[topic écriture] Sujet 29 : vous êtes dans un ascenseur quand...

Sujet 29 : vous êtes dans un ascenseur quand... [topic écriture] - Arts & Lecture - Discussions

Marsh Posté le 06-12-2005 à 23:02:55    

Bonjour tout le monde,
 
Je reprends le flambeau du topic écriture, constatant que le précédent sujet n'a pas enthousiasmé les foules [:ddr555]
 
Voici le lien vers LE topic écriture ouske vous pourrez retrouver les liens vers les 28 sujets précédents :
 
http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] 2189-1.htm
 
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Voici le sujet n°29 :
 
Vous vous trouvez dans un ascenseur en compagnie d'un ou plusieurs autres individus, quand soudain tout s'arrête, tout s'éteint : c'est la panne !
 
 
 
Un sujet un peu claustro, mais qui amha offre de bonnes possibilités de se marrer :d (ou de flipper :fouyaya: ).
 
Je relève les copies je sais pas encore quand, déjà il faudrait quelques participations :whistle:
 
GO GO GO !!! [:sarko]

Reply

Marsh Posté le 06-12-2005 à 23:02:55   

Reply

Marsh Posté le 06-12-2005 à 23:05:25    

Prems [:volta]


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Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
Reply

Marsh Posté le 06-12-2005 à 23:12:51    

E-Nyar a écrit :

Je sais pas pourquoi mais j'ai hésité :lol:
(sujet à la kon on va rien en faire :o)

Le sujet "La mer" a pas vraiment inspiré les foules, hein :p
 
Moi j'aime beaucoup les sujets comme ça*, pas prise de tête, et qui laissent la part belle à l'imagination :)
 
Il me semble qu'il faut se faire plaisir, on n'est pas sur un forum Littéraire... :o
 
 
 
 
 
 
* je parle du sujet 29 bien entendu hein :d


Message édité par Profil supprimé le 06-12-2005 à 23:13:26
Reply

Marsh Posté le 13-12-2005 à 17:43:19    

Allez je me lance...
 
C'est ma première contribution sur le topic ecriture, alors soyez indulgents... :D  
 

Citation :

L’ascenseur trembla légèrement. Une infime secousse. Je regardais autour de moi et ne vis que les visages froids et fermés des derniers employés à quitter le bâtiment. Visiblement, ils n’avaient rien senti. Ou alors, ils ne le montraient pas. Une fois de plus, je regardai ma montre. 19h32. Encore des heures sup’ qui ne seraient pas payées. J’avais faim, j’étais fatigué et pressé de rentrer chez moi. J’étais en train de penser à ce qui m’attendais, mon fauteuil douillet, un bon repas chaud et… Cette fois-ci j’en étais sûr, c’était bien une secousse ! Et une forte ! Tout l’ascenseur se mit à trembler et les six autres occupants de l’ascenseur – des hommes en costard-cravate et des femmes en tailleur – jetèrent des yeux inquiets autour d’eux, tâchant toutefois de garder une certaine assurance même en ces circonstances. Puis, les secousses cessèrent et la cabine s’immobilisa. Les lumières au plafond clignotèrent quelques instants, mais ne s’éteignirent pas.  
– Mon dieu ! Oh, mon dieu ! Nous sommes coincés, geignit une femme d’âge mûr.  
– Calmez vous… Ce n’est rien, dis-je d’un air blasé. Il n’y a qu’à appuyer sur le bouton d’appel.
Et j’appuyais sur le gros bouton vert, celui avec une cloche dessinée dessus.
– Oh, mais vous croyez ?! me demanda la femme d’un air suppliant. Vous croyez vraiment que quelqu’un va venir nous sortir de là ?!
– Oui, parce qu’il est un peu tard là, fit remarquer une jeune femme. On doit être les derniers ici…
– Mais non, expliquai-je d’un air qui se voulait rassurant. l’appel doit arriver à la boite de surveillance qui gère çà… Et ils doivent être ouverts 24 heures sur 24.
– Hunh… Vous êtes sûr ? me demanda un homme aux cheveux grisonnants.
– Oh non… Oh non… Je suis claustrophobe, pleurnicha la femme. Je ne… Je ne vais pas pouvoir garder mon calme très… Hé dites donc, vous !
Elle foudroya du regard l’homme qui faisait mine d’allumer une cigarette, aussitôt imitée par les autres occupants.
– Un peu de respect, c’est interdit de fumer, ici ! dit la claustrophobe d’un air révolté.
– Ouais… Ouais c’est vrai çà… Z’allez pas commencer à fumer ! grondèrent les autres personnes.
L’homme écarta le briquet de sa cigarette sans l’allumer et les regarda tour à tour d’un air amusé.
– Hé bien, au moins çà vous aura fait oublier votre claustrophobie ! railla t’il.  
Je souris, mais l’inquiétude commençait à me gagner aussi. Et si effectivement personne n’avait entendu l’appel ? Je réalisai qu’on était vendredi soir. Et si ce foutu ascenseur avait décidé de nous faire passer tout le week-end ici ? Et si… Une nouvelle secousse, plus violente que les autres, interrompit le cours de mes pensées et l’ascenseur se remit à descendre. Oh, pas longtemps ! Un mètre tout au plus. Puis, il y eut encore une secousse et la cabine s’arrêta définitivement. La claustrophobe, complètement hystérique, se mit à hurler et les autres occupants se plaquèrent les mains sur les oreilles avec une grimace de douleur. Finalement, les portes s’ouvrirent et les hurlements s’arrêtèrent. Je constatai comme les autres qu’il n’y avait qu’un mur en face de nous et l’hystérique de service se remit à pleurnicher. Ah non, il n’y avait pas qu’un mur : en baissant les yeux, on pouvait voir le haut de l’étage d’en-dessous. L’ouverture était trop petite pour que l’un de nous puisse s’y faufiler mais…
– Regardez, on pourrait sortir par là, dis-je.  
– Vous voyez bien que c’est trop petit, coupa l’homme aux cheveux grisonnants.
– On n’a qu’à sauter, tous ensemble et peut être que l’ascenseur descendra assez pour qu’on puisse passer…
– Non mais çà va pas vous ?! cria l’hystérique. C’est dangereux ! Et si l’ascenseur tombe pour de bon ?! Non, il ne…
– Bon, ceux qui sont d’accord, avec moi, continuai-je en l’ignorant. A trois ! Un, deux…
– Non, arrêtez !!
– TROIS !!!
Nous sautâmes. Moi et les cinq occupants non hystériques. La cabine s’ébranla puis descendit de cinq centimètres environ.
– Ca marche, m’écriai je. Allez encore ! Un, deux…
– Oh non… Oh non…
– TROIS !!!
Encore cinq centimètres. Nous recommençâmes et bientôt l’hystérico-claustrophobe se joignit à nous. Quelques instants plus tard, nous pûmes nous glisser à travers l’ouverture et nous laisser tomber sur le sol. Puis, comme si de rien n’était, nous nous séparâmes et rejoignîmes chacun notre véhicule, pressés de rentrer chez nous, pressés d’être en week-end.  
 


