Vos plus beaux palindromes - Arts & Lecture - Discussions
Marsh Posté le 21-06-2003 à 03:35:21
Trace l?inégal palindrome. Neige. Bagatelle, dira Hercule. Le brut repentir, cet écrit né Perec. L?arc lu pèse trop, lis à vice-versa.
Perte. Cerise d?une vérité banale, le Malstrom, Alep, mort édulcoré, crêpe porté de ce désir brisé d?un iota. Livre si aboli, tes sacres ont éreinté, cor cruel, nos albatros. Être las, autel bâti, miette vice-versa du jeu que fit, nacré, médical, le sélénite relaps, ellipsoïdal.
Ivre il bat, la turbine bat, l?isolé me ravale : le verre si obéi du Pernod - eh, port su ! - obsédante sonate teintée d?ivresse.
Ce rêve se mit - peste ! - à blaguer. Beh ! L?art sec n?a si peu qu?algèbre s?élabore de l?or évalué. Idiome étiré, hésite, bâtard replié, l?os nu. Si, à la gêne secrète verbe nul à l?instar de cinq occis-, rets amincis, drailles inégales, il, avatar espacé, caresse ce noir Belzebuth, ô il offensé, tire !
L?écho fit (à désert) : Salut, sang, robe et été.
Fièvres.
Adam, rauque; il écrit : Abrupt ogre, eh, cercueil, l?avenir tu, effilé, génial à la rue (murmure sud eu ne tire vaseline séparée; l?épeire gelée rode : Hep, mortel ?) lia ta balafre native.
Litige. Regagner (et ne m'?).
Ressac. Il frémit, se sape, na ! Eh, cavale! Timide, il nia ce sursaut.
Hasard repu, tel, le magicien à morte me lit. Un ignare le rapsode, lacs ému, mixa, mêla :
Hep, Oceano Nox, ô, béchamel azur ! Éjaculer ! Topaze !
Le cèdre, malabar faible, Arsinoë le macule, mante ivre, glauque, pis, l?air atone (sic). Art sournois : si, médicinale, l?autre glace (Melba ?) l?un ? N?alertai ni pollen (retêter : gercé, repu, denté?) ni tobacco.
Tu, désir, brio rimé, eh, prolixe nécrophore, tu ferres l?avenir velu, ocre, cromant-né ?
Rage, l?ara. Veuglaire. Sedan, tes elzévirs t?obsèdent. Romain ? Exact. Et Nemrod selle ses Samson !
Et nier téocalli ?
Cave canem (car ce nu trop minois - rembuscade d?éruptives à babil - admonesta, fil accru, Têtebleu ! qu?Ariane évitât net.
Attention, ébénier factice, ressorti du réel. Ci-gît. Alpaga, gnôme, le héros se lamente, trompé, chocolat : ce laid totem, ord, nil aplati, rituel biscornu; ce sacré bédeau (quel bât ce Jésus!). Palace piégé, Torpédo drue si à fellah tôt ne peut ni le Big à ruer bezef.
L?eugéniste en rut consuma d?art son épi d?éolienne ici rot (eh? rut ?). Toi, d?idem gin, élèvera, élu, bifocal, l?ithos et notre pathos à la hauteur de sec salamalec ?
Élucider. Ion éclaté : Elle ? Tenu. Etna but (item mal famé), degré vide, julep : macédoine d?axiomes, sac semé d?École, véniel, ah, le verbe enivré (ne sucer ni arrêter, eh ça jamais !) lu n?abolira le hasard ?
Nu, ottoman à écho, l?art su, oh, tara zéro, belle Deborah, ô, sacre ! Pute, vertubleu, qualité si vertu à la part tarifé (décalitres ?) et nul n?a lu trop s?il séria de ce basilic Iseut.
Il a prié bonzes, Samaritain, Tora, vilains monstres (idolâtre DNA en sus) rêvés, évaporés :
Arbalète (bètes) en noce du Tell ivre-mort, émeri tu : O, trapu à elfe, il lie l?os, il lia jérémiade lucide. Petard ! Rate ta reinette, bigleur cruel, non à ce lot ! Si, farcis-toi dito le coeur !
Lied à monstre velu, ange ni bête, sec à pseudo délire : Tsarine (sellée, là), Cid, Arétin, abruti de Ninive, Déjanire..
Le Phenix, eve de sables, écarté, ne peut égarer racines radiales en mana : l?Oubli, fétiche en argile.
Foudre.
Prix : Ile de la Gorgone en roc, et, ô, Licorne écartelée,
Sirène, rumb à bannir à ma (Red n?osa) niére de mimosa :
Paysage d?Ourcq ocre sous ive d?écale;
Volcan. Roc : tarot célé du Père.
