Nouvelle Fantasy

Nouvelle Fantasy - Arts & Lecture - Discussions

Marsh Posté le 25-10-2004 à 11:12:14    

Bonjour à tous !
 
Je lis très régulièrement les forums de Hardware.fr sans intervenir(ni m'inscrire par ailleurs, honte à moi  :non: ) mais la lecture des nombreux posts concernant des oeuvres personnelles(formidable pour la plupart, bravo à leurs auteurs  :bounce: ) ainsi que les nombreux avis et conseils avisés me donne l'envie de soumettre à votre regard critique une petite oeuvre  :wahoo:  
 
Malheureusement pour certains c'est encore de l'héroïque fantasy mais je suis tombé dedans très jeune alors veuillez me pardonner et soyez je vous en prie indulgent  :jap:  
 
Ce n'est que le début et si vous aimez je mettrais la suite, bonne lecture  :hello:  
 
 "Le chant du vent s'éleva par delà les Eres du monde, par delà les insondables océans pour folâtrer au dessus des plaines et des immenses forêts mystérieuses. Il continua sa lancinante mélopée par delà les montagnes jusqu'à un homme, assis en haut d'un tertre gardant l'entrée d'une passe, qui avait rendez-vous avec la mort.  
Comme touché par cette inexorabilité, le vent se fit caressant, faisant virevolter la cape de l'homme tout en l'enlaçant tendrement telle une armure protectrice.  
Plutôt qu'un homme, c'était un jeune homme qui avait mûri trop tôt et ses yeux songeurs semblaient avoir vu trop de choses pour se rappeler son innocence perdue.  
Pourtant, l'ombre d'un sourire sembla naître à la commissure de ses lèvres, à l'instar d'un pâle rayon de soleil un jour d'hiver, au fur et à mesure que les souvenirs de son enfance, pas si lointaine, remontaient à la surface de sa mémoire. C'étaient des souvenirs si merveilleusement gorgés de soleil et de bonheur qu'il sourit franchement et se releva fièrement tout en balayant de son regard farouche les sommets éternels. Le soleil souverain sembla lui rendre hommage en l'inondant de ses derniers feux.  
C'est ainsi que le vit la Horde Ténébreuse à la Passe de la Sentinelle.  
 
Il semblait nimbé de feu, si rayonnant et si plein de vie qu'il leur sembla immortel. Il fit retentir son rire clair et chaud comme l'appel d'un cor à rallier la bataille et ils reculèrent devant cet improbable spectacle.  
Seulement, il est des forces si noires que nul éclat ne peut entailler leurs manteaux de terreur. Un cavalier noir se fraya un chemin à travers la masse et ils s'écartèrent tous instinctivement, si prestement que même la mort ne les auraient pas plus effrayés. Le cavalier noir s'arrêta au bas de la passe et sa lame chanta lugubrement comme il la sortait de son fourreau.  
Le jeune homme, qui s'appelait Saerynn, semblait encore irradier la lumière de l'astre solaire couchant et sa lame fit retentir un son clair et cristallin.  
Saerynn lança alors son cri de défi à la mort en brandissant son épée bien haute et, comme répondant à ce signal, le vent se mit à mugir et à fouailler ses ennemis tandis que le cavalier noir s'élançait vers lui.  
 
Le choc de leur rencontre fut terrible et le fracas de leurs lames se répercuta à des lieues à la ronde jusqu'à un groupe d'homme qui couraient à grands pas.  
Leur chef, un géant qui portait un homme sur son dos, s'arrêta brusquement. Ils restèrent tous immobiles pendant de longues secondes, les poings serrés comme rongés par un profond tourment intérieur. Le chef plus que tous les autres tremblait convulsivement de rage, mais dans un terrible cri étranglé il reprit sa course sans regarder en arrière et ses hommes le suivirent.  
 
Saerynn donna toute sa fougue et l'inconscience de sa jeunesse dans le combat titanesque. Il avait réussi à désarçonner le cavalier noir dès les premiers coups et depuis, ils dansaient leur ballet de mort en imprimant la terre de leur affrontement.  
Une heure durant, sous la lumière des étoiles et des torches innombrables de la Horde Ténébreuse, ils combattirent sans trêve, enlaçant leurs lames sauvagement pour conquérir la victoire. Saerynn savait que seul un miracle lui avait permis de tenir aussi longtemps face à ce formidable adversaire qui n'arrêtait pas de lui vriller l'esprit avec des tentacules de terreurs.  
C'est ainsi que le cavalier noir finit par prendre le dessus sous les acclamations cauchemardesques de son armée.  
Saerynn sentait son sang maculer son armure et le sol sur lequel il titubait. Le cavalier noir redoubla ses coups, propulsant Saerynn à genoux au bord du gouffre des brumes éternelles.  
Dans le silence sépulcral qui se fît, le cavalier noir sembla saluer son adversaire avant de lui assener un dernier coup terrible que Saerynn para avec ses dernières forces et tandis que sa lame se brisait comme du verre, il chuta dans l'abîme.  
 
