ta peine je vais t’offrir un verre gratuit ! Mais, un seul, hein !
Le vieux se leva de sa chaise, fit une tape sur le dos de Jonathan et, tout en se serrant les côtes pour s’empêcher de rire, rejoignit son épicerie.    
 
La pluie qui s’abattait maintenant en trombe sur la place effaça les dernières taches de tomate qui restaient encore accrochées sur le pardessus du garçon.  
 
« Enfin, lança Jonathan dans un dernier soupir en regardant un petit garçon lancer une pierre qui alla se fracasser dans une fenêtre de la préfecture, ç’aura été bien le temps que ça a duré… »


Message édité par fan-taisy le 01-05-2006 à 12:13:37
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Marsh Posté le 01-05-2006 à 01:35:00   

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Marsh Posté le 01-05-2006 à 11:49:02    

J'ai lu cette nouvelle, et je dois dire que c'était plutôt amusant. mais pour le gros monologue (de l'homme qui vient sur la scène), j'essayerais à ta place de faire moins long...

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Marsh Posté le 01-05-2006 à 13:19:09    

stiko a écrit :

pour le gros monologue (de l'homme qui vient sur la scène), j'essayerais à ta place de faire moins long...


 
Merci. Oui, j'ai raccourci le monologue. C'est vrai qu'il est un peu lourd sur les bords... Mea culpa, je me suis laissé emporter. :ange:

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Marsh Posté le 08-05-2006 à 18:04:35    

Et hop ! Un p'tit poème. Peut-être que ça attirera plus de coms...
 
 
Une année avec elle
 
 
 
 
Je souffre, ô quelle tristesse pour une vieille terre  
Ecrase mon cœur veux-tu ?
Souffle ma misère par ton vent de douleur
Mais écoute ma prière  
Toute cette fureur que je ne maîtrise pas  
Par l’avalanche des pierres
Tes sentiments me blessent, l’écho résonne  
Autant que tonne si fort
Le tonnerre, lointain, me cries-tu ta peine ?  
Je ne te comprends pas
Et je souffre non pas de t’adorer, si ?
Mais de t’admirer  
Dans l’attente d’un sourire, de ton soleil qui ne se montre pas
Je souffre et je te pleure  
 
Et il fait froid
Un hiver glacé s’annonce et moi je ne suis qu’un enfant
Et j’ai si froid  
Tu es bien vieille toi et éternelle à mes yeux, crois-moi
Mais ta douleur !
Les verts pâturages deviendront blancs, la pluie deviendra neige
Et ma douleur !
Je me meure d’être si loin de toi, de te toucher pourtant
Chaque jour sais-tu ?
Quand une fleur se fane, quand un arbre meurt, moi aussi je suis triste
Je sens ta peine  
Mais d’autres hommes eux ne la sentent pas  
 
Enfin l’air se réchauffe... Est-ce une illusion ?
Une brise légère apporte avec elle des senteurs inconnues  
Et je souris
Car le monde a de si beau que tout y reprend vie, toujours
Et moi aussi
De nouvelles fleurs remplaceront les anciennes
De nouvelles pousses formeront les arbres de demain
Splendeur d’une terre renouvelée
D’une terre renouvelée, oui
Mais qui te renouvellera, toi ?
 
Le temps passe et je ne sais que faire, que dire
Immortelle à mes yeux, condamnée à une vieillesse éternelle
Tu es triste, seule, meurtrie par ces millénaires passés  
Et pourtant, je t’aime, grand-mère, grande sœur, confidente  
Je t’aime sous ta chaleur retrouvée
La chaleur de cet été
Je t’aime et j’ai confiance
 
Dix-huit milliards d’années  
Une seule pour apprendre à t’aimer


Message édité par fan-taisy le 08-05-2006 à 18:09:47
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Marsh Posté le 19-05-2006 à 20:19:36    

:bounce: :drapal: :D   :love:  :p   :hello:  :sol:  :whistle:  :o  :)
 
Edit: problème avec le drapeau
Essai 2:
:drapal:


Message édité par Profil supprimé le 19-05-2006 à 20:21:56
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Marsh Posté le 21-05-2006 à 02:27:59    


Une étoile
 
 
 
Une étoile qui se luit
Dans mon cœur, en cette nuit,
Seul et triste cet été,
Me réclame mon passé.
 
