"Marlou les doigts d’or". Vos conseils sur mon roman policier - Arts & Lecture - Discussions
Marsh Posté le 03-01-2011 à 21:28:50
bon, mais je pense qu'il me faut une virgule ou deux dans :
Marlou pointa un doigt pour relever sur son front le bord de son feutre et pencha la tête dans le but d’apercevoir le haut de cet immeuble neuf aux proportions aussi grotesquement nouveau riche que vertigineuses.
et puis j'ai insoutenable en comique de répétition. trois fois, c'est insoutenable.
et puis j'ai faute à pale, il n'y a pas de chapeau chinois :
Les pales de ventilateurs axiaux sont généralement aérodynamiques en section croisée.
Mon cher Paix maintenant, tu es trop émotionnel, ça te rend volubile.
Marsh Posté le 04-01-2011 à 08:52:39
il ya un truc qui cloche là : Il se plaqua contre une femme de chambre divorcée car la porte des ravisseurs venait de s’ouvrir brusquement
divorcée ne tombe pas à propos , et à la limite je me demande si la précision est utile même si par la suite elle lui parle de ses fins de mois difficiles
ils le sont pour tellement de monde maintenant
enfin , c'est juste une reflexion hein
quoiqu'il en soit : respect , c'est de la bonne prose
Marsh Posté le 04-01-2011 à 18:41:00
c'est réparé :
Il se plaqua contre une femme de chambre atteinte d'herpès labial car la porte des ravisseurs venait de s’ouvrir brusquement
tu as raison, d'ailleurs seuls les ovaires ont des faims de moi difficiles.
Non, non pas de respect entre nous,ça finirait par un mariage
Extrait numéro 3 :
Avec son doigt, Sté fit reluire le petit bijou de la princesse pour le faire miroiter dans la lumière qui se déversait par les fenêtres comme une révélation religieuse. Ensuite le terroriste débita quelques versets organiques pour remercier le récréateur. Il était évident que les quatre malfrats venaient de faire subir les pires outrages à la pauvre enfant. Test l’avait bâillonné, mais il s’était trompé de lèvres, aussi Ewij, sous l’action du dernier CD de Nolwenn Leroy, poussa-t-elle un cri déchirant :
- Bande de salauds, à cause de vous, je vais louper les soldes !
-Votre gueule, morue. Si votre père veut revoir intacte la rondelle bénie, il faudra qu’il nous livre votre poids en actions de Start-Up.
- Jamais il n’acceptera, et les forces spéciales du Gurukislapet sauront bien vous retrouver, où que vous soyez. Ma vie n’a que peu d’importance.
- C’est clair, claironna clairement en glairant Test, tout en replaçant la rondelle dans son écrin soyeux. Notre cause est brave et vigoureuse, mais nos frères sont tendus et les fidèles s’agitent. Nous allons tourner avec vous une petite vidéo, qui prouvera à tous combien vous êtes en formes. Votre père n’aura d’autres choix que de se plier à nos désirs.
- Les soldes, rien qu’une fois, bouda Ewij en filant son collant.
Ron la gifla doucement, plusieurs fois, et la princesse se mit à haleter de plus en plus fort. L’oreille et le bassin collé sur la porte, l’inspecteur Marlou ne perdit pas une miette de l’odieux carnage qui sévissait dans la chambre à coucher. Enfin soulagé, Marlou put ainsi constater que la princesse était sacrément bien vivante. Il enfonça la porte malgré une naturelle résistance. L’ayant fait sortir de ses gonds, il s’affala au milieu de la pièce, défouraillant son terrible engin. Les quatre bandits, surpris, utilisant Myspace pour décrire leur humeur du moment, ce qui reste le point fort de ce site, l'entourèrent dangereusement. Jetant les yeux sur le corps nu et maltraité d’Ewij, Marlou commença à réfléchir à la situation, car il était très difficile de s’y mettre. Derrière lui, déjà, Sté tenait perfidement dans sa main une seringue en plastique injecté...
Ici, je mettrais bien un smiley avec Céline Dion.
Marsh Posté le 04-01-2011 à 20:43:24
talbazar a écrit : |
oh mon dieu , tu ne ferais pas allusion à celui oû elle chante en breton , des fois ?
- C’est clair, claironna clairement en glairant Test
Marsh Posté le 04-01-2011 à 22:44:31
quiet now a écrit : |
si
Marsh Posté le 02-01-2011 à 20:08:24
Bonjour, je suis pubère et je suis en train d’écrire mon premier roman de police. Le titre c’est « Marlou les doigts d’or ». Mes lectures préférées sont Oui-Oui et Martine, mais mon livre de chevet c’est « L’évolution des espèces », par le banquier Darwin. N’hésitez pas à écrire les chapitres à ma place, je vous dirai ce que j’en pense. Je veux bien aussi les photos de vos frangines.