 
Eloë....  
Namàrië Eloë tindòmerel.....  
Adieu Eloë fille de l'aube... peut-être... peut-être... tant de lumière... tout est pourtant si flou... pourquoi tant de lumière quand on marche parmi les ombres ?  
Saerynn sentait son esprit dériver comme un navire emporté par une mer capricieuse et houleuse. Il avait l'étrange sensation de ne plus avoir de corps. Les méandres de son esprit en lambeaux lui jouaient des tours et il ne pouvait que se laisser emporter par ses caprices.  
Mais, comme une ancre, Eloë revenait sans cesse au premier plan, comme une antienne entêtante qui finit par omnibuler son esprit vagabond.  
 
Il est des événements dans une vie qui sont si magiques que leur évocation semble nous ramener à l'instant même où ils naissent.  
Il en fût ainsi pour Saerynn dans cette si étrange expérience.  
 
Il se retrouva arpentant les sous-bois en direction du "trou de l'étoile perdue". C'était une si magnifique journée, baignée d'une lumière si douce qu'elle en rendait les sous-bois irréels propices à la rêverie. Il marchait nonchalamment, la tête emplie des paroles de son père lui racontant l'histoire du "trou de l'étoile perdue".  
C'était comme si la voix chaude et caressante de son père ne l'avait jamais quitté et il pouvait presque sentir son souffle au creux de son oreille lui faire revivre comme par magie cette histoire qu'il aimait tant :  
"Les pères de nos pères nous transmettent de générations en générations l'histoire formidable d'une étoile qui tomba amoureuse à l'aube de la nuit des temps. Cette histoire je te la transmets, à toi, mon fils et tu la transmettras un jour à ton tour.  
Ainsi, à l'aube de la nuit des temps, il y avait une étoile qui brillait dans le firmament à l'instar de ses soeurs parmi la voûte céleste. Elle n'était pas plus grande qu'une autre ni plus belle ni plus brillante, c'était tout simplement une étoile comme tant d'autres. Mais rien ne prédispose une petite chose ordinaire à un destin extraordinaire, sauf quand celle-ci croise la route d'un astre vagabond !  
Par une belle nuit, somme toute banale, elle vit briller une lumière éclatante suivie d'un panache flamboyant filer à toute vitesse vers elle. Elle avait entendu parler de ces astres, condamnés à errer sans fin, se consumant petit à petit, et n'avait que mépris pour eux qui ne trouvaient leur place nulle part. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher d'être fascinée au fur et à mesure que l'astre s'approchait d'elle.  
Il passa si près d'elle qu'elle aurait pu le toucher avant qu'il ne poursuive son chemin.  
Seulement, il s'en était allé avec un morceau d'elle. Son coeur et son âme avaient été comme consumés par son panache et par dessus tout, elle avait entendu son murmure comme une promesse destinée à elle seule. Aussi, elle, qui était si fière de sa place dans la voûte céleste, déserta pour se lancer à sa poursuite.  
Elle fila ainsi à travers tous les cieux sans relâche dans le seul espoir de rattraper son panache si proche et pourtant si lointain.  
Après un long temps, il finit par ralentir et s'arrêta. Eperdue, elle accéléra follement sa course pour le rejoindre et elle pût ainsi assister à ses derniers instants...  
Il la regarda comme on regarde un être aimé tout en semblant lui demander son pardon pour le destin qui l'avait poussé à toujours aller de l'avant. Après cela, sa lumière s'éteignit et elle se retrouva seule dans un ciel où elle n'avait plus sa place.  
Alors, elle se laissa tomber sur la terre où après une chute interminable, elle creusa un grand trou et reposa tout au fond. Sa lumière s'éteignit peu à peu tandis que ses larmes comblèrent le trou. On raconte que certaines nuits, l'eau du trou est si étincelante qu'elle rivalise avec la lumière des étoiles. »  
 
Sa tête résonnait encore des paroles de son père quand ses pieds touchèrent l'eau salée du trou. Il leva la tête et elle était là...  
Il venait d'avoir quatorze ans et ne connaissait rien des choses de l'amour. En cet instant, il comprit enfin comment on pouvait être consumé par lui.  
Elle avait de l'eau jusqu'au nombril et les gouttelettes qui ruisselaient sur son corps étaient comme autant de joyaux scintillants au soleil. Ses magnifiques cheveux avaient la couleur d'un champ de blé doré par une chaude journée d'été. Mais plus que tout, ses yeux engloutirent à jamais son âme et son coeur...  
Elle lui souriait sans être gênée par sa propre nudité et une éternité passa avant qu'elle l'invite à la rejoindre dans l'eau.  
Saerynn avait entendu parler d'esprits élémentaires qui attiraient ainsi les hommes pour les perdre mais de toutes les façons il était déjà perdu dans un songe qu'il ne voulait mettre fin à aucun prix.  
Il s'avança vers elle sans se rendre compte qu'il avait encore ses vêtements. Elle s'était mise à rire espièglement en l'aspergeant d'eau et ils jouèrent ainsi jusque tard dans l'après-midi.  
Saerynn savait que ce moment magique était le plus heureux de toute sa vie et il aurait tant voulu que le temps s'arrête !  
Le soleil souverain s'en allait et elle le suivit en l'abandonnant sans un mot, juste un baiser sur la joue. Saerynn ne pouvait que la regarder partir sans pouvoir la retenir.  
Il rentra comme un somnambule, la tête légère mais le coeur lourd et sa présence lui manquait déjà terriblement. Il avait l'impression d'être malade tant il était partagé entre la douleur et l'euphorie, à tel point qu'il ne put ni manger ni dormir. Son père ne lui avait pas posé de questions, il était resté silencieux avec un sourire en coin tout en fumant sa pipe.  
Le lendemain il se rendit fiévreusement au trou son coeur battant la chamade et surtout avec  
la sourde angoisse de ne pas la voir. Pourtant elle était là.  
Il apprit par la suite qu'elle s'appelait Eloë Tindòmerel par ses parents car elle était muette de naissance. En fait, c'étaient ses parents adoptifs car ils l'avaient trouvé devant le pas de leur porte à l'aube naissante et ils décidèrent de la nommer "Fille de l'Aube".  
 