Indécis, je t’appelais
Blanche et belle et pureté;
Comme un corps se mûrissait,
De ce ciel tu es tombée.
 
Quelle nuit trouble ma peine
Que le vent, la pluie entraîne ?
Ta lumière m’éblouit,
Dans sa source je m’oublie.
 
La beauté, céleste étoile,
Efface le sombre voile,
Devant moi, trace la voie
Et l’amour reprend son droit.

Reply

Marsh Posté le 21-05-2006 à 02:43:39    

Il est une chose inacceptable : personne ne lui a encore demandé si elle doesait :o


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Marsh Posté le 21-05-2006 à 02:44:05    

Et si elle avait un skyblog \[:dawa]/


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Marsh Posté le 21-05-2006 à 02:55:59    

Que se passe-t-il, Kryten ? Tu es en manque ?
 
Ouvre la fenêtre et regarde le ciel. Si t'as de la chance tu la verras, sinon tu tombes et te casses la gueule...  
 
L'amour est un risque... Désolé.
 
(Et pour le poème, une impression plus explicite ?)


Message édité par fan-taisy le 21-05-2006 à 02:56:34
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Marsh Posté le 21-05-2006 à 03:06:14    

Chacun de tes mots me fait vibrer, il me rappelle des sensations vécues il y a déjà si longtemps... je cherche l'expression la plus à même d'exprimer ce que mon instinct me commande...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... KIKOOLOLASV??§§


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Marsh Posté le 21-05-2006 à 03:06:14   

Reply

Marsh Posté le 21-05-2006 à 03:18:32    

Kryten a écrit :

je cherche l'expression la plus à même d'exprimer ce que mon instinct me commande...
 
... KIKOOLOLASV??§§


 
Désolé. Pas compris ta feinte. Quelqu'un peut m'expliquer ?

Reply

Marsh Posté le 21-05-2006 à 03:38:16    

La nouvelle sur le clown c'est pas trop mal, un peu longuet a mon gout mais bon. Par contre les 2 poemes, je n'accroche pas du tout, peut etre parceque je n'ai jamais rien compris a la poesie.
Pour faire simple, continue tes nouvelles, a 17 ans c'est tres bien. Rendez-vous dans 2 ou 3 ans en esperant te lire sur du vrai papier...  


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http://fr.youtube.com/user/steftouch
Reply

Marsh Posté le 21-05-2006 à 03:55:21    

fan-taisy a écrit :

Une étoile
 
 
 
Une étoile qui se luit
Dans mon cœur, en cette nuit,
Seul et triste cet été,
Me réclame mon passé.
 
Indécis, je t’appelais
Blanche et belle et pureté;
Comme un corps se mûrissait,
De ce ciel tu es tombée.
 
Quelle nuit trouble ma peine
Que le vent, la pluie entraîne ?
Ta lumière m’éblouit,
Dans sa source je m’oublie.
 
La beauté, céleste étoile,
Efface le sombre voile,
Devant moi, trace la voie
Et l’amour reprend son droit.


 
[:rofl]
 
Je regrette amerement qu'on te l'ait deja faite,
Mais ta poesie craint, et j'ose te demander
Si du bout de la langue ou jusqu'a la luette,
Avec calme et amour, tu veux bien me doeser

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Marsh Posté le 21-05-2006 à 03:56:06    

En voici une autre. J'espère qu'elle vous plaira.
 
 
 
Coïncidences un jour de pluie.
 
 
 
 
Deux heures… et toujours rien. Deux heures que j’observe la rue par la fenêtre, que le ciel nuageux d’un après-midi pluvieux remplace peu à peu les quelques rayons matinaux d’un farouche soleil de septembre. Deux heures et rien qu’un désert de trottoirs, d’habitations sans vie, d’arbres au triste feuillage dépourvu de couleur. Des gouttes de pluie se forment dans d’épais nuages gris. Assis sur une chaise en bois, à l’ombre de tout bonheur, je me lasse à l’attendre. Que fait-elle, bon dieu ! Qu’attends-elle ? Je soupire, ferme les yeux trois secondes. Deux heures.... Et elle ne vient pas… Quoi que je fasse, elle ne vient pas.
 