Livres.
Silène bavard, replié sur sa nullité (nu à je) belge : ipséité banale. L' (eh, ça !) hydromel à ri, psaltérion. Errée Lorelei?
Fi ! Marmelade déviré d?Aladine. D?or, Noël : crèche (l?an ici taverne gelée dès bol?) à santon givré, fi !, culé de l?âne vairon.
Lapalisse élu, gnoses sans orgueil (écru, sale, sec). Saluts : angiome. T?es si crâneur !
*
* *
Rue. Narcisse ! Témoignas-tu ! l?ascèse, là, sur ce lieu gros, nasses ongulées?
S?il a pal, noria vénale de Lucifer, vignot nasal (obsédée, le genre vaticinal), eh, Cercle, on rode, nid à la dérive, Dédale (M.. !) ramifié ?
Le rôle erre, noir, et la spirale mord, y hache l?élan abêti : Espiègle (béjaune) Till : un as rusé.
Il perdra. Va bene.
Lis, servile repu d?électorat, cornac, Lovelace. De visu, oser ?
Coq cru, ô, Degas, y?a pas, ô mime, de rein à sonder : à marin nabab, murène risée.
Le trace en roc, ilote cornéen.
O, grog, ale d?elixir perdu, ô, feligrane! Eh, cité, fil bu !
ô ! l?anamnèse, lai d?arsenic, arrérage tué, pénétra ce sel-base de Vexin. Eh, pèlerin à (Je : devin inédit) urbanité radicale (elle s?en ira?), stérile, dodu.
Espaces (été biné ? gnaule ?) verts.
Nomade, il rue, ocelot. Idiot-sic rafistolé : canon ! Leur cruel gibet te niera, têtard raté, pédicule d?aimé rejailli.
Soleil lie, fléau, partout ire (Métro, Mer, Ville?) tu déconnes. Été : bètel à brasero. Pavese versus Neandertal ! O, diserts noms ni à Livarot ni à Tir ! Amassez.
N?obéir.
Pali, tu es ici : lis abécédaires, lis portulan : l?un te sert-il ? à ce défi rattrapa l?autre ? Vise-t-il auquel but rêvé tu perças ?
Oh, arobe d?ellébore, Zarathoustra! L?ohcéan à mot (Toundra ? Sahel ?) à ri : Lob à nul si à ma jachère, terrain récusé, nervi, née brève l?haleine véloce de mes casse-moix à (Déni, ô !) décampé.
Lu, je diverge de ma flamme titubante : une telle (étal, ce noir édicule cela mal) ascèse drue tua, ha, l?As.
Oh, taper ! Tontes ! Oh, tillac, ô, fibule à rêve l?Énigme (d?idiot tu) rhétoricienne.
Il, Oedipe, Nostradamus nocturne et, si né Guelfe, zébreur à Gibelin tué (pentothal ?), le faiseur d?ode protège.
Ipéca? : lapsus.
Eject à bleu qu?aède berça sec. Un roc si bleu ! Tir. ital. : palindrome tôt dialectal. Oc ? Oh, cep mort et né, mal essoré, hélé. Mon gag aplati gicle. Érudit rosse-récit, ça freine, benoit, net.
Ta tentative en air auquel bète, turc, califat se (nom d?Ali-Baba !) sévit, pure de - d?ac ? - submersion importune, crac, menace, vacilla, co-étreinte?
Nos masses, elles dorment ? Etc? Axé ni à mort-né des bots. Rivez ! Les Etna de Serial-Guevara l?égarent. N?amorcer coulevrine.
Valser. Refuter.
Oh, porc en exil (Orphée), miroir brisé du toc cabotin et né du Perec : Regret éternel. L?opiniâtre. L?annulable.
Mec, Alger tua l?élan ici démission. Ru ostracisé, notarial, si peu qu?Alger, Viet-Nam (élu caméléon !), Israël, Biafra, bal à merde : celez, apôtre Luc à Jéruzalem, ah ce boxon! On à écopé, ha, le maximum !
Escale d?os, pare le rang inutile. Métromane ici gamelle, tu perdras. Ah, tu as rusé! Cain! Lied imité la vache (à ne pas estimer) (flic assermenté, rengagé) régit.
Il évita, nerf à la bataille trompé.
Hé, dorée, l?Égérie pelée rape, sénile, sa vérité nue du sérum : rumeur à la laine, gel, if, feutrine, val, lieu-créche, ergot, pur, Bâtir ce lieu qu?Armada serve : if étété, éborgnas-tu l?astre sédatif ?
Oh, célérités ! Nef ! Folie ! Oh, tubez ! Le brio ne cessera, ce cap sera ta valise; l?âge : ni sel-liard (sic) ni master-(sic)-coq, ni cédrats, ni la lune brève. Tercé, sénégalais, un soleil perdra ta bétise héritée (Moi-Dieu, la vérole!)