Il survola en esprit les deux années de bonheur qui suivirent jusqu'à ce que son esprit se cabre et il tomba dans l'inconscience.  
Il revint à lui avec une sourde angoisse et tout son esprit se convulsa pour retomber dans l'oubli mais une volonté plus forte le força à reprendre le cours de son passé.  
Il ne savait pas qu'un esprit pouvait pleurer et pourtant.....  
Ce jour là, ils avaient décidé de se donner l'un à l'autre et ainsi de lier leur destin pour la vie d'après une ancienne cérémonie qu'ils avaient lu quelque part. Ils avaient confectionnés chacun une couronne de fleurs et une galette de miel. Ils s’immergèrent nus jusqu'à la taille, dans le trou de l'étoile perdue, tenant leurs couronnes d'une main et leurs galettes de l'autre.  
En se regardant dans les yeux, ils placèrent d'un même geste les couronnes sur leurs têtes respectives puis se donnèrent à croquer les galettes. Ils achevèrent la cérémonie en s'immergeant totalement avec leurs mains et leurs bouches liées.  
Sur l'herbe de la berge ils avaient unis leurs corps et leurs âmes.  
 
"NON !!!!! JE NE VEUX PAS !!! PAR PITIE !!!!"Saerynn hurlait dans le vide de son esprit en implorant que l'oubli l'emporte mais il ne put qu'assister à nouveau à l'inéluctable... "

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Marsh Posté le 25-10-2004 à 11:12:14   

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Marsh Posté le 25-10-2004 à 11:21:37    

Not another heroic fantasy novel! [:dawa]

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Marsh Posté le 25-10-2004 à 13:03:31    

Bon, je vais essayer de lire ça en tant que fantasy auteur aussi ! :)


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http://lesjackisdu74.skyblog.com
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Marsh Posté le 25-10-2004 à 13:24:41    

 Désolé de te dire ça, mais je trouve ce chapitre un peu flou. Je veux dire par là que, toi tu dois bien comprendre ce passage car il est de ton cru, mais moi, lecteur, j'ai un peu de mal à bien comprendre.  
 
  Je m'explique : on voit un hommes, puis après une cavalier ennemi qui se bat avec  le jeune homme. Le jeune homme s'évanouit ? et après il revoit sa vie défilée devant lui, c'est ça ?
 
  Sinon, le style est pas mal, peut-être un peu trop de mots soutenus, mais dans l'ensemble ça reste pas mal. Avec quelques relectures, ca pourrait devenir bien, mais faudrait aussi le rendre plus simple :)


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Marsh Posté le 25-10-2004 à 13:35:53    

Je viens de lire et je trouve ça plutôt bien écrit. ça me rappel du Tolkien, il y a une certaine poésie dans tes propos qui n'est pas déplaisante. Pour le fond, c'est assez bizarre et difficilement compréhansible. Mais j'imagine que tous ceci trouvera une explication plus tard.


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les ombres sont les enfants de la lumière
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Marsh Posté le 25-10-2004 à 13:52:14    

le textorien a écrit :

Je viens de lire et je trouve ça plutôt bien écrit. ça me rappel du Tolkien, il y a une certaine poésie dans tes propos qui n'est pas déplaisante. Pour le fond, c'est assez bizarre et difficilement compréhansible. Mais j'imagine que tous ceci trouvera une explication plus tard.


  Oui, tiens, ça c'est vrai : je trouve aussi qu'il y a une poésie dans cet extrait !  ;)


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Marsh Posté le 25-10-2004 à 17:55:59    

Merci à ceux qui ont pris le temps de me lire et la gentillesse de me laisser un petit mot  :wahoo:  
 
Pour Karnh je peut effectivement comfirmer que Le Textorien a raison et que tout s'expliquera en son temps  ;)  
 
J'ai toujours aimer mettre le lecteur dans un "moment" de l'histoire pour lui dévoiler au fur et à mesure les tenants et aboutissants du récit  :pt1cable:  
 
Pour vous aider à mieux comprendre voici la suite  :hello:  
 