 
****************
 
 
 La rue. Onze heures trente. En cette fin de matinée, une maison était plongée dans le noir total. De sombres rideaux, accrochés à toutes les fenêtres, empêchaient les quelques rayons de soleil de pénétrer à l’intérieur. Les ténèbres avaient élu domicile dans chaque recoin du bâtiment. Depuis longtemps, personne n’y avait plus mis les pieds. L’humidité s’était installée dans la maison, lui donnant un aspect misérable.
 
Pourtant, un faible courrant d’air perturba sa sinistre monotonie. Une petite enveloppe, posée sur la grande table du salon, glissa sous la table basse poussiéreuse tandis que la porte d’entrée s’entrouvrit lentement dans un grincement glacial. Une ombre se forma dans son encadrement. Silencieux, un homme pénétra à l’intérieur et referma la porte derrière lui. Marchant d’un pas assuré dans l’obscurité, il se dirigea rapidement vers les escaliers et gravit les marches avant de disparaître, absorbé par les ténèbres du couloir.
 
 
****************
 
 
Chez John. Midi. Une agréable sensation m’envahit lorsqu’une éclaircie laissa la chaleur de quelques rayons pénétrer mon corps. Une sensation comme je n’en avais plus ressentie depuis longtemps ; la sensation d’un instant parfait, unique, celle que l’on éprouve lors d’un doux réveil, lorsque la réalité ne nous affecte pas encore et lorsque le souvenir d’un rêve heureux nous est encore encré dans la mémoire, la sensation d’un rêve éveillé. Bien sûr, les nuages reprirent bien vite leur place, l’éclaircie se dissipa aussi brusquement qu’elle était apparue, me laissant dans l’absurdité d’un tel moment où l’on croit que la vie est belle… Mais, c’est ainsi, l’instant est passé, n’y pensons plus. Un dernier soupir, puis je m’étire et sors de la chambre.  
   
 Dehors, le vent souffle fort. Les ombres des quelques voitures stationnées semblent s’étendre sur toute la rue, recouvrir peu à peu les jardins, les lampadaires, les sinistres arbres qui longent la route… Comme une unique masse d’un brouillard épais et vicieux, les ombres se dégagent du cœur de la rue elle-même. Je m’installe lourdement, pris par une intense lassitude, sur l’unique divan du salon. Perdu dans le labyrinthe de mes obscures pensées, je fixe inconsciemment la maison d’en face, perçant le rideau transparent de la fenêtre et l’épais brouillard qui prenait forme.  
 
Doucement, une faible lueur vacillante arrive à mes yeux et trouble ma profonde somnolence. Tiens ? Elisa est là ? Je me redresse, me dirige d’un pas lent jusqu’à la fenêtre et écarte le rideau. De l’autre côté de la rue, dans la maison voisine, une lumière jaunâtre éclaire partiellement la chambre, à l’étage. Des jeux d’ombres dans la pièce indiquent qu’une personne s’y déplace. Intrigué, j’inspecte plus attentivement la rue. Personne n’y habitait plus depuis des années…  Et, visiblement, Elisa n’était toujours pas là. Aucune trace de sa vieille Peugeot sur le bas-côté.  
 
 
****************
 
 
 John. Midi trente. La pluie s’abat maintenant sur toute la rue. Allongé sur le divan, je fredonne une douce mélodie entendue la veille. Peu à peu, la faim commence à se faire sentir. Je me lève et entre dans la cuisine.  Pas mieux qu’une bonne vieille tartine beurrée pour remonter le moral…  Me réfugiant dans l’absorption de ce sobre repas, je pense à Elisa. Son sourire mielleux me manque, sa bouche, ses yeux d’un bleu pâle sous des sourcils fins et tracés, ses cheveux blonds… Mais, plus encore, sa présence m’est indispensable. Je l’ai compris trop tard… Je le sens, aujourd’hui sera différent. Je l’ai appelé, et elle m’a répondu.  
 