Déroba le serbe glauque, pis, ancestral, hébreu (Galba et Septime-Sévère). Cesser, vidé et nié. Tetanos. Etna dès boustrophédon répudié. Boiser. Révèle l?avare mélo, s?il t?a béni, brutal tablier vil. Adios. Pilles, pale rétine, le sel, l?acide mercanti. Feu que Judas rêve, civette imitable, tu as alerté, sort à blason, leur croc. Et nier et n?oser. Casse-t-il, ô, baiser vil ? à toi, nu désir brisé, décédé, trope percé, roc lu. Détrompe la. Morts : l?Ame, l?Élan abêti, revenu. Désire ce trépas rêvé : Ci va ! S?il porte, sépulcral, ce repentir, cet écrit ne perturbe le lucre : Haridelle, ta gabegie ne mord ni la plage ni l?écart.
Georges Perec
Au Moulin d?Andé, 1969
Marsh Posté le 21-06-2003 à 03:37:01
rien compris
Marsh Posté le 21-06-2003 à 03:37:46
ReplyMarsh Posté le 21-06-2003 à 03:39:29
HotShot a écrit : |
non c est du francois
Marsh Posté le 21-06-2003 à 03:39:33
xlA a écrit : tellement évident que.... euh... non... |
non
Marsh Posté le 21-06-2003 à 03:41:36
Perec en a fait des pas mal, celui-ci c'est le plus long, ça date de quand il était à l'Oulipo.
Marsh Posté le 21-06-2003 à 03:42:32
En plus la réponse était palindromique. Sans blague c'est assez connu.
Marsh Posté le 21-06-2003 à 03:53:53
xlA a écrit : je m'interroge tout à coup... comment "crée"-t-on un palindrome? |
J'ai plutôt l'impression que Perec a commencé par les extrémités pour rajouter dans le corps du texte, d'ailleurs c'est meilleur au début et à la fin, le milieu c'est un peu n'imp.
Marsh Posté le 21-06-2003 à 03:57:02
xlA a écrit : ça me fait penser, ce genre de manipulations littéraires... c'est qui l'auteur (et son bouquin!) qui a écrit tout un livre sans la lettre "e"?? |
Bah c'est le même, c'est Perec
Marsh Posté le 21-06-2003 à 04:04:49
J'aime pas trop non plus mais les types de l'Oulipo étaient quand même assez forts pour ce genre de trucs.
Marsh Posté le 21-06-2003 à 04:30:09
HotShot a écrit : |
non, j'ai la répartie innée!
Marsh Posté le 21-06-2003 à 04:30:42
Engage le jeu que je le gagne.
666*42
Marsh Posté le 21-06-2003 à 04:31:29
ReplyMarsh Posté le 21-06-2003 à 12:17:33
pascal75 a écrit : Je viens de faire celui-ci : |
bien mais
ça veut rien dire !!!
Marsh Posté le 21-06-2003 à 12:18:55
Hé ho si tu crois que tout ce que tu lis ça veut dire qqc
Marsh Posté le 21-06-2003 à 12:37:19
pascal75 a écrit : |
Sans la lettre e?
C'est nul il a même pas pu signer son livre
Marsh Posté le 21-06-2003 à 12:41:27
Bon... à part le fait que c'est un exploit d'écrire un bouquin sans la lettre E, c'est pas très lisible comme truc, quoiqu'à l'époque il y a eu des critiques littéraires qui ont écrit des articles sur ce livre sans comprendre de quelle disparition il était question.
Marsh Posté le 23-06-2003 à 02:38:56
TT
Marsh Posté le 23-06-2003 à 07:14:27
Esope reste ici et se repose.
Et le plus beau à mon sens, en latin :
In girum imus nocte et consumimur igni.
(Ca veut dire quelque chose comme "nous tournons dans la nuit et brûlons dans le feu".. Ca tape trop..)
Marsh Posté le 23-06-2003 à 08:10:03
parachute
oui c pas un palindriome mais je prefere les contrepetire
Marsh Posté le 23-06-2003 à 08:48:36
"Un roc cornu"
Mode Christophe Lambert@Guignols de l'info :
Bon je sais qu'il est tout pourri mon palindrome.....
Marsh Posté le 23-06-2003 à 09:16:28
Xavier_OM a écrit : Bon je sais qu'il est tout pourri mon palindrome..... |
g mieux
Leon a Noël
Marsh Posté le 23-06-2003 à 09:29:56
astreganor a écrit : Et le plus beau à mon sens, en latin : |
Marsh Posté le 21-06-2003 à 03:30:56
lol