"Ils ne savaient pas que l'amour donnait un tel sentiment d'absolu, ils étaient encore si jeunes et tandis que leurs corps s'apaisaient, leurs yeux et leurs souffles continuaient à se mêler sans fin. Il se revit l'enlaçant tendrement ivre d'un tel bonheur que les larmes perlaient ses sourcils et ce fut à ce moment là que le destin avait choisit de frapper...  
Il vit un géant émerger des bois en courrant avec une épée immense entre les mains, il semblait fuir quelque chose. Saerynn ne tarda pas à voir les poursuivants qui engagèrent le combat non loin d'eux. Le géant était fort mais les assaillants étaient plus d'une dizaine. Cependant, le combat semblait équilibré quand Saerynn vit un archer ajuster le géant.  
Il cria pour prévenir le géant qui l'esquiva...  
Il sentit le souffle de la flèche frôler sa joue et du plus profond de son être il entendit le bruit de l'impacte tandis qu'un liquide chaud aspergeait son corps.  
Horrifié il se tourna vers sa bien-aimé dont il tenait le corps, pour voir le monstrueux empennage de la flèche dans sa gorge. Quand il vit les yeux qu'il aimait tant sans vie sa raison l'abandonna...  
 
Saerynn sombra un moment dans un une inconscience bienvenue mais la force l'obligea à se remémorer la suite.  
 
Il n'avait gardé aucun souvenir de ce qui suivit et tout cela lui semblait un peu irréel. Il se vit déposer délicatement le corps de sa bien-aimé sur l'herbe puis se ruer vers les assaillants. Son père l'avait formé aux arts du combat mais il n'avait personnellement jamais montré beaucoup d'entrain aux entraînements. Pourtant, sa rage décuplait sa force et son agilité. Il tua de ses mains nues un des hommes puis avec son épée il engagea le combat avec les autres. Tel un dieu vengeur il les tua les uns après les autres continuant à les frapper comme si il pouvait les atteindre par-delà la mort. C'est ainsi qu'il avait repris conscience de lui-même, une épée ensanglantée dans la main au-dessus de corps mutilés. Le géant qui s'était occupé de l'archer le regardait de loin. Il avait alors lâché l'épée pour se rendre prés de sa bien-aimé où il perdit miséricordieusement conscience.  
Saerynn sentait l'essence même de son être se dissoudre dans l'éther quand un murmure apaisant lui parvint : "Assez mon enfant ! Assez ! Repose toi à présent". Il se laissa bercer par la voix et le néant lui ouvrit les bras.  
 
Il se réveilla frais et reposé ; il avait tant de tâches à effectuer avant de rejoindre Eloë ! Il fallait qu'il fasse vite. Il se préparait à bondir du lit quand il se rendit compte qu'il n'était pas chez lui. En un éclair tout lui revint et la douleur fut telle qu'il n'eut plus que la force de pleurer. Une main douce lui caressa le front et à travers les larmes qui lui brouillaient la vue, il vit une femme qui ressemblait à sa mère qu'il n'avait jamais connu.  
D'après son père, sa mère était morte à sa naissance et il ne la connaissait que par ses descriptions lors de ses premières années ; puis, son père avait tenté pendant des mois de peindre un portrait fidèle de sa mère avant d'aboutir à un résultat qu'il jugea correcte. Sur le portrait, sa mère se tenait dans un champ de fleurs avec un bouquet dans les mains ; c'était une femme belle et altière. Elle semblait illuminée d'une force intérieure et tout dans sa posture suggérait la grâce. Saerynn chérissait ce tableau qu'il avait emporté lors de leur départ et il l'avait mis dans les fontes de son père inconscient avant de faire face à ce qu'il pensait être sa mort.  
Mais, apparemment, il avait survécu et la femme qui se penchait au-dessus de lui était la réplique de sa mère plus âgée.  
 