Dans la maison d’en face, l’obscurité était revenu. Du haut de la chambre, pourtant, derrière la fenêtre, s’était formé un espace entre les rideaux. Personne, de l’extérieur, ne pouvait soupçonner que deux yeux scrutaient la rue, à la recherche d’une victime…
 
 
****************
 
 
 Treize heures. Une bonne douche ne peut que me faire du bien. Il faut être prêt à l’accueillir. Trois ans que je ne l’ai pas vu… Je m’imagine déjà la scène : Le ronronnement d’un moteur qui s’éteint, j’ouvre la porte. Elle face à moi, qui me fixe, gênée. Un sourire… On se comprend, Elisa et moi. On se comprend....  Dans une demi-heure, le rendez-vous, et je ne sais même pas quoi lui dire… Que je suis con, sûrement…
 
 Je n’ai jamais été heureux depuis. Je le sais maintenant. Un soir, j’ai fais la bêtise d’oublier, d’oublier à quelle point je l’aimais, d’oublier comment elle, elle m’aimait et comment moi, je l’ai trompée… Je l’ai ignorée, car cette femme m’était acquise. A mes yeux, ce n’était plus qu’un objet, le plus beau des cadeaux, certes, mais qu’un objet. Et j’ai compris ! Oui, j’ai compris… Et, face à elle, je lui dirai, je lui avouerai ! Maintenant, c’est à mon tour d’espérer… D’espérer qu’elle aura oublié, d’espérer qu’elle va l’ignorer…  
   
 
                                                          ****************
 
 
 En face, treize heures trente. Dans la chambre, l’homme n’était qu’une ombre parmi les ombres, un esprit malade dans une maison malade, un fou au cœur de la folie. Dehors, un bruit de moteur résonna, et l’ombre bougea. Enfin, il l’avait vue ! Dans la rue, à cet instant, enfin il l’avait perçue ! Depuis deux heures, il l’attendait ; et, maintenant, il savait, il la voyait, il la sentait ! Il ne lui restait plus qu’à l’aimer, qu’à l’embrasser ! Il savait et dans quelques instants, il la dévorerait !  
 
Ainsi, la porte grinça pour la seconde fois depuis dix ans et, dans son encadrement, face à l’ignorance d’un regard stupéfait, l’homme rit à la belle qu’il avait trouvée, à la mort qu’il avait causée…
 
 
                                                            ****************          
 
                                                                         
13 heures 39. Je suis mort un jour de pluie. Je devrais pleurer, je devrais me lamenter, mais, au contraire, j’en suis soulagé. Ma vie n’a jamais été ce bonheur auquel je rêvais. Non, ou du moins, plus depuis trois ans, plus depuis qu’elle m’a quitté. Chaque jour, inconsciemment, dans ma solitude, je rêvais cette mort, je l’espérais. L’agréable sensation dans ma profonde tristesse…  
 
 
                                                ****************
 
           
11 heures 36, je n’y tiens plus, quitte à l’attendre, autant l’attendre dehors. La pluie qui avait pratiquement cessé pendant deux heures reprenait de plus belle. Envoûté, je fixe l’horizon du regard. Viendra-t-elle, elle à qui j’ai causé tant de souffrance ? Saura-t-elle me pardonner, recommencer une nouvelle vie avec moi ? La maison inoccupée m’intrigue profondément. Parfois, elle me fait penser à moi, seule, triste, abandonnée dans la vie depuis tant d’années… J’ai peur, pour la première fois, j’ai peur.  
 
Et là, ce choc. Un bruit de moteur parvient à mon cœur. Une Peugeot. De loin, j’aperçois le conducteur. Elisa ? Que faire ? Attendre, courir vers elle, m’enfuir ? M’enfuir…  
 
Oui, je suis lâche. J’ai eu peur, peur de la réalité, peur qu’Elisa sente ma peur. Sans doute si je ne me serais pas précipité vers cette maison, cet homme devant la porte ne m’aurait pas choisi pour cible, pointé son arme dans ma direction, appuyé sur la cachette… Mais, j’en suis heureux, tout compte fait, j’en suis heureux. Jamais je n’aurais eu la force de revoir ce visage, de ressentir ce corps en moi, cette beauté ne me méritait pas…  
 
Ainsi, je pars sans regret, avec ce soulagement qu’ailleurs, peut-être, la mort sera meilleure...  
 
