Raymond Barre est décédé ce 25 août 2007 - Actualité - Discussions
Marsh Posté le 25-08-2007 à 05:48:35
super_newbie_pro a écrit : |
Il avait perdu la boule apparement
Marsh Posté le 25-08-2007 à 08:27:24
Ca sera pas une perte inconmensurable...
Marsh Posté le 25-08-2007 à 09:17:52
Il a surtout idolâtré les Trump, Howard Hughes, quand il a débuté en participant - jeune ambitieux qui ne dépare pas la collection des longs crocs, récemment enrichie par celui qui l'admirait, Sarkozy - à l'établissement du traité de Rome à la fin des années 50.
Ils avaient le projet de remplacer la vieille CECA, qui était un accord économique des groupes sidérurgiques qui avaient fait leur magot avec le charnier de la sale guerre WWII, par un accord qui n'était qu'un pied des gros industriels dans la gouvernance des pays européens, mais dans le cadre de l'atlantisme. C'est aussi l'un des inspirateurs du "Non" de Giscard à de Gaulle, au référendum sur la régionalisation en 1969, parce que de Gaulle voulait introduire les partenaires sociaux (dont les représentants des groupements syndicaux, on était dans la période maudite de l'après-68, suivez mon regard...) dans les conseils régionaux. Ses accointances avec les Papon et autres mépriseux du peuple étaient notoires.
Comment il a pu financer sa candidature à la présidentielle de 1988 ? Avec les "fonds de roulement" qu'il avait emporté de Matignon en 1981. Et qui lui avaient aussi permis de se payer une surface dans la tour Montparnasse. Encore un qui aimait partir avec la caisse. C'est la dernière fois, il ne recommencera plus.
Neuilly-Auteuil-Passy vient de perdre une de ses colonnes.
Marsh Posté le 25-08-2007 à 11:26:17
il ne s'est surtout pas remis de la mort de Marcel..
Marsh Posté le 25-08-2007 à 11:28:05
D_omi a écrit : il ne s'est surtout pas remis de la mort de Marcel.. |
L'effet Butterfly-Chombier...
Marsh Posté le 25-08-2007 à 11:31:42
angellus2 a écrit : Salut l'artiste |
Il nous manquera à tous, j'espère qu'il passerons un hommage à la télé, ses meilleurs moments toussa
Marsh Posté le 25-08-2007 à 11:52:29
ReplyMarsh Posté le 25-08-2007 à 11:53:30
Il suffit! L'âme de Raymond Barre voulait son indépendance, elle l'a prise.
Marsh Posté le 25-08-2007 à 11:55:08
rogerlelapin a écrit : Un homme qui savait porter les réformes, les vrais... |
Mais là, c'est la méforme qui l'a emporté...
Marsh Posté le 25-08-2007 à 11:56:25
ReplyMarsh Posté le 25-08-2007 à 11:56:54
ca me rappelle vaguement un autre topic cultissime
ceci dit, etant né 80, c'est une figure politique qui comptait et qui a toujours été plus ou moins la...nostalgie des 80's inside.
d'un point de vue politique, je ne connais que peu de choses de son action mais j'ai entendu dire par mon entourage, notamment de nombreux décus de gauche, qu'au temps ou Barre etait au commande, c'etait pas si mal finalement...
Marsh Posté le 25-08-2007 à 12:02:58
t-w a écrit : ca me rappelle vaguement un autre topic cultissime |
C'est simple, si il etait resté au pouvoir quelques années de plus, ce ne serait pas l'allemagne la première puissance écnonomique européenne aujourd'hui.. mais la france.
Marsh Posté le 25-08-2007 à 12:06:05
rogerlelapin a écrit : |
alors là je dis c'est un peu fort...
Marsh Posté le 25-08-2007 à 12:14:07
Un Francais innocent est mort?
Citation : "cet attentat odieux qui voulait frapper des Israélites qui se rendaient à la synagogue et qui a frappé des Français innocents qui traversaient la rue Copernic" |
Curieusement, j'ai du mal a être malheureux...
Marsh Posté le 25-08-2007 à 14:36:36
ardent défenseur également de Maurice Papon et de Bruno Gollnish, tout se tient..
Marsh Posté le 25-08-2007 à 17:03:50
D_omi a écrit : |
C'est curieux, parce qu'il était vraiment réputé pour être un centriste particulièrement modéré (ce qui est déjà presque un pléonasme). Soit il a bien caché son jeu jusqu'à cette dernière interview où il a révélé sa vraie nature, soit il gatouillait un peu vers la fin...