Elle avait un visage lisse, sans rides malgré ses cheveux gris qui étaient ceint par un étrange bandeau incurvé gravé d'une écriture luminescente, ses yeux semblaient aussi insondable qu'une nuit sans lune et sa voix charriait une puissance maîtrisée quand elle lui adressa la parole :  
_ "Salutations à toi mon enfant et bienvenue dans ma demeure. Je suis Aelfy Lynnaëlle et voici Elendor Yonil du peuple des Ishtalaris".  
Saerynn tourna la tête pour voir la plus étrange des créatures qu'il avait eu l'occasion de croiser jusqu'à présent. Elendor Yonil mesurait tout au plus 1m20, il était plutôt chétif, son crâne était rasé, il avait un long bouc blanc tressé qui descendait jusqu'à la ceinture mais Saerynn ne savait pas ce qui le frappait le plus parmi ses trois autres particularités.  
Tout d'abord, sa peau était bleue. Ensuite, ses yeux noirs étaient sans paupières et il n'avait pas non plus de pupille. Et enfin, il était couvert de tatouages qui pulsaient d'une étrange force intérieure.  
Elendor Yonil lui sourit et s'inclina devant lui.  
Saerynn était hypnotisé par les motifs changeants des tatouages d'Elendor Yonil quand Aelfy Lynnaëlle reprit la parole :  
_ "Tu as beaucoup vécu pour ton jeune âge mon enfant. Beaucoup de souffrances et d'épreuves ont jalonné ta route et bien d'autres à venir. Je sais que tu es désorienté et que tu voudrais des réponses mais je te demande de m'écouter sans m'interrompre ; puis-je compter sur toi ?".  
Saerynn ne savait pas quoi faire à part acquiescer.  
_ "Bien ! Tu as paru troublé en me voyant la première fois et le portrait d'une femme s'est imposé dans ton esprit. C’était le portrait de ta mère".  
Elle fit une pause et son regard semblait se perdre dans un songe intérieur. Saerynn était trés surpris de la tournure des événements mais il avait promis de ne pas intervenir. Elle vint se placer à côté d'Elendor Yonil avant de reprendre la parole :  
_ "Tes yeux ne t'ont pas trompé mon neveu. Je suis ta tante et Aelfy Rynnaëlle était ma soeur. Non ne dis rien ! J'ai encore tant de choses à dire. Tout d'abord, je suis une Telumehtar autrement dis une guerrière du ciel ainsi que l'était ta mère, ma soeur, et moi Aelfy Lynnaëlle et Elendor Yonil ici présent sommes responsable de sa mort."  
Saerynn était atterré et abasourdi par ces révélations. Il se découvrait une tante qui prétendait être une guerrière du ciel et responsable de la mort de sa mère ! Non ce n'était pas possible, il allait se rendormir et rien de tout ceci ne se serait passé. Aelfy Lynnaëlle retourna s'asseoir à son chevet tout en continuant à parler :  
_ "Ton trouble ne fait que s'accroître mon pauvre enfant ! Donne moi le temps de tout t'expliquer et tu comprendras la conjonction des événements qui t'ont amenés ici. Comme je te l'ai dis, je suis une Telumehtar et, tout comme mes frères et soeurs, je suis venu au monde pour combattre. Les dieux nous ont donné la science du combat sous toutes ses formes et notre corps lui-même est bien supérieur aux êtres humains ordinaires. Cependant, nous n'avons jamais guerroyé ! Nous ne sommes que des gardiens...". Sa voix semblait amère mais elle se reprit rapidement :  
_ "Oui, nous sommes des gardiens ! Notre savoir et notre science innée de la guerre pour garder des lieues ainsi que des reliques qui ne doivent pas servir à une ambition quelle qu'elle soit. Des puissances diverses ont essayé de tout temps de nous les ravirs mais n'ont jamais réussi !  
Ta mère, qui est pourtant notre cadette, a reçu le titre d'Aelfy, la consacrant comme une de nos meilleures combattantes et eue en récompense la garde d'un lieue que tu connais bien : le "trou de l'étoile perdue" !  
 
_ "Oui mon enfant ! Dans ce lieux, que tu aimes tant, reposait une relique sacrée que gardait ta mère contre toute les convoitises : de la matière originnelle dont les dieux se sont servis pour créer les cieux. L'histoire que t'as raconté ton père est vrai dans une certaine mesure ; une étoile reposait effectivement au fond du trou. Cette matière recèle de grands pouvoirs et les Ishtalaris, pour ne nommer qu'eux, cherchaient depuis des lustres son emplacement. Cependant, ils n'auraient jamais pu le trouver car les Telumehtars sont les clés de ces lieux. Les gardiens sont la source de l'enchantement qui détourne tout être pensant qui cherche les reliques à des lieues à la ronde. Il aurait fallu un hasard malheureux pour qu'un être doué de raison arrive jusqu'au "trou de l'étoile perdue" et pourtant...  
Etait-ce écrit ? Toujours est-il que ton père, qui avait décidé de se retirer des affaires du royaume pour un temps, arriva par le plus grand des hasards jusqu'au trou. Il était le Saer Callhadan, le champion du royaume d'Ilnor, peut-être le plus fort des guerriers "humains" et sa lame qu'avait forgé Alasthord en personne ne connaissait pas d'égale. Seulement, il était tel que tu l'as toujours connu c'est à dire un homme simple et il était las des intrigues de la cour. Toujours est-il qu'il arriva aux abords du trou et décida de camper à cet endroit. Il allait se dévêtir pour se baigner quand ta mère le surpris et crut qu'il venait pour violer le sanctuaire ! Elle le défia aussitôt et ils entamèrent le combat.  
Ton père était amusé et il pensait vraiment en finir rapidement mais il comprit vite qu'il défendait sa vie ! Ta mère le fit reculer pas à pas en employant tous ses coups enchaînés. Peu à peu ils apprécièrent leurs styles respectifs et un respect mutuel s'instaura malgré eux. Ton père n'avait jamais croisé une femme comme ta mère et lui qui n'avait jamais connu que le langage des armes, il comprit soudain qu'il existait également un langage du coeur qui s'exprimait au travers de cette femme merveilleuse qui en voulait à sa vie ! Il ne pouvait plus la combattre et il se contenta de parer les coups jusqu'à ce qu'il lâche son épée et se mettent à genoux devant l'épée menaçante de ta mère. Cette dernière se sentait également troublée de voir cet homme si fort et qu'elle trouvait si beau abdiquer devant elle. Elle rengaina son épée et leurs yeux se parlèrent indéfiniment. Je l'avais formée à bien des combats mais jamais je n'aurais pensé qu'elle devrait un jour livré celui qui suivit et qu'elle était si heureuse de perdre ! Ton père décida de rester avec sa bien aimée et ils vécurent des mois ainsi, seuls, coupés du reste du monde, loin des affaires du royaume et de l'attention des dieux. Mais, un jour, ta mère enfreina l'une de nos lois majeures : il nous est formellement interdit de donner la vie. Cependant, ton père désirait tellement un enfant qu'elle renonça à tout ce qu'elle était pour te donner le jour. Quand tu poussas ton premier cri, elle perdit ses pouvoirs de Telumehtar et les Ishtalaris purent ainsi mettre la main sur leur convoitise la plus chère. Elendor Yonil fut celui qui rapporta la relique à son peuple. Il fut un des artisans de la mort de ta mère mais la plus grande part m'incombe car je l'ai rejetée quand elle m'a contactée et mes reproches l'ont plus certainement tuée que toutes les autres raisons." A ce moment, Saerynn se souviendra toujours de l'expression d'intense douleur de cette femme si puissante. Elle se reprit et continua :  
_ "Notre code de l'honneur ne lui laissait pas d'alternatives bien que je pensais sincèrement qu'elle n'irait pas jusqu'au bout pas amour pour toi et ton père. Mais, hélas, je l'ai trop bien conditionnée. Un jour, le temps était magnifique, vous avez tous les trois passer un journée merveilleuse au bord du trou. Ta mère ne t'a pas lâché de la matinée jusqu'au soir ou elle fit boire à ton père un breuvage qu'elle avait préparé. Il s'endormit rapidement et après t'avoir embrassé longuement, elle te cala dans les bras de ton père avec un petit mot pour lui expliquer son geste. Ceci fait, elle entra dans le trou pour n'en plus ressortir".  
Dans l'esprit de Saerynn s'imposa l'image d'Eloë flottant à la surface de l'eau, emmaillotée dans un linceul lesté. Deux jours après la mort d'Eloë, les femmes du village avaient préparé son corps et cousu le linceul autour de sa dépouille. Seul son joli visage était visible et Saerynn l'avait porté dans ses bras jusqu'au trou, suivi par tout le village en procession derrière lui. Cette nuit là, le ciel étoilé était magnifique et le trou n'avait jamais était aussi lumineux quand il nagea jusqu'au milieu du trou. Il mit un temps terriblement long avant d'avoir la force de laisser sa bien aimée s'enfoncer à jamais loin de lui. Sa douleur était telle qu'il avait plongé pour la rejoindre mais son père l'avait sorti de force du trou.  
 
