Une nouvelle thérapie anéanti le SIDA. - Actualité - Discussions
Marsh Posté le 02-12-2011 à 14:29:42
J'en pense que c'est cool et que j’espère que c'est valable.
Marsh Posté le 02-12-2011 à 14:33:21
Les tests chez l'homme est le prochain objectif des chercheurs d'après l'article, mais je n'ai aucun doute sur le fait qu'ils vont être concluants.
Marsh Posté le 02-12-2011 à 19:22:56
Une petite mise à jour: cette découverte d'infecter les cellules musculaires avec des gènes producteurs d'anticorps ne se résume pas uniquement au VIH.
Dans l'étude, les scientifiques disent bien qu'elle pourrait être généralisée à d'autres maladies, en produisant d'autres anticorps.
Marsh Posté le 02-12-2011 à 20:52:21
Est-ce qu'au bout d'un moment le vih est totalement éradiqué (dans le sens disparition totale du virus au sein de l'organisme) par ces anticorps produits par les cellules musculaire ?
Marsh Posté le 02-12-2011 à 21:20:38
A priori c'est le but.
Mais actuellement, c'est déjà le cas, disons que la trithérapie actuelle permet de réduire la prolifération du VIH à des niveaux indétectables.
Ce qui permet par ex à une femme séropo d'avoir un enfant non séropo.
Sur F2 hier, une gynéco affirmait qu'il est même possible de procéder à une fécondation naturelle tout en ayant un rapport non-protégé au moment de l'ovulation (avec un risque quasi-nul pour le partenaire masculin).
Marsh Posté le 02-12-2011 à 22:49:42
grozibouille a écrit : A priori c'est le but. Mais actuellement, c'est déjà le cas, disons que la trithérapie actuelle permet de réduire la prolifération du VIH à des niveaux indétectables. Ce qui permet par ex à une femme séropo d'avoir un enfant non séropo. |
Oui, mais la thérapie présentée est plus efficace dans le sens où elle cause beaucoup moins d'effets indésirables.
La trithérapie reste quand même un traitement lourd, c'est pas facile de vivre avec.
Marsh Posté le 02-12-2011 à 22:59:49
ReplyMarsh Posté le 02-12-2011 à 23:06:27
maurice chevallier a écrit : Cool, on va pouvoir re-baiser comme dans les années 70 |
Héhé, n'oublie pas que le SIDA n'est pas la seule IST.
Marsh Posté le 05-12-2011 à 11:34:32
Quoi que cette technique pourrait aussi être appliquée à la majorité des IST.
Marsh Posté le 05-12-2011 à 11:40:29
Manoko a écrit : Bonjour, Une recherche scientifique vient de paraitre hier, de chercheurs en biologie à l'université de Caltech (California Institute of Technology), ayant réussi à empêcher la contamination de souris par le VIH. Pour ceux qui ne sont pas à l'aise avec la langue de Shakespeare, le principe consiste à "infecter" certaines cellules musculaires d'un gène les poussant à fabriquer des anticorps anti VIH constamment. Pour ceux qui connaissent mal la maladie, le stade SIDA, c'est à dire celui qui est responsable des majeurs problèmes de santé d'une personne séropositive au VIH, est atteint lorsque le système immunitaire de la personne n'arrive plus à contrôler l'infection, car le VIH s'attaque directement au système immunitaire (et c'est ce qui le rend particulièrement dangereux). Ainsi, ils ont injecté des doses létales de virus à des souris préalablement infectées par le gène produisant ces anticorps par les cellules musculaires, et aucune n'est morte. Ils ont renouvellé en injectant cette fois-ci 100 fois la dose létale, et encore une fois aucune n'a développé le SIDA. En d'autres termes, si cette méthode s'avère aussi concluante chez l'homme (ce qui est très probable, car nous partageons beaucoup de ressemblances génétiques avec la souris, mammifère comme nous), on peut dire adieu au SIDA, car non seulement une personne séropositive ne pourra mourir du SIDA car la concentration en VIH sera maintenue quasi-nulle dans son corps, et de plus elle ne pourra contaminer une autre personne pour la même raison. C'est pas une super nouvelle ça ? |
1) On est loin de ressembler aux souris, comme dit dans l'article: ""If humans are like mice, then we have devised a way to protect against the transmission of HIV from person to person," says Baltimore. "But that is a huge if, and so the next step is to try to find out whether humans behave like mice."". Mais effectivement, ca pourrait etre interessant de tester le meme systeme chez l'humain.
2) Est-ce que cela ne ressemble pas a de la therapie genique ? Il faudra attendre longtemps de mettre ca en pratique, tellement il y a d'inconnues. Que se passe-t-il si les muscles produisent d'autres anti-corps qui attaque le malade (comme une maladie auto-immune) ?
Marsh Posté le 05-12-2011 à 17:20:25
Rasthor a écrit : |
1) On ressemble aux souris en beaucoup de points. Beaucoup des médicaments, avant d'être testés chez l'homme, sont administrés à des rats ou des souris, car on estime que leur réponse sera similaire à la réponse du corps humain.