 
desolee, j'arrive pas a faire plus court...  :sarcastic:

Reply

Marsh Posté le 14-12-2005 à 19:21:44    

yufkaguard a écrit :

Vous vous trouvez dans un ascenseur en compagnie d'un ou plusieurs autres individus, quand soudain tout s'arrête, tout s'éteint : c'est la panne !   :heink: atta
______________________________________________
 
Un de ces silences qui le met mal ... bloqué dans un asceseur, comme un passager de train en attente d'arriver en gare, on s'approche de la porte, seule garantie de s'assurer plus de félicité que les retardataires, dont le sort ne peut être que moins envieux, se dit-on.
Amassés autour de la porte, les passagers, dont le ridicule des appels au calme mêlé à l'animosité que votre présence d'esprit put suggérer mua, au contact de votre regard, et commençait à précipiter le malaise de la situation. Pensez donc. Ils devaient sans doute avoir un ascenseur à prendre ...
Entre deux ascenseurs, plus encore qu'entre deux trains dont les trajets durent des heures, il vous arrive tant de choses qu'un tel différentiel dans cette inactivité vous interroge.
Objectivement, ces quelques étages à pieds vous auraient assurés d'une félicité moins incertaine,
alors on déconnecte.  :hello:


 

yufkaguard a écrit :

Bijour...
Message optimized bye da modo spirit script in 1024*768 windows windows  :D  :jap:  :jap:  
http://forum-images.hardware.fr/th [...] flagn1.gif
mais je ne viens pas les mains vides  ;)   une petite participation pour le sujet
Où en sont les copies, dis-nous voir  ?
 
/      /  //////// IF THE MODO DELETS SOMETHING, criticize tourself.
/      /  // :p /                                                             anyway.
/      /  ///////
/      /  /          |/////|  |///|  \   \     /  / /\    |
/      /  /             |   |  |    |   \   \   / /   | \  |
/      /  /             |   |  |    |     \  \ / /    |  \ |
/      /  /       &  |////|  |///|       \ /\/      |   \|
/      /  /          
/////// http://forum-images.hardware.fr/ic [...] /icon4.gif  
.........................................................suite.
Vous étiez toujours seul, accolé confortablement contre une barre d'aluminium dans le coin gauche, du fond de votre ascenseur.
Une des personnes s'étants approchées de la porte, qui ne voulait manifestement pas qu'on réagisse à son initiative, regarda fixement et d'un regard conduit la trape du plafond.
Fit-il cela pour tromper quelque accusation eventuelle relative à son initiative ? Qu'il s'agisse de la fuite des critizables amassés devant la porte, de son attachement à ne pas qu'on en juge (lui-même fort indécent...), l'homme sentait lui peser quelque animosité.  
Et il le montrait bien.
Pourquoi fixer ainsi le haut de l'ascenseur ? Refléchissait-il à l'effet qu'aurait un éclairage différent ?
L'apport d'autres lumières ? Pouvait-il y trouver le commun réducteur à ce collectivisme imbécile ?


 
J'ai rien compris [:gratgrat]

Reply

Marsh Posté le 14-12-2005 à 21:16:31    

Citation :

J'ai rien compris [:gratgrat]


 
moi non plus...  :sarcastic:

Reply

Marsh Posté le 14-12-2005 à 21:18:39    

troon93 a écrit :

Citation :

J'ai rien compris [:gratgrat]


 
moi non plus...  :sarcastic:


 
 
je crois que j'ai compris et en plus j'ai bien aimé.
 
situation de solitude etc...
 
 


Message édité par imation le 14-12-2005 à 21:19:09
Reply

Marsh Posté le 15-12-2005 à 16:26:06    

Ben merde, je venais de trouver une idée pour la mer, et voilà que je découvre ce topic ! :(
Drapal, alors. Je vais voir ce que je peux faire.


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Prison d'été, prison d'hiver, prison d'automne et de printemps, bagne pour petits et grands - Prévert, Le Roi et l'Oiseau
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