 
   
                                                            ****************              
 
 
La vie est souvent composée de coïncidences. On ne s’en aperçoit pas toujours, voire même très rarement. Mais, ces coïncidences font bien partie de notre quotidien : Un fou choisi notre rue, la seule maison inhabitée pour accomplir son délire ; un jour sombre et pluvieux nous enferme dans la mélancolie et nous pousse à une torpeur totale, cruciale ; Elisa n’arrive pas à l’heure, sans doute à cause de la pluie et des embouteillages sur la route ; cet instant choisi par ce fou pour sortir de son repaire…et c’en est fini, le destin a accompli son œuvre.  
 
Mais, il y a une autre coïncidence, une coïncidence plus troublante encore. C’est cette enveloppe, sous la table basse de la vieille maison, oubliée dans les ténèbres de la nuit continuelle depuis des années. La coïncidence avec cette lettre écrite par un être triste, un autre jour de pluie comme celui-ci.
 
 
Cher Elisa,
 
 Ces derniers temps, la vie a été pour moi un calvaire. Je ne ris plus, je ne pleure plus, je ne chante plus et ne te parle plus. Chaque jour, me lever devient un nouveau défi, pénible. Et j’en suis désolé. Désolé de te faire du mal, de t’ignorer autant que toi, tu m’as aimé sans hésiter.  
 
 Mais, la vie prend parfois de nouveaux tournants. Je recommence à percevoir la joie autour de moi, à ressentir la chaleur de tes baisers, à t’aimer et à aimer. La vie n’est pas fait que de malheurs, je le comprends aujourd’hui.
 
 Il y a des jours comme ça, des périodes où plus rien ne va. On souhaite que ça finisse, que tout ce mal s’efface une bonne fois pour toute. Mais, ce n’est jamais terminé.
 
 Ce que j’ai compris aujourd’hui, à l’heure où je t’écris cette lettre, c’est que la vie souvent ne nous réserve pas ce que l’on espère. Oui, il y a des jours sombres où l’envie nous prend d’en finir. Et il y a aussi des jours bien pires encore. Il ne faut pas désespérer.
 
Elisa, je t’aime. John.
 
 
Ce que le malheureux ne savait pas, c’est que la vie peut être pire, bien pire, et plus encore… Cette lettre ne sera jamais lue.

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Message édité par fan-taisy le 21-05-2006 à 03:58:17
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Marsh Posté le 21-05-2006 à 04:00:32    

fan-taisy a écrit :

En voici une autre. J'espère qu'elle vous plaira.


 
Et il te plait mon quatrain en alexandrins ? [:nico54]
 

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Marsh Posté le 21-05-2006 à 04:06:09    

Mikouze a écrit :


Je regrette amerement qu'on te l'ait deja faite,
Mais ta poesie craint, et j'ose te demander
Si du bout de la langue ou jusqu'a la luette,
Avec calme et amour, tu veux bien me doeser


 
C'est un avis comme un autre. La tienne n'est pas si mal non plus... Ça a dû te prendre pas mal de temps pour écrire ça ! Une âme de poète que tu as, je te l'dis !
:lol:

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Marsh Posté le 21-05-2006 à 04:10:34    

Mikouze a écrit :

Et il te plait mon quatrain en alexandrins ? [:nico54]


 
Mon pauvre ! Ça en alexandrins ? Apprends à compter tes pieds et reviens me trouver ! :lol:  
 
PS : T'en as deux... Pas besoin de compter. De toute façon t'y arriverais pas...

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Message édité par fan-taisy le 21-05-2006 à 04:10:55
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Marsh Posté le 21-05-2006 à 04:13:15    

fan-taisy a écrit :

Désolé. Pas compris ta feinte. Quelqu'un peut m'expliquer ?