Saerynn était plus désemparé que jamais quand apparu une femme qui portait un plateau avec des rafraîchissements.  
La nouvelle venue n'avait rien de banal non plus comparée aux autres occupants de la pièce. Sa beauté était à couper le souffle et bien des hommes auraient tué pour la posséder. Mais, bien des hommes auraient sûrement laisser leurs vies en essayant car elle était vêtue d'une armure de cuir superbement ouvragée où venait s'incruster avec une harmonie magnifique deux épées sur les cotées ainsi que des dagues dans la ceinture, sur les avants bras et dans les bottes. C'était un véritable arsenal vivant doté d'une beauté et d'une efficacité mortelle. Cependant, Saerynn pressentait beaucoup de tristesse en elle mais quand elle lui parla il crut entendre le doux bruissement rafraîchissant d'un vent de printemps jouant dans la cime des arbres.  
_ "Salut à toi le fils de mon champion, le Saer Callhadan du peuple d'Ilnor !"  
Aelfy Lynnaëlle se plaça à côté d'elle et la présenta à Saerynn :  
_ "Mon enfant, je te présente une très chère amie d'enfance de ton père : la princesse Bilbetserana-ata-Damasaraï aussi connue sous le surnom de "la voix du peuple d'Ilnor", tu as compris pourquoi ! Mais, nous l'appelons tous affectueusement Bilbet".  
Bilbet lui apporta un verre d'eau puis elle alla s'installer à côté d'Elendor Yonil tout en lui souriant gentiment.  
Aelfy Lynnaëlle se mit au milieu de la pièce et reprit la parole :  
_ "Je n'ai pas cessé de garder un oeil sur toi depuis la mort de ta mère. Je t'ai caché de tes autres oncles et tantes Telumehtar car une ombre s'étendait déjà au-dessus de nous.  
En fait, tout à commencer lors de l'âge du chaos ; le monde était pris de folie et les différents peuples d'Althéa se faisaient la guerre sans trêve. Les dieux voulaient éprouvé le coeur des habitants d'Althéa et c'est pourquoi ils n'intervenaient que très rarement. Mais, un jour, deux prières montèrent jusqu'à eux et ils décidèrent que le temps était venu de remettre de l'ordre sur notre monde.  
La première émanait de Palekan-ata-Rymasaï qui désirait plus que tout un monde unifié sous son commandement. Il pensait sincèrement qu'en ayant le pouvoir absolu sur chaque être vivant, il pourrait être le garant de la paix générale.  
La seconde prière venait d'Ilnor-ata-Damasaraï. Ilnor était un homme juste et droit qui prônait l'égalité et le libre arbitre pour tous les habitants d'Althéa.  
Les dieux commandèrent à Alasthord, le forgeron des dieux, deux équipements complets composés d'une armure et d'une épée. Les armes furent investis d'un pouvoir incommensurable quand les dieux les nommèrent : Nêran, l'épée de l'unification, et Maerlyn, l'épée du sacrifice.  
Ils convoquèrent en songe les deux hommes devant l'assemblée des dieux où ils leurs expliquèrent ce qu'ils attendaient d'eux. Ils devaient choisir celui qui recevrait Nêran l'épée investit du pouvoir de la lumière et de l'ordre ainsi que celui qui recevrait Maerlyn l'épée investit des forces de l'ombre et du chaos. Ils devaient par la suite unir les différentes factions sous leurs bannières respectives pour une dernière bataille qui déciderait du sort d'Althéa ou trouver une alternative durable.  
Palekan réclama immédiatement Nêran tandis qu'Ilnor était tellement heureux de l'intervention des dieux qu'il aurait donné son âme pour l'accomplissement de sa tâche.  
Ainsi Palekan-ata-Rymasaï reçu de la main des dieux Nêran ainsi que son armure et un destrier à sa mesure nommé Feublanc. Ilnor-ata-Damasaraï reçu Maerlyn ainsi que son armure et son destrier s'appelait Feunoir. Mais, ce qu'ils ne savaient pas c'était que chacune des armes étaient dotés d'une "âme" et qu'elles avaient pour mission d'éprouvé constamment leurs "maîtres".  
Ils parcourèrent les différentes contrées d'Althéa embrasant tous ses habitants et les ralliant sous leurs bannières comme l'avait décrété les dieux. Deux immenses armées antagonistes se formèrent ainsi, recouvrant les vertes prairies de leurs présences et leurs feux de camps, la nuit, rivalisaient en nombre avec les étoiles célestes. Cependant, nul repos n'était accordé à leurs commandants car ils étaient soumis à l'emprise de Nêran et de Maerlyn. Ainsi, les nuits de Palekan étaient englouties sous des rêves de gloires et de puissance dans lesquels il se vautrait avec délice et le jour ne lui apportait pas plus d'indulgence qu'il n'en accordait à ses hommes. Il était devenu un tyran despotique seulement imbu de son pouvoir. Et c'est ce pouvoir qui constituait un charme assez puissant pour maintenir la cohésion de son armée.  