Marsh Posté le 25-08-2007 à 17:10:29
Enfin le contribuable Lamda va faire des économies.!!!!!!!
Marsh Posté le 25-08-2007 à 17:12:19
ouai et moi on efface ma contribution sur marcel chombier.
Je le connaissais au final peu
Marsh Posté le 25-08-2007 à 17:23:25
T'es pas le seul
Spoiler : Moi non plus je ne le connaissais pas, Marcel Chombier... Mais j'ai ouïe dire que c'était un brave gars ! |
Marsh Posté le 25-08-2007 à 20:07:09
t-w a écrit : ca me rappelle vaguement un autre topic cultissime |
le troll/fake sur la mort de Raymond Barre?
Marsh Posté le 25-08-2007 à 20:08:55
ReplyMarsh Posté le 25-08-2007 à 20:14:05
sposalizio a écrit : |
dommage je crois qu'il a été purement et simplement delete
Marsh Posté le 25-08-2007 à 20:24:07
rogerlelapin a écrit : Un homme qui savait porter les réformes, les vrais... |
Reflexion stupide, il est mort à l'issue d'une longue maladie, il ne pesait plus rien
Un minimum de respect quand même
Marsh Posté le 25-08-2007 à 20:33:04
Paix à son âme. Je pense que c'était peut-être un des hommes politiques les moins corrompus de ces dernières années.
J'ai entendu une anecdote marrante à la radio sur lui. Quand il assistait aux réunions municipales à Lyon, comme à l'assemblée nationale, il semblait dormir. Une femme du conseil municipal dit : ca y'est Monsieur Barre s'est encore endormi. Et Barre qui répond, tout en gardant les yeux fermés : non non continuez, je ne dors que d'une oreille.
Marsh Posté le 25-08-2007 à 20:45:30
Pas s'il est mort des suites d'une longue anémie graisseuse.
Marsh Posté le 26-08-2007 à 13:50:54
PARIS - Les obsèques de Raymond Barre "devraient avoir lieu mercredi à 15h30 dans la chapelle de l'hôpital du Val-de-Grâce" à Paris, où l'ancien Premier ministre est décédé tôt samedi, a-t-on appris d'une source proche de la famille.
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La cérémonie devrait être simple, dans cette chapelle qui ne compte que 350 places, a précisé cette même source. L'ancien Premier ministre sera ensuite inhumé dans l'intimité familiale dans un lieu qui n'a pas été communiqué.
Les personnes qui voudront se recueillir devant la dépouille de Raymond Barre pourront le faire au Val-de-Grâce lundi et mardi, entre 9h et 18h. AP
Marsh Posté le 26-08-2007 à 13:58:41
Tout ça, ça nous rendra pas Marcel Chombier Encore un coup du lobby juif de gauche
Marsh Posté le 26-08-2007 à 14:22:38
On l'a oublié, mais Raymond Barre, que l'on avait qualifié de "meilleur économiste de France" avait été appelé au gouvernement pour vaincre le mal des années 70, l'inflation, qui atteignait près de 15% en 1975.
Et il y est parvenu au prix d'une politique de rigueur qui l'avait rendu impopulaire, mais pas autant que bien d'autres de ses successeurs (Edith Cresson, Alain Juppé...), sans doute parce que personne ne contestait sérieusement sa compétence et sa détermination.
Il sera resté 5 ans à Matignon, entre 1976 et 1981, soit beaucoup plus que la moyenne (entre 2 et 3 ans).
En 1988, il sera candidat à l'élection présidentielle sous l'étiquette de l'UDF et il se donnera une image de centriste qu'il n'avait pas auparavant.
Lorsqu'il était premier ministre, Barre affichait son mépris pour la politique politicienne, et il avait nargué les politiques de métier en parlant du "microcosme". Barre était avant tout un technicien et il n'est jamais vraiment devenu un homme politique comme les autres.
Finalement, il aura été l'un des rares chefs de gouvernement à avoir presque autant d'importance qu'un chef d'Etat.
Marsh Posté le 26-08-2007 à 18:22:38
Barre, premier ministre n'a d'abord pas appliqué ses propres théories économiques.
Il a cédé au clientélisme politique le plus sommaire, mais ça n'a pas marché et Giscard n'a pas été réélu exclusivement à cause de Barre, et des résultats visibles de l'économie française.
La gestion de barre, ça a été : nouvelles dépenses, nouveaux impôts. La part d'impôts du PIB est passé de 35% à 42% sous Barre. Aucun autre pays n'a procédé de la sorte. Résultat : à la reprise venue (baisse du prix du pétrole) la France n'est pas repartie, en partie à cause de la gestion catastrophique de la période Mauroy qu'il a fallu corriger, mais pas que ça.
