Bush et Dieu - Actualité - Discussions
Marsh Posté le 11-02-2003 à 16:33:21
ça va etre long d'attendre les prochaines elections présidentielles US ...
en espérant que la mafia de Bush ne refasse pas un coup d'état comme ya 2 ans
Marsh Posté le 11-02-2003 à 16:39:57
Putain...Bush est allé a Yale??
Marsh Posté le 11-02-2003 à 16:42:18
Le fait que son discours soit parfois tellement porté sur Dieu* ne risque pas de transformer une (probable) guerre en Irak en "croisade" aux yeux de certains fondamentalistes
(*cf un de ses recentes et brillantes interventions .... "La liberté n'est pas un cadeau de l'Amerique au monde, mais un cadeau de Dieu a l'humanité" )
Marsh Posté le 11-02-2003 à 17:05:20
Ce qui est "bien" avec l'amerique c'est que tout est possible.
Un ex alcoolique devenu croyant peut devenir president et aller precher la bonne parole aux peuples barbares du monde entier.
Marsh Posté le 11-02-2003 à 17:09:10
Laurent123 a écrit : Ce qui est "bien" avec l'amerique c'est que tout est possible. |
Marsh Posté le 11-02-2003 à 17:18:41
Laurent123 a écrit : Ce qui est "bien" avec l'amerique c'est que tout est possible. |
y a pas pire k un repenti,c est bien connu...
Marsh Posté le 11-02-2003 à 17:22:06
Laurent123 a écrit : Ce qui est "bien" avec l'amerique c'est que tout est possible. |
bah cai un miracle
Marsh Posté le 11-02-2003 à 17:24:56
chubaca a écrit : bah cai un miracle |
un miracle comme ca,c est plus une boulette de la part de dieu...
Marsh Posté le 11-02-2003 à 17:57:49
Did_u_fuck_my_wife a écrit : Je me méfie de ceux qui mélangent religion et politique. Ce type de cocktail ne donne rien de bon en général. |
"in god we trust"
Marsh Posté le 11-02-2003 à 18:00:10
Did_u_fuck_my_wife a écrit : Je me méfie de ceux qui mélangent religion et politique. Ce type de cocktail ne donne rien de bon en général. |
Ouaip Cf les discours manichéens de Bush où toute subtilité demeure absente : "Si vous n'êtes pas avec nous, vous êtes contre nous"
Marsh Posté le 11-02-2003 à 18:17:08
DJMoissoneuseBateuse a écrit : |
Citation : The page cannot be found |
Marsh Posté le 11-02-2003 à 18:19:54
Citation : [quote] |
Il y en a aucun dans cette administration qui ait été au feu à part Powell, qui était encore récemment considèré comme une colombe... (ça a changé depuis) Même Schwarzkopf était contre au début!! Mais les aboyeurs Rumsfeld, Cheney, Wolfovitz etc...comptent envoyé des gens faire la guerre avec beaucoup de véhemence sans l'avoir eux-même connue!
Marsh Posté le 11-02-2003 à 18:29:11
Bush est un des pantins de Dieu, utilisé pour Lui permettre de continuer sa guerre contre l'Homme.
Marsh Posté le 11-02-2003 à 18:31:18
DJMoissoneuseBateuse a écrit : |
+1
Marsh Posté le 11-02-2003 à 18:33:07
DJMoissoneuseBateuse a écrit : |
bizarre ..
F5, ctrl + F5 n'ont aucun effet chez moi, ca marche pas
Marsh Posté le 12-02-2003 à 05:30:53
faut pas s'etonner non plus hein c'est l'amerique. Lors des elections ils ont le choix entre le droite liberale et l'extreme droite "mollassone"... Franchement Clinton, meme s'il nous faisait rigoler avec ses histoires de cigares mouillés, etait un grave lui aussi.
Marsh Posté le 12-02-2003 à 06:06:13
Did_u_fuck_my_wife a écrit : Je me méfie de ceux qui mélangent religion et politique. Ce type de cocktail ne donne rien de bon en général. |
ouai, ça me fait pensé au moyen age moi ... et ils sont fort pour ça aux states
quand je me souviens la mascarade que c'était dans les églises lors des dernières élections : tu pouvais entendre des prètes dire aux croyants qu'il fallait voter bush, avec des ballons multicolor flottant dans l'église
pitoyable, une fois de plus...