Pendant ce temps, Ilnor subissait la même influence pernicieuse de Maerlyn mais il était un Atawân, un des seuls humains à maîtriser le dernier cercle du Thulwâr, et pendant que celle-ci lui susurrait des rêves d'une sauvagerie extrême, Il restait inaccessible, atteignant la plénitude de son emprise sur lui même. C'est ainsi qu'il vit d'un autre oeil son armée disparate. Elle était composé des rebuts d'Althéa, des êtres que l'on rejetait ou que l'on pourchassait pour la seule raison qu'ils étaient différents des autres, il y avait des tueurs, des voleurs et la noirceur de leurs âmes n'avait d'égale que la dévotion qu'ils portaient à leurs champion auréoler d'un halo de feux noir. Ilnor avait sous ses yeux ce qu'il pensait être la cause du chaos sur Althéa mais la vision que lui conférait le cercle était autre. Il voyait dans son serein détachement, des êtres qui n'avaient jamais eu la chance de marcher la tête haute dans la lumière car ils étaient confinés aux ténèbres dés leurs naissances et nul n'avait jamais pris la peine de les comprendre pour racheter leurs âmes. Aussi, Ilnor commença à semer l'ordre dans leurs rangs et le miracle opéra sans magie aucune si ce n'est celle de son coeur.  
Vint le moment où les deux armées se retrouvèrent face à face, ici même où règnent à présent les brumes éternelles. Feublanc et Feunoir se jaugèrent du regard tandis que leurs cavaliers rassemblaient le pouvoir que les dieux leurs avaient accordé. Le halo de flammes blanches et noires qui les entouraient eux ainsi que leurs destriers étaient plus terribles que jamais.  
Au moment où la bataille devait inévitablement commencer, Ilnor commanda à ses troupes de déposer les armes. Comme un seul homme ils obéirent tellement ils avaient foi en lui et l'armée de Palekan fut saisie de cet acte insensé. Mais, Palekan, lui, voyait ses rêves se concrétisé et ravagé par sa folie, il déchaîna le feux blanc sur ses ennemis. Ilnor s'interposa immédiatement et le plus incroyable des combats qu'ait connu Althéa se déroula devant les yeux médusés des deux immenses armées. La terre trembla et se secoua tandis que des vents surnaturels émanant du choc de Nêran et de Maerlyn coucha tous les êtres vivants aux alentours. Au milieu de la tourmente se trouvait deux brasiers tournoyants projetant des lances de feux jusqu'au ciel.  
Ilnor sentit au plus profond de son être que la trame même d'Althéa se désagrégeait et la nécessité absolue de mettre fin au combat le submergea. Profitant d'une parade vigoureuse qui fit reculer Feublanc de quelques mètres, Ilnor relâcha son contrôle sur le Thulwâr et laissa déferler en lui tous les sentiments qu'il avait endigués jusqu'à présent.  
L'amour qu'il portait à sa femme et ses enfants le fit rayonné intensément tandis qu'il laissait volontairement toute la formidable énergie magique de Maerlyn le quitter.  
Ainsi Ilnor-ata-Damasaraï se tint devant le regard des hommes et des Dieux, au milieu du plus formidable des combats, le buste droit, les bras grands ouvert et la tête tournée vers les cieux.  
Palekan talonna sauvagement Feublanc et dans un cri sauvage, empreint d'une folie victorieuse, il plongea Nerân jusqu'à la garde dans la poitrine d'Ilnor. A ce moment-là, Maerlyn décrivit une arabesque sanglante dans l'air tandis que la tête de Palekan roulait au bas de sa monture.  
Il y eut soudain un grand silence qui se gravât à tout jamais dans le coeur et l'esprit de tous les hommes présent. C'était comme de passer d'une tornade destructrice à un calme absolue en l'espace d'une seconde. Seulement, les traces du combat se déployaient à des lieues aux alentours et au centre se tenaient deux destriers portant pour l'un, un corps en armure sans tête et l'autre un corps en armure avec une épée dans le corps.  
Ilnor ne sentait plus ses membres et la vie s'écoulait de son corps avec le sang qui maculait son armure. Sa volonté prodigieuse obligea ses bras à soulever son heaume et ses yeux presque aveugle maintenant balaya une dernière fois le monde pour lequel il avait combattu et donner sa vie.  
Il voulait demander aux Dieux de donner une chance à son monde ainsi qu'à tout les êtres vivant d'Althéa mais son esprit n'arrêtait pas de divaguer et absurdement il se revoyait bordant ses enfants en leurs chantant une comptine enfantine populaire qui célébrait les joies de la vie.  
Un murmure s'échappa de ses lèvres mais rapidement sa voix prit de l'ampleur tandis qu'il chantait la comptine et ilnor-ata-Damasaraï rendit son dernier souffle de vie tandis que la fin de son chant s'envolait jusqu'aux cieux... "
 