L'histoire :
A 75 ans, Germaine Matos-Goudmatos attend un heureux évènement. Le père n'est autre que Kiki, son Yorkshire. Lorsqu'il apprend la nouvelle, Kiki s'envole pour Amsterdam avec l'intention de fuir ses responsabilités et faire fortune en Roumanie. L'inspecteur Marlou se lance à ses trousses, bien décidé à le retrouver. Ors, les forces du Mâle se sont emparées de la rondelle sacrée appartenant à la princesse Ewij Nikasek. L'inspecteur Marlou est partagé entre fou-rire et devoir... L'inspecteur Marlou n'est pas dupe de cette ruse grossière, il entame avec Germaine un odieux chantage qui risque fort de mettre sa grossesse en péril. kiki retrouve à Amsterdam une ancienne amie, blanchisseuse au Québec. Il manigance pour qu'elle fasse avec lui un mariage blanc.
Extrait numéro 1 :
Les flocons tombaient sur le trottoir comme les allemands à Stalingrad. Kiki lécha sa petite truffe humide en lâchant par les babines autant de vapeur qu'une Pacifique 231, chargeage frontale. La neige collait à ses pattes mais il avançait d'un pas résolu, à peine distrait par les décorations de Noël. Cette salope de Germaine avait bien failli l'envoyer au paradis des Yorkshires, tout de même. Mais il était certain à présent qu'elle avait souscrit une assurance-vie sur sa pomme. Qu'à cela ne tienne, il lui règlerait son compte une fois devenu star de la pub à Budapest. Il retrouva Babe dans un sombre coffee-shop près du canal Uretry. Il marqua un temps d'arrêt, profitant de l'obscurité pour marquer en plus son territoire. Babe ne portait que deux long fourreaux de nylons noirs sur ses jambes interminables. Au bout d'un fume-cigarette, elle tirait d'un air absent un truc bourré de Shiva Skunk qui rajoutait de la lumière dans ses yeux enjoleurs :
- T'as pas changé Kiki. Il parait que ta vieille te cherche des ennuis ?
- J'aurais jamais dû te quitter pour cette Pékinoise, chérie. J'ai besoin que tu m'aides.
- Quand tu auras monnayé, bourreau des coeurs.
Ce disant, elle battit des cils comme si elle voulait ventiler la pièce de ses remugles hallucinatoires.
Extrait numéro 2 :
L'inspecteur Marlou tira dans la nuque du conducteur de rickshaw, pour qu'il s'arrête au pied d'un gratte-ciel de Shapang-road. C'était toujours la même chose avec ces maudits cyclistes, une fois lancés, il n'y avait pas d'autre moyen pour les contraindre à s'arrêter de pédaler. Il déposa une enveloppe destinée à la veuve près du guidon cabossé de l'engin, pour que la pauvre femme puisse s’acheter un produit de régime, puis il ouvrit sa braguette afin de rengainer son arme. Marlou pointa un doigt pour relever sur son front le bord de son feutre et pencha la tête dans le but d’apercevoir le haut de cet immeuble neuf aux proportions aussi grotesquement nouveau riche que vertigineuses. Dans ce geste, les grandes boucles d'oreilles de l’inspecteur reflétèrent le soleil d'Asie avec autant de grâce que le dentier de Seguela. Selon sa source, c'est au 70ème que devaient se trouver Test, Tost, Sté et Ron, les quatre forces du Mâle responsables de l'enlèvement de la princesse Ewij Nikasec et du vol de sa rondelle sacrée. Marlou s’engouffra dans le hall en se laissant porter par le dernier tsunami, puis il se fit discret pour éviter l’insoutenable regard oblique aux petit yeux cruels de la camera de surveillance. Svelte et rapide, il monta ensuite rapidement les marches de l’ascenseur, guidé par les pauvres cris insoutenables de la prisonnière car les autres salopards devaient la contraindre à leur servir le petit déjeuner. Une jonque passa devant les grandes baies vitrées du couloir, probablement larguées par mégarde d’un avion-cargo chinois. L’étage sentait l’opium, insoutenable parfum de pétasse à Yorkmut, ce qui le fit penser un instant à Germaine. Il faudrait qu’il augmente très prochainement ses tarifs.
La moquette s’écrasa sous ses pas en libérant d’épaisses volutes de poussière et Marlou remarqua qu’il manquait une pâle au ventilateur du plafond, lequel s‘acharnait à tourner malgré tout un air raréfié. En sourdine, une musique locale s’échappa du falzard de Marlou, avec de lancinants accords orientaux. Il se plaqua contre une femme de chambre divorcée car la porte des ravisseurs venait de s’ouvrir brusquement, pour encadrer Ron dont l’expression soucieuse prouvait que le bruit venait de l’alerter. L’odeur insoutenable dissuada le bandit de rester plus longtemps dans l’ouverture béante du pantalon de Marlou. La femme de chambre se mit à raconter ses fins de mois qui n’étaient pas faciles et Marlou lui tira une balle dans le front par compassion, puis, retirant son membre, il se mit à ramper au milieu des acariens hostiles. Il savait maintenant ce qu’avaient certainement endurer les découvreurs des chutes Victoria au temps des colonies, mais il devinait aussi qu’une seule et unique porte le séparait dorénavant de la précieuse rondelle sacrée.