Il faut pas oublier que ce que j'ai lu sur comment barre avait jugulé l'inflation est tout bonnement faux : Barre a laissé l'inflation exploser en France (14% à la fin du septennat Giscard), pour couvrir les déficits publics (en plus de l'augmentation des impôts).
En fait Giscard a profité de (la bonne) inertie des mesures prises par Pompidou, a viré Chirac pour faire une autre politique, et a pris Barre, et Mitterrand (qui n'était pas un monstre de sagesse économique en plus) a continué un bout de temps sur l'inertie Giscard.
Il a fallu que Chirac redevienne premier ministre, de Mitterrand, pour remettre l'économie en marche (vite soldée par les erreurs du gouvernment Rocard que ni Edith Cresson, ni Pierre Beregovoy tenus responsables n'ont pu redresser).
Le Chirac président a été méconnaissable par rapport au Chirac premier ministre, donc difficile de juger à partir de la période actuelle, mais on a en gros du plus catastrophique au plus bénéfique, Barre dans les plus néfastes et Chirac dans les meilleurs. Il ne faut pas oublier que barre a récupéré un France permière en tout avec un potentiel qu'aucun pays n'avait. Les Américains (estimations CIA) avaient au début des années 70 deux pays champions économiques qui avaient l'avenir devant eux : la France, et le Japon. Pour le Japon ils ne se sont pas trompés, mais Barre à perticipé à lesfaire déchanter sur le France.
Ceci est une mise au point nécessaire sur l'hagiographie que je lis un peu partout de M. Raymond Barre, prof d'économie de formation et qui n'a jamais fait ses preuves autrement que dans ce statut virtuel.
Marsh Posté le 26-08-2007 à 18:27:46
Gnub a écrit : |
Comment peut-on rire de la mort d'autrui franchement..
inclassable a écrit : Tout ça, ça nous rendra pas Marcel Chombier Encore un coup du lobby juif de gauche |
Bon c'est von vous êtes lourd avec ce type...
RIP Msieur Barre. Il a contriibué à lancer le rayonnement international de la ville de Lyon (G7). Il est aussi à l'origine du réaménagement du confluent et de la construction de la cité internationale..
Marsh Posté le 28-08-2007 à 10:21:33
Ce qui est dommage ,c'est qu'il est mort sans avoir vu le bout du tunnel .Encore un frustré qui grâce au cumul des retraites continue à thésauriser pour sa veuve.Quelle perte pour pour le CNPF !!!!
Marsh Posté le 28-08-2007 à 10:25:06
Mais vous êtes méchants c'est incroyable ça... Le pauvre type est mort et tout le monde lui crache à la figure sur ce forum... Merde c'est quand même pas Le pen !
Marsh Posté le 28-08-2007 à 10:55:22
Syl_83 a écrit :
|
j'aimerais bien un betisier, aussi, tant qu'à faire
[edit] respectueusement parlant cela s'entends
Marsh Posté le 25-08-2007 à 05:40:32
L'ancien Premier ministre Raymond Barre est mort samedi à l'hôpital du Val de Grâce, a annoncé sa famille. Il avait 83 ans. Plus d'infos ==> http://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Barre
Connu aussi sous la forme d'un nounours délirant dans le bebête show et sa célèbre réplique "ouh ouh ouh...", il nous a donc quitté (au-dessus de Chirac sur l'image).
Un "esprit carré dans un corps rond": c'est ainsi que Raymond Barre a toujours aimé à se décrire. Ce grand contempteur du "microcosme" n'a jamais cherché à séduire, mais a suivi un parcours résolument à part dans le paysage politique français.
Avec un souci constant, conserver son indépendance d'esprit au service d'une idée: le "gouvernement au centre". Quitte à ne rien faire comme les autres, ce qui intéressera souvent, agacera parfois.
Né à Saint-Denis de la Réunion le 12 avril 1924, cet agrégé d'économie entame sa carrière politique en 1959, en tant que directeur de cabinet de Jean-Marcel Jeanneney, ministre de l'Industrie du gouvernement Debré.
Mais c'est surtout sur la scène européenne qu'il fait ses armes, au poste de vice-président de la Commission. Nommé par le général de Gaulle, il y formule, entre 1967 et 1972, les grandes lignes de la future union économique et monétaire.