Marsh Posté le 12-02-2003 à 06:06:47
Did_u_fuck_my_wife a écrit : |
c'est qu'un pauvre fils à papa, je l'ai toujours dit
il aurait jamais rien fait s'il n'avait pas porté ce nom
Marsh Posté le 12-02-2003 à 06:09:37
MrFreeze a écrit : faut pas s'etonner non plus hein c'est l'amerique. Lors des elections ils ont le choix entre le droite liberale et l'extreme droite "mollassone"... Franchement Clinton, meme s'il nous faisait rigoler avec ses histoires de cigares mouillés, etait un grave lui aussi. |
clinton était démocrate et donc moins à droite que bush
à moins que tu consifère bush comme mollasson
Marsh Posté le 12-02-2003 à 06:34:45
udok a écrit : |
c'est ca, extreme droite americaine (non fasciste mais reationnaire d'ou le terme de molossone), et leurpartie democrate c'est bien de droite tout de meme. La gauche aux EU c'est des dangereux terroristes...
Marsh Posté le 12-02-2003 à 06:45:55
MrFreeze a écrit : |
ah ok
on est d'accord
sauf pour mollasson, je préferrerais qu'ils le soient plus moi, mais bon ...
sinon patie démocrate = ump pour moi
donc partie républicain bah ...
Marsh Posté le 11-02-2003 à 16:28:56
Bush et Dieu
"The Observer"(extraits), Londres
Ce dimanche matin comme tous les dimanches, la bonne société de l?industrie pétrolière se rassemble dans le bâtiment immaculé de l?église baptiste Belle View. Le révérend Andrew Stewart prie pour que ?les ennemis de notre pays soient définitivement vaincus? et demande à Dieu de bénir ?notre président, ami et collègue texan George Walker Bush?. La foi religieuse, si forte dans l?ouest du Texas, est primordiale pour comprendre ce qui arrive à l?Amérique, au Parti républicain et - si George W. Bush parvient à ses fins - à l?ordre mondial. D?ailleurs, Bush l?a clairement déclaré : ?Pour comprendre ma femme Laura et moi-même, vous devez comprendre Midland. Tout ce que nous sommes, tout ce en quoi nous croyons prend sa source en cet endroit.? L?idéologue conservateur David Frum vient de publier le premier livre donnant un aperçu de la Maison-Blanche sous l?administration de Bush*. Frum a été rédacteur des discours du président et c?est lui qui a forgé l?expression ?axe du mal? pour définir l?Irak, l?Iran et la Corée du Nord. La phrase la plus saisissante du livre est celle par laquelle il débute : ?On ne vous a pas vu à la séance d?étude de la Bible?, s?est entendu dire Frum d?un air pincé à son arrivée à la Maison-Blanche. L?étude de la Bible, explique Frum, ?si elle n?est pas obligatoire, n?est pas non plus facultative?.
Le président George W. Bush ouvre chaque Conseil des ministres par une prière. Ses débuts dans la vie n?annonçaient pourtant rien de tel. Dans sa famille, ?George a toujours été l?indiscipliné?, remarque Karl Rove, le cerveau de la carrière politique de Bush. Les gens de Midland aiment évoquer le jour où le jeune Bush a expédié un ballon de football à travers les vitres de la classe ou raconter comment il se dessinait des favoris à la Elvis Presley sur le visage. En 1964, Bush entra à l?université Yale comme l?avait fait son père avant lui, mais, à la différence de celui-ci, consacra une bonne partie de ses années universitaires à faire, selon ses propres termes, ?des choses que je n?aimerais pas que mes filles fassent?. Il consacra toutefois une grande énergie à la présidence de la fraternité étudiante Delta Kappa Epsilon, dont le New York Times affirmait à l?époque qu?elle pratiquait volontiers des rites d?initiation sadiques. Il connut alors quelques ennuis avec la justice - une fois pour avoir arraché le but d?un terrain de football à Princeton, une autre fois pour conduite en état d?ivresse. Enfin, se souvient l?un de ses amis installé à Midland, ?quand il chassait la femme, il rentrait rarement bredouille?.
Après Yale, le père de Bush s?arrangea pour le faire enrôler dans la garde nationale, lui évitant ainsi de partir au Vietnam. George W. s?attira cependant une certaine notoriété lorsqu?un avion du gouvernement vint le chercher dans son baraquement pour l?emmener à Washington, où il avait rendez-vous avec une certaine Tricia, fille de Richard Nixon. Ensuite, il se lança dans le commerce du pétrole. Tout le monde connaît les fonctions lucratives qu?il occupa au sein des conseils d?administration d?entreprises pétrolières, puis de clubs de base-ball : c?était un administrateur lamentable qui fit fortune dans les deux secteurs grâce aux investissements consentis par ceux qui entendaient gagner les faveurs de son père. Bush ponctuait ses activités professionnelles de folles virées abondamment arrosées en compagnie de son vieil ami d?enfance Clay Johnson. Ils pouvaient rester trois jours sans dormir, à faire la fête au bar du Country Club de Midland avec des collègues golfeurs. Il devint bientôt alcoolique. ?A 40 ans, George n?avait aucun avenir?, reconnaît son cousin John Ellis.