Merci encore pour ceux qui ont eu le courage de me lire et à bientôt  :hello:

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Marsh Posté le 25-10-2004 à 18:04:40    

Je lirai ca demain, là j'ai pas le temps :)


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Marsh Posté le 25-10-2004 à 18:07:00    

si ça continu de menace de m'y mettre aussi. voilà, vous cherchez la guerre vous l'aurez. Au prochain scribouillard qui nous pond ses constipations proseuses, je m'lache.


Message édité par meriadeck le 25-10-2004 à 18:07:48

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Marsh Posté le 25-10-2004 à 18:09:11    

meriadeck a écrit :

si ça continu de menace de m'y mettre aussi. voilà, vous cherchez la guerre vous l'aurez. Au prochain scribouillard qui nous pond ses constipations proseuses, je m'lache.


  Tiens, me demendais pourquoi t'étais aussi long ce coup-ci.  :p  
 
  Ouai, ca serait sympa que tu nous montre un peu de tes écrits (si t'en a) qu'on voit un peu. Perso, je ne m'attend pas à un chef d-oeuvre)  :D


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Marsh Posté le 25-10-2004 à 18:09:11   

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Marsh Posté le 25-10-2004 à 18:14:16    

karnh a écrit :

Tiens, me demendais pourquoi t'étais aussi long ce coup-ci.  :p  
 
  Ouai, ca serait sympa que tu nous montre un peu de tes écrits (si t'en a) qu'on voit un peu. Perso, je ne m'attend pas à un chef d-oeuvre)  :D

j'en ai en stock. wait and see.


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Marsh Posté le 31-10-2004 à 21:57:33    

orciel a écrit :


Il se revit l'enlaçant tendrement ivre d'un tel bonheur que les larmes perlaient ses sourcils et ce fut à ce moment là que le destin avait choisit de frapper...  


 
 :D C'est quoi ça ?
 :lol:  C'est juste pour la déconne...
 
 
 
Sinon, fait gaffe à la concordance des temps, rien que sur cette phrase : "les larmes perlaient....ce fut... le destin avait choisi... "
 
Utilise l'imparfait ou le passé simple pour ta narration mais ne jongle pas avec les 2, sinon ça sonne faux...


Message édité par Michelpopopleye le 31-10-2004 à 21:58:16
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Marsh Posté le 23-11-2004 à 10:23:52    

C'est joliment écrit et plein de poésie.  
 
D'ailleurs, c'est ce qui me gêne. Je bois ces mots comme un torrent de poésie fraîche et ils rassasient mon esprit surchauffé mais je les bois comme de la poésie et non comme de l'Heroic-Fantasy.
 
Toutefois, la poésie me fait rêver aussi et c'est avant tout ce que j'attends d'une oeuvre : qu'elle me fasse rêver.
 
J'espère que tu nous enverras la suite!
 
:;-):

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Marsh Posté le 23-11-2004 à 21:31:23    

karnh a écrit :

Tiens, me demendais pourquoi t'étais aussi long ce coup-ci.  :p  
 
  Ouai, ca serait sympa que tu nous montre un peu de tes écrits (si t'en a) qu'on voit un peu. Perso, je ne m'attend pas à un chef d-oeuvre)  :D


 
Solide le gars qui juge le travail des autres  [:alphat]

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