2) Aucune chance que les muscles se mettent à produire d'autres anticorps que ceux codés par le gêne introduit. Un gêne crée une protéine et une seule, si l'anticorps n'attaque pas le malade, il n'y a aucune chance qu'à l'avenir il le fasse, ou que les cellules musculaires produisent d'autres anticorps le faisant.
Marsh Posté le 05-12-2011 à 17:32:45
Manoko a écrit : |
Les souris sont un organisme relativement proche de l'homme, mais il reste énormément de différences et pas des moindres. Tester chez la souris permet de faire une preuve de principe de la méthode et de montrer qu'elle ne zigouille pas toutes les souris, mais ça ne veut en aucun cas dire que ça va se passer de la même manière chez l'humain. Enormément de tests de médicaments sont positifs chez l'animal et finissent par échouer chez l'homme pour des tas de raisons.
Manoko a écrit : |
Alors là tu vois, quiconque a déjà eu le loisir de faire de la transgénèse sera nettement moins catégorique à ce propos. Il y a une myriade de facteurs non contrôlés dans un organisme vivant, on n'a aucun moyen de dire à l'avance ce qui va se passer. Ca peut marcher comme pas du tout (même si a priori ça risque plus de marcher que pas du tout si la méthode a déjà été testée dans d'autres organismes vivants).
Marsh Posté le 05-12-2011 à 17:36:32
Manoko a écrit : |
Faux, un gène ne code pas forcément pour une protéine et une seule, il existe de nombreux phénomènes de régulation pré/post transcriptionnelle et post traductionnelle, qui font qu'un gène peut très bien donner une 20aine voir plus de protéines différentes.
Sinon sur l'expérience en elle même, c'est un joli papier, une jolie manip, mais en biologie/santé peut être plus que dans toute autre sciences ce n'est pas aussi simple que ça, de passer d'une souris, ici en l’occurrence, à l'homme. Comme dis plus haut, il y a beaucoup trop d'inconnues à ce stade.
Marsh Posté le 05-12-2011 à 18:05:07
Manoko a écrit : 1) On ressemble aux souris en beaucoup de points. Beaucoup des médicaments, avant d'être testés chez l'homme, sont administrés à des rats ou des souris, car on estime que leur réponse sera similaire à la réponse du corps humain. |
Et combien de médicaments/techniques testees positivement sur les rongeurs ne sont jamais passées chez l'humain ?
Citation : 2) Aucune chance que les muscles se mettent à produire d'autres anticorps que ceux codés par le gêne introduit. Un gêne crée une protéine et une seule, si l'anticorps n'attaque pas le malade, il n'y a aucune chance qu'à l'avenir il le fasse, ou que les cellules musculaires produisent d'autres anticorps le faisant. |
Un gène code pour plusieurs ARN. Un ARN peut code pour plusieurs protéines. On a 20'000 gènes, mais on aurait presque 1 millions de protéines différentes.
En biologie, toute règle a une exception. Pour ca que je dis que ca ne sera pas pour tout de suite.
Marsh Posté le 05-12-2011 à 18:38:16
Oh mes souvenirs de biologie sont assez erronés alors, pardon.
Marsh Posté le 02-12-2011 à 14:28:16
Bonjour,
Une recherche scientifique vient de paraitre hier, de chercheurs en biologie à l'université de Caltech (California Institute of Technology), ayant réussi à empêcher la contamination de souris par le VIH.
On peut voir ici un résumé, en anglais: http://www.sciencedaily.com/releas [...] 141851.htm
Pour ceux qui ne sont pas à l'aise avec la langue de Shakespeare, le principe consiste à "infecter" certaines cellules musculaires d'un gène les poussant à fabriquer des anticorps anti VIH constamment. Pour ceux qui connaissent mal la maladie, le stade SIDA, c'est à dire celui qui est responsable des majeurs problèmes de santé d'une personne séropositive au VIH, est atteint lorsque le système immunitaire de la personne n'arrive plus à contrôler l'infection, car le VIH s'attaque directement au système immunitaire (et c'est ce qui le rend particulièrement dangereux).
En faisant produire des anticorps par les cellules musculaires des souris, le VIH est constamment attaqué et ne peut proliférer. Le fait que les anticorps ne viennent pas des cibles du VIH le rend impuissant.
Ainsi, ils ont injecté des doses létales de virus à des souris préalablement infectées par le gène produisant ces anticorps par les cellules musculaires, et aucune n'est morte. Ils ont renouvellé en injectant cette fois-ci 100 fois la dose létale, et encore une fois aucune n'a développé le SIDA.
En d'autres termes, si cette méthode s'avère aussi concluante chez l'homme (ce qui est très probable, car nous partageons beaucoup de ressemblances génétiques avec la souris, mammifère comme nous), on peut dire adieu au SIDA, car non seulement une personne séropositive ne pourra mourir du SIDA car la concentration en VIH sera maintenue quasi-nulle dans son corps, et de plus elle ne pourra contaminer une autre personne pour la même raison.
C'est pas une super nouvelle ça ?
Dites moi ce que vous en pensez.
Message édité par Manoko le 02-12-2011 à 16:15:34