 
Ça dépend, t'avales ? :o
 

Mikouze a écrit :

[:rofl]
 
Je regrette amerement qu'on te l'ait deja faite,
Mais ta poesie craint, et j'ose te demander
Si du bout de la langue ou jusqu'a la luette,
Avec calme et amour, tu veux bien me doeser


 
[:rofl]
 
Ton flow y m'fait kiffer
On n'entend pas ça dans ma cité
Alors quel réconfort
J'adore à mort  
[:master_jul]


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Marsh Posté le 21-05-2006 à 04:14:21    

Ceci dit j'aurais pas fait mieux que l'auteur du topic concernant le ciel, les étoiles et ta mère les sentiments toussa toussa :o


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Reply

Marsh Posté le 21-05-2006 à 04:15:15    

fan-taisy a écrit :

Mon pauvre ! Ça en alexandrins ? Apprends à compter tes pieds et reviens me trouver ! :lol:  
 
PS : T'en as deux... Pas besoin de compter. De toute façon t'y arriverais pas...


 
Avec un peu de bonne volonte, y'a moyen de hacher suffisament la prononciation pour que ca passe [:aloy]

Reply

Marsh Posté le 21-05-2006 à 04:22:12    

Mikouze a écrit :

Avec un peu de bonne volonte, y'a moyen de hacher suffisament la prononciation pour que ca passe


 
 
L'approximation n'existe pas en poésie. Soit tu fais des alexandrins corrects, soit t'écris en vers libre. Pas moi qui a fait la règle...
 
Sinon, c'est vrai qu'il y a un certain rythme, je ne le nie pas. Dommage que ce soit si cru, ç'aurait pu bien donner avec quelques métaphores...
 
Ça aurait pu... Mais ce n'est pas le cas.

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Message édité par fan-taisy le 21-05-2006 à 04:23:52
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Marsh Posté le 21-05-2006 à 04:23:54    

fan-taisy a écrit :

L'approximation n'existe pas en poésie. Soit tu fais des alexandrins corrects, soit t'écris en vers libre. Pas moi qui a fait la règle...
 
Sinon, c'est vrai qu'il y a un certain rythme, je ne le nie pas. Dommage que ce soit si cru, ç'aurait pu bien donner avec quelques métaphores...


 
C'est fait en trois minutes a 4h du mat hein, faut pas etre trop exigeante [:prodigy]
 
Mais je peux pas te laisser dire des trucs comme l'approximation n'existe pas en poesie  :o

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Marsh Posté le 21-05-2006 à 04:31:00    

Mikouze a écrit :

C'est fait en trois minutes a 4h du mat hein, faut pas etre trop exigeante


 
Ok, alors d'accord. Mais, c'est exigeant qu'on dit....

Mikouze a écrit :


Mais je peux pas te laisser dire des trucs comme l'approximation n'existe pas en poesie  :o


 
Pourtant c'est vrai. En tout cas pour les puristes... Verlaine se retournerait dans sa tombe s'il lisait ton texte ! Le pauvre, aucun respect pour lui !
 
PS : tu sais qui est Verlaine, hein ?
 
Ou alors... C'est de la nouvelle poésie, contemporaine, qui va renouveler le genre et l'Art d'écrire les sentiments du coeur !!! Heu ? Non, tout compte fait, non... J'ai rien dit.

Reply

Marsh Posté le 21-05-2006 à 04:57:34    

fan-taisy a écrit :

Ok, alors d'accord. Mais, c'est exigeant qu'on dit....
 
 
Pourtant c'est vrai. En tout cas pour les puristes... Verlaine se retournerait dans sa tombe s'il lisait ton texte ! Le pauvre, aucun respect pour lui !
 
PS : tu sais qui est Verlaine, hein ?
 
Ou alors... C'est de la nouvelle poésie, contemporaine, qui va renouveler le genre et l'Art d'écrire les sentiments du coeur !!! Heu ? Non, tout compte fait, non... J'ai rien dit.


 
Rimbaud il owne Verlaine, et il ecrit comme ca lui chante. [:mikouze]  
 

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Marsh Posté le    

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