Mais Bush avait fait la connaissance d?une bibliothécaire prénommée Laura, une femme apolitique au tempérament calme : le contraire de Bush. ?La plupart des existences connaissent des moments cruciaux, devait écrire le futur président. Des moments qui vous orientent vers une nouvelle direction.? Laura Bush donna naissance à des jumelles, Jenna et Barbara. Pendant ce temps, Bush s?adonnait à d?interminables beuveries, dont une qui dura une semaine entière : à la fin, il se regarda dans le miroir et vit son visage souillé de vomi séché. Il tomba à genoux et implora l?aide de Dieu. Ce fut l?amorce de ce qui allait être un grand virage pour George Bush, mais aussi pour l?Amérique - et le reste du monde.
Bush continua à élargir son réseau de relations à l?occasion des campagnes de son père et se mit à nourrir ses propres ambitions politiques. Mais son mobile initial n?avait rien à voir avec la religion. ?Et si je me présentais ? dit-il un jour. Si nous envoyions un ami des pétroliers au Congrès ?? Bush rencontra alors l?homme qui, plus que tout autre, a forgé sa carrière politique : le Texan Karl Rove. Ancien conseiller politique au Texas, celui-ci est aujourd?hui, avec le vice-président Dick Cheney, l?homme le plus puissant de la Maison-Blanche après Bush. En 1994, aidé par Rove et grâce aux généreuses donations versées par les amis de son père et l?industrie pétrolière, Bush décrocha le poste de gouverneur du Texas. Son mandat fut marqué par de multiples faveurs consenties aux compagnies pétrolières, mais aussi par un programme propre à enchanter ses nouveaux amis de la droite chrétienne. Le slogan de sa campagne présidentielle, ?Pour un conservatisme compatissant?, fut considéré comme un geste en direction des centristes, alors qu?en réalité c?était un concept mis au point par Doug Wead, un évangéliste enflammé de l?Assemblée de Dieu.
A la maison-blanche, tout le monde doit être au lit à 22 heures
Pendant sa campagne, il était impossible de ne pas être frappé par le talent politique de Bush, cette faculté à s?assurer d?un simple regard la loyauté immédiate de son interlocuteur (comme cela se passait également avec Clinton), un talent que ses adversaires sous-estimèrent. Cependant, une fois arrivés à la Maison-Blanche, George et Laura Bush agirent de manière radicalement contraire aux Clinton. Ils rétablirent l?étiquette - le personnel avait été choqué par les manières de l?équipe précédente, avec ses discussions jusqu?à minuit dans le Bureau ovale, en jeans autour d?une pizza. Cravate et costume noir furent de nouveau obligatoires ; on ne devait plus prononcer le nom de Bush : pour tous, il est désormais ?le président?. La nouvelle règle est que tout le monde doit être au lit à 22 heures. Et puis il y a des nouveautés : la séance d?étude de la Bible et les prières au début de chaque Conseil des ministres. Mari et femme prient ensemble avant de se coucher. L?année dernière, le chef du groupe républicain à la Chambre des représentants, Tom DeLay, déclarait devant une congrégation baptiste réunie à Houston que Dieu lui-même avait placé Bush à la Maison-Blanche et qu?il se servait aujourd?hui de lui pour ?promouvoir une vision biblique du monde?.
Sur le plan mondial, la foi religieuse du président a eu deux résultats : tout d?abord, elle a suscité une curieuse alliance entre la droite chrétienne et le mouvement sioniste, faisant ainsi de l?Israël d?Ariel Sharon le plus proche allié des Etats-Unis ; d?autre part, elle justifie la recherche d?une position de puissance incontestée. Bush le chrétien a porté au premier plan de la scène politique américaine les partisans les plus fervents d?Israël, comme le sous-secrétaire à la Défense, Paul Wolfowitz, ou encore Elliot Abrams, dont il a fait son conseiller spécial pour le Proche-Orient. Dans son livre, David Frum retrace l?évolution de Bush, passé d?une certaine ?indulgence face à l?islam? à la conviction que celui-ci représente ?l?un des grands empires du monde?, auquel les Etats-Unis doivent ?imposer le respect?. La justification d?une guerre éventuelle, explique Frum, serait d?assurer une ?nouvelle stabilité? qui verrait l?Amérique ?diriger la région comme ne l?a fait aucune puissance depuis les Ottomans, voire les Romains?. Paradoxalement, la totalité des Eglises chrétiennes américaines (y compris celle de Bush, les Premiers Méthodistes) est désormais opposée à la guerre annoncée contre l?Irak, à une seule exception près : l?Eglise baptiste du Sud, exclusivement blanche et d?extrême droite.
Ed Vulliamy
* "The Right Man : The Surprise Presidency of George W. Bush" (L?homme qu?il fallait : la surprenante présidence de George W. Bush), éd. Random House, New York.