C'est la démission de Jacques Chirac en 1976, en pleine crise économique et financière, qui le propulse à Matignon après un bref passage au poste de ministre du Commerce extérieur. Il cumule alors les fonctions de Premier ministre et de ministre des Finances. Un choix que le président Valéry Giscard d'Estaing justifie en le qualifiant de "meilleur économiste de France".
Premier ministre, il ne sera jamais vraiment populaire. Il est vrai qu'il doit alors se battre contre la mauvaise conjoncture économique -"c'est le Joffre du redressement économique", dira de lui VGE-, la montée du chômage, un PS grandissant et un RPR menaçant. De cette époque-là, il gardera d'ailleurs une dent contre le mouvement gaulliste, qui ne l'a guère ménagé à l'Assemblée nationale entre 1976 et 1981.
Mais Raymond Barre s'obstine surtout à suivre la voie qu'il s'est fixée, sûr de lui et indifférent aux évolutions de sa cote de popularité. Il ne cache d'ailleurs pas détester "l'espionnage médiatique", comme l'affirment unanimement tous ses amis.
A l'évidence, le Premier ministre -"un sourd qui a l'oreille fine", disait Edgar Faure- participe de la "métaphysique de la tortue". Il entretient avec le temps, si l'on en croit l'un de ses proches, "une relation semblable à la manière dont il occupe l'espace avec son corps: posément, rondement, sûrement, agrémenté d'un soupçon d'éternité...".
Une indépendance d'esprit qu'il paiera en 1981. Avec la victoire de François Mitterrand à l'élection présidentielle, Raymond Barre est rejeté dans l'opposition.
Il y fustige pendant deux ans la politique du gouvernement Mauroy, avant de se montrer beaucoup moins critique sitôt lancé le grand plan de rigueur. Au RPR et à l'UDF, on en vient même alors à se demander si Raymond Barre n'est pas en train de changer de camp...
La présidentielle de 1988 est pour lui un échec sévère (16,54%) et il contribue à la défaite de Jacques Chirac face à François Mitterrand en ne le soutenant que du bout des lèvres au second tour.
La législature 1988-93 le voit reprendre sa place d'"électron libre" dans le paysage politique français. Posture qu'il ne quittera plus, confortablement installé dans son siège de maire de Lyon, qu'il occupe de 1995 à 2001.
Cultivé, éclectique, il dévore Stendhal, Chateaubriand, l'anthologie poétique de Gide... et les polars. La musique -Mozart- l'enchante. Venise aussi.
En politique, le député du Rhône aime à exaspérer ses "amis" RPR-UDF en ne votant pas systématiquement les motions de censure à l'Assemblée nationale. Quant à l'union de l'opposition, que tentent laborieusement de construire les états-majors du RPR, de l'UDF et de DL, c'est "un mythe", lâche-t-il. Il adore "débiner ses petits copains", dira de lui Alain Juppé.
Le maire de Lyon fait également partie, en 2000, des députés centristes qui s'opposent ouvertement au président Jacques Chirac en votant l'inversion du calendrier électoral de 2002, quitte à apparaître en allié objectif du Premier ministre socialiste Lionel Jospin.
De même, alors que tout le monde cohabite, il s'érige en témoin privilégié d'un système qu'il réprouve, car conduisant fatalement à ses yeux à l'"immobilisme".
L'ancien Premier ministre, "si visiblement, si abruptement différent des autres hommes politiques", comme l'écrit Henri Amouroux dans "Monsieur Barre" (Robert Laffont), avait pris sa retraite politique en 2002, année où il a renoncé à son mandat de député. A l'heure du départ, il se disait fier de n'avoir jamais "intrigué" durant sa carrière politique.
Cette retraite passée à voyager et à profiter de sa maison de Saint-Jean-Cap-Ferrat n'a pas empêché M. Barre d'intervenir régulièrement dans le débat politique.
Il y a quelques semaines, il avait été accusé d'antisémitisme par la communauté juive et condamné par la plupart des partis politiques pour avoir dénoncé dans un entretien à France-Culture la campagne menée contre lui par le "lobby juif" après l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic en 1980. Il avait alors déploré la mort des "Français innocents" qui traversaient la rue. Dans le même entretien, M. Barre avait pris la défense de Maurice Papon et Bruno Gollnisch.
Inlassable contempteur des déficits et de la dette, et défenseur des réformes de structure indispensables pour maintenir le rang de la France dans la mondialisation, le professeur Barre regrettait aussi que "les grands enjeux du prochain quinquennat ne soient pas suffisamment mis en évidence et expliqués" dans la campagne présidentielle. AP
Message édité par super_newbie_pro le 25-08-2007 à 05:41:44
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